Comme souvent le dimanche, je vais vous proposer un petit Tag. Cette semaine j’ai été nominée deux fois et j’ai choisi aujourd’hui de répondre aux deux d’un coup (et ouais, je suis comme ça), tout simplement parce que la première nomination est un Tag d’Halloween, qui n’est plus vraiment d’actualité (avouez, maintenant on pense tous à Noël) et parce que la deuxième est un Tag de saison, c’est le moment idéal pour le faire et voilà, j’avais envie de faire ça aujourd’hui.
Halloween Party !
Je vais commencer par répondre au Tag Halloween Party, pour lequel j’ai été nominée par ma copinaute Serial Bookineuse ! Ce n’est plus vraiment « d’actualité » mais le principe est simple : imaginons que j’organise une soirée à thème et que je décide d’y convier des créatures surnaturelles issues de la littérature. Si jamais vous voulez reprendre le Tag (je ne nominerais personne de mon côté pour celui-ci), n’oubliez pas de mentionner Serial Bookineuse, c’est elle qui a concocté toutes les questions.
# Avant toute chose, il faut choisir un endroit où se déroulera la petite fête. Si tu devais choisir un lieu tiré d’un roman, lequel prendrais-tu ?
Je suis assez d’accord avec Serial Bookineuse, la grande salle de Poudlard serait le lieu idéal pour organiser une fête de ce genre. Si je devais suggérer un lieu différent, le premier qui me vienne à l’esprit est le sanctuaire secret de Fablehaven. Soirée posey.
# Avec son aura magnétique et son raffinement, un vampire sera ton invité d’honneur. Lequel ?
Bon là, je suis désolée, mais ma réponse sera encore une fois identique à la sienne. Le premier vampire qui m’est venu à l’esprit en lisant la question c’est Lord Akeldama (Le Protectorat de l’Ombrelle). Avec lui à nos côtés, la soirée devrait être plus qu’intéressante.
# Un fantôme ne sera pas de trop pour mettre de l’ambiance. Lequel inviteras-tu ?
Je ne lis pas beaucoup d’histoires de fantômes. Là, tout de suite, je pense que celui qui mettrait le plus l’ambiance serait Nick Quasi-Sans-Tête (Harry Potter).
# En bon hôte, vous avez préparé un véritable festin. Quel loup-garou pourra assouvir son appétit vorace ?
C’est embêtant, je ne lis vraiment pas beaucoup de romans avec des vampires, loup-garous, zombies et autre joyeusetés du genre. Ici, les seuls qui me viennent à l’esprit sont LordConall Maccon (Le protectorat de l’ombrelle) et Jacob (Twilight). Pas glorieux ! Mais s’ils veulent venir, ils sont les bienvenus.
# Pour animer la soirée, quoi de mieux que les tours d’un ou d’une sorcière. Lequel ou laquelle fera partie de tes invités ?
Fred et George Weasley (Harry Potter), bien évidemment. Je ne vois pas qui pourrait faire mieux niveau animation que les gérants de la boutique de Farces pour sorciers facétieux héhé.
# Pour apporter une petite touche d’horreur supplémentaire, tu décides de convier un zombie à la fête. Lequel choisiras-tu ?
Nope. Nope nope nope nope nope. Pas de zombies. Désolée.
# Et pour finir, qui dit Halloween, dit déguisement. Pour se faire, il faut que tu te déguises en super méchant ! Lequel ?
J’opterais probablement pour quelque chose d’assez « classique », comme par exemple Voldemort ou Bellatrix Lestrange. A méditer !
La fête touche à sa fin et pour la clôturer en beauté, tu offres à chacun de tes invités un livre de ta collection pour les remercier d’avoir répondu présents !
# Au vampire, tu offres un livre qui t’as tenu éveillé jusqu’à l’aube.
# Au fantôme, tu offres un livre qui a habité ton esprit pendant un bon moment.
J’aurais tout aussi bien pu l’offrir au loup-garou ou au zombie celui là haha.
# Au loup-garou, tu offres un livre qui t’as hérissé le poil et que tu n’osais pas lire la nuit.
# Au sorcier ou à la sorcière, tu offres un livre qui t’as envoûté du début à la fin.
# Au zombie, tu offres un livre que tu as littéralement dévoré !
Et voilà pour cette Halloween Party ! Et vous, vous auriez répondu quoi ? En quel super-méchant vous déguiseriez-vous ? 😀
Autumn Books Tag.
Pour le Autumn Books Tag, j’ai été nominée par Tanuki ! C’est la saison des Tags, fallait bien que ça finisse par tomber sur moi haha (et je pense que ce n’est pas fini). Je la remercie chaudement pour avoir pensé à moi et voici mes réponses aux différentes questions 😀
# Trouvez une couverture qui vous fait penser à l’automne.
# Un livre parfait pour lire au coin du feu.
Difficile de choisir ! Il y en a plein que j’adorerais (re)lire au coin du feu, Harry Potter par exemple (parmi tant d’autres). Je vous en sélectionné deux, que je trouve particulièrement adaptés à la saison.
# Un livre que tu utiliserais pour allumer le feu.
Vous vous en doutez, je l’ai suffisamment dit au cours des différents Tags, je n’aurais aucun problème à jeter les 50 nuances de Grey au feu (si je les avais haha). Pour varier un peu, j’ai choisi deux livres qui m’ont fortement déçu cette année.
# Une couverture avec du brun comme couleur principale ou avec des feuilles sur la couverture.
Une couverture avec du brun !
Niveau feuilles, on peut difficilement faire mieux !
# Comme quand vous guérissez après une longue période pendant laquelle vous étiez enrhumé, un livre que vous étiez content d’avoir fini.
Je sais que je serais sacrément contente quand j’aurais terminé le livre que j’essaye de lire depuis deux semaines (au bout d’un moment, je crois qu’il faut abandonner). Sinon, bien que très adapté à la saison, je sais que j’ai connu un grand soulagement quand j’ai terminé ma lecture des Hauts de Hurle-Vent. Ça date, ça fait quelques années mais ma lecture fut lente et difficile, je n’étais pas complètement dedans. C’est un livre auquel il faut vraiment que je redonne sa chance.
# Un film que vous aimez regarder encore et encore quand le froid revient s’installer.
J’ai mes classiques héhé, mais LE film par excellence que je regarde tous les ans (souvent à plusieurs reprises) quand le froid revient, c’est Love Actually. Film doudou par excellence.
# Quelle couverture de livre vous rappelle l’automne.
(C’est pas la même question que la première du Tag ? Petit bug)
# Quelle série de livres aimeriez-vous lire cet automne ?
J’aimerais beaucoup attaquer les Chroniques Lunaires de Marissa Meyer cet automne, il faut que je trouve la série à un prix raisonnable et je me lance !
# Un livre qui vous fait voyager.
Allez, encore une petite sélection : trois livres très différents qui m’ont fait voyager ces dernières années ! De l’humour, un classique et une bande-dessinée (j’ai choisi celle-ci mais je vous recommande vivement tous les récits de Guy Delisle).
Et voilà, j’ai réussi à répondre aux deux Tags ! Je ne nomine personne en particulier pour le Halloween Party, vu que c’est plus trop la période. Par contre (héhéhé), je vais en nominer quelques uns d’entre vous pour le Autumn Books Tag. Y a pas de raison !
Lilithbliss du blog Discutons un peu, je récompense les fidèles héhé !
Lisa, notre cher Petit Pingouin Vert, que je ne suis pas sûre d’avoir nominée une seule fois depuis la création du blog (ou peut-être que si.. il y en a tellement).
Emi du blog Emi’s bookcases et Manon du blog Manou Books, parce que je suis ravie de vous accueillir parmi mes nouveaux petits abonnés chéris (voyez ça comme un cadeau de bienvenue) ! 😀
Voilà pour aujourd’hui ! Demain je commence mon service civique, je suis joie. Je vais passer l’après-midi à planifier quelques articles histoire de prendre le temps de m’adapter à mon nouveau rythme cette semaine. Vous aurez normalement droit à un Point Culture demain, si tout va bien (et au C’est lundi, que lisez-vous bien entendu).
Aujourd’hui, je vous propose le premier article de ma série sur l’automne. Le hasard est tombé sur la sélection de livres, et c’est pas plus mal puisque j’ai l’impression que beaucoup d’entre vous sont en train de constituer leurs PAL d’automne. C’est le moment idéal donc ! Je vous ai sélectionné des livres que j’ai lu et que je trouve approprié en cette saison, des livres que j’aimerais personnellement lire et ceux que j’ai dans ma PAL et que je compte définitivement lire dans le courant du mois d’octobre ou de novembre. Cette sélection comporte des romans mais aussi des bande-dessinées !
Ceux que je vous conseille.
# Le magasin des suicides.
Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l’on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l’humeur sombre jusqu’au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre…
# Les hauts de Hurle-Vent.
Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l’ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s’approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu’au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste.
J’espère que vous avez passé de chouettes fêtes de Noël, que vous avez été gâtés et que je ne vous ai pas trop manqué. Je reviens aujourd’hui avec un article qui va peut-être se noyer dans la masse mais je m’en fous, il s’agit ici pour moi de faire le point sur ce que cette année 2015 représente d’un point de vue culturel, sur ce qui m’a marqué. Cet article risque peut-être d’être un peu long mais bon, c’est pas comme si vous aviez autre chose à faire ce soir que de le lire, n’est-ce pas ?
Top 5 musical.
Je me cantonne aux chansons sorties en 2015, sinon il me faudrait 15000 tops différents. Donc ces chansons sont celles qui ont tourné le plus dans mes oreilles cette année.
La découverte musicale (hors 2015) : Biggi Hilmars.
Top 5 livresque.
Après plusieurs années de « vide » littéraire, l’été 2015 a été celui où je me suis replongée dans une de mes passions depuis le plus jeune âge : la lecture. Voici un retour sur mes coups de coeur de l’année, pas forcément parus en 2015 !
D’un point de vue financier, l’année 2015 n’a pas été particulièrement bonne. Je n’ai donc pas pu me rendre souvent au cinéma et j’ai donc majoritairement visionné des films depuis mon lit. Parmi les quelques uns que j’ai pu voir, voici mon top 5.
Voilà pour mon bilan culturel personnel ! J’espère que pour vous aussi cette année a été riche en découvertes. En tout cas, pouvoir continuer à découvrir autant de choses fait partie de mes objectifs, de mes envies pour 2016 (entre autres), et les partager avec vous me fera toujours autant plaisir !
Bonne année 2016 à tous, profitez bien de votre soirée !
J’ai un peu de temps pour vous écrire ce petit article, avant de retourner à mes petites affaires. Je vous promet que cette semaine je vous livre un nouveau point culture. Promis, juré, craché!
En attendant, me revoilà avec une nouvelle adaptation : Beignets de tomates vertes ! Le roman a été écrit par Fannie Flagg en 1987, et a été adapté en 1991 par Jon Avnet. Retour sur une lecture plaisante et une adaptation plutôt réussie…
Le roman :
« Un sacrée numéro, Idgie ! La première fois qu’elle a vu Ruth, elle a piqué un fard et elle a filé à l’étage pour se laver et se mettre de la gomina. Par la suite, elles ont ouvert le café et ne se sont plus jamais quittées. Ah ! Les beignets de tomates vertes du Whistle Stop Café … J’en salive encore ! »
Un demi-siècle plus tard, Ninny, quatre-vingt-six ans, raconte à son amie Evelyn l’histoire du Whistle Stop, en Alabama. Il s’en ai passé des choses, dans cette petite bourgade plantée au nord de la voie ferrée ! Et Evelyn, quarante-huit ans, mari indifférent, vie sans relief, écoute, fascinée. Découvre un autre monde. Apprend à s’affirmer, grâce à Ninny, l’adorable vieille dame.
Chronique du Sud profond de 1929 à 1988, ce roman tendre et généreux vous fera rire aux éclats et, au détour d’une page, essuyer une larme. Humour et nostalgie : une recette au parfum subtil …
Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film).
Je vais commencer par ce qui m’a déplu. Comme ça on finira en beauté. J’ai commencé à lire ce roman sur les conseils d’une amie, dont c’est le roman préféré sur la terre entière. J’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire. Mais je me suis accrochée, je n’aime vraiment pas abandonner. Finalement, au bout de 80-100 pages, le décor est planté, on commence à s’attacher aux personnages et l’histoire décolle. Le gros problème du roman réside dans la découpe des chapitres, difficile à appréhender au début. En effet, on passe des années 80, où Nini papote avec Evelyn, aux années 30, d’une famille à une autre, puis aux chroniques de Dot, avant de s’attarder sur la vie d’un personnage (très) secondaire… Enfin bref, c’est un peu brouillon, il faut s’habituer. Une fois dedans, on saute d’une époque à une autre sans trop de problèmes. Si les petites chroniques m’ont fait sourire, elles n’étaient vraiment pas indispensables au roman, tout comme la description de la vie du fils de Big George (je crois que c’est le fils de Big George).
Après un début difficile, j’ai finalement eu beaucoup de mal à le lâcher ce livre. On alterne entre des scènes tragiques, émouvantes, tristes, et des passages hilarants. Arrivés à la dernière page, on en demande encore, on se sent bien, on veut retourner à Whistle Stop et manger des beignets avec Idgie. J’ai adoré suivre l’histoire de ces femmes, toutes différentes mais toutes fortes de caractère et faisant face ainsi aux difficultés de la vie (et elles ont pas des vies faciles, c’est moi qui vous le dit). On y découvre la vie dans les années 30, la quête d’une certaine émancipation féminine, une société encore profondément raciste.. Je ne vous en dit pas plus, je ne veux pas tout vous spoiler !
C’est une lecture que je conseille vraiment à tout le monde en tout cas ! C’est un livre à mettre entre toutes les mains et qui apporte quelque chose de fort, de profond au lecteur selon moi. Après, peut-être que d’autres vous diront le contraire. Chacun ses goûts, il faut se faire son avis par soi même !
16/20
Et son adaptation :
De nos jours, en Alabama, Evelyn Couch, femme au foyer, mène une existence monotone jusqu’à ce qu’elle rencontre Ninny Threadgood, une vieille dame extraordinaire, qui va lui redonner goût à la vie. Celle-ci lui raconte sa jeunesse, 60 ans plus tôt, à Whistle Stop, petite bourgade du sud des Etats-Unis. L’histoire que raconte Ninny est celle de l’amitié entre deux femmes : Idgie, forte tête, véritable garçon manqué, et Ruth, douce et remarquable cuisinière. Mariée à Franck Bennett, un homme violent, Ruth finit par appeler Idgie au secours, et s’enfuit avec elle. Les deux femmes décident d’ouvrir un restaurant. Mais Bennett n’a pas dit son dernier mot…
Comme toute adaptation, elle est loin d’être parfaite. Mais elle est tout à fait juste. J’ai rarement passé un aussi bon moment devant une adaptation. Pas de soupirs, pas d’exaspération. C’est donc avec plaisir que je viens vous présenter ce film.
Les acteurs ont été choisi à la perfection, plus particulièrement l’actrice qui joue Idgie, bourrée de talent et tellement juste. J’avais vraiment l’impression de voir la Idgie du roman. Globalement, toutes les actrices sont géniales. J’étais assez surprise de voir Mary-Louise Parker (Ruth) dans un rôle comme ça, après l’avoir vue dans Weeds, ça fait bizarre ! Kathy Bates est magnifique également.
Beaucoup de passages sont bien évidemment passés à la trappe et quelques modifications ont été apportées pour plus de fluidité je pense, centrant donc l’histoire sur Ruth et Idgie et sur Nini et Evelyn. Cela ne m’a absolument pas déplu, ayant trouvé peu intéressant dans le roman les passages sur le fils de Big George et les chroniques de Dot peu exploitables. On retrouve vraiment les moments clés du roman et c’est le principal. Mon seul regret serait peut-être de ne pas voir Nini quand elle était plus jeune, de ne pas rencontrer son fils Albert ou son mari Cléo. La relation entre Ruth et Idgie est peut-être un peu trop passée sous silence pour moi.. Sachant que le roman les décrit selon moi comme un couple, ici on les voit plutôt comme des bonnes copines. Dommage.
L’adaptation a réussi à m’arracher quelques larmes, à plusieurs moments du film, mais aussi quelques rires. J’étais très heureuse de voir Towanda la guerrière haha (la scène dans le parking est vraiment géniale, j’étais super contente de voir qu’ils l’avaient gardé). Beaucoup de scènes retranscrivent ce que l’on ressent, ce que l’on imagine en lisant le roman. Il y a des scènes vraiment très fortes. Et la musique est top.
J’ai eu quelques difficultés à le trouver, et j’ai donc dû le regarder en VO sans sous titres (je ne voulais vraiment pas le regarder en français). Les accents sont très prononcés, ce qui peut compliquer un peu le visionnage pour ceux d’entre vous qui n’excellent pas dans la langue de Shakespeare (enfin là en l’occurrence c’est plus un bon accent du fin fond des États-Unis) ou pour ceux qui n’ont pas lu le livre.
Selon moi, Beignets de tomates vertes est un film à voir, qu’on ait lu le livre ou non. Pour sa justesse, son humanité, ses personnages attachants, sa leçon sur la vie. Je n’irais pas jusqu’à le qualifier de « feel good movie », comme certains, mais plutôt de très beau film, drôle et émouvant, qui vaut le détour !
16/20
Et voilà pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous aura plu, n’hésitez pas à me dire en commentaire si vous comptez lire le livre, si vous l’avez déjà lu, ce que vous en avez pensé ! De même pour le film. J’adore connaître vos avis !
Je ne sais pas encore quelle sera la prochaine adaptation que je traiterais, j’hésite encore. Suspense suspense !
Je reviens en ce dimanche, comme prévu, avec un nouveau point culture sur ce que j’ai lu et vu cette dernière semaine.
Avec mes inscriptions en Master 2, mes vaines recherches pour trouver un sujet et la visite de plusieurs amis, je n’ai pas pu voir tout ce que je voulais (ni faire un point culture dimanche dernier d’ailleurs), mais j’ai quand même quelques petites choses à vous présenter !
Livres lus.
# Beignets de tomates vertes.
Je suis en train de vous préparer une toute nouvelle catégorie qui s’intitulera « Du livre au film » (vous l’aurez compris, on parlera adaptations) et je compte parler de ce roman dans une des premières éditions (qui ne saurait tarder d’ailleurs).
Je vous mets quand même le résumé :
« Un sacrée numéro, Idgie ! La première fois qu’elle a vu Ruth, elle a piqué un fard et elle a filé à l’étage pour se laver et se mettre de la gomina. Par la suite, elles ont ouvert le café et ne se sont plus jamais quittées. Ah ! Les beignets de tomates vertes du Whistle Stop Café … J’en salive encore ! » Un demi-siècle plus tard, Ninny, quatre-vingt-six ans, raconte à son amie Evelyn l’histoire du Whistle Stop, en Alabama. Il s’en ai passé des choses, dans cette petite bourgade plantée au nord de la voie ferrée ! Et Evelyn, quarante-huit ans, mari indifférent, vie sans relief, écoute, fascinée. Découvre un autre monde. Apprend à s’affirmer, grâce à Ninny, l’adorable vieille dame. Chronique du Sud profond de 1929 à 1988, ce roman tendre et généreux vous fera rire aux éclats et, au détour d’une page, essuyer une larme. Humour et nostalgie : une recette au parfum subtil…
Tout ce que je peux vous dire pour l’instant, c’est que j’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman aux personnages très attachants. On ne se lasse pas de lire les aventures de ce petit village de Whistle Stop, l’histoire de cette grande famille dans les années 30 et leurs impacts sur la vie d’une femme d’une cinquantaine d’années dans les années 80. Je vous en dirai plus avec ma critique du film, il faudra patienter !
15/20
# Nymphéas Noirs.
Tout n’est qu’illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels. Au coeur de l’intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit tout et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps.
C’était ma première lecture de Bussi, je ne savais pas trop à quoi m’attendre après en avoir lu des critiques plus ou moins bonnes par ci par là.
Pour commencer, j’aime beaucoup la façon d’écrire de Bussi, c’est très fluide, l’histoire s’articule logiquement. On est en quelque sorte pendus à la plume de l’écrivain (super poétique).
En ce qui concerne l’histoire, j’ai beaucoup apprécié le cadre dans lequel se déroule l’intrigue. Giverny, la description des paysages, la peinture impressionniste, Monet, tout cela est très plaisant.. MAIS il faut bien garder à l’esprit que je suis historienne de l’art, et que tout ça c’est mon dada. Ce n’est pas le cas de tout le monde, et je peux comprendre que ça en énerve certains d’avoir dix pages consacrées aux Nymphéas et pas à l’histoire en tant que telle (même si en soi ça a un lien, Bussi en a peut-être un peu trop fait sur Monet, sur le cadre). Même dans sa description de la mort je l’ai trouvé parfois très poétique. Enfin bref.
Il s’agit d’un roman policier, on a affaire à un meurtre et on suit plus particulièrement trois femmes d’âges complètement différents, trois générations différentes. On suit également un inspecteur et son adjoint. Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages. Non pas qu’ils soient creux, énervants ou quoi que ce soit, c’est juste que je ne m’y suis pas attachée plus que ça, ce sont des choses qui arrivent. Pourtant, une fois la moitié du livre dépassée, je n’ai pas pu m’arrêter, j’étais complètement absorbée. Là où dans certains romans policiers on devine la fin assez rapidement, ici je ne me suis doutée à aucun moment de ce qui allait se passer. Cette fin, mes amis, est hallucinante (de mon point de vue). J’ai été tellement abasourdie que j’ai dû poser le livre et aller réfléchir dans ma cuisine pendant une dizaine de minutes. Honnêtement, je pense qu’ils pourraient en faire un film.
Si vous êtes des adeptes de romans policiers, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre original ! Vous m’en direz des nouvelles. Ou si vous l’avez déjà lu, je veux bien que vous me donniez votre avis maintenant !
17/20
D’un point de vue littéraire, c’était une bonne semaine !
Films vus.
# Sils Maria.
À dix-huit ans, Maria Enders a connu le succès au théâtre en incarnant Sigrid, jeune fille ambitieuse et au charme trouble qui conduit au suicide une femme plus mûre, Helena. Vingt ans plus tard on lui propose de reprendre cette pièce, mais cette fois de l’autre côté du miroir, dans le rôle d’Helena…
J’ai trouvé ce film très.. troublant. Je pense que troublant est le mot. Je n’ai pas tout compris, il faudrait probablement que je le regarde à nouveau pour en saisir toutes les subtilités. On a un peu l’impression d’avoir été abandonnés au milieu. Il y a beaucoup de passages très émouvants, mais aussi, parfois, des passages ennuyants. Globalement, à la fin, je ne sais pas si j’ai aimé le film ou pas, et c’est très énervant.
Il s’agit néanmoins d’un film très intense, où on se promène au milieu de non-dits, de silences inconfortables, dans le quotidien d’une actrice qui refuse de vieillir, qui refuse d’abandonner ses certitudes. Le jeu qui s’installe entre l’actrice et son assistante se rapproche peu à peu de la relation qu’entretiennent Helena et Sigrid dans la pièce de théâtre, intime et toxique, dérangeante. L’histoire évolue dans des paysages magnifiques, mais qui contribuent selon moi à rendre le film lourd et pesant.
En ce qui concerne le jeu des acteurs, Kristen Stewart est excellente, j’ai complètement abandonné l’image flanflan que j’avais d’elle depuis Twilight. Juliette Binoche est troublante, mais je pense qu’elle a su faire ses preuves depuis le temps. Et Chloé Grace Moretz ne cesse de m’étonner, elle a vraiment quelque chose. Chaque nouveau rôle me fait découvrir une autre facette du talent de l’actrice.
En bref, c’est un film que je ne conseillerai pas au grand public car il est très particulier et difficile à appréhender. L’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ?
13/20
# Mortdecai.
Beaucoup de monde est à la poursuite de Charlie Mortdecai : des Russes fous furieux, les services secrets britanniques très remontés, un terroriste international et même sa somptueuse épouse… Pour se tirer des situations impossibles qui le guettent, l’élégant marchand d’art et escroc occasionnel n’a que son charme. Il va lui en falloir beaucoup s’il veut s’en sortir vivant et être le premier à retrouver le tableau volé qui conduit au trésor caché des nazis…
Bof bof bof. Ce film ne restera pas dans les annales. Il y a quelques bons passages, mais tout est too much. Surfait, surjoué, beaucoup de clichés.. C’est dommage vu le casting ! Johnny Depp m’a saoulé en fait haha. L’histoire est beaucoup trop tournée vers les excentricités de son personnage, passablement ridicule, alors que j’aurais aimé qu’on s’intéresse plus à l’autre aspect du film : le tableau, les trafics d’art nazis. Je m’attendais vraiment à une enquête plus intéressante que ça. Ou à un film plus drôle.
On peut donc s’en passer, si vous voyez ce que je veux dire.
10/20
# Song of the Sea.
Ben et Saoirse vivent avec leur père tout en haut d’un phare sur une petite île. Pour les protéger des dangers de la mer, leur grand-mère les emmène vivre à la ville. Ben découvre alors que sa petite soeur est une selkie, une fée de la mer dont le chant peut délivrer les êtres magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux hiboux. Au cours d’un fantastique voyage, Ben et Saoirse vont devoir affronter peurs et dangers, et combattre la sorcière pour aider les êtres magiques à retrouver leur pouvoir.
Magnifique, poétique, émouvant, drôle, humain, triste. Je crois que tous les adjectifs fonctionnent pour cet animé qui m’a tout bonnement coupé le souffle. Inspiré d’une légende irlandaise, l’histoire évolue autour de Ben et de sa petite soeur, une selkie (elle peut, en gros, se transformer en petit phoque tout mignon qui chante). On suit leur périple sur terre (et sur mer) et leurs rencontres avec des créatures fantastiques légendaires sur fond de musique irlandaise. Les dessins sont magnifiques, vraiment. Ils sont d’une qualité, d’une sensibilité que l’on trouve rarement aujourd’hui. C’est beau, c’est beau, c’est beau. Vous devez TOUS le voir. C’est un ordre.
19/20
# The D Train.
Le directeur du comité des anciens d’un lycée voyage jusqu’à Los Angeles pour retrouver le garçon le plus populaire de sa classe de terminale et le convaincre de venir à la réunion prévue.
J’ai vu des choses. Des choses horribles que je n’arrive plus à retirer de ma mémoire. Et ça se résume à deux secondes de ce film. Un truc que ne pensais JAMAIS voir de ma vie. Voilà, vous verrez par vous même. Tu sais pas si tu dois hurler, rire, pleurer, c’est dérangeant maiiiis en même temps c’est trop drôle. Et trop glauque. Mais ce sont deux secondes de film, c’est tout.
Pour le reste, on retrouve un Jack Black un peu pathétique (c’est le rôle qui veut ça, pas lui) et ça change ! Le film est assez particulier, pas forcément très original. Il y a quelques bons passages mais rien de transcendant. Je ne le conseille pas spécialement. Sauf si vous voulez ces deux secondes de malade (vraiment, je vous assure). On s’y attend pas du tout.
13/20
# This is where I leave you.
À la mort de leur père, quatre enfants, blessés et malmenés par la vie, reviennent dans la maison où ils ont passé leur enfance. Ils se retrouvent donc contraints de cohabiter sous le même toit pendant une semaine, en compagnie de leur mère indiscrète et de leurs conjoints, ex-conjoints et anciens amoureux transis… En affrontant leur passé et en tentant de recoller les morceaux, ces êtres qui s’aiment et se connaissent mieux que personne parviendront peu à peu à renouer des liens, souvent passionnels, et toujours affectueux. Au milieu du chaos, des rires partagés, des peines de cœur et des deuxièmes chances, ils nous embarquent, comme seules les familles savent le faire, dans un périple émotionnel mouvementé qui nous renvoie au meilleur de nous-mêmes.
J’ai beaucoup aimé ce film, profondément humain, où on nous dévoile les forces et les faiblesses d’une famille attachante, avec ses moments drôles comme ses moments tristes, ses moments de honte, ses questionnements.
Le casting est parfait. J’adore Tina Fey, qu’importe le rôle, j’ai toujours eu un faible pour Bateman, même s’il ne se renouvelle pas beaucoup dans ses rôles. Et Jane Fonda, on ne la présente plus (je vous conseille vivement de la regarder dans Grace and Frankie, un petit bijou de série produit par Netflix).
Rien d’inoubliable, mais ce film restera quand même un bon moment, un film qui change un peu de toutes ces comédies américaines similaires qu’on nous balance à l’année. Je vous le conseille vraiment, un film comme ça, ça fait du bien à tout le monde.
15/20
# Pitch Perfect 2.
Cela fait trois ans que les Bellas se sont imposées comme le premier groupe exclusivement féminin à remporter un titre national grâce à leurs voix, leur style et leur attitude reconnaissables entre toutes. Mais lorsqu’elles se retrouvent radiées suite à un scandale qui risque de compromettre leur dernière année à Barden, nos trois championnes à l’esprit combatif estiment que, cette fois, elles ont perdu la partie. Alors qu’il ne leur reste qu’une occasion de reconquérir leur titre, les Bellas doivent se battre pour avoir le droit de concourir au championnat du monde de chant a capella de Copenhague. Entre la pression de la compétition musicale et la peur de rater leur année de Terminale, les Bellas devront se serrer les coudes pour retrouver leur voix et remporter le championnat…
J’avais a-do-ré le premier. Je les regardé un nombre incalculable de fois, j’ai forcé plein de gens à le regarder, c’est probablement un de mes « feel-good movies » préférés. Vous vous doutez donc bien que quand j’ai su qu’il y allait avoir un deuxième opus, j’étais enchantée (je sautais au plafond). J’avais donc des attentes. De grooooooosses attentes. Et j’ai été déçue. Terriblement déçue.
Fat Amy est toujours Fat Amy, là n’est pas le problème. Mais le film m’a semblé.. moins travaillé. Le casting était incomplet. Tout était globalement un peu moins drôle et un peu surfait par rapport au premier. Et c’est bien dommage. Cela dit, il faut bien se mettre en tête que ça faisait des mois que je me montais un truc dans ma tête. Donc mon avis est pas forcément super concluant/objectif.
D’un point de vue musical, le résultat est là. En beaucoup plus spectaculaire, la mise en scène est impressionnante. Quelques bons guests aussi haha (pas de spoil).
En bref : c’est drôle, de bonnes chansons, du spectaculaire à la pelle MAIS un poil décevant par rapport au premier. A voir tout de même ! Et mes attentes seront revues encore à la baisse pour le troisième opus (oui il y en aura un troisième).
14/20
# Love, Rosie.
Rosie et Alex, deux meilleurs amis, se retrouvent séparés de plusieurs milliers de kilomètres quand la famille d’Alex est contrainte de déménager aux Etats-Unis.
Ce film indépendant a été la petite surprise de la semaine. Je le pensais totalement prévisible et en fait pas du tout. J’ai été très surprise du tournant inattendu qu’a pris le film, et ce jusqu’au dénouement. Les acteurs sont sympathiques. Rien de fou non plus.
J’ai passé un bon moment, c’est une comédie romantique qui sort (un peu) de l’ordinaire ! Par contre c’est clairement un film de nana. Pas sûre que votre copain kiffe sa soirée si vous lui imposez ça…
14/20
Point séries.
# Mistresses.
Les amours d’un groupe d’amies d’une trentaine d’années, qui se sont connues à l’université mais dont les vies ont pris peu à peu des chemins différents. Impliquées dans des histoires complexes, parfois secrètes et souvent scandaleuses, elles bravent les tempêtes ensemble…
C’est tout à fait le genre de séries que j’essaye d’éviter parce que je sais pertinemment que je n’arrive pas à en décrocher. Tu te fais aspirer, happer. La preuve : j’en suis déjà presque à la fin de la saison 2, complètement absorbée par la vie plus ou moins merdique de ces quatre femmes. Enfin je dis ça, mais j’ai un petit peu laissé tomber ces derniers jours. On va dire que c’est une série « facile », pas trop prise de tête (pour nous, parce que eux à l’écran ils sont déchaînés). C’est globalement assez superficiel et prévisible, mais que voulez vous ? Ce genre de séries des fois, ça fait pas de mal.
13/20
# Mr Robinson.
Un musicien talentueux mais torturé doit se faire à sa nouvelle vie de professeur de musique dans une école primaire, entre ses collègues pas toujours bien intentionnés et les tentations que représentent les mamans célibataires…
La première saison a débuté cet été, constituée de six petits épisodes de 20 minutes, et elle est déjà terminée. Le scénario est très simple, chaque épisode a sa dose d’humour. Le potentiel des acteurs n’est probablement pas complètement exploité mais la série n’en reste pas moins sympathique. Bien que terriblement courte. Difficile de juger sur six épisodes, sachant que normalement il y a au moins 10/12 par saison (et dans le cas de figure le plus fréquent, une vingtaine). Pourquoi pas, pour passer le temps ! Pas de prise de tête au rendez-vous.
14/20
Sinon j’ai terminé : Teen Wolf (Saison 5A, suite prévue pour janvier 2016 – Cliffhanger de malade, merci), Melissa and Joey (Saison 4, annulée).
Et j’ai repris : Switched at birth (Saison 4B), Young and Hungry (Saison 2B).