La rivière à l’envers, Tomek – Maxe l’Hermenier & Djet

Coucou les paupiettes !

Une petite chronique BD, ça vous dit ? Je vous avais parlé dans mon article consacré aux bande-dessinées halloweenesques que les éditions Jungle avaient lancé une nouvelle collection consacrée aux adaptations de romans classiques et contemporains prescrits par l’Éducation nationale. Les ouvrages publiés dans la collection Jungle Pépites proposent aux jeunes lecteurs une nouvelle vision du récit. La rivière à l’envers est un roman écrit par Jean-Claude Mourlevat, un auteur incontournable dans les bibliothèques des écoles élémentaires et des collèges. Il est composé de deux tomes, le premier consacré au personnage de Tomek et le second au personnage d’Hannah. Je n’ai pas encore lu ces romans mais j’avoue que la bande-dessinée, réalisée par Maxe l’Hermenier et Djet, m’a vraiment donné envie de les découvrir. Cette dernière a été publiée le 17 octobre 2018 ! Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier chaudement la maison d’édition pour l’envoi de cet ouvrage.

Dans une contrée lointaine se trouve Tomek, notre héros, qui possède l’unique épicerie d’un petit village.
On y trouve de tout et tout le monde vient s’y servir. Malgré une vie idéale, Tomek s’ennuie et rêve d’aventures. Un jour, une jeune fille franchit le seuil de l’épicerie. Elle achète un simple sucre d’orge et pose une question à Tomek : trouve-t-on de l’eau de la rivière Qjar dans son épicerie ? C’est une rivière qui s’écoule à l’envers et celui qui boira de son eau ne mourra jamais. Tomek n’en a jamais entendu parler, et la jeune fille repart, déçue. Pour sa part, le garçon est tombé irrémédiablement amoureux de l’inconnue.

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Love, Simon – Becky Albertalli.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve aujourd’hui pour une nouvelle chronique livresque. Ça faisait un petit moment que Love, Simon (également connu sous le nom de Moi, Simon, 16 ans, homo-sapiens) me faisait de l’œil. Écrit par Becky Albertalli, il a été publié en 2015 puis réédité le 30 mai 2018 aux éditions Hachette, à l’occasion de la sortie de l’adaptation cinématographique. Quand j’ai reçu un mail de Netgalley annonçant qu’il était disponible en libre accès pour les 50 premiers arrivés, je me suis ruée sur le site sans aucune hésitation. J’ai commencé (et terminé) le roman le soir même, vous voulez savoir ce que j’en ai pensé ?

Avant toute chose, je tiens à remercier Netgalley et la maison d’édition pour l’envoi de ce roman. 

Simon Spier, 16 ans, est gay. Personne n’est au courant. Les seuls moments où il est vraiment lui-même, c’est bien à l’abri derrière l’écran de son ordinateur. C’est sur un chat qu’il a « rencontré » Blue. Il ne sait pas grand-chose de lui. Simplement :
1/ Ils fréquentent le même lycée.
2/ Blue est irrésistible.
3/ Il l’apprécie énormément. (Pour être tout à fait honnête, Simon commence même à être un peu accro.)
Simon commet alors une erreur monumentale : il oublie de fermer sa session sur l’ordi du lycée. Résultat ? Martin, un de ses camarades de classe, sait désormais que Simon est gay. Soit Simon lui arrange un coup avec sa meilleure amie, soit Marin révèle son secret à la terre entière. Problème réglé ? Pas si sûr…

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Top Ten Tuesday #2 – Les dix séries TV que vous aimeriez voir exister en romans.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve aujourd’hui pour un nouveau Top Ten Tuesday. Les thèmes des semaines précédentes ne m’inspiraient pas spécialement, mais j’avoue que celui du jour était carrément tentant.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste un top 10 littéraire selon un thème prédéfini. Il a initialement été créé par The Broke and the Bookish et a ensuite été repris en français par le blog Frogzine !

# Snatch.

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Je n’ai vu que les premiers épisodes mais je connais le film par cœur. Snatch pourrait être un excellent roman policier. Moi en tout cas, je le lirai sans hésiter !

# Teen Wolf.

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Teen Wolf pourrait tout à fait être adaptée en une série de romans pour adolescents/young-adults, elle a tout les ingrédients nécessaires pour que ça fonctionne du tonnerre !

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Challenge BD 2017 !

Coucou les paupiettes 🙂

J’espère que vous avez passé une bonne semaine – moi je suis claquée, j’ai la force de rien faire et je fais que lire des BD. Ça tombe bien, puisque cette année j’ai décidé de participer à cette première édition du Challenge BD, initié par Savon sur Livraddict. Je n’ai pas hésité une seule seconde ! C’est super rare les challenges qui incluent les bandes-dessinées, encore plus ceux qui y sont entièrement consacrés et moi, la BD, j’adore ça !

Le challenge se présente un peu sous la forme des défis PKJ, on a une liste de consignes et on doit en valider le plus possible jusqu’au 31 décembre. J’ai personnellement décidé de tenter les cinquante consignes, j’aime pas faire les choses à moitié héhé. Voici les consignes :

1 – Le premier tome d’une saga
2 – Une BD qui ne soit ni le premier ni le dernier tome d’une saga – Seuls, tome 4 : Les cairns rouges, Gazzotti et Vehlmann.

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3 – Une saga complète
4 – Une BD acheté dans un Salon du livre ou un festival
5 – Une BD empruntée
6 – Une BD de sa wish-list – Jolies Ténèbres, Vehlmann et Kerascoët.

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7 – Le dernier tome d’une saga
8 – Pour le scénario et les illustrations, un duo d’auteurs de nationalités différentes – Seuls, tome 5 : Au cœur du Maelström / Bruno Gazzotti est belge et Fabien Vehlmann est français !

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9 – Pour le scénario et les illustrations, un duo d’auteurs féminines – END, tome 1 : Elisabeth, Barbara Canepa et Anna Merli.

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10 – Une BD qui cible les moins de 12 ans
11 – Une BD fantasy
12 – Une BD faisant partie d’une série dans laquelle les tomes sont indépendants et que l’on peut lire indépendamment les uns des autres
13 – Une BD d’une maison d’édition que l’on ne connaissait pas
14 – Une BD qui fait voyager
15 – Une BD de super-héros
16 – Une BD tirée d’un roman ou un conte – L’attentat, Dauvillier et Chapron, d’après le roman de Yasmina Khadra.

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17 – Une BD ciblant un public adulte
18 – Une BD humoristique
19 – Une BD que l’on vous a offert
20 – Une BD qui vous a déçu – Holy Wood, Portrait fantasmé de Marilyn Monroe, Tommy Redolfi. 

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21 – Une BD avec un animal en couverture – Miss Peregrine et les enfants particuliers, Ransom Riggs et Cassandra Jean.

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22 – Une BD dont le titre (du tome, si le BD fait partie d’une saga) est constitué d’un seul mot
23 – Une BD dont le titre (du tome si la BD fait partie d’une saga) comporte un prénom
24 – Une BD dont vous avez aimé l’histoire mais moins aimé les illustrations
25 – Une BD dont vous avez aimé les illustrations mais moins l’histoire – Yaxin, le faune Gabriel, Canto 1, Dimitri Vey et Manuel Arenas. 

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26 – Une BD en noir et blanc
27 – Une BD dont l’histoire se déroule à une autre époque – Sambre, tome 1 
28- Une BD tirée d’un blog – Culottées, tome 1
29 – Une BD biographique
30 – Une BD reportage/ documentaire
31 – Une BD qui a été adaptée en film – Valérian (par Luc Besson en 2017)
32 – Une BD dont l’histoire se termine en deux tomes
33 – Un one shot
34 – Une BD d’un auteur qu’on a vu en dédicace
35 – Une BD d’un auteur américain – Sweet Tooth
36 – Une BD steampunk – Lady Mechanika
37 – Une BD dont lés évènement se déroulent dans un endroit célèbre (musée, château…)
38 – Une BD qui a reçu un prix à Angoulême – Come Prima 
39 – Une BD qui fait parti des sélections officielles pour Angoulême 2017
40- Une BD parodique (parodie d’autres BD, de films, etc..) – Bloody Harry : La BD dont il ne faut pas prononcer le nom, Alexandre Arlène.

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41 – Une BD qui rend hommage à une série existante (par exemple, « Spirou vu par…  » Il y en a beaucoup en ce moment !)
42 – Une BD autour des 4 saisons
43 – Une BD autour de la cuisine et de la gastronomie
44 – Une romance
45 – Une BD où la nature joue un rôle prépondérant
46- Une BD dans laquelle les personnages principaux ne sont pas des êtres humains – La Petite Mort, tome 2 : Le secret de la licorne-sirène, Davy Mourier.

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47 – Une BD dont les personnages principaux sont des personnes âgées
48- Une BD autour d’un personnage célèbre
49- Une BD dont l’histoire se déroule dans l’espace – Descender
50 – Une BD sans texte

J’en suis déjà à 10/50 ! Mais j’avoue que certains défis me posent un peu problème et je vais avoir besoin de vos bons conseils. Ainsi, en rouge, vous pouvez trouver ce que j’ai prévu de lire dans le courant de l’année pour ces catégories. En gras, ce sont celles qui me posent problème. Si vous avez des BD à me suggérer par rapport à ces différents thèmes, vous me seriez d’un grand secours !

N’hésitez pas à vous joindre à nous si le challenge vous tente !

Plein de bisous !

The November Criminals – Sam Munson.

Coucou les paupiettes !

Aujourd’hui, je vais vous parler du roman que j’ai terminé hier dans le métro : The November Criminals, premier roman écrit par Sam Munson et publié initialement en 2010. Il n’a été traduit que cette année en français et publié chez Hachette. J’ai appris ce matin qu’une adaptation cinématographique était en cours depuis 2015. Cependant, aucune date de sortie n’a encore été annoncée et aucun trailer diffusé. Tout ce que je suis en mesure de vous dire, c’est que Chloë Grace Moretz et Ansel Elgort jouent les deux personnages principaux.

Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier Netgalley et les éditions Hachette pour avoir accepté de m’envoyer ce roman !

Addison Schacht, 18 ans. Je deale un peu d’herbe, mais bon, à mon échelle, rien de bien méchant. Je ne glande rien au lycée, mais à mon niveau, ça n’a rien d’étonnant. De toute façon, ce qui vous intéresse, c’est ce qui s’est passé, tout a commencé le jour où Kevin Broadus, un type du lycée, a été abattu. Le jour où, parce que tout le monde s’en foutait, j’ai décidé d’enquêter, avec pelle, ma pote  » et plus si affinités ». Après, si vous voulez connaître la suite, il va falloir vous accrocher.

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En finissant le roman, le premier truc qui m’est passé par la tête est « Ah. Ok. ». J’avoue que mon avis est plutôt mitigé, j’ai trouvé cette lecture décevante et ce pour plusieurs raisons.

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Du livre au film #6 – Bridget Jones’s Diary.

Coucou les paupiettes ! 

Les articles se font un peu rare en ce moment, je suis hyper fatiguée et j’ai beaucoup de choses à préparer pour mon service civique. Je vous en parlerai plus en détails à la fin du mois je pense. J’envisage de créer un nouveau rendez-vous où je vous parlerai des livres que je vais être amenée à lire aux enfants de 3 à 12 ans, et des activités que j’organiserai autour. Ça avait l’air d’en tenter plusieurs quand j’avais posé la question sur Twitter.

Bref. Mon rythme de lecture a également considérablement ralenti haha. Ça avance lentement mais sûrement. Je vous avais dit que je reprenais la lecture en anglais. Choisir ma première lecture pour le challenge Read in English (Livraddict) n’a pas été facile. Je m’étais lancée dans un bouquin que j’avais emprunté parce que la couverture était magnifique et le résumé plutôt rigolo. Au final j’ai abandonné au bout de 50 pages, c’était impossible à lire, très long, inintéressant. Tout bien considéré, il valait mieux commencer par un truc que je « connaissais », plus léger, plus accessible. Bridget Jones m’est apparu comme une évidence dans la bibliothèque. Je connais le film par cœur, mais je n’avais jamais lu le roman dont il est tiré, c’était l’occasion !

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Bridget Jones’s Diary est un roman écrit par Helen Fielding en 1996 (il a presque mon âge haha) et adapté au cinéma en 2001. Le film a été réalisé par Sharon Maguire. Pour ceux que ça pourrait intéresser, Richard Curtis a participé à l’écriture du scénario (pour moi c’est important, en grande fan de Curtis que je suis) !

# Le roman.

Bon Dieu, pourquoi suis-je aussi moche? Dire que je me suis persuadée que je me gardais tout mon weekend pour travailler alors que j’étais simplement en faction devant le téléphone à attendre que Daniel m’appelle. Atroce ! Pourquoi n’a-t-il pas appelé ? Qu’est-ce qui cloche chez moi ?

Bridget a presque trente ans et n’est toujours pas mariée. Entre une mère égoïste et des amis plus ou moins en couple, elle cherche le prince charmant qui changera sa vie, son regard sur elle-même et sur le monde. Comment s’y prendre avec les hommes ?

Par où commencer ? Avec humour décapant, Helen Fielding trace le portrait d’une génération femmes socialement responsables, financièrement autonomes, affectivement… frustrées ! Une comédie sentimentale, ironique et tendre.

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Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film).

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Top Five Séries Addict #3 – Les meilleures adaptations de comics.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve déjà pour « ma » troisième participation au Top Five Séries Addict, consacré cette semaine aux meilleures adaptations de comics. Petit rappel, ce rendez-vous a été mis en place par Tequi. Le système est simple, toutes les semaines nous parlerons de certaines séries que l’on regarde, selon un thème prédéfini. C’est ouvert à tout le monde, donc n’hésitez pas à vous joindre à nous !

Je vous avais promis une surprise pour aujourd’hui, vous allez être servis ! Le thème du jour ne m’inspirait pas beaucoup, tout simplement parce que je ne regarde pas vraiment d’adaptations de comics (en tout cas pas directement, je connais les grandes lignes des séries parce que je les regarde en diagonale). La seule que j’avais vraiment commencé était Arrow, et j’ai abandonné assez rapidement en cours de saison 2. BREF. C’est donc mon cher Mr Ibidouu qui vous a rédigé le TFSA de la semaine. Il était beaucoup plus inspiré que moi !

Allez, j’arrête de papoter et je le laisse vous parler séries !

Salut les coquillettes, Mr Ibidouu pour vous servir.

Aujourd’hui, Mme Ibidouu étant une parfaite inculte, c’est sur mes épaules que repose la grande responsabilité de vous présenter mes cinq adaptations favorites de comics.
Je ne prétends pas être expert en la matière, je n’ai pas lu autant de comics que j’aurai aimé mais voilà, la vie c’est fait de plein de trucs et de choses et je l’ai pas fait. Dommage. 
Je vous présente donc mon humble avis en tant que fan du dimanche.

# Gotham.

Je suis un grand fan de plein de choses, les pirates (oui, pourquoi pas), les jeux vidéo, les super-héros (Spider-man surtout pour ceux que ça intéresse) et tout un tas d’autres trucs sans aucune importance. Batman par contre ne fait pas partie de mes idoles. Bruce Wayne est plus ou moins juste un mec blindé qui s’est dit qu’il allait se déguiser en chauve-souris pour faire flipper les méchants ET les gentils comme ça ils deviennent pas méchants, merci Batman. J’aime bien l’idée mais ça manque du super de SUPER-héros. 
J’avais donc quelques appréhensions en regardant le premier épisode de Gotham, surtout que je n’avais pas pris le temps de lire le synopsis. Pour ceux qui ne connaissent pas, Gotham en gros, c’est l’histoire de la naissance du Gotham que l’on peut voir dans Batman, et plus précisément, la jeunesse de l’inspecteur Jim Gordon, le super copain de Batman.
Même si c’est ça le focus de la série, c’est mon côté maléfique qui me fait adorer cette série. S’il y a bien une chose que j’aime par-dessus tout, c’est l’incarnation du mal. Je ne suis pas sataniste ou amateur de petits chats rôtis, mais à un moment, il faut arrêter de déconner… Les méchants sont TOUJOURS beaucoup plus charismatiques que les héros ! Et Gotham c’est avant tout ça, la naissance des grands méchants de DC. Des personnages colorés, tous uniques et dans une lutte pour le pouvoir digne de Game of Thrones.

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Gotham, c’est aussi un bon jeu d’acteur (pour les personnages les plus présents en tout cas) parfois même pour certains personnages temporaires et figurants. 
De manière générale, la série est construite de manière à ce que l’action ne soit pas non plus omniprésente, ce qui peut être difficile quand on suit un policier à Gotham. Mais le résultat est bien sympathique. On apprend à connaitre Bruce Wayne en pleine crise d’adolescence et son étrange âme sœur Selina Kyle AKA Catwoman.
Dernier point, qui a une grande importance selon moi, Gotham aurait pu tomber dans le piège de la série policière de base, à savoir : je découvre un méchant, je lance le générique, je le poursuis, l’attrape, l’accompagne au tribunal si je suis chaud et bim c’est fini. 
La série commence un peu comme ça, le temps d’installer le contexte et les personnages, mais assez rapidement, des intrigues se construisent et lance les différents individus dans leurs aventures respectives, s’entrecroisant en certaines occasions et créant des relations étonnantes, évidentes ou parfois énervantes. Mais c’est ça qui fait une bonne série, on ne suit pas juste une équipe au jour le jour sans lien entre les épisodes. J’approuve. 
Donc voilà, Gotham, c’est l’occasion de redécouvrir ou découvrir, tout simplement, les personnages emblématiques de l’univers DC et d’être témoin de leur évolution et de la naissance de leur alter-ego.

# The Flash.

Le Flash, drôle de bonhomme. Jusqu’à il y a peu, je le considérais à peine comme un super-héros. C’est en bonhomme en rouge et jaune qui court vite, ça va pas t’aider des masses.
Mais j’ai appris à connaitre le personnage un peu avant de commencer la série, en sachant qu’elle allait sortir. J’ai donc découvert la multitude de possibilités qu’offrait son pouvoir et qu’il était un personnage central dans l’univers DC.
La série nous présente Barry Allen, qui se prend un éclair en pleine face (et pas un petit) pendant une explosion « magique ». Donc forcément, il meurt pas mais tombe dans le coma pendant 9 mois (renaissance ?). Et au réveil, surprise, il est super rapide (et il peut se régénérer plus rapidement que le pécore lambda) , et il a une team de copains. Et là, j’ai vu directement que ça allait partir dans le schéma dont je parlais tout à l’heure, d’autant plus que Barry est légiste, c’était du tout vu. J’ai quand même continué, pour confirmer, et après un début sympathique mais un peu long, lorsque Barry découvre enfin ce dont il est vraiment capable, la série nous offre un potentiel de renouvellement infini. 
Il faut savoir que pour pouvoir se renouveler régulièrement, la team de DC a eu la brillante idée d’installer une infinité d’univers parallèles. Ainsi, quand Superman commence à te fatiguer, on te sort le Superman de la dimension d’à côté qui déchire les flammes de l’enfer à côté de l’autre.
 Petit spoil (vraiment petit (et nécessaire à ma critique de cette superbe série)) : grâce à sa super vitesse, Barry peut notamment ouvrir des portaux donnant sur d’autres dimensions, ou encore voyager dans le temps. 
Et c’est là que Flash, en tant que personnage et que série, devient intéressant.

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Les personnages sont attachants, leur travail d’équipe est au top. Ils ont aussi leurs problèmes et leurs démons, bref, tout un tas de choses à découvrir au fur et à mesure que la série avance. Mais le jour où on finit par s’habituer, se lasser parfois, ou tout simplement à voir le bout de l’intrigue, on se demande ce qu’ils vont pouvoir inventer… Tout ce qu’ils veulent ! Le Flash a juste à utiliser son sympathique pouvoir bonus pour aller chercher tout un tas de problèmes et de nouveaux personnages et les ramener à la maison. Avant que vous ne le sachiez, ces nouveaux personnages, souvent bien familiers, offre un renouveau au scénario et offre de nouvelles intrigues et personnalités à éplucher. 
On ajoute à ça des effets spéciaux réussis (le plus souvent), une ribambelle de super vilains avec des pouvoirs plus ou moins dévastateurs, des moments de rire, des moments de larmes (et ouais, je pleure.. Pour un rien en plus ! Genre j’étais terrassé à la fin de L’âge de glace.. En même temps c’est super émouvant, il a retrouvé sa maman ! Bref…) et aussi, de sympathiques cross overs avec les autres séries DC comme Arrow ou SuperGirl. Tout ça en fait une série entrainante et pleine de potentiel pour durer, je l’espère, juste le temps qu’il faut.
 The Flash est donc une série à regarder quand on ne sait pas rester en place, le renouvellement est constant et peut continuer à surprendre pendant un moment je pense.

# Luke Cage.

LUKE CAGE BITCHES ! Un super héros black, en série, en mode badass ! On peut remercier Marvel pour ça (de toute façon ils sont mieux que DC et mon chat pense pareil).
 Luke Cage, c’est un gros black pas content qui essaie de reprendre sa vie en main après qu’un scientifique fou, avec une calvitie qui le prouve, ne le rende super fort et bulletproof. Sauf que forcément, ça va pas se passer comme prévu.

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La beauté de la série réside dans le fait qu’elle réussit à raconter une histoire complète, à coup de flash-backs bien rythmés et de dialogues construits, ce qui change un peu du format basique de la série de super-héros, où la plupart des dialogues se construisent autour du combat et de la traque d’un criminel quelconque. 
Dans Luke Cage, les personnages ont une histoire, des vus et pas vus, des succès et des échecs. Pour combler tout ça, la série se déroule à Harlem, ce qui lui donne une dimension supplémentaire et qui n’est pas laissée de côté.

Le personnage de Luke n’est pas non plus le schéma classique de justicier masqué surveillant sa ville. Luke lui, agit pour une raison et suit son chemin. Il tient à Harlem et ne souhaite pas la voir détruite par la corruption et le crime, mais il ne se pose pas en justicier et agit ouvertement et selon son propre agenda. Des personnages, là aussi, très attachants et complexes, qui ont chacun leur objectif et leur histoire, le tout joué par de bons acteurs… que de la joie. 
La série est la troisième dans la préparation de la future série The Defenders qui regroupera Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et le prochain à avoir sa série, Iron Fist (ça c’est du nom…). J’ai un peu peur que la série soit bâclée dans le futur, avec l’arrivée de la série commune. On verra. 
En tout cas, pour l’instant, c’est une très bonne série avec une bonne bande-son , des personnages qui valent le coup et de la Badassitude bien organisée.

# Daredevil.

Toujours Marvel et ses personnages farfelus. Première de la série de séries susmentionnées, elle est actuellement la plus développée. Daredevil, c’est quoi me direz-vous ! Bah en gros :
 c’est un jeune homme, fils de boxer, qui se prend de l’agent chimique X (Powerpuff grils !) dans les yeux et pouf, il est aveugle mais tous ses autres sens sont multipliés. Du coup il peut voir le monde à travers des ultra-sons de la mort qui tuent et il a des réflexes de guedin. Le fait qu’il soit aveugle lui donne un avantage sur les méchants la nuit, quand en plus d’être des méchants stupides sans ambition, ils ne voient que dalle. Alors la nuit, Matthew Murdock enfile une tenue ultra moulante et bien flashy pour aller courir de toit en toit et tabasser des thugs à coups de bâton (ou de Tonfa pour les connaisseurs).

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Dit comme ça, ça paraît simple. Mais le secret, c’est que non seulement la fluidité de l’action rend les scènes de combats fascinantes mais en plus, le jour, Daredevil devient Matthew Murdock, avocat. Et là encore, c’est un aspect rarement étudié de la vie d’un super-héros. Une fois que le méchant est arrêté, il faut quand même lui faire un procès. Dans Daredevil, le combat se joue des deux côtés. Aidé de ses deux amis et partenaires professionnels, il sert la justice de jour, pour continuer son boulot, de manière bien plus agressive, de nuit. Les personnages sont originaux et assez simples pour ne pas paraître surfaits.
Bien que l’ambiance soit délibérément très sombre, le petit plus Marvel c’est surtout l’humour, et on en trouve un peu dans Daredevil, ce qui apaise un peu le spectateur qui a du mal à s’y retrouver dans de nombreuses scènes de nuit et parfois trop sombres. 
La série regroupe donc action, drama, humour et des procès (j’aime bien les série d’avocats), le tout dirigé par une intrigue continue qui évolue au fil des combats/procès. Une bonne série à regarder quand on a envie de voir des gens se taper dessus en mode ninja, tout en continuant à réfléchir à l’enquête en cours.

# Smallville.

Haha vous l’attendiez pas celle-là hein ! Je suis plein de surprises. Smallville, c’est le récit de la naissance de Superman. Littéralement. 
Smallville c’est l’histoire de Clark Kent, un jeune homme venu de l’espace pour s’écraser dans un champ de maïs. C’est là qu’il a été recueilli, puis élevé par les Kent, de sympathiques fermiers pleins de sagesse. Rapidement, à force de voir Clark se balader avec des tracteurs à bout de bras, les Kent comprennent que rien ne va être simple.

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Et effectivement, une fois au lycée, l’ami Clark rencontre plein de sacs à hormones dopés à la kryptonite, qui sont tombés du ciel en même temps que lui. Alors forcément quand John Smith se fait voler sa copine et qu’il découvre qu’il peut se transformer en coccinelle géante, il fait des bêtises. Mais Clark, qui a déjà l’âme d’un super-héros, va lutter contre ces boutonneux colériques et évoluer grandement au passage.
C’est assez vieux, il faut le dire. Les effets spéciaux sont pas toujours au top et le jeu d’acteur est différent de ce à quoi on est habitué aujourd’hui, mais j’ai quand même regardé l’intégrale de la série, parce qu’elle est cool ! Je sais, c’est pas vraiment un argument, mais un peu quand même. C’est une série assez simple qui se développe sur la durée plus que sur le tas et qui réussit à rester intéressante (presque) tout le long. Alors qu’on voit Clark en lycéen au début de la série, lors des dernières saisons, il est déjà journaliste à Métropolis. On peut donc suivre son évolution et découvrir les aventures et les choix qui l’ont conduit à devenir Superman. On découvre différents personnages qui changent l’image de tout puissant qui est collé à Superman. Il est, lui aussi, (plus ou moins) un humain, avec des problèmes de cœur, des parents, des proches et des points faibles. 
Je disais, plus haut, que c’était l’histoire de la naissance de Superman, littéralement. La série s’arrête au moment exact de la naissance de Superman. Il enfile son costume, s’envole vers les cieux et FIN. La série n’a pas fait l’erreur de dépasser son heure en partant sur Superman, ce qui aurait relancé un tout autre chapitre de l’histoire Clark.
C’est une bonne série à regarder pour faire simple. Pas de prise de tête excessive dans Smallville, les choses se font progressivement et tant mieux, c’est pas forcément un chef d’œuvre, mais c’est une épopée sympathique à suivre, avec, là encore, pleins de super pouvoirs originaux ou non et utilisés de manière tout aussi originale.

Voili voilou, j’espère que c’était une bonne lecture, sinon dites-le à Ibidouu et je serais fouetté. Bisous à tout le monde et surtout n’essayez pas de reproduire à la maison ce que vous verrez dans ces séries. Il y a moyen que ça marche, mais vous aurez l’air bien bête en latex.

Bye !

Et voilà mes paupiettes ! J’espère que vous avez tout lu parce que franchement, ça valait le coup. Et puis, si vous n’avez pas tout lu, vous ne saurez jamais à quel point je partage ma vie avec un homme étrange. Ce serait dommage quand même. Allez ! Je vous fais des bisous et je vous dis à demain !

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Le dites surtout pas à Mr Ibidouu !

Du livre au film #5 – The Revenant.

Coucou les paupiettes !

Ça faisait un petit moment que je n’avais pas publié de chroniques sur une adaptation cinématographique. Aujourd’hui, on va parler de l’adaptation de The Revenant, roman écrit par Michael Punke en 2002 (réédité par Le Livre de Poche en 2016). Le film, réalisé par Alejandro Gonzalez Iñárritu est celui qui aura (ENFIN) permis à l’acteur Leonardo DiCaprio d’obtenir un Oscar en février 2016. Alors, qu’en est-il de cette adaptation ?

Le roman.

États-Unis, 1823. Au cours d’une expédition à travers les Grandes Plaines, le trappeur Hugh Glass est attaqué par un grizzly. Défiguré, le corps déchiqueté, Hugh est confié à deux volontaires chargés de le veiller jusqu’à sa mort puis de l’enterrer. Mais ses gardiens décident d’abandonner le blessé. En plein territoire indien, seul, désarmé et à bout de forces, Glass survit. Son unique motivation : la vengeance. Commence alors la légende de Hugh Glass : l’histoire d’un homme hors du commun qui va parcourir cinq mille kilomètres, depuis le Dakota du Sud jusqu’au Nebraska, pour retrouver ceux qui l’ont trahi. (Résumé : Babelio)

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Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film). Continuer la lecture de Du livre au film #5 – The Revenant.

Point culture #12 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes !

Comme prévu, je suis beaucoup moins présente sur la blogosphère, tant sur mon blog que sur les vôtres et je m’en excuse grandement. J’essaye de rattraper tout ça un soir prochain ! En attendant je vous livre quand même un nouveau point culture. J’ai eu le temps de lire quelques petites choses.

Livres lus.

# Love Letters to the Dead.

Au commencement, c’était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May. Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour… Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est réellement passé, la nuit où May est décédée.

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Love Letters to the Dead n’est pas un roman facile. On y découvre le quotidien d’une adolescente dont la soeur est décédée quelques mois plus tôt. Ses ami(e)s, ses amours, sa famille, ses emmerdes.. Tout y passe. Finalement, on lit un journal intime décliné sous la forme de lettres destinées à des personnalités décédées (ou plus exactement qui se sont suicidées). Certains passages sont écrits avec une grande justesse, on ressent le mal-être très profond de Laurel et de toute sa famille. Mais je suis ressortie de cette lecture frustrée. J’ai trouvé que c’était parfois un peu trop facile. J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, surtout à Laurel en fait, que j’ai trouvé plutôt immature et égoïste (ne me jetez pas de cailloux, oui je sais, elle a perdu sa soeur, elle a vécu des choses vraiment pas faciles, mais bon.. Des fois c’est limite quand même). Et puis, la connerie des gens me surprendra toujours. Je crois que quand je lis un roman c’est encore pire.

Le livre se lit très vite sans pour autant être addictif. C’est même assez plat. Il y a quelques rebondissements mais rien de folichon. Après, ce n’est pas un roman d’aventure, c’est une adolescente qui cherche à faire son deuil, à découvrir qui elle est et sa place dans la société. Donc le fait que ce soit plat n’est pas vraiment gênant. C’est un  roman émouvant (pas non plus à pleurer dans les chaumières selon moi), assez peu original mais intéressant. Il aborde des sujets importants, mais pas assez profondément à mon goût. L’auteure a voulu aborder beaucoup de choses et de ce « trop-plein » résulte un traitement un peu superficiel de certains aspects. Selon moi ce n’est pas une lecture nécessaire, mais ayant lu beaucoup de critiques positives, je suis peut-être juste passée à côté.

12/20 

# U4 – Jules.

Cela fait 10 jours que le virus U4 accomplit ses ravages. Plus de 90% de la population mondiale est décimée. les seuls survivants sont des adolescents. L’électricité et l’eau potable commencent à manquer, tous les réseaux de communication s’éteignent. Dans ce monde dévasté, Koridwen, Yannis, Jules et Stéphane se rendent, sans se connaître, à un même rendez-vous. Parviendront-ils à survivre, et pourront-ils changer le cours des choses ?

Jules vit reclus dans son appartement du boulevard Saint-Michel, à Paris. Il n’a pas de nouvelles de ses parents, en voyage à Hong Kong lorsque l’épidémie a commencé de se propager. Le spectacle qu’il devine par la fenêtre est effroyable, la rue jonchée de cadavres. Mais il sait qu’il ne pourra pas tenir longtemps en autarcie. Pour affronter l’extérieur, Jules redevient le guerrier impavide qu’il était dans le jeu. Il va alors retrouver son frère aîné, qui se drogue et dont il ne peut rien attendre, puis secourir une petite fille qui a mystérieusement échappé au virus et qu’il décide de prendre sous son aile. Son seul espoir : le rendez-vous fixé par Warriors of Times.

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J’ai réussi à mettre la main sur un des quatre tomes de la saga U4, que je trouvais très intrigante. Le projet d’écrire quatre romans, par quatre auteurs différents, sur quatre adolescents vivant un drame au même moment me semblait un peu fou, mais vraiment intéressant. Quatre points de vue, quatre façons d’écrire différentes, quatre histoires.. Ça promet ! D’autant plus que les critiques que j’ai pu croiser étaient assez élogieuses.

Bref. Je n’ai lu qu’un seul tome sur les quatre. Pour l’instant. J’ai commencé avec Jules, adolescent de quinze ans qui trouve une petite fille et se met en tête de la protéger tout en essayant de sauver la planète. Si j’ai globalement aimé cette lecture, il y a quelques petites choses qui m’ont gênées. Pour commencer, il y a beaucoup de choses que l’on ne nous dit pas. Tout est décrit du point de vue des adolescents et beaucoup de détails passent à la trappe. J’aurais aimé connaître les raisons de la survie des militaires par exemple. Ce qui se trame de ce côté là, les projets qu’ils ont pour l’humanité.. On s’immerge dans une communauté d’adolescents qui se prennent pour des adultes, et ça, ça m’énerve. Bon, soit, je veux bien concevoir que dans une situation telle que celle ci on a pas vraiment le loisir de continuer à faire les gamins. Mais là c’est un peu too much. En cas d’apocalypse, je vois mal des adolescents français tenir ce genre de discours. Donc niveau crédibilité c’est pas trop ça. L’univers des jeux vidéos est également très présent dans le roman. J’avoue qu’au début j’ai eu très peur. J’avais l’impression de regarder quelqu’un jouer à Call of Duty (sauf que je lisais, enfin bref, vous m’avez comprise). Finalement, ça se ressent moins dans le reste du roman.

Mine de rien, malgré les quelques défauts cités au-dessus, j’ai bien aimé ce roman. J’ai trouvé Jules assez attachant, bien qu’un peu en retrait. J’ai bien accroché à l’intrigue générale et je suis curieuse de connaître l’histoire des trois autres protagonistes principaux. J’avoue quand même avoir un peu peur des grosses redites entre les différents romans, vu qu’une bonne partie les concerne tous les quatre.. Mais on verra bien, je suis prête à tenter ma chance ! Qui sait, peut-être aurais-je des réponses à mes questions dans les autres ouvrages.

14/20

# Ronde comme la lune.

Saskia est gourmande. Gourmande de tout : de livres, de films, d’amitié et, bien sûr, de… nourriture. Et ça se voit, car elle est plutôt enrobée.Saskia déteste son apparence, mais elle s’est fait une raison, malgré les moqueries et le mépris des garçons qu’elle s’efforce d’ignorer. Sa gourmandise est plus forte qu’elle.
Alors quand Erik, un copain du lycée, semble s’intéresser à elle, Saskia se sent perdue.
Se peut-il que quelqu’un soit attiré par elle ?
Et comment l’accepter, alors qu’elle-même a tant de mal à s’aimer ?

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J’ai lu ce petit roman très rapidement, il fait à peine 200 pages ! Je n’ai pas grand chose à dire dessus. C’est une histoire plutôt touchante. Je me suis beaucoup reconnue dans Saskia, étant moi-même passée par là. J’ai été parfois un peu déçue par ses réactions, par sa manière de se comporter. Mais c’est une façon de voir les choses, et je peux le comprendre. Malgré le fait qu’elle soit bien entourée, elle se met des barrières toute seule et c’est dommage. J’ai quand même trouvé son histoire très touchante. L’auteure a su peindre un tableau très juste des dures années collège et sur comment un adolescent peut être méchant tout en ne se rendant pas compte de l’impact de ses paroles. Mon seul véritable regret serait le fait que la « morale » de l’histoire pousse plus au régime et à la perte de poids qu’à l’acceptation de soi. Ça reste une lecture que je suis contente de pouvoir ajouter à ma liste de livres lus !

15/20

Point BD.

# Poulet aux prunes.

Téhéran, 1958. Depuis que son violon tant aimé a été brisé, Nasser Ali Khan, un des plus célèbres musiciens de son époque, a perdu le goût de vivre. Ne trouvant aucun instrument digne de le remplacer, il décide de se mettre au lit et d’attendre la mort.

En espérant qu’elle vienne, il s’enfonce dans de profondes rêveries aussi mélancoliques que joyeuse, qui, tout à la fois, le ramènent à sa jeunesse, le conduisent à parler à Azraël, l’ange de la mort, et nous révèlent l’avenir de ses enfants…

Au fur et à mesure que s’assemblent les pièces de ce puzzle, apparaît le secret bouleversant de sa vie : une magnifique histoire d’amour qui a nourri son génie et sa musique…

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J’ai lu mon premier ouvrage dessiné par Marjane Satrapi ! N’ayant pas encore pu trouver Persepolis (dont j’ai déjà vu le film), je me suis « rabattue » sur Poulet aux Prunes. Je dois admettre que je ne suis pas déçue, loin de là. Cette BD nous raconte une histoire d’amour assez triste, sur fond de souvenirs familiaux. C’est touchant, c’est parfois drôle. Marjane Satrapi relate la vie de ses proches comme s’il s’agissait d’un conte. On ne s’ennuie pas du tout et on s’attache aux personnages au fil des pages. C’est une très belle découverte, j’essaierais de regarder l’adaptation cinématographique à l’occasion. Et il me tarde de découvrir les autres livres de Marjane Satrapi !

16/20

# Les Hauts de Hurlevent, tomes 1 & 2.

Les Hauts de Hurlevent, sur les landes sauvages balayées par le vent du Nord : l’arrivée d’Heathcliff un jeune bohémien adopté par les Earnshaw va tragiquement peser sur le destin de toute la famille. Entre Heathcliff et Catherine Earnshaw naît un amour indéfectible tandis qu’Hindley, le frère détrôné, se prend d’aversion pour cet intrus. La nature passionnée d’Heathcliff ne supportera pas la vengeance d’Hindley puis la trahison de Catherine. Les Hauts de Hurlevent est aujourd’hui considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature anglaise du XIXe siècle. Ce roman, romantique par excellence, choqua certains lecteurs de l’époque, en raison de la noirceur des personnages, de la passion qui s’en dégage et de la liberté prise par rapport aux conventions en vigueur dans cette époque pré-victorienne.

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En ce moment je suis très branchée adaptations BD des romans que j’ai pu (ou pas) lire par le passé. J’ai lu Les Hauts de Hurlevent il y a quelques années et je me souviens que ça avait une lecture assez difficile, j’avais un peu pataugé dans la semoule. J’ai vraiment dû m’accrocher au début, il y a beaucoup de longueurs.. Mais j’avais finalement bien aimé. Quand j’ai croisé les deux tomes de l’adaptation BD, je me suis laissée tenter. Pourquoi pas, après tout ? Je pense que j’ai bien fait, puisque j’ai l’impression d’avoir un peu mieux compris le roman d’Emily Brontë. Sans tout le blabla autour de l’intrigue générale, en allant droit au but, on comprend l’essentiel.

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Les personnages sont globalement tous détestables. Je ne me suis attachée à aucun d’eux, mais c’est le jeu ma pauvre Lucette ! L’histoire n’en reste pas moins très intéressante. Ce n’est pas un roman facile à adapter et je pense qu’ici c’est plutôt une réussite. Les dessins sont très sombres et correspondent tout à fait à l’ambiance du roman. Les deux auteurs ont su dégager les grandes lignes du roman et les retranscrire avec une grande justesse. Victoire !

16/20

# Le portrait de Dorian Gray.

Dorian Gray est un jeune dandy d’une rare beauté. L’un de ses amis et peintre, Basil Hallward, décide de faire son portrait et, fasciné par ce modèle, il parvient au paroxysme de son art. Dorian Gray, lui-même, tombe amoureux de son propre reflet. Il fait ainsi le voeu de conserver l’éclat de sa jeunesse, et le portrait accuse l’outrage du temps à sa place. Mais la perpétuelle quête de la beauté l’amène à regretter amèrement ce pacte narcissique.

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Je n’ai pas lu le roman d’Oscar Wilde donc je ne saurais pas vous dire si c’est une bonne adaptation ou pas. Je connais cependant les grandes lignes de l’histoire et je pense qu’au niveau de l’intrigue c’est plutôt bon. Cela dit, j’ai été assez déçue par ma lecture. Je n’ai pas accroché aux dessins de Stanislas Gros, et le fait que les personnages soient tous détestables au plus haut point n’a pas aidé. Beaucoup de bulles sont remplies de discours pompeux qui n’ont pas vraiment de sens ce qui rend la lecture pénible. Selon moi, c’est une adaptation sur laquelle on peut facilement faire l’impasse. Elle n’est vraiment pas transcendante.

11/20

# Les fables de la poubelle, volume 1.

Toutes les belles histoires ont déjà été racontées. Il reste les autres !

Partant de ce principe, l’auteur s’est amusé à imaginer 8 histoires, à la manière de fables, que personne d’autre n’oserait raconter… Drôle, irrévérencieux, trash, inattendu : cet album est surtout une façon originale de rire d’une institution littéraire, la fable.

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Je ne m’attendais pas du tout à ça quand j’ai emprunté Les fables de la poubelle à la bibliothèque. En même temps, je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais. Ce premier volume se lit très vite. L’ouvrage contient huit histoires indépendantes les unes des autres. Certaines sont bien meilleures. C’est un humour un peu particulier, très trash. Il faut aimer. Personnellement j’ai bien accroché à l’humour de Krassinsky, j’ai plutôt bien aimé les dessins, très caricaturaux. J’ai passé un bon moment avec cette lecture et je pense poursuivre avec le tome 2 !

15/20

# Nimona.

Nimona est une jeune fille impétueuse qui a le chic pour la bagarre, les plans diaboliques et le chaos en règle générale. Elle a le don de changer d’apparence, ça aide (surtout quand elle se transforme en dragon) ! Lord Ballister Blackheart est l’homme le plus célèbre du royaume : cantonné dans le rôle de méchant, il veut rétablir la vérité et prouver à tous que sir Goldenloin et ses potes du ministère ne sont pas les héros qu’on croit. Ensemble, ils mènent une vendetta impitoyable et explosive.

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J’ai mis un peu plus de temps à lire Nimona car la BD fait près de 300 pages, pourtant si j’avais eu le temps j’aurais pu la lire en une journée. Difficile à lâcher Nimona ! Cet ouvrage est un petit coup de coeur, j’ai adoré plonger dans cet univers fantastique où évoluent des méchants, des héros, des dragons sur fond d’amitiés, de trahisons. Chaque page a son propre rebondissement. Les personnages principaux sont très attachants. J’ai beaucoup aimé le décalage entre l’univers plutôt médiéval dans lequel évoluent les personnages et l’utilisation pointue de procédés scientifiques, la présence de la télévision.. C’est une idée intéressante et plutôt drôle. La BD est d’ailleurs bourrée d’humour ! Cette BD a tout pour plaire : de l’humour, de l’action, de la magie, des personnages au top.. Les dessins sont très colorés et agréables à regarder. Selon moi c’est une réussite et je vous recommande tous cet ouvrage !

18/20

Films vus.

# Le tout nouveau testament.

Dieu existe. Il habite Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout le monde…

Ce film m’a laissé un peu sur le cul, soyons honnêtes. Je ne m’attendais pas du tout à ça. J’ai trouvé l’idée de départ très intéressante et plutôt bien traitée. Les acteurs sont bons. On retrouve un peu tout le gratin belge. J’aurais bien aimé que certains aient un rôle un peu plus conséquent, notamment Yolande Moreau. C’est une actrice que j’apprécie énormément. Si j’ai beaucoup ri devant certaines scènes, je suis restée comme deux ronds de flan devant d’autres. Il y a des choses que je n’ai juste pas comprises. Je ne sais pas si c’est parce que c’est un humour que je ne capte pas où si c’est juste parce qu’ils sont allés trop loin.. Mais j’aurais pu m’en passer. Je pense notamment aux scènes avec Catherine Deneuve. J’ai juste rien pigé du tout. J’étais là, à regarder la télé, à me dire « mais whaaaaaaat ? Mais.. Mais.. Pourquoi ? ». Certains passages sont un peu longuets, d’autres sont très poétiques. Il y a de très belles images. Et la fin est juste géniale. Regardez au moins les dix dernières minutes du film haha.

Autant dire que mon avis sur ce film est assez partagé. Je pense quand même qu’il vaut le coup d’œil, il y a plein de bonnes idées et de pistes de réflexion !

14/20

# The man from Earth.

John, professeur d’histoire, est surpris par ses collègues avec une fête en son honneur. Il finit par leur avouer qu’il n’a pas 35 ans, mais 14000.

J’ai vraiment regardé des films bizarres ces dernières semaines. Et celui-ci est tout aussi chelou. Ça fait presque deux semaines que je l’ai vu, et je ne sais toujours pas si j’ai aimé ou pas haha. Je pense que oui. C’était en tout cas une expérience filmographique très intéressante.

Dans ce film, il ne se passe pas grand chose. Les personnages sont tous regroupés dans une pièce et débattent au sujet de la révélation que l’un d’eux vient d’émettre. Chacun cherche à savoir si oui ou non ce dernier dit la vérité. Ils questionnent, remettent en question, doutent.. L’homme qui se tient devant eux a-t-il vraiment vécu 140 siècles d’histoire ? Le film dure 1h30, il est plutôt court. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, il est plutôt intense. On se met nous aussi à douter. A se demander si tout cela est possible. Certaines choses sont vraiment tirées par les cheveux, c’est ce qui m’a un peu déçu dans le film. Et puis tout se finit tellement vite, ça fait un peu bâclé. Le débat aurait pu continuer un peu plus longtemps. Niveau mise en scène, c’est nul. Franchement, ce n’est vraiment pas la peine de le regarder pour ça. Il faut le visionner pour le fond et non pour la forme. Je pense honnêtement que je vais le regarder de nouveau prochainement, histoire de me faire un avis définitif sur la chose. A mon avis c’est un film qu’il faut regarder plusieurs fois pour réussir à tout saisir !

Je suis tout simplement incapable de donner une note à ce film. Je vous conseille juste de le regarder pour voir l’étendue de la chose x)

Séries débutées.

Je suis toujours en mode rattrapage de tout mon retard accumulé, et j’avoue être assez fière de mon avancement au vu de tout ce que j’ai à faire en ce moment. Je suis désormais à jour dans :

  • Jane the Virgin
  • Grimm
  • Brooklyn Nine-Nine
  • The Fosters
  • Superstore
  • The Royals

Et voilà pour mon bilan culturel de ces deux dernières semaines. J’espère que vous avez fait plein de découvertes de votre côté ! Je compte sur vous pour me donner vos avis et des suggestions de nouvelles lectures ou films !

A bientôt.

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Des bisous !

Du livre au film #3 – Nos étoiles contraires.

Coucou les paupiettes !

Ça fait un petit moment que je n’ai pas fait d’article sur une adaptation livre/film, il était temps de combler ce manque ! J’ai fait l’acquisition il y a quelques mois du roman Nos étoiles contraires, dont j’avais entendu beaucoup de bien. Après l’avoir un peu laissé choir comme un vieux camembert, j’ai décidé de me lancer. Et d’enchainer avec l’adaptation ciné. Et voilà ce que j’en ai pensé !

Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film).

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Le roman :

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

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John Green a, selon moi, réussi à traiter d’un sujet très grave de façon intelligente, avec justesse et beaucoup d’humour. J’ai mis quelques pages avant de m’ajuster à la patte de l’auteur, je trouvais son écriture assez (trop ?) « familière », mais je m’y suis finalement très vite fait et j’ai pu apprécier la suite de ma lecture. J’ai même fini par apprécier sa façon d’écrire.

Les personnages sont plutôt attachants, bien qu’Augustus m’ait parfois un peu tapé sur le système. L’histoire est bien menée, les événements s’enchainent clairement dans une logique un peu prévisible mais bon.. J’ai apprécié que l’auteur ait choisi cette fin plutôt que quelque chose de beaucoup plus facile. Bien évidemment l’histoire est très émouvante mais elle ne m’a pas arraché de larmes du tout, John Green n’a pas réussi à m’émouvoir à ce point là.. Il m’aura cependant amené à réfléchir à certaines choses, notamment sur tout ce qui concerne le « vivre dans l’instant présent », profiter des choses qui nous entourent, des gens qu’on aime et qui nous aiment en retour..

J’ai trouvé que c’était un bon roman, sans pour autant sauter au plafond. Pas de coup de coeur pour ibidou ! Ça reste tout de même une lecture que je recommande. Si le sujet n’est pas très joyeux, c’est un roman qui fait du bien, un roman dont il faut se souvenir. Ça reste une importante leçon de vie.

15/20

Le film :

J’ai été agréablement surprise par cette adaptation. Josh Boone a réussi à saisir le roman d’une façon très juste, il a sélectionné les bons passages, les bons dialogues. On retrouve toute l’émotion dont est chargée le roman, et plus encore puisque contrairement au livre, le film a réussi à me faire pleurer à chaudes larmes !

Si le choix de Shailene Woodley m’a paru excellent pour le rôle d’Hazel, j’étais un peu plus sceptique au début en voyant apparaitre Ansel Elgort en Augustus.. Mais je m’y suis finalement habitué. Bien que, je vous avoue, le fait qu’ils soient frère et soeur dans Divergente n’aide PAS DU TOUT. Les rôles secondaires.. et bien.. ils sont secondaires. A part Nat Wolff (Isaac) et Willem Dafoe (Peter Van Houten), j’ai déjà oublié leurs visages. Bon, ok, j’exagère un peu, mais ils n’ont vraiment qu’un rôle très superflu dans le film. Alors que dans le roman on ressent un peu plus leur présence, notamment celle des parents (d’Hazel mais aussi d’Augustus). Revenons au choix de Willem Dafoe pour Peter Van Houten.. J’étais très surprise de le voir là car il ne correspond absolument pas à la vision que je m’étais faite du mec. Mais il est tellement bon dans ce genre de rôle que je suis obligée de saluer cette décision !

En ce qui concerne la façon de filmer, comme pour le roman, tout est dans la justesse, la subtilité. Forcément, dans une adaptation d’un roman qui traite du cancer on ne peut pas ignorer le thème principal. Mais je trouve que l’adaptation est réussie sur ce point. Des passages qui auraient pu apparaître comme too much ont été coupés, centrant beaucoup plus les choses sur la relation entre les deux adolescents. On ne tombe jamais dans le cliché.

Même si vous n’avez pas lu le roman, c’est un film que je vous recommande. Il est drôle, transpire la joie et la tristesse, la vie mais aussi la mort, l’émotion est présente du début à la fin. Le film vaut vraiment la peine d’être vu. Notez quand même qu’en ayant lu le roman, on est capables de remplir certains trous, de replacer des choses, des événements, des sentiments/émotions et cela rend le visionnage beaucoup plus intéressant à mes yeux !

15/20

C’est fini pour aujourd’hui ! On se retrouve très vite avec un nouvel article trop bien, je sais que vous l’attendez déjà avec impatience (ça va les chevilles ?) !

A bientôt.

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Des bisous !