Point Séries #Septembre2022

Coucou les paupiettes !

On a déjà parlé dramas ce mois-ci, mais je crois qu’il est temps de vous présenter les autres visionnages qui ont marqué mon mois de septembre (mieux vaut tard que jamais) !

# The Orville, saison 3

Je peux vous dire que ça faisait longtemps qu’on l’attendait cette troisième saison, à tel point qu’on avait plus ou moins abandonné l’idée qu’elle voit le jour ! Cette série, qui a commencé comme une véritable parodie de Star Trek, a fini par prendre son indépendance et par devenir beaucoup plus « sérieuse ». Alors, oui, il y a encore beaucoup d’éléments inspirés de l’univers de Star Trek, et oui, la série reste avant tout une comédie, mais au fil des saisons, elle a commencé à s’attaquer à des sujets d’actualité en injectant de l’humour au sein de chaque débat un peu houleux. Une construction intelligente et des sujets qui sont souvent très intéressants, en lien avec l’avancée de la robotique, l’humanité, la sexualité, le racisme, le féminisme, etc !
La saison 3 était à la hauteur de nos attentes. On a pris tout autant de plaisir à suivre les personnages dans leurs aventures spatiales, et à découvrir plus en profondeur la culture des deux grands « méchants » de la série, les Kaylon et les Krill. L’intrigue développée tout au long de la saison est prenante, et nous avons enchaîné les épisodes sans voir le temps passer ! Il y a quelques éléments qui nous ont dérangés (le comportement du Dr Claire Finn envers Isaac, qui est un peu problématique et soulève beaucoup de questions, une ou deux amourettes qui ne sont pas développées et qui n’étaient donc pas bien utiles à l’évolution de la série, par exemple), mais sans que ça prenne le pas sur le reste.
Je n’ai pas envie de prendre le risque de spoiler quelque chose, donc je m’en tiendrai à ces quelques mots : dans son ensemble, The Orville est une très bonne série parodique qui a su se créer son univers pour voler de ses propres ailes. En abordant toutes sortes de sujets d’actualité avec humour, elle est à la fois intéressante et divertissante. On croise les doigts pour une saison 4 !

# Plebs, saisons 1 à 5

Moi qui adore les comédies anglaises, j’étais passée complètement à côté de celle-ci jusqu’à ce que ma sœur m’en parle cet été. Et hop, en deux temps, trois mouvements, j’avais déjà terminé les cinq saisons. Comment ? Pourquoi ? Déjà, les Anglais aiment bien nous pondre des séries de 6 à 10 épisodes de 20-30 minutes. Autant vous dire que ça passe vite. Et ensuite, la série était une véritable bouffée de fraîcheur quand j’avais besoin de me détendre. Aucune prise de tête, juste des gags à la chaîne, avec un humour plus ou moins crade et des personnages que j’ai personnellement trouvé attachants et que j’ai aimé suivre au fil de ces cinq courtes saisons.
J’ai adoré retrouver Tom Rosenthal, que j’avais découvert dans Friday Night Dinner, dans le rôle d’un jeune Romain qui vit en coloc avec son collègue et meilleur ami, joué par Joel Fry (saisons 1 à 3) puis Jonathan Pointing (4 et 5), et son esclave, incarné par le génial Ryan Sampson (pour moi, le véritable héros de cette série tant il m’a fait mourir de rire). Ajoutez à ça Tom Basden et une flopée de guests hilarants, et vous obtenez un casting incroyable. Seul « bémol », le personnage de Delphine dans la saison 2 qui, personnellement, m’a plus agacé qu’autre chose.
Sur fond musical ska (très chouette BO), nos héros se retrouvent dans des situations toujours plus rocambolesques et improbables au fil des épisodes, nous faisant (re)découvrir la Rome antique sous un autre jour : banquets, arènes et gladiateurs (ou courses de chars), thermes, forum, bordels, tavernes, mais aussi la politique, son armée, ses voisins (Gaulois, Grecs, Goths, ils en prennent tous pour leur grade)… Vous n’allez pas vous ennuyer !
Avis à ceux qui cherchent LA série à l’humour gras et bête pour se détendre après une journée de boulot : Plebs est faite pour vous. Originale, drôle, des personnages attachants, j’ai beau chercher, je ne lui trouve pas beaucoup de défauts à cette série comique !

# Thermae Romae Novae, saison 1

Thermae Romae Novae, c’est un animé japonais dans lequel nous suivons Lucius, un architecte romain spécialisé dans les thermes, qui se cogne souvent la tête quand il prend son bain et qui se retrouve à chaque fois propulsé au Japon (oui, oui). Il découvre à chaque passage la culture entourant les bains dans le pays du soleil levant et s’en inspire à son retour à Rome pour proposer de nouvelles expériences toujours plus innovantes aux citoyens de la République.
Thermae Romae Novae, c’est une série complètement lunaire (vraiment, c’est un sacré OVNI), mais qui se révèle très intéressante d’un point de vue culturel. On a trouvé très sympa d’en découvrir plus sur la culture des bains à Rome et au Japon, la comparaison des deux, et de voir l’évolution de ces rituels et aménagements au Japon puisque Lucius n’atterrit pas toujours à la même période historique !
Les scènes cocasses s’enchaînent, amenant un côté très divertissant à cette série. Il y a beaucoup d’humour, mais aussi une dimension plus sérieuse et politique, qui n’est toutefois pas la plus développée.
J’avoue que sur la fin, je commençais un peu à me lasser, le même schéma se répétant souvent d’un épisode à l’autre. Toujours aussi divertissant et drôle, mais bon, au bout d’un moment, on a fait le tour. Je ne suis pas certaine qu’il y ait matière à faire une saison 2, mais j’ai globalement passé un bon moment avec celle-ci.
Petit bonus : à la fin de chaque épisode, l’autrice du manga dont est tirée la série, Mari Yamazaki, nous fait visiter une ville thermale au Japon et découvrir les aménagements et traditions entourant le rituel du bain. Fascinant !

# The Umbrella Academy, saison 3

Celle-là aussi on l’attendait depuis un moment ! Après le cliffhanger clôturant la saison 2 et les nombreux teasers qui ont été diffusés depuis, j’avais un certain nombre d’attentes et, évidemment, peur d’être fort déçue.
La saison 3 est prenante, elle est divertissante. Sombre, drôle, triste. On retrouve les ingrédients qui ont si bien marché pour les deux premières. La transition du personnage incarné par Elliot Page se fait de manière relativement fluide, on insiste peut-être un chouïa trop dessus à mon goût mais ça reste des passages plutôt touchants dans l’ensemble. Ce qui me chagrine un peu plus, c’est qu’on continue de se concentrer sur les mêmes personnages. Toujours les mêmes. Toujours. Ce qui est très frustrant parce que certains mériteraient vraiment d’être plus approfondis, d’être plus mis en avant dans la série (Klaus, déjà, mais aussi Five, qui reste bien mystérieux alors que c’est LE personnage de la série pour moi). Luther et Allison me laissent plutôt de marbre, et je trouve qu’on perd vraiment trop de temps sur leurs vies personnelles et amoureuses. Allison a quand même une évolution assez intéressante dans cette saison, même si elle m’a agacé une bonne partie des épisodes. En ce qui concerne la Sparrow Academy, là aussi, je ressors déçue car on nous présente quand même quelques personnages intrigants mais qui n’ont de toute évidence pas vocation à être autre chose que des figurants. Il y a également pas mal de clichés, c’est dommage !
L’histoire suit son cours, j’ai trouvé original de se retrouver dans une nouvelle timeline complètement changée par ce qu’ils ont fait dans les deux saisons précédentes, même si certains éléments auraient pu être amenés/traités différemment. Je ne prendrai pas le risque de spoiler, mais les découvertes autour de leurs origines, de leurs naissances, auraient pu être explorées davantage.
Dans l’ensemble, on a quand même passé un bon moment avec cette saison 3, et je suis curieuse de voir ce qu’on nous réserve pour la quatrième (et dernière, il me semble) !

# Brassic, saison 1 à 3

En fouillant un peu dans la filmographie de Ryan Sampson (Plebs), j’ai découvert l’existence de Brassic, série britannique en cours de diffusion. Au casting, quelques acteurs qui ne sont pas des inconnus, puisqu’on retrouve Joseph Gilgun (Misfits), Damien Molony (Suspects), Dominic West (The Affair), entre autres. Je n’ai pas hésité bien longtemps, je voulais vraiment voir Sampson dans autre chose et il était quand même plutôt bien accompagné dans cette série, donc on s’est lancé rapidement.
Brassic est avant tout une comédie, qui tire un peu sur le drame selon les épisodes. On suit un groupe de potes qui vit majoritairement de petits larcins, de vente de drogue et de vols de voitures. Ils se retrouvent dans un nombre incalculable de plans foireux, se mettent souvent inutilement en danger, et prennent des décisions regrettables. Mais ils ne manqueront pas de vous toucher et de vous faire rire. Nous avons enchaîné les épisodes sans voir le temps passer, complètement absorbés par cette joyeuse bande. Impossible de s’ennuyer !
On s’attache aux personnages très rapidement, surtout à Vinnie, bipolaire au passé houleux, toujours là pour ses potes sans se poser de questions. Tout tourne autour de lui, mais ses amis sont tout de même bien développés au fil des épisodes, on en découvre toujours plus sur eux (certains plus tard que d’autres, comme JJ). Certains sont moins approfondis mais font toujours des apparitions mémorables, comme Jim et son voisin agriculteur.
Dans l’ensemble, Brassic est une série drôle, touchante, prenante, divertissante, mettant en avant des personnages originaux, excentriques, attachants, dans le fin fond du Royaume-Uni, dans une bourgade où absolument tout le monde se connaît et où il n’y a que peu de place pour les secrets… Une très chouette découverte pour ma part, je recommande chaudement !

Et vous, quelles sont vos séries du moment ? Votre dernier coup de cœur ?

La bisette !

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Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

Une réflexion sur “Point Séries #Septembre2022”

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