Aujourd’hui je vais vous parler de The Red Rat in Hollywood, un des derniers seinen publié par les éditions Vega. Le manga a été publié le 11 avril 2019 et le second tome sort ce mois-ci. Il s’agit d’un manga politique écrit par Yamamoto Osamu, artiste japonais connu en France pour L’orchestre des doigts, consacré au monde des sourds muets au début du XXème siècle au Japon. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.
Après la Seconde Guerre mondiale, alors que la guerre froide s’intensifie, une purge anti-communistes éclate aux États-Unis. Le gouvernement américain dénonce tour à tour des personnalités hollywoodiennes parmi les plus célèbres. Ce manga vous dévoile comment, à Hollywood, le milieu du cinéma a combattu l’impitoyable oppression du pouvoir.
Une chronique BD, ça vous dit ? Ça fait longtemps que nous n’avons pas parlé du neuvième art ! Je vous propose de découvrir From Black to White, une bande-dessinée publiée aux éditions Steinkis le 31 octobre 2018. Elle a été scénarisée par Louis (de son vrai nom Stéphane Louis) et illustrée par Clément Baloup. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !
Curtis grandit à Harlem avec sa famille dans l’Amérique noire des années 1970. Dans ce coin ravagé de New York rien n’est donné, tout se gagne durement ou s’acquiert violemment. Fasciné par Michael Jackson, Curtis développe un don pour la danse qui l’amène bientôt à considérer une autre vie. Mais la star peut-elle rester son modèle ? Tiraillé entre sa fascination pour son idole et son combat pour les droits des Noirs, Curtis doit choisir: renier sa différence ou l’affirmer pour exister.
On se retrouve aujourd’hui pour une nouvelle sélection livresque sur le thème du voyage dans le temps. Techniquement, l’intitulé exact est « dix livres dont les protagonistes font un voyage dans l’histoire », mais je l’adapte un peu à ma sauce. Je n’ai pas lu énormément de livres sur le sujet (pourtant c’est un thème qui me passionne) et j’ai hâte de voir les autres sélections, je suis sûre que je vais rajouter une tonne de romans à ma wishlist !
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste un top 10 littéraire selon un thème prédéfini. Il a initialement été créé par The Broke and the Bookish et a ensuite été repris en français par le blog Frogzine !
Lu (et approuvé) :
Le résumé :Entre 2015 et 1572, Adèle doit choisir ! Adèle en a marre de ses parents, qui ne comprennent jamais rien. Au collège, elle préfère passer du temps avec ses copines qu’étudier. Aussi, quand elle apprend qu’elle doit lire un livre en entier pendant les vacances, c’est une véritable punition… Mais dans ses rêves, la nuit, l’impossible se produit ! Adèle est à la Cour, au XVIe siècle, au milieu des personnages de La Reine Margot ! Elle rencontre même un beau jeune homme… Ce qu’Adèle vit en 1572 vaut-il la peine de sacrifer ses amis et sa famille de 2015 ?
En bref : Un roman jeunesse prenant et bien écrit, très intéressant !
On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un roman que j’ai mis un petit moment à lire mais que j’ai terminé la semaine dernière. Le secret de la manufacture de chaussettes inusables a été écrit par Annie Barrows et a été publié au format poche aux éditions 10-18 en 2016, puis en novembre 2017 (collector). Après avoir lu Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates (gros coup de cœur), qu’elle avait co-écrit avec Mary-Ann Shaffer, j’avais très hâte de découvrir ce nouveau roman. Je remercie chaudement la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !
Layla Beck, une jeune citadine fortunée, fille d’un puissant sénateur du Delaware, refuse d’épouser le riche parti que son père a choisi pour elle et se voit contrainte d’accepter un emploi de rédactrice au sein d’une agence gouvernementale. Elle n’a jamais travaillé de sa vie, mais en ces temps de grande dépression, nécessité fait loi. Sa mission : se rendre dans la petite ville de Macedonia, interroger ses habitants hauts en couleur, et rédiger l’histoire de cette ville sur le point de célébrer le cent-cinquantenaire de sa fondation. Elle prend pension chez les Romeyn, des excentriques désargentés, autrefois propriétaires d’une grande fabrique de chaussettes et autres articles de bonneterie – Les Inusables Américaines – qui a été ravagée par un incendie plusieurs années auparavant. Ce drame, qui a coûté la vie au grand amour de Jottie Romeyn, reste gravé dans les mémoires et suscite encore bien des questions. Ce même été, Willa Romeyn, douze ans, grande admiratrice de Sherlock Holmes, décide de tourner le dos à l’enfance et d’utiliser ses dons de déduction pour percer les mystères qui semblent entourer sa famille. De question en réponse, de soupçon en révélation, Layla et Willa vont bouleverser le cours des choses, changer profondément et à jamais l’existence de tous les membres de leur petite communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.
Come stai ? Aujourd’hui, on se retrouve pour une chronique livresque, la troisième cette semaine – on ne m’arrête plus ! Je vais vous parler d’un petit livre que j’ai dévoré en début de semaine, et que j’ai découvert en lecture commune avec Pomeline du blog La Lectrice VG ! Il s’agit du Journal d’un vampire en pyjama, ouvrage autobiographique écrit par Mathias Malzieu et publié chez Albin Michel en janvier 2016.
« Me faire sauver la vie est l’aventure la plus extraordinaire que j’aie jamais vécue. »
Dans ce court ouvrage autobiographique, Mathias Malzieu revient sur un épisode pas très joyeux de son existence : son hospitalisation en 2013/2014 suite à la découverte d’une aplasie médullaire, maladie rare et mortelle. L’aplasie médullaire est une maladie du sang causée par le dysfonctionnement de la moelle osseuse qui entraîne la raréfaction des globules rouges, globules blancs et plaquettes.
Inventer des histoires vraies me rend profondément heureux.
Journal d’un vampire en pyjama est écrit sous la forme d’un journal intime, dans lequel l’auteur partage avec nous son expérience, ses ressentis, ses pensées presque au jour le jour sur presque une année. Au fil des pages, on retrouve l’univers propre à l’auteur. Sa plume est tellement géniale que j’avais envie de m’arrêter toutes les deux secondes pour noter une citation. J’ai tout de suite était embarquée et j’aurais pu lire l’entièreté du livre dans la nuit mais on a choisi de faire une pause dans notre lecture au milieu. C’était dur, mais on a réussi. Son écriture poétique est transposée dans un monde médical normalement terne et aseptisé. On voit l’hôpital d’un nouvel œil, le sien. C’est assez déstabilisant car on a vraiment l’impression d’y être, de se tenir à ses côtés tout du long tout en étant invisible. On se sent terriblement inutile, on a envie de faire quelque chose mais on ne peut pas.
Aujourd’hui je vais vous présenter l’une de mes dernières lectures : Les mots entre mes mains, écrit par Guinevere Glasfurd et publié le 24 août dernier. Je tiens à remercier Netgalley et les éditions Préludes pour avoir accepté ma demande et m’avoir permis de lire ce roman qui me tentait énormément depuis sa sortie.
Quand Helena Jans van der Strom arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire anglais, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son appétit pour la vie et sa soif de connaissance trouveront des échos dans le cœur et l’esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d’ombres et de lumières, où les penseurs sont souvent sévèrement punis, où les femmes n’ont aucun droit, leur liaison pourrait les perdre. Descartes est catholique, Helena protestante. Il est philosophe, elle est servante. Que peut-être leur avenir ? A partir d’une histoire d’amour avérée et méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait fascinant d’une femme lumineuse en avance sur son temps. Un roman de passion et de liberté sur fond de fresque envoûtante des Pays-Bas au « siècle d’or ». (Résumé : Livraddict)
Ce roman nous plonge dans une période de la vie de René Descartes mal connue, relatée du point de vue de la jeune servante dont il s’est amouraché.
Je ne qualifierais pas cette lecture de coup de cœur car j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans. L’histoire met un moment à se mettre en place, les premiers chapitres sont un peu confus et il y a quelques longueurs un peu gênantes. Les premières pages se révèlent tout de même très intrigantes et j’ai poursuivi ma lecture en quête de réponses. Si j’ai trouvé la première partie du roman assez lente, j’ai trouvé la seconde beaucoup plus dynamique et intéressante. L’auteure aborde des thèmes tels que la condition de la femme au XVIIème siècle (pas très glorieuse), les idées des grands penseurs de l’époque ou encore la religion (Helena est protestante et Descartes catholique, la question de la religion est très présente au sein de ce roman).
Le récit est fluide, l’écriture de l’auteure est simple, accessible à tous, mais aussi très forte. Elle parvient à nous faire ressentir toutes les émotions de ses personnages. Helena est particulièrement touchante. Elle est jeune et plutôt naïve, mais prend rapidement conscience de sa condition, de sa place dans la société et met tout en œuvre pour réussir à y échapper, à éviter à sa fille de vivre la même chose. Sa relation avec Descartes, personnage très égocentrique (mais aussi touchant, à sa manière), est difficile et elle en subit les conséquences tout au long du roman. Au fil des pages, on sent l’évolution de son personnage. Elle devient de plus en plus forte, indépendante et elle fait preuve d’un grand courage.
Au niveau du contexte, l’auteure a effectué un travail remarquable. On est complètement immergés dans la Hollande du XVIIème siècle, à longer les canaux d’Amsterdam en mangeant des poffertjes et en flânant au marché aux fleurs. Au-delà de ça, Guinevere Glasfurd décrit également avec précision les mœurs de l’époque, ce qui rajoute une dimension passionnante au roman.
L’auteure explique clairement à la fin du livre qu’elle s’est appuyée sur des documents officiels pour écrire ce roman. Ces documents sont rares mais prouvent bien le fait que Francine était la fille de Descartes et d’Helena, attestant ainsi qu’ils avaient bien eu une relation dans les années 1630. À partir de ces quelques documents, l’auteure a développé cette fiction que, personnellement, je trouve plus que crédible.
En résumé, Les mots entre mes mains est un roman historique fort, émouvant et très intéressant. Je vous le recommande chaudement !
16/20
Des bisous !
Ps – Pour ceux qui se demanderaient ce que sont des poffertjes, c’est comme des petites crêpes hollandaises préparées dans un moule assez funky. Ça peut se manger en dessert, au goûter ou à l’apéro. C’est délicieux !
J’espère que vous passez un chouette week-end de Pâques, je vous avoue que je ne sais pas si je vais vous faire un point culture complet, je vais peut-être garder quelques petites choses pour dans deux semaines. Je suis rentrée chez papa-maman pour trois jours, j’aimerais bien en profiter au maximum haha (entendez ici « je vais me gaver de couscous, de tarte aux pommes et de chocolat jusqu’à étouffement »). Maintenant que tout le monde dort (oui, j’écris cette article pendant la nuit, je suis une rebelle), je vais profiter du changement d’heure pour en écrire le plus possible et vous dire ce qu’il s’est passé culturellement parlant ces deux dernières semaines chez ibidouu !
Livres lus.
# Fahrenheit 451.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Je me suis lancée dans la lecture de Fahrenheit 451 dans le cadre du Book Club de mars sur Livraddict. Je n’en attendais pas grand chose, je l’avoue. Apparemment c’est un « classique » de la littérature SF.. Si le résumé m’a plu (en tout cas il m’a intrigué), j’ai assez vite déchanté au fil des pages.
Les idées de fond sont bonnes, très bonnes même pour certaines. Mais elles sont mal exploitées. Je n’ai pas du tout accroché à la plume de Bradbury, je l’ai trouvé chiant et fouillis. Après avoir tourné la dernière page, je me suis juste dit « Ah. Ok. ».. Pas terrible, n’est ce pas ? Je n’ai pas accroché au personnage de Montag, ni à aucun autre personnage d’ailleurs. Ils sont tous fadasses et ils me font tous un peu pitié, mais je pense qu’au final c’était un peu le but. C’est un roman plat, avec quelques rares rebondissements par-ci par-là. On ne ressent pas vraiment d’émotions, ce qui est vraiment dommage ! Mieux traités, certains passages auraient pu être très forts et avoir un réel impact sur le lecteur (sur moi en tout cas).
Tout n’est pas à jeter, il y a quelques bons passages, l’univers dans lequel évolue Montag est fascinant (et effrayant, un peu).. Et le livre se lit finalement assez vite. Je n’ai pas spécialement accroché mais j’ai quand même l’impression d’avoir lu quelque chose d’important (je sais pas si vous voyez ce que je veux dire), un roman qui a son importance dans l’évolution de l’histoire de la science-fiction.. Je pense qu’il faut lui laisser sa chance. Personnellement c’était pas le kiff total, mais les avis sont tellement nuancés qu’il faut se faire son avis tout seul !
13/20
# Tous en coeur.
Dans cette comédie romantique inédite signée Adama Mané, les vies se croisent et se décroisent, toujours guidées par un seul maître, l’amour. Une déclinaison du mot cœur à travers une palette d’émotions. Lorsque Caroline s’aperçoit que sa grand-mère l’a inscrite sur un site de rencontre sans lui en parler, elle réalise qu’il est peut-être temps de trouver l’amour et surtout qu’il est grand temps d’oublier Lucas, l’homme qui lui a brisé le cœur.
Mais ce nouveau départ pourrait bien la conduire à vivre des aventures et des déceptions auxquelles elle ne s’attend pas. Sa vie va être totalement bouleversée. Même si sa famille et ses amis sont là pour l’épauler, ils vivent également, de leur côté, des événements qui vont les changer à jamais. Sally, sa meilleure amie, commence à avoir des doutes sur la fidélité de son mari. D’autres, comme Christelle, ont déjà découvert la vérité. La question est de savoir, comme le dit la chanson, si, réellement, toutes les histoires d’amour finissent mal ou pas… en général !
Après ma lecture très mitigée de Fahrenheit 451, je me suis laissée tenter par le nouveau roman d’Adama du blog A trois on sourit. Si le roman a quelques défauts, il a le mérite d’être très divertissant ! J’avoue avoir eu beaucoup de mal à le lâcher et je l’ai lu très très rapidement. Si vous cherchez une comédie romantique, ce livre est probablement fait pour vous !
L’histoire est riche en personnages aux parcours (relativement) différents, qui se croisent, se rencontrent, se quittent, tombent amoureux.. Il y en a pour tous les goûts haha. Je pense que ce roman pourrait tout à fait être adapté en film. Et c’est là un des seuls reproches que je pourrais lui faire : on fait parfois un peu dans le cliché, on retrouve vraiment tous les codes de la comédie romantique hollywoodienne. Mais finalement, ça n’a pas vraiment dérangé ma lecture. La fin ne m’a pas du tout surprise, mais c’est plutôt commun pour une lecture du genre (en tout cas dans mon cas, en aurais-je trop lu/vu ?).
Je n’ai pas accroché à tous les personnages. J’avoue que j’ai trouvé le personnage principal parfois un peu naïf et imbu de sa personne, et des fois j’avais juste envie de lui faire des câlins de réconfort. Je ne suis pas du tout contradictoire comme nana. Par contre j’ai adoré la grand-mère ! J’aurais vraiment aimé que son histoire soit un peu plus développée. Et j’ai plutôt bien apprécié le côté un peu « policier »/enquête avec l’histoire de Xavier et Sally, ça mettait un peu de suspense héhé !
Sinon la lecture est fluide, j’aime beaucoup la façon d’écrire de l’auteure. C’est dynamique, c’est drôle, c’est naturel. Ça passe tout seul. Au début j’avais presque l’impression d’être entre copines ! J’ai par contre été parfois un peu décontenancée quand d’un paragraphe à un autre on changeait de personnage sans transition. Mais, encore une fois, rien de bien gênant.
Ce roman était donc une très agréable surprise que je vous recommande si vous aimez les comédies romantiques, les romans pas prise de tête qui vous permettent de vous changer les idées, de passer un bon moment !
15/20
# Animale, La prophétie de la Reine des Neiges.
Et si le plus merveilleux des contes cachait le plus sombre des complots ?
1833, sur une île perdue du Danemark. Elle s’appelle Blonde, il se nomme Gaspard. Elle est animale, il est fou d’elle. Le destin s’apprête à les arracher l’un à l’autre : ils sont les victimes d’une prophétie qui bouleversera le monde à jamais. Blonde parviendra-t-elle à déjouer les plans de l’énigmatique Reine des neiges, avec pour seul allié un jeune écrivain nommé Andersen ?
Je ne sais pas si vous vous en souvenez, il y a quelques semaines/mois j’avais lu le premier tome d’Animale, de Victor Dixen. Il m’avait plu mais il n’y avait pas eu de coup de coeur, je n’avais pas été pleinement convaincue. J’avais d’ailleurs trouvé la fin un peu bâclée. BREF. J’ai lu le deuxième tome. Et j’ai trouvé ça beauuuucouuuuup mieux.
On entre directement dans l’histoire et jusqu’au bout (vraiment, je rigole pas) on ne peut pas le lâcher. J’avoue être encore un peu déçue par la fin, on nous monte tout un truc de folie sur 400 pages par rapport à la Reine des neiges et en fermant le livre on a un peu envie de dire « tout ça pour ça ». Mais franchement, vu les 400 pages de folie qu’il y a eu juste avant, je m’en fous, ça reste une fin satisfaisante. Blonde saute de situation folle en situation folle, se créant des alliés dans les endroits les plus inattendus. Les rebondissements sont nombreux et on a l’impression de courir après Blonde pendant une grande partie du roman (complètement essoufflée pour ma part).
J’avoue avoir beaucoup apprécié le fait que le roman soit construit comme une correspondance avec Andersen. J’ai aimé retrouver ce côté historique et recherché que j’avais découvert dans le premier tome, mais aussi ce côté fantastique et original beaucoup plus approfondi. Dixen va plus loin et franchement, ça valait le coup.
Je n’ai pas envie de spoiler donc je m’arrête là. Pour ceux qui ont lu le premier, le deuxième tome vaut le détour ! Je ne suis pas déçue d’avoir décidé de continuer. Et pour ceux qui n’ont rien lu du tout, lisez donc les deux. C’est sympathique comme tout !
16/20
J’ai également lu un essai intitulé Petit éloge des séries télé, je lui dédierais un article pour lui tout seul !
Point BD.
# Les promeneurs sous la lune.
Conte urbain vantant l’amour, Les Promeneurs sous la Lune nous emmène dans l’épopée nocturne de Napoleon Cavallo qui découvre, non sans étonnement, qu’il est somnambule. Plusieurs nuits, dans un laps de temps assez rapproché, il se retrouve ainsi dans le lit de la douce Linh Yu. Cette dernière, quant à elle, n’attendait rien d’autre de la vie qu’on la laisse tranquille. Malheureusement pour elle, elle n’est pas au bout de ses surprises.
Ça faisait un moment que j’attendais de pouvoir emprunter Les promeneurs sous la lune, après l’avoir découvert sur le blog de.. (quelqu’un ? ça fait tellement longtemps que je l’attends que je ne sais plus !)
J’ai été un peu déçue. Je pense que mes attentes devaient être trop grandes, je ne sais pas. J’ai trouvé l’histoire un peu bâclée. Ils auraient pu continuer sur plusieurs pages encore, ça n’aurait pas été de trop. J’ai l’impression que tout va très vite, comme en accéléré et qu’on a jamais vraiment de réponses.. Ça reste une joli histoire d’amour et les dessins sont absolument magnifiques. Mais pas de coup de coeur de mon côté !
14/20
# Sixteen Kennedy Express.
1968, États Unis, une petite ville « in the middle of nowhere » bordée par les champs de blé à perte de vue et seulement animée par le chantier de son Mall en construction… Rob, 14 ans, a le bras dans le plâtre depuis un stupide accident, qui le prive du bénéfice des petits boulots d’été. Il s’ennuie ferme. Un évènement imprévu (le passage du train funéraire transportant la dépouille de Robert F. Kennedy – assassiné – à travers la moitié des États-Unis) va lui permettre de rencontrer une jeune fille nommée Sixteen qui aura16 ans à la fin de l’été, et qui : «j’te jure que dès que j’ai 16 ans je me casse de ce bled pourri… » Rob va partager cet été avec elle, et en tomber fou amoureux. Du haut de ses 14 ans, Il n’y connaît rien aux filles… Aussi handicapé par ses sentiments que par son bras dans le plâtre…
J’ai emprunté cette BD pour sa couverture (mais ça je pense que ça ne vous étonne plus). Gros coup de coeur pour la couverture. Et après.. J’ai moins accroché. Les dessins sont plaisants mais la palette de couleurs est trop réduite et au bout d’un moment tout se mélange, c’est confus, c’est monotone et c’est dommage. En ce qui concerne l’histoire, elle est intéressante, surtout sur la fin, lorsque Rob et Sixteen mènent l’enquête et font face aux dures réalités de la ségrégation et des inégalités raciales à la fin des années 60. Mais ce n’est pas non plus ce à quoi je m’attendais. On est loin du coup de coeur pour le contenu mais, globalement, ça reste une lecture agréable (mais sans plus).
13/20
# La page blanche.
Une jeune femme reprend ses esprits sur un banc sans se rappeler ni de son nom ni de ce qu’elle fait là. Menant l’enquête tant bien que mal, elle tente de recouvrer la mémoire et de retrouver son identité. Mais que va-t-elle découvrir ? Un passé romanesque fait de drames et de romances ou l’existence banale d’une femme ordinaire ? Et dans ce cas, saura-t-elle devenir quelqu’un après avoir été quelconque ?
J’aime beaucoup les dessins de Pénélope Bagieu donc bon, sans surprise, j’ai adoré cette BD visuellement parlant. En ce qui concerne le contenu.. On partait de quelque chose de super intéressant, traité avec humour et détachement. Le développement suivait son cours, de façon toujours très intéressante. Les questions d’identité, de découverte de soi étaient traitées avec justesse. On sentait qu’on approchait du but eeeeeet.. J’ai pas compris. J’ai pas compris pourquoi cette fin. On ne sait même pas ce qu’il se passe dans son cerveau au final. Ou alors il y avait une métaphore que je n’ai pas su attraper au vol. Je suis dé-çue. Je ne voulais vraiment pas que ça finisse comme ça. Mais bon, je peux pas avoir tout ce que je veux dans la vie. C’est quand même une BD que je vous recommande chaudement, rien que pour tous les films que se fait la personnage principale avant de rentrer chez elle. Elle aura eu le mérite de me faire rire. Et d’être très jolie.
15/20
# Porcelaine, tome 1 : Gamine.
Dans un monde presque identique au nôtre, comme un écho magique de la Terre, Gamine, une enfant au caractère bien trempé, n’accepte pas la violence de la rue à laquelle elle est confrontée. Décidée à fuir le froid de Snowy City, elle trouve refuge chez le porcelainier. Ce vieil homme bienveillant vit là, entouré de ses automates. Une seule condition à leur cohabitation : ne JAMAIS pénétrer dans son atelier…
Cette BD est le premier tome d’une série qui débute tout juste et dont la suite n’a pas encore été publiée (mais ça ne saurait tarder). J’ai trouvé les dessins très beaux et l’histoire fascinante. On est plongés dans un univers assez sombre, plutôt glauque par moments, voire flippant ! Si la BD n’est pas sans rappeler le conte de Barbe Bleue, on est projetés dans une ambiance beaucoup plus fantastique et mystérieuse, peuplée d’automates qui cachent un lourd secret. On arrive difficilement à lâcher l’ouvrage dont on tourne fiévreusement les pages. C’est un excellent premier tome et j’ai très hâte de tenir la suite entre mes mains !
17/20
# Poulbots.
Au coeur de la butte Montmartre, nous suivons cinq enfants pauvres, petits poulbots qui vont avoir maille à partir avec un promoteur immobilier véreux bien décidé à les déloger de leur mare aux grenouilles.
Cette fable urbaine, chronique d’un lieu et d’une époque en pleine mutation, prend le contrepied du Montmartre présent dans l’imaginaire collectif. Nous y croisons Poulbot, Steinlen, Bruant, Dorgeles, … ces artistes devenus emblématiques de Montmarte, quartier mis à l’honneur dans le récit, mais celui-ci met avant tout l’accent sur ces indigents qui évoluent en marge de la bohême, et dont la principale préoccupation est de survivre. Des familles sont expropriées faute de pouvoir payer leur loyer, notamment celle de l’un des protagonistes, ce à quoi nos poulbots comptent remédier en kidnappant le fils du promoteur immobilier pour demander une rançon.
Le petit bourgeois va se retrouver immergé dans l’univers et le quotidien de ces miséreux. C’est un vrai choc culturel. Peu à peu, il va tisser des liens d’amitié avec eux. Jamais il n’aura été aussi heureux que parmi ces gamins. Cette histoire met en lumière la pauvreté qui régnait sur la butte à l’époque, mais de façon légère ; à travers les aventures de cinq enfants, que le dénuement a abîmé mais pas brisé. Frondeurs et gouailleurs, ils luttent pour préserver le peu qu’ils ont : leur terrain de jeu, leur coin de paradis. A la fin, la guerre fait irruption sur le devant de la scène. Petites histoires sur fond de grande Histoire. La bataille a fauché bien des vies, enfants du Maquis comme privilégiés, tous logés à la même enseigne. La guerre balaie les différences de classe.
Poulbots nous plonge dans un Paris historique, un Paris d’avant-guerre, sur la butte Montmartre plus précisément, où un certain nombre de personnages évoluent dans la misère. La BD rend hommage à l’artiste Francisque Poulbot, dessinateur et illustrateur français décédé en 1946. Ce dernier représentait beaucoup les enfants de rue, les « titis parisiens ». Cette bande-dessinée représente donc ces titis dans leurs aventures, cherchant à protéger l’endroit où ils vivent et à se faire un peu d’argent pour sortir de la misère. Tout en restant bien entendu des enfants. J’ai trouvé l’histoire sympathique sans pour autant qualifier cette lecture de coup de coeur. J’ai adoré visiter le vieux Paris par le biais des dessins de Patrick Prugne, réalisés à l’aquarelle. Le rendu est magnifique. L’objet livre est très beau et complet, proposant notamment à la fin un carnet de croquis très agréable à feuilleter. Si vous avez l’occasion de croiser cette BD n’hésitez pas à la lire, ou du moins à la feuilleter pour voir toutes les jolies choses qu’elle renferme !
14/20
Films vus.
# Brooklyn.
Dans les années 50, attirée par la promesse d’un avenir meilleur, la jeune Eilis Lacey quitte son Irlande natale et sa famille pour tenter sa chance de l’autre côté de l’Atlantique. À New York, sa rencontre avec un jeune homme lui fait vite oublier le mal du pays… Mais lorsque son passé vient troubler son nouveau bonheur, Eilis se retrouve écartelée entre deux pays… et entre deux hommes.
Brooklyn est un joli film sur l’immigration. C’est le mot je pense, « joli ». C’est une jolie mise en scène, il y a quelques très belles images, quelques très belles scènes. Le film n’est pas très original, rien de folichon, mais j’ai quand même passé un bon moment. Les personnages sont tous attachants. Saoirse Ronan est très bonne dans le rôle d’Eilis. C’est une actrice que je ne connais que très peu, il faut que je découvre plus de films dans lesquels elle a joué. En tout cas elle m’a largement convaincue. Je la trouve douce, élégante (elle a des tenues trop belles !) et forte. Je ne vais pas m’étaler pendant 115 ans, le film est sympathique mais sans plus. Honnêtement, comme je l’ai dit plus haut, il n’y a rien d’original, rien de nouveau dans le traitement de l’immigration (alors que pourtant, ils auraient pu, il y a de la matière).. Le film est en soi assez prévisible. Mais c’était chouette quand même !
14/20
# Kung-Fu Panda 3.
Po avait toujours cru son père panda disparu, mais le voilà qui réapparait ! Enfin réunis, père et fils vont voyager jusqu’au paradis secret du peuple panda. Ils y feront la connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les autres. Mais lorsque le maléfique Kaï décide de s’attaquer aux plus grands maîtres de kung-fu à travers toute la Chine, Po va devoir réussir l’impossible : transformer tout un village de pandas maladroits et rigolards en experts des arts martiaux, les redoutables Kung-Fu Pandas !
Mouais. Ça faisait un petit moment qu’on voulait voir Kung-Fu Panda 3 et on l’a enfin trouvé en bonne qualité. Donc on s’est lancé et on a été un peu déçus. Honnêtement je n’avais pas de très grandes attentes. On en est quand même au troisième film, et en général ces suites ne sont guère satisfaisantes (L’âge de glace et Shrek, par exemple, ont perdu beaucoup au fil des années je trouve). La franchise est synonyme d’argent plus que de chef d’oeuvre. Il y a quelques bonnes choses, tout n’est pas à jeter. Le rythme est bon, les personnages sont attachants (ravie d’avoir enfin rencontré les pandas), il y a quelques bonnes répliques. Mais finalement ce sont presque toujours les mêmes choses. Rien d’original, on réarrange juste quelques petits trucs, on change de méchant et hop hop hop, on a une suite. Dommage qu’ils ne se renouvellent pas plus que ça ! C’est un divertissement qui se laisse regarder mais que je ne verrais pas deux fois.
13/20
# Mon voisin Totoro.
Un professeur d’université, M. Kusakabe, et ses deux filles, Satsuki, onze ans, et Mei, quatre ans, s’installent dans leur nouvelle maison à la campagne. Celle-ci est proche de l’hôpital où leur mère est hospitalisée. Les deux enfants vont alors faire la rencontre des esprits de la forêt.
J’ai enfin regardé Mon voisin Totoro haha. Ça nous a pris comme ça, l’autre soir. J’ai agrandi un petit peu ma culture générale en regardant ce qui est apparemment un classique des studios Ghibli. Honnêtement je m’attendais à beaucoup plus. Le film est très court et à la fin, je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher un « c’est tout ? ». C’est très simple, ça casse pas trois pattes à un canard comme on dit. Mais c’est chouette. J’ai aimé beaucoup de choses dans ce petit dessin animé qui met de bonne humeur. C’est ça en fait, le film respire la bonne humeur, la joie et l’innocence. On retrouve également toute la magie de l’univers de Miyazaki (petit clin d’oeil au chat-bus, je veux le même) et la musique est superbe. Donc, pour moi, c’est une bonne découverte mais ce n’est pas non plus hyper transcendant. Je m’attendais sincèrement à plus. Mais c’est un joli film, à regarder avec des petits je pense pour plus de magie.
15/20
# La Cinquième Vague.
Cassie Sullivan, adolescente de 16 ans, essaie de survivre dans un monde en proie à des invasions extraterrestres, appelés Les Autres, ayant déjà décimé la population et part à la recherche de son frère.
Je tiens à préciser que je n’ai pas lu le roman, donc je ne fais pas une critique de l’adaptation mais juste du film en soi. Je me jette dans le bain, je n’ai pas adoré. Beaucoup de petits détails m’ont gênée dans ce film plutôt prévisible (reste à voir la suite, peut-être que ça s’améliorera haha). Si les acteurs sont globalement bons (j’ai quand même vu Chloé Moretz dans de bien meilleurs rôles), je n’ai malheureusement absolument rien ressenti. Aucune émotion. C’est bête quand même quand tu regardes un film sur la fin de l’humanité.. Je pense qu’en fait le film n’est pas fini, ils n’ont pas cherché à aller plus loin que le public ciblé, c’est à dire les adolescents. On reste un peu sur notre faim du coup, attendant le « petit truc en plus » qui ne viendra finalement jamais. Après tout n’est pas mauvais. Il reste le côté « spectacle », les effets spéciaux sont plutôt pas mal. C’est déjà ça ! Mon avis est donc assez mitigé. S’il y a une suite je la regarderais par curiosité. Mais ça ne restera certainement pas gravé dans les annales. Rien d’original ici, vous pouvez passer votre chemin, ce ne sera pas un problème !
11/20
Séries débutées.
Je tiens bon les gars ! J’ai toujours pas commencé de nouvelles séries (trop de fierté) ! Par contre je suis ENFIN à jour dans :
Pretty Little Liars
Doctor Who
Teen Wolf
Once upon a time
Younger
Je vous fais plein de bisous les copains ! Mangez pas trop de chocolats ! Et peut-être à demain pour les trouvailles, si j’ai le temps pendant la nuit haha.
J’ai toujours été très attirée par les séries et films historiques. Un jour, ces adaptations causeront ma perte. Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de la série Reign, dont la saison 2 est actuellement en cours et qui a été renouvelée pour une saison 3, et de la mettre en parallèle avec la réalité historique, loin d’être aussi ennuyante qu’on pourrait le croire.