Les Crimes de Grindelwald – J. K. Rowling

Coucou les paupiettes !

J’ai légèrement tardé mais j’ai ENFIN vu le second opus des Animaux Fantastiques, j’ai nommé Les crimes de Grindelwald ! Je vais donc vous donner mon avis sur le film et sur le script, puisque j’ai relu tout ça quelques jours après ma séance cinéma. Le livre a été publié le 15 novembre 2018 et comprend l’intégralité du texte du film, écrit par J. K. Rowling. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !

En 1927, quelques mois seulement après son arrestation par le Congrès magique des États-Unis, Gellert Grindelwald s’évade et souhaite rassembler des sorciers de « sang-pur » afin de régner sur l’ensemble de la population non magique. Albus Dumbledore, un professeur renommé de l’école de sorcellerie de Poudlard, au Royaume-Uni, semble le seul en mesure de l’arrêter. Les deux hommes, anciens amis d’enfance, seraient devenus ennemis depuis un accident au cours duquel la jeune sœur de Dumbledore aurait perdu la vie. Dumbledore accepte la mission et fait alors appel à son ancien élève Norbert Dragonneau, qui a fait ses preuves en ayant déjà su déjouer les plans du mage noir. C’est l’occasion pour Norbert de retrouver ses amis Tina, Queenie et Jacob, à l’heure où le monde magique se fragmente plus que jamais.

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Du livre au film #6 – Bridget Jones’s Diary.

Coucou les paupiettes ! 

Les articles se font un peu rare en ce moment, je suis hyper fatiguée et j’ai beaucoup de choses à préparer pour mon service civique. Je vous en parlerai plus en détails à la fin du mois je pense. J’envisage de créer un nouveau rendez-vous où je vous parlerai des livres que je vais être amenée à lire aux enfants de 3 à 12 ans, et des activités que j’organiserai autour. Ça avait l’air d’en tenter plusieurs quand j’avais posé la question sur Twitter.

Bref. Mon rythme de lecture a également considérablement ralenti haha. Ça avance lentement mais sûrement. Je vous avais dit que je reprenais la lecture en anglais. Choisir ma première lecture pour le challenge Read in English (Livraddict) n’a pas été facile. Je m’étais lancée dans un bouquin que j’avais emprunté parce que la couverture était magnifique et le résumé plutôt rigolo. Au final j’ai abandonné au bout de 50 pages, c’était impossible à lire, très long, inintéressant. Tout bien considéré, il valait mieux commencer par un truc que je « connaissais », plus léger, plus accessible. Bridget Jones m’est apparu comme une évidence dans la bibliothèque. Je connais le film par cœur, mais je n’avais jamais lu le roman dont il est tiré, c’était l’occasion !

2006

Bridget Jones’s Diary est un roman écrit par Helen Fielding en 1996 (il a presque mon âge haha) et adapté au cinéma en 2001. Le film a été réalisé par Sharon Maguire. Pour ceux que ça pourrait intéresser, Richard Curtis a participé à l’écriture du scénario (pour moi c’est important, en grande fan de Curtis que je suis) !

# Le roman.

Bon Dieu, pourquoi suis-je aussi moche? Dire que je me suis persuadée que je me gardais tout mon weekend pour travailler alors que j’étais simplement en faction devant le téléphone à attendre que Daniel m’appelle. Atroce ! Pourquoi n’a-t-il pas appelé ? Qu’est-ce qui cloche chez moi ?

Bridget a presque trente ans et n’est toujours pas mariée. Entre une mère égoïste et des amis plus ou moins en couple, elle cherche le prince charmant qui changera sa vie, son regard sur elle-même et sur le monde. Comment s’y prendre avec les hommes ?

Par où commencer ? Avec humour décapant, Helen Fielding trace le portrait d’une génération femmes socialement responsables, financièrement autonomes, affectivement… frustrées ! Une comédie sentimentale, ironique et tendre.

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Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film).

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Du livre au film #5 – The Revenant.

Coucou les paupiettes !

Ça faisait un petit moment que je n’avais pas publié de chroniques sur une adaptation cinématographique. Aujourd’hui, on va parler de l’adaptation de The Revenant, roman écrit par Michael Punke en 2002 (réédité par Le Livre de Poche en 2016). Le film, réalisé par Alejandro Gonzalez Iñárritu est celui qui aura (ENFIN) permis à l’acteur Leonardo DiCaprio d’obtenir un Oscar en février 2016. Alors, qu’en est-il de cette adaptation ?

Le roman.

États-Unis, 1823. Au cours d’une expédition à travers les Grandes Plaines, le trappeur Hugh Glass est attaqué par un grizzly. Défiguré, le corps déchiqueté, Hugh est confié à deux volontaires chargés de le veiller jusqu’à sa mort puis de l’enterrer. Mais ses gardiens décident d’abandonner le blessé. En plein territoire indien, seul, désarmé et à bout de forces, Glass survit. Son unique motivation : la vengeance. Commence alors la légende de Hugh Glass : l’histoire d’un homme hors du commun qui va parcourir cinq mille kilomètres, depuis le Dakota du Sud jusqu’au Nebraska, pour retrouver ceux qui l’ont trahi. (Résumé : Babelio)

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Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film). Continuer la lecture de Du livre au film #5 – The Revenant.

Du livre au film #4 – The Reader.

Coucou mes paupiettes d’amour !

Je vous présente aujourd’hui un nouveau « Du livre au film », consacré à l’oeuvre de Bernhard Schlink : Der Vorleser. Publié en 1995, il a été adapté en 2008 par Stephen Daldry (Billy Elliott, The Hours), avec Kate Winslet, David Kross et Ralph Fiennes dans les rôles principaux. Allons-y !

Le roman.

A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d’une femme de trente-cinq ans dont il devient l’amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l’un de leurs rites consiste à ce qu’il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de des études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l’insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais. Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : « Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j’aurais moins bien su camoufler que les autres ?

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Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film).

Le Liseur (The Reader, Der Vorleser, choisissez la version que vous préférez) trainait depuis un petit moment dans ma PAL, et je me suis dit qu’il était temps de parcourir ses quelques deux-cent pages. J’avais déjà vu l’adaptation cinématographique il y a quelques années, que j’avais beaucoup apprécié. Je connaissais donc les grandes lignes du roman, je savais d’avance que ce ne serait pas très joyeux.. Mais je me suis lancée. Le roman est assez court et très prenant, il se lit très vite.

Ce n’est pas une histoire facile, loin de là. Dès le début j’étais assez mal à l’aise, je considérais la relation entre Hanna et Michael assez malsaine mais finalement plutôt atypique et touchante (ouais mon cerveau fonctionne pas comme ceux des autres). Le roman est découpé en trois parties. Si la première partie pouvait paraitre « mignonne » (ça reste le récit d’une histoire d’amour, avec ses hauts et ses bas), la seconde est beaucoup plus troublante. Consacrée au procès, elle nous amène à réfléchir sur un sujet qui prête au débat, à la réflexion. Au-delà de ça, on découvre le secret d’Hanna. Terrible secret qui ne l’avantage pas du tout dans le procès. La dernière partie est plus courte, consacrée à l’emprisonnement d’Hanna et l’évolution de sa relation avec Michael.

Le roman est très émouvant. L’écriture de Bernhard Schlink est plutôt simple mais très forte. C’est une histoire qui bouleverse, qui vous marque. Personnellement, c’est un roman que je recommande. Bien qu’il soit dur, qu’il évoque des sujets compliqués, il vaut le détour.

16/20

Le film.

J’avais déjà vu le film mais je l’ai regardé de nouveau, histoire de pouvoir faire une véritable comparaison avec le roman. Alors, bilan : quelques modifications, quelques manques mais globalement, une adaptation très juste.

J’ai été, au premier abord, assez déstabilisée par le fait que des acteurs américains prennent l’accent allemand. Ça donnait un côté un peu « figé », on avait l’impression qu’il y avait une sorte de blocage quelque part, qu’ils étaient crispés. Finalement, une fois bien installés dans le film, cet aspect devient assez secondaire (bien qu’il soit toujours présent). C’est un peu dommage dans un sens, car j’ai ressenti moins d’émotions qu’en lisant le roman, mais cela vient peut-être aussi du fait que le sujet a été traité avec une certaine distance. On ne ressent pas vraiment l’ampleur du drame. En tout cas pas autant que dans le roman. Le film reste cependant troublant, notamment les scènes du procès.

En ce qui concerne les quelques morceaux que le réalisateur a choisi de couper ou de modifier, ça ne change pas vraiment l’histoire en soi. Mais il aurait pu insister un peu plus sur les éléments qui aident à la compréhension du secret d’Hanna. Je pense à une scène en particulier, durant leurs « petites vacances », où Michael part chercher le petit déjeuner et laisse un mot à Hanna pour la prévenir.. S’ensuit un passage très fort que j’aurais aimé retrouver dans le film. Mais bon, on ne peut pas avoir tout ce qu’on veut. J’ai tout de même apprécié les glissements, les transitions entre le présent et le passé, surtout au tout début.

Le film comporte quelques très belles images, les acteurs sont bons. Kate Winslet a entièrement mérité son Oscar, elle est excellente dans ce rôle. Le tout reste quand même très classique, il n’y a aucune originalité.

J’ai donc préféré le roman au film. Plus émouvant, plus fort. Mais le film reste beau, il mérite également d’être vu. Si vous avez la flemme de lire le livre, vous pouvez vous contenter du film. Presque tout y est !

14/20

Et voilà pour ce nouveau Du livre au film, j’espère que ça vous aura plu. Je ne sais pas encore à quelle adaptation je m’attaquerais la prochaine fois héhé.

Avez-vous lu The Reader ? L’avez-vous vu ? Aimé, détesté ? Dites moi tout !

A bientôt.

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Des bisous !

Du livre au film #3 – Nos étoiles contraires.

Coucou les paupiettes !

Ça fait un petit moment que je n’ai pas fait d’article sur une adaptation livre/film, il était temps de combler ce manque ! J’ai fait l’acquisition il y a quelques mois du roman Nos étoiles contraires, dont j’avais entendu beaucoup de bien. Après l’avoir un peu laissé choir comme un vieux camembert, j’ai décidé de me lancer. Et d’enchainer avec l’adaptation ciné. Et voilà ce que j’en ai pensé !

Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film).

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Le roman :

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

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John Green a, selon moi, réussi à traiter d’un sujet très grave de façon intelligente, avec justesse et beaucoup d’humour. J’ai mis quelques pages avant de m’ajuster à la patte de l’auteur, je trouvais son écriture assez (trop ?) « familière », mais je m’y suis finalement très vite fait et j’ai pu apprécier la suite de ma lecture. J’ai même fini par apprécier sa façon d’écrire.

Les personnages sont plutôt attachants, bien qu’Augustus m’ait parfois un peu tapé sur le système. L’histoire est bien menée, les événements s’enchainent clairement dans une logique un peu prévisible mais bon.. J’ai apprécié que l’auteur ait choisi cette fin plutôt que quelque chose de beaucoup plus facile. Bien évidemment l’histoire est très émouvante mais elle ne m’a pas arraché de larmes du tout, John Green n’a pas réussi à m’émouvoir à ce point là.. Il m’aura cependant amené à réfléchir à certaines choses, notamment sur tout ce qui concerne le « vivre dans l’instant présent », profiter des choses qui nous entourent, des gens qu’on aime et qui nous aiment en retour..

J’ai trouvé que c’était un bon roman, sans pour autant sauter au plafond. Pas de coup de coeur pour ibidou ! Ça reste tout de même une lecture que je recommande. Si le sujet n’est pas très joyeux, c’est un roman qui fait du bien, un roman dont il faut se souvenir. Ça reste une importante leçon de vie.

15/20

Le film :

J’ai été agréablement surprise par cette adaptation. Josh Boone a réussi à saisir le roman d’une façon très juste, il a sélectionné les bons passages, les bons dialogues. On retrouve toute l’émotion dont est chargée le roman, et plus encore puisque contrairement au livre, le film a réussi à me faire pleurer à chaudes larmes !

Si le choix de Shailene Woodley m’a paru excellent pour le rôle d’Hazel, j’étais un peu plus sceptique au début en voyant apparaitre Ansel Elgort en Augustus.. Mais je m’y suis finalement habitué. Bien que, je vous avoue, le fait qu’ils soient frère et soeur dans Divergente n’aide PAS DU TOUT. Les rôles secondaires.. et bien.. ils sont secondaires. A part Nat Wolff (Isaac) et Willem Dafoe (Peter Van Houten), j’ai déjà oublié leurs visages. Bon, ok, j’exagère un peu, mais ils n’ont vraiment qu’un rôle très superflu dans le film. Alors que dans le roman on ressent un peu plus leur présence, notamment celle des parents (d’Hazel mais aussi d’Augustus). Revenons au choix de Willem Dafoe pour Peter Van Houten.. J’étais très surprise de le voir là car il ne correspond absolument pas à la vision que je m’étais faite du mec. Mais il est tellement bon dans ce genre de rôle que je suis obligée de saluer cette décision !

En ce qui concerne la façon de filmer, comme pour le roman, tout est dans la justesse, la subtilité. Forcément, dans une adaptation d’un roman qui traite du cancer on ne peut pas ignorer le thème principal. Mais je trouve que l’adaptation est réussie sur ce point. Des passages qui auraient pu apparaître comme too much ont été coupés, centrant beaucoup plus les choses sur la relation entre les deux adolescents. On ne tombe jamais dans le cliché.

Même si vous n’avez pas lu le roman, c’est un film que je vous recommande. Il est drôle, transpire la joie et la tristesse, la vie mais aussi la mort, l’émotion est présente du début à la fin. Le film vaut vraiment la peine d’être vu. Notez quand même qu’en ayant lu le roman, on est capables de remplir certains trous, de replacer des choses, des événements, des sentiments/émotions et cela rend le visionnage beaucoup plus intéressant à mes yeux !

15/20

C’est fini pour aujourd’hui ! On se retrouve très vite avec un nouvel article trop bien, je sais que vous l’attendez déjà avec impatience (ça va les chevilles ?) !

A bientôt.

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Des bisous !

Du livre au film #2 – Beignets de tomates vertes.

Hey mes amis !

J’ai un peu de temps pour vous écrire ce petit article, avant de retourner à mes petites affaires. Je vous promet que cette semaine je vous livre un nouveau point culture. Promis, juré, craché!

En attendant, me revoilà avec une nouvelle adaptation : Beignets de tomates vertes ! Le roman a été écrit par Fannie Flagg en 1987, et a été adapté en 1991 par Jon Avnet. Retour sur une lecture plaisante et une adaptation plutôt réussie…

Le roman :

« Un sacrée numéro, Idgie ! La première fois qu’elle a vu Ruth, elle a piqué un fard et elle a filé à l’étage pour se laver et se mettre de la gomina. Par la suite, elles ont ouvert le café et ne se sont plus jamais quittées. Ah ! Les beignets de tomates vertes du Whistle Stop Café … J’en salive encore ! »
Un demi-siècle plus tard, Ninny, quatre-vingt-six ans, raconte à son amie Evelyn l’histoire du Whistle Stop, en Alabama. Il s’en ai passé des choses, dans cette petite bourgade plantée au nord de la voie ferrée ! Et Evelyn, quarante-huit ans, mari indifférent, vie sans relief, écoute, fascinée. Découvre un autre monde. Apprend à s’affirmer, grâce à Ninny, l’adorable vieille dame.
Chronique du Sud profond de 1929 à 1988, ce roman tendre et généreux vous fera rire aux éclats et, au détour d’une page, essuyer une larme. Humour et nostalgie : une recette au parfum subtil …

Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film).

Je vais commencer par ce qui m’a déplu. Comme ça on finira en beauté. J’ai commencé à lire ce roman sur les conseils d’une amie, dont c’est le roman préféré sur la terre entière. J’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire. Mais je me suis accrochée, je n’aime vraiment pas abandonner. Finalement, au bout de 80-100 pages, le décor est planté, on commence à s’attacher aux personnages et l’histoire décolle. Le gros problème du roman réside dans la découpe des chapitres, difficile à appréhender au début. En effet, on passe des années 80, où Nini papote avec Evelyn, aux années 30, d’une famille à une autre, puis aux chroniques de Dot, avant de s’attarder sur la vie d’un personnage (très) secondaire… Enfin bref, c’est un peu brouillon, il faut s’habituer. Une fois dedans, on saute d’une époque à une autre sans trop de problèmes. Si les petites chroniques m’ont fait sourire, elles n’étaient vraiment pas indispensables au roman, tout comme la description de la vie du fils de Big George (je crois que c’est le fils de Big George).

Après un début difficile, j’ai finalement eu beaucoup de mal à le lâcher ce livre. On alterne entre des scènes tragiques, émouvantes, tristes, et des passages hilarants. Arrivés à la dernière page, on en demande encore, on se sent bien, on veut retourner à Whistle Stop et manger des beignets avec Idgie. J’ai adoré suivre l’histoire de ces femmes, toutes différentes mais toutes fortes de caractère et faisant face ainsi aux difficultés de la vie (et elles ont pas des vies faciles, c’est moi qui vous le dit). On y découvre la vie dans les années 30, la quête d’une certaine émancipation féminine, une société encore profondément raciste.. Je ne vous en dit pas plus, je ne veux pas tout vous spoiler !

C’est une lecture que je conseille vraiment à tout le monde en tout cas ! C’est un livre à mettre entre toutes les mains et qui apporte quelque chose de fort, de profond au lecteur selon moi. Après, peut-être que d’autres vous diront le contraire. Chacun ses goûts, il faut se faire son avis par soi même !

16/20

Et son adaptation :

De nos jours, en Alabama, Evelyn Couch, femme au foyer, mène une existence monotone jusqu’à ce qu’elle rencontre Ninny Threadgood, une vieille dame extraordinaire, qui va lui redonner goût à la vie. Celle-ci lui raconte sa jeunesse, 60 ans plus tôt, à Whistle Stop, petite bourgade du sud des Etats-Unis. L’histoire que raconte Ninny est celle de l’amitié entre deux femmes : Idgie, forte tête, véritable garçon manqué, et Ruth, douce et remarquable cuisinière. Mariée à Franck Bennett, un homme violent, Ruth finit par appeler Idgie au secours, et s’enfuit avec elle. Les deux femmes décident d’ouvrir un restaurant. Mais Bennett n’a pas dit son dernier mot…

Comme toute adaptation, elle est loin d’être parfaite. Mais elle est tout à fait juste. J’ai rarement passé un aussi bon moment devant une adaptation. Pas de soupirs, pas d’exaspération. C’est donc avec plaisir que je viens vous présenter ce film. 

Les acteurs ont été choisi à la perfection, plus particulièrement l’actrice qui joue Idgie, bourrée de talent et tellement juste. J’avais vraiment l’impression de voir la Idgie du roman. Globalement, toutes les actrices sont géniales. J’étais assez surprise de voir Mary-Louise Parker (Ruth) dans un rôle comme ça, après l’avoir vue dans Weeds, ça fait bizarre ! Kathy Bates est magnifique également.

Beaucoup de passages sont bien évidemment passés à la trappe et quelques modifications ont été apportées pour plus de fluidité je pense, centrant donc l’histoire sur Ruth et Idgie et sur Nini et Evelyn. Cela ne m’a absolument pas déplu, ayant trouvé peu intéressant dans le roman les passages sur le fils de Big George et les chroniques de Dot peu exploitables. On retrouve vraiment les moments clés du roman et c’est le principal. Mon seul regret serait peut-être de ne pas voir Nini quand elle était plus jeune, de ne pas rencontrer son fils Albert ou son mari Cléo. La relation entre Ruth et Idgie est peut-être un peu trop passée sous silence pour moi.. Sachant que le roman les décrit selon moi comme un couple, ici on les voit plutôt comme des bonnes copines. Dommage.

L’adaptation a réussi à m’arracher quelques larmes, à plusieurs moments du film, mais aussi quelques rires. J’étais très heureuse de voir Towanda la guerrière haha (la scène dans le parking est vraiment géniale, j’étais super contente de voir qu’ils l’avaient gardé). Beaucoup de scènes retranscrivent ce que l’on ressent, ce que l’on imagine en lisant le roman. Il y a des scènes vraiment très fortes. Et la musique est top.

J’ai eu quelques difficultés à le trouver, et j’ai donc dû le regarder en VO sans sous titres (je ne voulais vraiment pas le regarder en français). Les accents sont très prononcés, ce qui peut compliquer un peu le visionnage pour ceux d’entre vous qui n’excellent pas dans la langue de Shakespeare (enfin là en l’occurrence c’est plus un bon accent du fin fond des États-Unis) ou pour ceux qui n’ont pas lu le livre.

Selon moi, Beignets de tomates vertes est un film à voir, qu’on ait lu le livre ou non. Pour sa justesse, son humanité, ses personnages attachants, sa leçon sur la vie. Je n’irais pas jusqu’à le qualifier de « feel good movie », comme certains, mais plutôt de très beau film, drôle et émouvant, qui vaut le détour !

16/20 

Et voilà pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous aura plu, n’hésitez pas à me dire en commentaire si vous comptez lire le livre, si vous l’avez déjà lu, ce que vous en avez pensé ! De même pour le film. J’adore connaître vos avis !

Je ne sais pas encore quelle sera la prochaine adaptation que je traiterais, j’hésite encore. Suspense suspense !

Des bisous tout partout,

A bientôt !

Du livre au film #1 – Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.

Bonjour les amis !

En cette semaine de rentrée, je vous présente ma nouvelle catégorie : Du livre au film, dont j’avais évoqué la future existence (maintenant donc) dans le dernier Point Culture. J’ai choisi d’inaugurer la catégorie en vous présentant une de mes lectures favorites de l’été, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, et son adaptation cinématographique, que j’ai (beaucoup) moins kiffé.

Commençons avec le roman, écrit par Jonas Jonasson : 

Le jour de ses cent ans, alors que tous les notables de la ville l’attendent pour célébrer l’événement, Allan Karlsson s’échappe par la fenêtre de sa maison de retraite quelques minutes avant le début de la fête organisée en son honneur. Ses plus belles charentaises aux pieds, le vieillard se rend à la gare routière, où il dérobe une valise dans l’espoir qu’elle contienne une paire de chaussures. Mais le bagage recèle un bien plus précieux chargement, et voilà comment Allan se retrouve poursuivi par la police et par une bande de malfrats… Commence alors son incroyable cavale à travers la Suède, mais aussi, pour le lecteur, un étonnant voyage au coeur du XXe siècle, au fil des événements majeurs auxquels le centenaire Allan Karlsson, génie des explosifs, a été mêlé par une succession de hasards souvent indépendants de sa volonté.

Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film).

Je ne sais pas si j’ai encore besoin de présenter ce roman dont on nous a tant rabâché les oreilles. Mais bon, sait-on jamais ! J’ai moi-même failli passer à côté d’une jolie découverte.

Allan, gentil petit vieux de 100 ans un peu dangereux, décide de s’enfuir de sa maison de retraite. Il arrive à la gare, « vole » une valise, et tout part en cacahouètes (oui, je suis quelqu’un de poli.. des fois). S’ensuivent environ 400 pages de grand n’importe quoi, ponctuées par des flash-backs assez hallucinants dans lesquels on découvre qu’Allan est la personne grâce à qui on va probablement tous mourir un jour, le créateur de la bombe nucléaire. On apprend aussi qu’il est aussi celui qui l’a partagé avec le monde entier (plus ou moins, à quelques pays près). On découvre donc une histoire totalement différente de celle qu’on nous a appris au lycée, où les dirigeants de ce monde semblent s’être engagés dans un concours pour désigner le plus ridicule d’entre eux.

Dans le « présent », on traverse au jour le jour la Suède « road-trip style« , à la rencontre de nouveaux personnages hauts en couleurs. C’est sympa, on rigole bien, c’est cool. Des fois y a des gens qui meurent. HAHA, maintenant ça t’intrigue hein !

Je ne vais pas vous spoiler tout le roman, bien que j’en ai très d’envie, donc je vais me contenter de fortement vous en recommander la lecture. Il se lit plutôt vite, il est décalé, drôle, farfelu. La fin est vraiment bien tournée, je ne m’y attendais pas tout. Certains passages historiques sont un peu longuets, mais ça n’a pas gêné ma lecture.

Je trouve que Jonas Jonasson a vraiment su exploiter son idée jusqu’au bout, dans la limite du raisonnable (contrairement à L’analphabète qui savait compter – qui n’est même pas analphabète). Il a également su oser. Il a osé réécrire l’histoire. Bien sûr il n’est pas le premier à le faire. Mais là je suis obligée de lui tirer mon chapeau pour son originalité !

16/20

(Avoue t’as lu en diagonale et les mots en rouge t’ont donné une vision totalement différente du roman, ou pas, au pire c’est pas grave)

Et maintenant.. Le film ! 

Voici plusieurs raisons de vous abstenir de regarder le film, et de se contenter de lire le roman. Ou alors faites l’inverse, mais venez pas pleurer après.

Vous pouvez vous contenter de la bande annonce. Elle résume absolument tout le film. Mais en mieux.

  • C’est un film suédois. Les probabilités de le voir en VOST sont quasi-nulles. Vous allez donc devoir vous taper un film suédois avec un doublage français merdique. Ou un doublage anglais. Ou pire, un doublage québécois (personne ne veut ça, si ?).

  • Donc voilà, je me suis tapé une adaptation où non seulement les voix ne correspondaient pas du tout aux bonhommes qui parlaient (mais ça c’est la base d’un doublage), mais en plus les bonhommes qui parlaient n’auraient jamais dû ressembler à ça. Jamais.
  • La sélection complètement aléatoires de passages dans le roman. Je n’ai pas compris pourquoi le réalisateur a choisi certains morceaux plutôt que d’autres. Mais ses choix n’étaient pas judicieux. Le roman est une mine d’or. Et le mec il s’est dit « tiens, je vais choisir les passages les plus pourris et les coller ensemble ». Conséquence : le film parait long. Trop long.
  • Les acteurs choisis ne correspondent pas à l’image qu’on s’en fait dans le roman (enfin ça, c’est souvent le cas), à part peut-être pour Gunilla. Et son chien. Avoir choisi de garder le même acteur pour le présent et les flash-backs, oui, pourquoi pas. Mais maquillez le mieux que ça quoi. De même, leur façon de parler et le caractère de chacun des personnages semblent complètement différents du roman (mais là j’en veux un peu au doublage, qui fausse peut-être mon jugement).
  • Ils ont réussi à faire d’un roman hilarant un film chiant. Les choses sont dites.

  • Et le PIRE, c’est que malgré la mine d’or du roman, offerte sur un plateau d’argent, ils ont été inventer de nouveaux personnages pour changer la fin. Quel intérêt ? Franchement ? La fin du roman était parfaite. Ce qui m’attriste le plus c’est que l’auteur ait donné son aval.. Une honte.

Quelques bons points ?

  • Quelques scènes rigolotes.
  • On voit de jolis paysages.

En bref, vous l’aurez compris, si vous avez lu le roman : ne regardez pas le film ! Vous serez mortellement déçus et vous soupirerez toutes les cinq secondes, gâchant au passage le film pour la personne à côté.

Néanmoins ! Plusieurs amis n’ayant pas lu le livre ont trouvé le film très bon. Donc pourquoi pas.. C’est peut-être moi qui ait un problème (même si la presse est globalement d’accord avec moi).

Comme je l’ai dit plus haut, à vos risques et périls !

8/20

Et voilà, c’est fini pour la première édition du Livre au film. Je reviens très vite avec un nouveau roman et une nouvelle adaptation (que j’espère meilleure, pour vous comme pour moi) !

Des bisous 🙂