On se retrouve aujourd’hui pour une petite chronique livresque. Je vais vous parler d’un roman que j’ai lu en lecture commune avec mon Pop-corn chéri (on en fait beaucoup en ce moment, j’adoooore ça). Il s’agit d’un livre plutôt court (260 pages), publié aux éditions 10/18 le 5 juillet 2018. Le bestiaire fantastique de Mme Freedman est le premier roman de Kathleen Founds, professeure d’anglais en Californie. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !
Mme Freedman, jeune femme pleine d’idéaux, fait de son mieux pour enseigner l’anglais dans un lycée d’un coin perdu du Texas à des élèves plutôt dissipés. Parmi eux, Janice Gibbs, une jeune fille particulièrement féroce qui rejette toute forme d’autorité, et Cody Splunk, futur grand écrivain qui travaille à la conception d’une machine à remonter le temps. A bout de nerfs, la fragile jeune femme se retrouve internée en hôpital psychiatrique. Dans ce lieu kafkaïen, elle est soumise à toutes sortes de pratiques saugrenues pour renflouer son compte de « Crédits psychologiques ». Loin de tout, Mme Freedman trouve néanmoins le moyen de continuer à échanger avec Janice et Cody. À travers dissertations, lettres, exercices thérapeutiques, shows télévisés et autres journaux intimes, ces trois personnages dévoilent leurs vies.
J’essaye de rester à jour dans mes chroniques et je vous propose donc aujourd’hui avec une nouvelle critique de livre. Dimanche dernier, j’ai partagé avec vous les premières lignes du troisième roman de Philippe Godet, publié aux éditions Rémanence. Je vais maintenant vous donner mon avis sur Devant le seuil, qui est disponible à la vente depuis octobre 2017. Avant toute chose, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce roman !
Gérard Lacour est un poète timide et réservé. Il aime profondément sa femme Nathalie, chanteuse de jazz lumineuse et fantasque. Ils sont heureux ensemble depuis dix ans quand un cancer, diagnostiqué chez Nathalie, fait irruption dans leur vie. Le couple se retrouve devant le seuil, face à la maladie, la mort. Gérard prend la plume et déroule, hommage-poème, son histoire à elle, racontée avec ses mots à lui.
Je suis visiblement dans une période où mes lectures ne respirent pas la joie de vivre. Je ne sais pas trop pourquoi. Après l’euthanasie du côté de Sophie Jomain et le meurtre chez Federico Axat, on passe maintenant à la maladie avec Philippe Godet. C’est le deuxième roman publié par Rémanence que je lis cette année. J’avais beaucoup aimé Amoursky Boulevard et j’avais hâte de découvrir cet écrivain, qui m’était jusqu’alors inconnu. Malgré le sujet difficile, je peux déjà vous affirmer que j’ai beaucoup aimé cette lecture.
On se retrouve ce matin pour découvrir les premières lignes d’un nouveau roman. J’ai choisi de partager avec vous le début de ma prochaine lecture ! Il s’agit d’un livre publié aux éditions Rémanence en octobre 2017 dans la collection « Regards ». Devant le seuil, écrit par Philippe Godet, raconte l’histoire d’un couple qui se retrouve face à la maladie, face à la mort. Pour rendre hommage à sa femme, il raconte son histoire à elle avec ses mots à lui…
Découvert sur le blog Ma Lecturothèque, ce rendez-vous m’a tout de suite plu. Le principe est simple comme bonjour : chaque dimanche, je choisis un livre dans ma bibliothèque et je partage avec vous les premières lignes du récit ! Ça vous donnera peut-être envie de découvrir ce livre à votre tour.. Qui sait ?
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Vu du ciel, par exemple depuis le cockpit d’un planeur, le décor serait celui-ci : les couleurs flamboyantes d’un crépuscule de fin d’été, une ville lovée autour de son vieux port, des faubourgs populeux, un port de commerce ouvert sur le large, un cargo s’apprêtant à appareiller, des grues au repos, une route à quatre voies, une barrière de péage, un pont enjambant un bras de mer, une île. Sur la route, peu de circulation, seulement quelques véhicules semblant attardés, dont une voiture rouge métallisé, d’un rouge si vif qu’on croirait la voir scintiller.
Sitôt passé le péage, la voiture rouge s’engage sur le pont en respectant l’allure modérée préconisée par les panneaux routiers. Il s’agit d’une voiture puissante, la version « sportive » d’un modèle récent assez banal, pilotée par une jeune femme intrépide qui n’a pas hésité à enfreindre les règles en se maintenant sur l’autoroute à la vitesse de cent-quatre-vingt kilomètres à l’heure.
Les radars, je m’en moque, s’était écriée la jeune femme. Il le faut.
Et c’est la vérité. Bien que défendu, ce chiffre déraisonnable prend en effet une valeur symbolique, tant pour la conductrice que pour son passager, un retraité peu enclin aux sensations vertigineuses. Les émotions fortes, il les avait pourtant bien connues, autrefois. Son épouse en était la source exclusive. Et pas seulement au volant, loin de là.
Ma femme pouvait chanter plus clair que la glace, plus fort que la houle. Ma femme était une battante. Elle mordait la vie à pleines dents, elle prenait des risques. Elle n’a pas survécu.
Come stai ? Aujourd’hui, on se retrouve pour une chronique livresque, la troisième cette semaine – on ne m’arrête plus ! Je vais vous parler d’un petit livre que j’ai dévoré en début de semaine, et que j’ai découvert en lecture commune avec Pomeline du blog La Lectrice VG ! Il s’agit du Journal d’un vampire en pyjama, ouvrage autobiographique écrit par Mathias Malzieu et publié chez Albin Michel en janvier 2016.
« Me faire sauver la vie est l’aventure la plus extraordinaire que j’aie jamais vécue. »
Dans ce court ouvrage autobiographique, Mathias Malzieu revient sur un épisode pas très joyeux de son existence : son hospitalisation en 2013/2014 suite à la découverte d’une aplasie médullaire, maladie rare et mortelle. L’aplasie médullaire est une maladie du sang causée par le dysfonctionnement de la moelle osseuse qui entraîne la raréfaction des globules rouges, globules blancs et plaquettes.
Inventer des histoires vraies me rend profondément heureux.
Journal d’un vampire en pyjama est écrit sous la forme d’un journal intime, dans lequel l’auteur partage avec nous son expérience, ses ressentis, ses pensées presque au jour le jour sur presque une année. Au fil des pages, on retrouve l’univers propre à l’auteur. Sa plume est tellement géniale que j’avais envie de m’arrêter toutes les deux secondes pour noter une citation. J’ai tout de suite était embarquée et j’aurais pu lire l’entièreté du livre dans la nuit mais on a choisi de faire une pause dans notre lecture au milieu. C’était dur, mais on a réussi. Son écriture poétique est transposée dans un monde médical normalement terne et aseptisé. On voit l’hôpital d’un nouvel œil, le sien. C’est assez déstabilisant car on a vraiment l’impression d’y être, de se tenir à ses côtés tout du long tout en étant invisible. On se sent terriblement inutile, on a envie de faire quelque chose mais on ne peut pas.
On se retrouve aujourd’hui pour une nouvelle chronique livresque. Je vais vous parler d’un roman que j’ai terminé la semaine dernière, il s’agit de Miss You, premier roman de Kate Eberlen publié le 1er juin 2017 aux éditions NiL ! Je l’ai attaqué juste après Le jour d’avant, de Sorj Chalandon, et j’avoue ne pas avoir été autant transportée.
Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier Netgalley et les éditions NiL pour m’avoir envoyé ce roman.
« C’est le premier jour du reste de ta vie », voilà une phrase que Tess a vue des centaines de fois sur une de ses assiettes, chez elle, dans le sud de l’Angleterre. En cet été 1997, la jeune fille ne peut s’empêcher d’y songer, tandis qu’elle savoure la fin de ses vacances idylliques à Florence avec sa meilleure amie Doll. Car sa vie est bel et bien sur le point de changer : elle s’apprête à entrer à l’université. À son retour pourtant, une terrible nouvelle bouleversera son existence à jamais. C’est le premier jour du reste de sa vie. Gus est lui aussi en vacances à Florence, avec ses parents. La vie de cette famille a quant à elle déjà changé de manière soudaine et tragique. À la rentrée, il entamera des études de médecine. Ce jour-là, tous deux admirent côte à côte l’église San Miniato al Monte. Plus tard dans la même journée, Tess demande à Gus de la prendre en photo avec Doll, sur le Ponte Vecchio. Au cours des seize prochaines années, leurs chemins vont se croiser et se recroiser, durant quelques secondes, sans que l’un ou l’autre ne s’en aperçoive. Séparés par la distance et leurs destins respectifs, auront-ils un jour l’occasion de réellement faire connaissance ?
Entre la couverture, le résumé et les chroniques que j’avais pu croiser sur la blogosphère, je peux dire que j’avais hâte de commencer ce roman. Malheureusement, je crois que j’avais de trop grandes attentes et la déception s’est très vite faite ressentir.
Ça fait un petit moment que je n’ai pas fait d’article sur une adaptation livre/film, il était temps de combler ce manque ! J’ai fait l’acquisition il y a quelques mois du roman Nos étoiles contraires, dont j’avais entendu beaucoup de bien. Après l’avoir un peu laissé choir comme un vieux camembert, j’ai décidé de me lancer. Et d’enchainer avec l’adaptation ciné. Et voilà ce que j’en ai pensé !
Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film).
Le roman :
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
John Green a, selon moi, réussi à traiter d’un sujet très grave de façon intelligente, avec justesse et beaucoup d’humour. J’ai mis quelques pages avant de m’ajuster à la patte de l’auteur, je trouvais son écriture assez (trop ?) « familière », mais je m’y suis finalement très vite fait et j’ai pu apprécier la suite de ma lecture. J’ai même fini par apprécier sa façon d’écrire.
Les personnages sont plutôt attachants, bien qu’Augustus m’ait parfois un peu tapé sur le système. L’histoire est bien menée, les événements s’enchainent clairement dans une logique un peu prévisible mais bon.. J’ai apprécié que l’auteur ait choisi cette fin plutôt que quelque chose de beaucoup plus facile. Bien évidemment l’histoire est très émouvante mais elle ne m’a pas arraché de larmes du tout, John Green n’a pas réussi à m’émouvoir à ce point là.. Il m’aura cependant amené à réfléchir à certaines choses, notamment sur tout ce qui concerne le « vivre dans l’instant présent », profiter des choses qui nous entourent, des gens qu’on aime et qui nous aiment en retour..
J’ai trouvé que c’était un bon roman, sans pour autant sauter au plafond. Pas de coup de coeur pour ibidou ! Ça reste tout de même une lecture que je recommande. Si le sujet n’est pas très joyeux, c’est un roman qui fait du bien, un roman dont il faut se souvenir. Ça reste une importante leçon de vie.
15/20
Le film :
J’ai été agréablement surprise par cette adaptation. Josh Boone a réussi à saisir le roman d’une façon très juste, il a sélectionné les bons passages, les bons dialogues. On retrouve toute l’émotion dont est chargée le roman, et plus encore puisque contrairement au livre, le film a réussi à me faire pleurer à chaudes larmes !
Si le choix de Shailene Woodley m’a paru excellent pour le rôle d’Hazel, j’étais un peu plus sceptique au début en voyant apparaitre Ansel Elgort en Augustus.. Mais je m’y suis finalement habitué. Bien que, je vous avoue, le fait qu’ils soient frère et soeur dans Divergente n’aide PAS DU TOUT. Les rôles secondaires.. et bien.. ils sont secondaires. A part Nat Wolff (Isaac) et Willem Dafoe (Peter Van Houten), j’ai déjà oublié leurs visages. Bon, ok, j’exagère un peu, mais ils n’ont vraiment qu’un rôle très superflu dans le film. Alors que dans le roman on ressent un peu plus leur présence, notamment celle des parents (d’Hazel mais aussi d’Augustus). Revenons au choix de Willem Dafoe pour Peter Van Houten.. J’étais très surprise de le voir là car il ne correspond absolument pas à la vision que je m’étais faite du mec. Mais il est tellement bon dans ce genre de rôle que je suis obligée de saluer cette décision !
En ce qui concerne la façon de filmer, comme pour le roman, tout est dans la justesse, la subtilité. Forcément, dans une adaptation d’un roman qui traite du cancer on ne peut pas ignorer le thème principal. Mais je trouve que l’adaptation est réussie sur ce point. Des passages qui auraient pu apparaître comme too much ont été coupés, centrant beaucoup plus les choses sur la relation entre les deux adolescents. On ne tombe jamais dans le cliché.
Même si vous n’avez pas lu le roman, c’est un film que je vous recommande. Il est drôle, transpire la joie et la tristesse, la vie mais aussi la mort, l’émotion est présente du début à la fin. Le film vaut vraiment la peine d’être vu. Notez quand même qu’en ayant lu le roman, on est capables de remplir certains trous, de replacer des choses, des événements, des sentiments/émotions et cela rend le visionnage beaucoup plus intéressant à mes yeux !
15/20
C’est fini pour aujourd’hui ! On se retrouve très vite avec un nouvel article trop bien, je sais que vous l’attendez déjà avec impatience (ça va les chevilles ?) !