Premières lignes #10

Coucou les paupiettes !

Je fais une petite pause dans mon Week-end en Séries pour vous présenter les premières lignes de ma prochaine lecture : Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous, roman écrit par Nathalie Stragier et publié chez Syros ! Il s’agit d’un premier tome, publié en janvier 2016. Ça fait un bon moment que j’attendais de l’avoir entre mes mains, j’ai hâte de m’y mettre !

Découvert sur le blog Ma Lecturothèque, ce rendez-vous m’a tout de suite plu. Le principe est simple comme bonjour : chaque dimanche, je choisis un livre dans ma bibliothèque et je partage avec vous les premières lignes du récit ! Ça vous donnera peut-être envie de découvrir ce livre à votre tour.. Qui sait ?

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Chapitre 1

Parfois, j’avais l’impression de vivre avec des êtres appartenant à une espèce différente de la mienne. J’étais une étrangère dans ma propre maison, une extraterrestre perdue sur la Terre. Dans ces moments-là, je me sentais seule.
– Qu’est-ce que tu veux manger, Andrea ? a demandé mon père.
Debout devant la cuisinière, il préparait des œufs brouillés, avec du chorizo évidemment. Pendant longtemps, le régime carnivore de ma famille ne m’avait pas gênée, mais depuis peu j’étais devenue végétarienne et cela me dérangeait de plus en plus, surtout à sept heures du matin.
– Rien, merci, ai-je répondu.
– Tu as tort de ne rien prendre au petit déjeuner. Je ne sais pas comment tu fais pour tenir jusqu’à midi.
Mon père me regardait, la tête penchée sur le côté. Comme d’habitude, ses lunettes étaient posées de travers sur son nez. Je ne savais pas s’il penchait la tête parce que ses lunettes étaient de travers ou s’il posait ses lunettes comme ça parce qu’il avait pris l’habitude de se tenir penché. Ça lui donnait un air fragile, comme s’il était un peu cassé.

Ça n’indique pas grand chose sur ce qu’il va se passer, c’est un petit début tranquille !

Vous l’avez lu ? Qu’en avez-vous pensé ?
Est-ce que ce livre vous tente ? 

La bisette !

C’est lundi, que lisez-vous ? #3

Coucou les paupiettes !

On se retrouve aujourd’hui pour ma troisième participation au C’est lundi, que lisez-vous ?. Ce rendez-vous hebdomadaire est aujourd’hui géré par Galleane, chez qui vous pouvez retrouver le récapitulatif de tous les participants et les liens vers leurs articles !

Le principe est simple, il suffit de répondre à trois petites questions chaque lundi :

  • Qu’est ce que j’ai lu la semaine passée ?
  • Qu’est-ce que je lis actuellement ?
  • Que vais-je lire ensuite ?

# Qu’est-ce que j’ai lu la semaine passée ?

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La semaine passée j’ai terminé le très bon premier tome de Bleu, blanc, sang. J’ai également réussi à (enfin) lire le troisième tome de la saga Le Protectorat de l’ombrelle, Sans honte, en lecture commune avec Serial Bookineuse. Cette saga se bonifie au fil des tomes, c’est incroyable ! J’ai enchaîné avec Les mots entre mes mains, très bon roman historique écrit par Guinevere Glasfurd et dont je vous ai parlé samedi dernier. Dans l’ensemble, j’ai plutôt bien suivi mon planning héhé.

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Niveau BD, j’ai lu le magnifique Chemin Perdu d’Amélie Fléchais, que je vous recommande chaudement (je vous en parlerais un peu plus dans le prochain Point Culture), ainsi que le deuxième tome de Saga, que j’ai trouvé un tantinet moins bon que le premier mais je suis toujours à fond dedans et j’ai hâte de découvrir la suite ! J’ai terminé ma semaine en lisant Mad love, un comic retraçant les origines du personnage d’Harley Quinn. J’ai bien aimé même si j’ai trouvé que c’était un peu court.

# Ce que je lis.

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Hyde est au pied du mur. Enfermé dans le cabinet chirurgical du docteur Jekyll, il compte les heures avant son inévitable arrestation. Quatre jours s’écoulent, pendant lesquels il a enfin le temps de raconter son histoire.Venu à la vie grâce à d’étranges potions, Hyde ignore quand et combien de temps il aura le contrôle du « corps ». Lorsqu’il est en sommeil, il observe la vie de Jekyll dans la haute société, emprisonné dans son esprit. Bientôt, leur existence mutuelle est menacée, non seulement par les incertitudes de la science instable dont il est le fruit, mais aussi par un mystérieux harceleur qui obsède Hyde. Il se sent pris au piège. Des jeunes filles disparaissent, un meurtre est commis. Qui se cache dans l’ombre pour le surveiller ? Dans le brouillard de cette conscience partagée, Hyde peut-il être sûr de ne pas être l’auteur de ces crimes ?À travers cette réécriture virtuose de L’Étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde raconté du point de vue de Hyde, Daniel Levine apporte un nouvel éclairage au classique incontournable de Stevenson.

Et je termine aujourd’hui (dans le cadre du Club de lecture du Pingouin Vert) :

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Au coeur du Sud profond, La Nouvelle-Orléans, construite sur des marécages en dessous du niveau de la mer, a toujours été aux prises avec tornades, inondations et épidémies de toutes sortes. La nature du sol en fait une cité qui s’affaisse, où les morts ne peuvent être enterrés. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Nombre de menaces ont toujours plané au-dessus de la ville. Et pourtant…
Lorsqu’en 1919 un tueur en série s’attaque à ses habitants en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l’agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D’Andrea, vont tenter de résoudre l’affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets… Alors qu’un ouragan s’approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.

# Ce que je compte lire.

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Il ne me reste plus grand chose à lire niveau emprunts bibliothécaires à part Promise et une bande-dessinée (j’ai donc réussi à lire tout ce que j’avais emprunté et il me reste encore 10 jours avant de les rendre, je suis trop fooooooorte). Je pense donc me tourner vers ma bibliothèque personnelle et ma petite PAL qui attend bien sagement. Je vais essayer de me lancer dans Miss Dumplin.

Et vous ? Dites moi tout !

On se retrouve cet après-midi pour les Trouvailles spéciales Halloween d’ibidouu 😉

Les mots entre mes mains – Guinevere Glasfurd.

Coucou les paupiettes !

Aujourd’hui je vais vous présenter l’une de mes dernières lectures : Les mots entre mes mains, écrit par Guinevere Glasfurd et publié le 24 août dernier. Je tiens à remercier Netgalley et les éditions Préludes pour avoir accepté ma demande et m’avoir permis de lire ce roman qui me tentait énormément depuis sa sortie.

Quand Helena Jans van der Strom arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire anglais, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son appétit pour la vie et sa soif de connaissance trouveront des échos dans le cœur et l’esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d’ombres et de lumières, où les penseurs sont souvent sévèrement punis, où les femmes n’ont aucun droit, leur liaison pourrait les perdre. Descartes est catholique, Helena protestante. Il est philosophe, elle est servante. Que peut-être leur avenir ? A partir d’une histoire d’amour avérée et méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait fascinant d’une femme lumineuse en avance sur son temps. Un roman de passion et de liberté sur fond de fresque envoûtante des Pays-Bas au « siècle d’or ». (Résumé : Livraddict)

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Ce roman nous plonge dans une période de la vie de René Descartes mal connue, relatée du point de vue de la jeune servante dont il s’est amouraché.

Je ne qualifierais pas cette lecture de coup de cœur car j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans. L’histoire met un moment à se mettre en place, les premiers chapitres sont un peu confus et il y a quelques longueurs un peu gênantes. Les premières pages se révèlent tout de même très intrigantes et j’ai poursuivi ma lecture en quête de réponses. Si j’ai trouvé la première partie du roman assez lente, j’ai trouvé la seconde beaucoup plus dynamique et intéressante. L’auteure aborde des thèmes tels que la condition de la femme au XVIIème siècle (pas très glorieuse), les idées des grands penseurs de l’époque ou encore la religion (Helena est protestante et Descartes catholique, la question de la religion est très présente au sein de ce roman).

Le récit est fluide, l’écriture de l’auteure est simple, accessible à tous, mais aussi très forte. Elle parvient à nous faire ressentir toutes les émotions de ses personnages. Helena est particulièrement touchante. Elle est jeune et plutôt naïve, mais prend rapidement conscience de sa condition, de sa place dans la société et met tout en œuvre pour réussir à y échapper, à éviter à sa fille de vivre la même chose. Sa relation avec Descartes, personnage très égocentrique (mais aussi touchant, à sa manière), est difficile et elle en subit les conséquences tout au long du roman. Au fil des pages, on sent l’évolution de son personnage. Elle devient de plus en plus forte, indépendante et elle fait preuve d’un grand courage.

Au niveau du contexte, l’auteure a effectué un travail remarquable. On est complètement immergés dans la Hollande du XVIIème siècle, à longer les canaux d’Amsterdam en mangeant des poffertjes et en flânant au marché aux fleurs. Au-delà de ça, Guinevere Glasfurd décrit également avec précision les mœurs de l’époque, ce qui rajoute une dimension passionnante au roman.

L’auteure explique clairement à la fin du livre qu’elle s’est appuyée sur des documents officiels pour écrire ce roman. Ces documents sont rares mais prouvent bien le fait que Francine était la fille de Descartes et d’Helena, attestant ainsi qu’ils avaient bien eu une relation dans les années 1630. À partir de ces quelques documents, l’auteure a développé cette fiction que, personnellement, je trouve plus que crédible.

En résumé, Les mots entre mes mains est un roman historique fort, émouvant et très intéressant. Je vous le recommande chaudement !

16/20

Des bisous !

Ps – Pour ceux qui se demanderaient ce que sont des poffertjes, c’est comme des petites crêpes hollandaises préparées dans un moule assez funky. Ça peut se manger en dessert, au goûter ou à l’apéro. C’est délicieux !

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