On se retrouve aujourd’hui pour que je vous présente ma PAL pour la toute première semaine à lire. Pour ceux qui participent au week-end à 1.000, vous savez probablement déjà que Lili Bouquine a décidé de pousser le concept plus loin et d’organiser pour la première fois cette année cette fameuse semaine à lire. Cette dernière débute aujourd’hui à 19H et se terminera vendredi prochain (le 30 décembre) à 23h59. Cette fois-ci, c’est à chacun de déterminer les objectifs qu’il se fixe pour cette semaine, selon ses envies, ses disponibilités, sa PAL, etc. Personnellement, étant en vacances, j’ai envie de mettre la barre un peu plus haute que les 1.000 pages, puisque j’avais relevé le challenge haut la main il y a quelques semaines, mais pas trop non plus parce que c’est quand même les fêtes et que je fais pas mal de binge-watching (beaucoup de séries à rattraper).
Sachant que je peux étaler mes lectures sur une semaine et pas seulement sur un peu plus de deux jours, j’ai envie de me dire que je pourrais réussir à lire 2.000 pages. Vu que j’ai une tonne de livres à rendre prochainement à la médiathèque (moi et mes yeux plus gros que le ventre), c’est l’objectif que je vais me fixer. Ça me permettra peut-être d’en finir quelques uns à temps.
Qu’est-ce que je vais lire ?
Alors, hier soir j’ai commencé Poppy Wyatt est un sacré numéro, de Sophie Kinsella, dont j’ai lu une centaine de pages donc je commencerais le décompte à partir de la première page que je lirais ce soir.
Les photos de cet article seront très moches car prises avec un téléphone un matin de décembre. La luminosité n’est pas au rendez-vous.
Cette semaine, je ne pense pas sortir de livre de ma PAL, je ne lirais que des livres de la médiathèque. Après Poppy Wyatt, j’aimerais bien lire le tome 2 de La voie des oracles, Carol de Patricia Highsmith, Lettre à la république des aubergines d’Abbas Khider et Étiquette & Espionnage, le premier tome du Pensionnat de Mlle Géraldine (Gail Carriger). Bien évidemment, je ne vois pas comment je pourrais possiblement lire tous ces romans haha, mais pourquoi pas, c’est beau de rêver.
J’ai également une jolie pile de bandes dessinées qui attendent sagement et j’aimerais bien notamment lire Maus, Le piano oriental et Kiki de Montparnasse.
Combien de pages ?
# La voie des oracles, tome 2 : Enoch.
Poursuivis par les hommes d’Aedon, Thya, Enoch et Aylus fuient dans les terres barbares…
Sur les routes, les trois acolytes vont découvrir un monde très divers, coloré, fabuleux, où des magies et des mystiques plusieurs fois centenaires côtoient des aspirations farouches à la liberté. Un monde plus vaste et plus étrange que tout ce qu’ils auraient pu imaginer.
Au cours de ce nouveau voyage, Thya et Enoch vont à nouveau être mis à l’épreuve, et se révéler, ou se perdre…. Avec, en fond, la menace grandissante d’Aedon, soutenu cette fois par un nouvel allié surnaturel…
Nombre de pages : 333.
# Carol.
À New York, Thérèse, une jeune décoratrice de théâtre qui ne trouve pas de travail, accepte un emploi à Frankenberg, un magasin de vêtements. Une autre employée, Mme Robichek, tente de la séduire, mais Thérèse sombre dans une sorte de torpeur.
Le compagnon de Thérèse, Richard, lui fait rencontre Phil, qui peut l’aider à trouver un emploi dans le théâtre. Cependant, lors de son travail au magasin, apparaît une grande femme blonde en manteau de fourrure. La cliente lui achète une poupée pour sa fille. Thérèse ne peut l’oublier et lui envoie une carte avec son numéro de service. La cliente téléphone au magasin pour la remercier et lui propose de prendre un verre ensemble pour le lendemain.
Thérèse fait ainsi la connaissance de Carol, une femme mariée en instance de divorce. Elles découvrent leurs sentiments réciproques, mais Carol craint que son mari ne se serve de leur relation pour lui retirer la garde de leur enfant.
Nombre de pages : 309.
# Lettre à la république des aubergines.
Bagdad, 1997. Salim, jeune étudiant, est arrêté par la police pour avoir lu des livres interdits lors de soirées entre amis de l’université. Torturé, il parvient à taire le nom des filles qui y participaient, parmi lesquelles se trouvait Samia, sa petite amie. Grâce aux relations de son oncle, un riche industriel bien vu du régime, il est libéré dans l’attente de son procès et parvient à s’enfuir via la Syrie. Comme de nombreux exilés irakiens qui servent de main d’oeuvre bon marché, il trouve refuge à Benghazi, en Libye, où il devient simple ouvrier en bâtiment. Désormais sans nouvelles de ses proches, de ses amis et de Samia, son seul but est de faire parvenir une lettre à sa bien-aimée pour l’assurer de son amour fidèle. Mais, de la Lybie à l’Irak, les dictateurs règnent en maîtres (Kadhafi en Libye, Moubarak en Égypte, Abdallah en Jordanie, Hafez el-Assad en Syrie et Saddam Hussein en Irak) et la censure veille. Faire passer une lettre à travers ses mailles est une entreprise difficile et dangereuse. Fin 1999, Salim découvre l’existence d’un réseau clandestin de courrier qui couvre tout le monde arabe. Sans crainte des représailles dont la destinataire pourrait faire l’objet, il ose enfin envoyer sa déclaration à Samia et la confie, moyennant 200 dollars, à ce réseau semi-mafieux très bien organisé. Abbas Khider invite le lecteur à suivre le parcours chaotique de cette lettre d’amour. Chaque chapitre, très bref, donne la parole à un des intermédiaires qui se trouve en sa possession.
Nombre de pages : 133.
# Étiquette Espionnage.
C’est une chose que d’apprendre à faire une révérence comme il faut. C’en est une autre que d’apprendre à faire une révérence en lançant un couteau. Bienvenue au Pensionnat de Melle Géraldine. Angleterre, début du 19e siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa pauvre môman : elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres qu’apprendre les bonnes manières ! Mrs Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady… aussi inscrit-elle Sophronia au Pensionnat de Melle Géraldine pour le Perfectionnement des Jeunes Dames de Qualité. Mais Sophronia comprend très vite que cette école n’est peut-être pas exactement ce que sa mère avait en tête. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette ; mais elles apprennent aussi à donner la mort, l’art de la diversion, et l’espionnage – le tout de la manière la plus civilisée possible, bien sûr. Cette première année au pensionnat s’annonce tout simplement passionnante.
Nombre de pages : 354.
# Maus.
Maus est une bande dessinée d’Art Spiegelman. Elle raconte, à travers le dialogue de l’auteur et de son père, juif polonais, survivant des ghettos et d’Auschwitz, l’histoire des persécutions nazies, depuis les premières mesures anti-juives jusqu’à l’effondrement du Troisième Reich et l’immédiat après-guerre.
Nombre de pages : 296.
# Le piano oriental.
Un récit inspiré de la vie de son ancêtre, inventeur d’un nouvel instrument de musique dans le Beyrouth des années 1960. Folle tentative pour rapprocher les traditions musicales d’Orient de d’Occident, ce piano au destin méconnu n’aura vu le jour qu’en un seul exemplaire, juste avant que la guerre civile ne s’abatte sur le Liban.
Une métaphore amusante – et touchante – de la rencontre de deux cultures, de deux mondes, qui cohabitent chez Zeina et dans son oeuvre.
Nombre de pages : 208.
# Kiki de Montparnasse.
Compagne et modèle de Man Ray, elle fut l’amie de nombreux artistes, de Cocteau à Modigliani et de Foujita à Picasso. Le fabuleux destin d’Alice Prin, alias Kiki de Montparnasse, est retracé dans cet album qui s’est vu décerner le Prix Essentiel Fnac-SNCF en 2008. Avec ce portrait d’une femme éprise de liberté, Catel et Bocquet entraînent le lecteur au coeur du Paris d’entre-deux-guerres, qui vit éclore une génération exceptionnelle de créateurs.
Nombre de pages : 336.
Total = 1969
(Sachant qu’il manque les pages de mon roman en cours)
Les autres options qui s’offrent à moi.
Il faut toujours tout prévoir. Si jamais je ne rentre pas complètement dans une lecture, que je veux lire un truc plutôt court.. J’ai de quoi faire, j’ai des solutions de secours ! Saviez-vous que Le protectorat de l’ombrelle avait été adapté en manga ? Et oui, en fait je n’avais pas fini de vous en parler de cette saga haha. J’ai réussi à trouver les trois premiers tomes et honnêtement je suis quasiment sûre qu’ils seront lus cette semaine alors qu’ils ne sont pas vraiment une priorité par rapport au reste de ma PAL.
229 + 243 + 211 = 683.
J’ai également le second tome de La Petite Mort, de Davy Mourier, que j’ai très hâte de lire. J’avais vraiment beaucoup aimé le premier tome. En BD/Comic, j’ai aussi le premier tome de Gotham Academy qui attend depuis quelques semaines d’être lu, il serait peut-être temps que j’attaque !
134 et 90 pages.
Ultime ajout. Niveau roman, dans le cadre du challenge Read in English, je compte enfin commencer The Maze Runner de James Dashner. Quelques pages en anglais tous les jours, ça ne fait de mal à personne ! Je ne le finirais sûrement pas cette semaine mais il sera lu en parallèle des autres.
Un calendrier ayant été mis en place pour l’année 2017, je le partage avec vous. Ça pourrait en intéresser quelques uns !
Aujourd’hui je suis toute excitée car je vais ENFIN pouvoir participer au week-end à 1000, challenge qui me fait de l’œil depuis maintenant bientôt deux ans et auquel je n’ai jamais pu participer faute de temps.
Ce challenge est organisé depuis 2013 par Lili Bouquine. Le principe est plutôt simple, l’objectif est de lire 1000 pages entre vendredi (aujourd’hui donc), à partir de 19h, et dimanche, jusqu’à 23h59. C’est un challenge convivial, partagé avec de nombreux blogueurs et si vous voulez vous joindre à nous, il suffit d’aller vous inscrire sur le blog de Lili bouquine ! Il y a également une page FB sur laquelle nous partageons nos PAL, notre avancée, nous nous encourageons, etc. Dans la joie et la bonne humeur !
Je ne suis pas sûre de réussir à lire les 1000 pages, je me suis constituée une PAL assez variée histoire de pouvoir changer de lecture en cours de route si jamais je commence à me lasser. Qu’est-ce que j’ai donc prévu de lire ce week-end ?
Je pense attaquer à 19h avec Insoumise (la suite de Promise), d’Ally Condie. Bien que je n’avais pas complètement adhéré au premier tome, j’ai choisi de poursuivre la saga. Et hop, petit résumé :
Cassia enfreint les règles de la Société et part à la recherche de Ky… Cassia a quitté la Société pour s’aventurer dans les Provinces Lointaines, à la recherche de Ky. Cette quête pousse Cassia à remettre en question presque tout ce qui lui est cher, en particulier lorsqu’elle découvre l’existence d’une vie différente dans le Labyrinthe. Au milieu de cette frontière sauvage de grands canyons, Cassia et Ky se retrouvent enfin, mais un mouvement de rébellion est en marche. Une trahison et une visite inattendue de Xander, personnage clef du Soulèvement, changent à nouveau la donne… Racontée alternativement par Cassia et Ky, cette suite de Promise les emmènera tous deux aux confins de la Société, où changements de camps et trahisons sèment leur parcours d’embûches.
Total : 440 pages.
J’enchaînerais ensuite avec le premier tome de Lady Helen, qui traîne dans ma PAL depuis début septembre et que j’ai super hâte de commencer. Je compte le lire en lecture commune avec mes copines Johanna, du blog Popcorn & Gibberish, et Mina, du blog Serial Bookineuse !
Il est bôôôôôôôôôô !
Londres, avril 1812. Lady Helen Wrexhall s’apprête à faire son entrée dans le monde. Bientôt, elle sera prise dans le tourbillon des bals avec l’espoir de faire un beau mariage. Mais d’étranges faits surviennent qui la plongent soudain dans les ombres de la Régence : une bonne de la maison disparaît, des meurtres sanglants sont commis et Helen fait la connaissance de lord Carlston, un homme à la réputation sulfureuse. Il appartient au Club des mauvais jours, une police secrète chargée de combattre des démons qui ont infiltré toutes les couches de la société. Lady Helen est dotée d’étranges pouvoirs mais acceptera-t-elle de renoncer à une vie faite de privilèges et d’insouciance pour basculer dans un monde terrifiant ?
Total : 568 pages.
Vu que ces livres sont quand même de beaux pavés, j’ai décidé de ponctuer ma lecture de ces deux tomes par les tomes de Saga que j’ai emprunté la semaine dernière, et qui faisaient partie de mes lectures prévues dans le dernier C’est lundi, que lisez-vous ?
Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos.
Total : 436 pages.
Et, SI JAMAIS, j’ai aussi Phobos Origines qui attend sagement sur la commode. Je ne pense qu’il sortira de ma PAL ce week-end, surtout que j’ai un repas avec les beaux-parents prévu dimanche, mais je garde une option dessus, au cas où.
Ils incarnent l’avenir de l’Humanité.
Six garçons doivent être sélectionnés pour le programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à fonder la première colonie humaine sur Mars. Les élus seront choisis parmi des millions de candidats pour leurs compétences, leur courage et, bien sûr, leur potentiel de séduction.
Ils dissimulent un lourd passé.
Le courage suffit-il pour partir en aller simple vers un monde inconnu ? La peur, la culpabilité ou la folie ne sont-elles pas plus puissantes encore ? Le programme Genesis a-t-il dit toute la vérité aux spectateurs sur les » héros de l’espace » ?
Ils doivent faire le choix de leur vie, avant qu’il ne soit trop tard.
Total : 300 pages.
Ce qui nous ferait hypothétiquement un week-end à 1444 pages (sans Phobos) !
C’est une PAL un peu ambitieuse, j’en ai conscience. Je sais que je n’arriverais pas à tout lire mais je veux juste avoir un certain nombre d’options histoire de varier mes lectures au maximum. C’est ma première participation, je vais forcément faire des erreurs haha. Ça forme la jeunesse comme on dit !
Je vous ferai un petit bilan de ma participation en début de semaine prochaine, en espérant quand même que j’atteigne au moins les 800 pages lues. J’ai hâââââââte de m’y meeeeeeeettre !
Et vous, vous participez ? Vous comptez lire quoi ?
C’est l’heure du traditionnel Point Culture, et j’ai quelques petites choses à vous présenter, notamment niveau lecture. Installez-vous bien confortablement, sortez les biscuits et le chocolat chaud (ou le thé, parait qu’y a pas mal de gens qui aiment ça) et dégustez !
Livres lus.
# Carnaval.
Au coeur du Sud profond, La Nouvelle-Orléans, construite sur des marécages en dessous du niveau de la mer, a toujours été aux prises avec tornades, inondations et épidémies de toutes sortes. La nature du sol en fait une cité qui s’affaisse, où les morts ne peuvent être enterrés. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Nombre de menaces ont toujours plané au-dessus de la ville. Et pourtant… Lorsqu’en 1919 un tueur en série s’attaque à ses habitants en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l’agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D’Andrea, vont tenter de résoudre l’affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets… Alors qu’un ouragan s’approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.
J’ai lu ce livre dans le cadre du club de lecture du Petit Pingouin Vert ! Ma chronique arrive un peu tard, sachant qu’il s’agissait du livre choisi pour le mois d’octobre (mais je l’ai fini le 31 un peu avant minuit héhé, pile dans les temps). Bref. Je ne lis pas de romans policiers sur des bases régulières, mais j’apprécie le genre et j’aime en lire un de temps en temps (surtout quand il est bon). Je n’ai pas beaucoup de points de comparaison mais j’ai beaucoup aimé ce livre.
Je ne m’attendais pas à ce que les personnages mènent tous l’enquête chacun de leur côté, mais c’est finalement un choix intéressant et plutôt logique, qui nous permet d’accumuler les indices au fil de notre lecture. Je n’avais pas du tout vu cette fin arriver, ce qui est un très bon point selon moi. Je regrette tout de même qu’elle soit aussi « ouverte ». On imagine assez aisément ce qu’il advient des différents personnages, mais j’aurais aimé qu’elle soit un peu moins bâclée. Il y a également quelques passages dont on aurait pu se passer selon moi. L’histoire souffre de quelques longueurs, surtout au début. L’histoire met un peu de temps à s’installer. Par conséquent, on décroche un peu par moments (mais vraiment pas longtemps). Ça n’en reste pas moins un roman haletant, un page turner dans mon cas puisqu’il a été lu en un week-end.
En parlant des différents personnages, je les ai tous trouvé intéressants mais j’aurais apprécié qu’ils soient un peu plus approfondis. Le résumé nous parle de leurs petits secrets mais je trouve qu’au final leurs vies personnelles sont traitées de façon très sommaire. Forcément ce n’est pas le sujet du roman, mais certains points auraient mérité d’être un peu étoffés. Le duo Lewis/Ida est celui que j’ai eu le plus de plaisir à suivre, je les ai trouvé plutôt attachants tous les deux (même si j’avoue ne pas avoir trop compris ce que Louis Armstrong venait foutre là au début).
On est complètement immergés dans une Nouvelle Orléans culturellement riche, où règnent la mafia italienne, la corruption et le racisme. Ces différents éléments sont traités avec justesse, je n’ai pas trouvé que Ray Celestin avait exagéré quoi que ce soit. L’auteur a fait un très beau travail de contextualisation, on a vraiment l’impression d’y être et ça rend la lecture encore plus plaisante. Surtout sachant que le roman est inspiré de faits réels.
Ce n’est pas un coup de cœur, ce premier roman n’est pas parfait, mais c’est tout de même un roman que je vous recommande chaudement. C’est, à mon sens, un très bon roman policier historique !
16/20
# Sans honte.
Miss Alexia Tarabotti, devenue Lady Alexia Woolsey, se retrouve dans une situation délicate. C’est LE scandale de la saison. Elle doit s’enfuir en Italie, à la recherche de réponses. Une histoire de vampires, de loups-garous et d’imprévus…
Je l’ai répété suffisamment de fois ces deux dernières semaines, mais je le redis encore : cette saga se bonifie au fil des tomes de façon assez incroyable. De rebondissements en rebondissements, on suit le quotidien surnaturel d’Alexia Tarabotti avec toujours plus de plaisir. Ici encore, Gail Carriger a introduit de nouveaux personnages très intéressants, qui permettent au lecteur de ne jamais se lasser. Je ne sais pas comment elle a procédé pour écrire sa saga mais je suis impressionnée par la construction de son récit sur la durée. Elle sait mener sa barque ! Le suspense est de plus en plus intense à chaque fin de tome et je n’ai qu’une seule hâte : lire la suite (alors qu’à la fin du premier tome, c’était vraiment pas gagné). J’ai pris les devants et j’ai déjà emprunté toute la fin de la saga à la médiathèque, comme ça c’est réglé, je n’aurais pas à attendre entre le tome 4 et le tome 5. Tout n’est pas parfait bien évidemment, le roman souffre de quelques longueurs, notamment au niveau des passages très technico-scientifiques à base de mots majoritairement inventés par l’auteure (je pense).. On perd donc un peu le fil par moments, c’est un peu confus mais c’est vite oublié quand Alexia reprend le contrôle de la situation. Il y a quelques passages répétitifs également, mais ça amène un certain comique de répétition qui n’est pas déplaisant (tant qu’on en abuse pas). Bref, la saga est toujours aussi drôle et loufoque, on passe un très bon moment de lecture et je ne peux que vous recommander la saga du Protectorat de l’ombrelle !
16/20
# Promise.
Cassia, 17 ans, vit dans une Société prétendument idéale qui dicte tout : les distractions, le travail, le lieu d’habitation, la nourriture, les vêtements, même la mort est programmée. Mais surtout, les Officiels organisent les mariages selon des critères de compatibilité idéale. Aussi, quand Cassia apprend qu’elle est promise à Xander, son meilleur ami depuis l’enfance, tout semble parfait ! Etrangement, c’est le visage d’un certain Ky qui apparaît sur le fichier numérique consacré à son Promis, avant que l’écran ne s’obscurcisse… Une erreur, lui dit-on ? Car Ky est issu d’une classe inférieure et n’a pas le droit de se marier. Intriguée, Cassia cherche à mieux connaître ce garçon au passé mystérieux. Ky est un garçon sensible qui lui fait découvrir l’écriture, la création poétique…
Promise est le premier tome d’une série sortie il y a quelques années maintenant. Ça faisait un moment que j’avais envie de tenter le coup, je me suis donc lancée la semaine dernière. L’écriture de l’auteure est agréable et fluide, ce qui en fait une lecture facile et relativement plaisante. On avance assez vite. Au niveau de l’histoire, mon avis est beaucoup plus mitigé. On retrouve tous les codes traditionnels de la dystopie, avec une bonne tartine de clichés par dessus, absolument aucune originalité de ce côté là. La fin de ce premier tome est hyper prévisible, j’ai vu le truc arriver à 10.000 kilomètres (pas top). L’héroïne ne m’a fait ni chaud ni froid, ça m’a tout l’air d’être une midinette geignarde plus qu’une femme forte qui va sauver l’humanité. Les personnages dans l’ensemble sont un peu fadasses. Ça se veut rebelle mais ça s’égare un peu en chemin. Seul le personnage de Ky m’a semblé intéressant.
Concernant le contexte, il est malheureusement quasiment inexistant. Je suis vraiment restée sur ma faim parce que l’auteure, au début, avait proposé quelques très bonnes idées mais elles sont très vite oubliées ou mal exploitées, au profit d’un énième triangle amoureux. Et celui-ci mes amis, c’est probablement le triangle amoureux qui m’a le plus pris la tête depuis l’aube des temps. C’est d’un gnangnan, c’est insupportable. Ça se balance des « je t’aime » alors qu’ils se connaissent depuis 10 minutes, les relations entre les différents personnages sont vraiment bizarres. Il y a d’ailleurs pas mal de contre-sens un peu gênants au niveau de la relation Cassia/Ky… Enfin bref, c’est un roman que je ne vous recommande pas spécialement. Ça se laisse lire mais bon, on peut trouver bien mieux dans le genre.
Je tiens quand même à préciser, moi-même je ne comprends pas trop pourquoi, que j’ai emprunté la suite. Malgré tout ces défauts, j’ai été suffisamment intriguée par deux ou trois détails pour vouloir connaître la suite. J’espère donc que l’auteur va calmer les ardeurs de son héroïne (histoire d’éviter que je finisse par tambouriner ma tête contre un mur) et qu’elle va approfondir un peu plus l’univers qu’elle a commencé à nous présenter dans ce tome (qu’elle a esquissé au crayon très fin). Surtout que si elle y met un peu du sien, c’est un univers qui promet d’être riche et absolument fascinant.. Mais bon, je n’ai pas de trop grandes attentes, il vaut mieux éviter. Vous saurez prochainement ce que ça a donné !
12/20
# Miss Dumplin.
Willowdean est ronde, et alors ? Pas besoin d’être super slim pour s’assumer. Jusqu’au jour où elle rencontre Bo, qui porte un peu trop bien son nom, et ne tarde pas à lui voler un baiser. Mais peut-il vraiment l’aimer ? On lui a tellement dit que les filles comme elle ne sont que des seconds rôles.
Un seul moyen de retrouver confiance en elle : faire la chose la plus inimaginable qui soit… s’inscrire au concours de beauté local présidé par sa propre mère, ex-miss au corps filiforme. Entraînant dans son sillage tout un groupe de candidates hors normes, Will va prouver au monde, et surtout à elle-même, qu’elle aussi a sa place sous les projecteurs.
Ça faisait longtemps que je voulais lire Miss Dumplin (depuis sa sortie en anglais !), c’est maintenant chose faire. Le livre est plaisant à lire, l’écriture de l’auteure est facile, le roman est bien construit. Le langage est parfois hyper familier, parfois surprenant, mais personnellement ça ne m’a pas gêné. Je trouve que ça correspondait bien aux personnages, à l’image que je m’en faisais et, plus généralement, à l’histoire.
L’histoire est sympathique mais malheureusement très prévisible. Dès les premiers chapitres, je me doutais déjà de la fin. J’avoue avoir été tout petit peu déçue par cette fin d’ailleurs, au-delà du fait qu’elle est un peu bâclée, j’aurais préféré que l’auteure ne choisisse pas la facilité (oui, j’étais team Mitch). J’ai également été surprise de constater que le concours de beauté intervienne aussi tard dans le roman. J’ai quand même passé un très bon moment en compagnie de Willowdean. Le roman nous propose une belle leçon d’acceptation de soi, de respect de la différence et pour moi, c’est le principal. Willowdean est un personnage auquel j’ai très facilement pu m’identifier, ayant vécu des situations « similaires » il y a quelques années (non je ne roulais pas des galoches à des mecs derrière des poubelles). J’ai trouvé qu’elle était attachante et drôle, mais aussi particulièrement touchante. Le roman, de façon générale, nous présente des personnages forts, qui sont de chouettes modèles (je pense notamment à Millie).
Je n’en attendais pas plus pas moins de ce roman et j’ai donc passé un bon moment de lecture. N’hésitez pas à le lire si le cœur vous en dit !
15/20
# Funny Girl.
Dans les Swinging Sixties la nation tout entière est sous le charme de Sophie Straw, la nouvelle star de la comédie à succès de la BBC. Ça tombe bien, cette ancienne Miss Blackpool n’a qu’une ambition dans la vie : faire rire les gens. En studio comme à l’écran, l’équipe du feuilleton vit de grands moments. Les scénaristes, pour qui le genre comique est une religion, cachent tous deux un secret. Pur produit d’Oxbridge, le producteur est dévoué corps et âme à l’équipe en général et à Sophie en particulier. Quant à Clive, le premier rôle masculin, il a la tenace intuition que ce n’est qu’une parenthèse dans sa carrière… Lorsque la fi ction rejoint la réalité de trop près et que le scénario épouse les péripéties de la vie, chacun doit faire un choix. Continuer ou changer de chaîne ? Une défense et illustration de la pop culture et du ivertissement, pleine de fous rires et de tendresse.
J’ai passé un bon moment avec ce roman, qui nous immerge complètement dans l’univers des séries télé anglaises des années 1960. L’histoire est drôle, ponctuée d’un humour anglais particulièrement piquant. Les personnages sont attachants et tous très différents. Ils ont des personnalités bien particulières, des modes de vie divergents et ça ajoute une dimension intéressante, plus profonde, à l’histoire. Cela permet par exemple de traiter de la place de la femme dans la société dans les années 1960 mais aussi de l’homosexualité, qui était encore considérée comme illégale à l’époque. Ces sujets sont traités avec justesse et subtilité, l’auteur ne s’épanche pas dessus sur des pages et des pages. C’est un roman intelligent, mais qui comporte malheureusement quelques longueurs, notamment sur la fin. L’idée du flash-forward était intéressante mais j’ai trouvé la conclusion hâtive, un peu bâclée, et c’est dommage. Je m’attendais à plus.
Ma lecture a tout de même été très agréable, c’est un roman que je vous conseille de lire à l’occasion. Sachez par ailleurs que Nick Hornby s’est inspiré de faits réels pour écrire ce roman, bien que la série Barbara (et Jim) ou les personnages n’aient jamais vraiment existé. J’avoue avoir bugué au milieu, quand l’auteur a glissé des biographies type Wikipédia sur les différents acteurs et scénaristes présentés dans le roman. J’ai vraiment cru sur le coup que c’était des personnes qui avaient vraiment existé ! L’ensemble est bien documenté, ponctué de quelques photographies d’époque. L’ambiance des années 60 est bien retranscrite, on a l’impression d’y être et ça rend l’ensemble vraiment sympa.
15/20
Point BD.
# Saga, tome 2.
Princes robots et trains dragons, mercenaires arachnides et chats détecteurs de mensonges, fantômes enfantins et vaisseaux végétaux… La diversité de la faune, de la flore et la richesse des thèmes abordés ont rapidement fait de saga la nouvelle référence comics de space fantasy. Du vertige de l’espace infini à l’intimité des querelles d’un jeune couple de parents, les auteurs vous invitent à découvrir un space opera épique, ambitieux et touchant.
J’ai trouvé ce second tome un peu moins bon que le premier, un peu plus « plat » sans pour autant être ennuyant. L’univers déployé par les auteurs est toujours aussi fascinant, chaque chapitre se révèle plus intéressant que le précédent. Ici, on en apprend un peu plus sur le contexte, sur la rencontre entre les deux personnages principaux, sur la naissance de leur histoire d’amour. On s’attache de plus en plus à nos héros. De nouveaux personnages sont également introduits, ajoutant une nouvelle dynamique à la série. Il y a des moments drôles, comme dans le premier tome, mais aussi des passages beaucoup plus touchants. Ces nouveaux éléments permettent l’évolution de l’histoire vers quelque chose de très prometteur, j’ai hâte d’en savoir plus ! Les dessins sont toujours aussi beaux, la construction du récit est parfaite, on en redemande.
16/20
# Mad love.
Difficile de rester une jeune femme indépendante et sûre d’elle-même quand on tombe folle amoureuse du plus brillant des déments de Gotham, le Joker ! C’est ce qu’apprend à ses dépens l’ambitieuse psychiatre Harley Quinzel le jour où sa route croise celle du Joker, le pire ennemi de Batman. Dès lors, son destin est à tout jamais reliés à son « Poussin » qui, lui, n’a d’yeux que pour son grand oeuvre : la mort spectaculaire du Chevalier Noir !
Je poursuis gentiment ma découverte de l’univers des comics. Pour l’instant, j’avoue que j’ai une attirance particulière pour le personnage d’Harley Quinn et j’ai donc voulu en savoir un peu plus sur elle, notamment sur sa relation avec le Joker (qui n’était pas vraiment abordée dans Gotham Girls). Ce tome étant consacré aux origines d’Harley, j’ai obtenu exactement ce que je voulais.
L’histoire est intéressante, drôle, bien construite. L’ensemble est dynamique, on ne s’ennuie jamais. J’ai quand même été un peu déçue car j’ai trouvé le récit très court. Tout se déroule très vite, on a pas le temps de voir défiler les pages. Au final l’ouvrage est divisé en trois parties, la bande-dessinée « finale », une version encrée (noir et blanc) et un guide couleur. Ah oui, à la toute fin il y a également deux petites histoires, la première consacrée à Batgirl (Petit Papa Noël) et la seconde à Poison Ivy (La croisière s’embrase). Ce qui réduit notre histoire à seulement 70 pages. J’en voulais plus moi ! Ça reste un comic que je vous recommande, j’ai passé un très bon moment.
16/20
# Chemin perdu.
Vous qui possédez flair, sensibilité et goût de l’aventure, munissez-vous de votre carte des copinoux et lancez-vous dans cette fabuleuse chasse au trésor ! « T’es sûr qu’en passant par là, on va arriver plus vite ? ». Ainsi commence l’extraordinaire chasse au trésor lancée par Le Camp du bonheur. Munis dune carte, monsieur je-suis-le-meilleur, son petit frère qui s’imagine être un robot et leur copain, fils d’un chasseur en sont sûrs : ils seront les vainqueurs ! C’est simple, il leur suffit de suivre « le chemin des arbres déguisés en apaches ». Mais c’était sans compter la rencontre d’étranges créatures oniriques : un cerf géant au chapeau melon magique, un renard à la poursuite de sa bicyclette folle, un ogre branchu ou encore, une fée aux intentions ambiguës… Mais où donc cet étonnant jeu de piste les mènera-t-il ?
Coup de cœur pour cette bande-dessinée surprenante d’Amélie Fléchais, dont j’ai très hâte de découvrir les autres travaux. Les dessins sont absolument magnifiques, je suis encore en adoration devant eux. On alterne entre des planches majoritairement en noir et blanc et quelques unes en couleur. Les illustrations dégagent quelque chose de très poétique. L’histoire est sympathique sans être très originale, les personnages sont mignons, attachants et ont une imagination débordante. En refermant le livre, je me suis d’ailleurs demandé si toute cette histoire n’était pas issue de leur imagination. Certains passages font beaucoup penser à un conte, à un livre pour enfants mais je pense qu’il plaira aussi aux plus grands ! C’est un très bel album, je compte personnellement investir prochainement afin qu’il rejoigne ma bibliothèque (et je compte l’offrir). Je vous encourage vraiment à lui donner sa chance également, c’est une très très belle découverte ! J’aurais aimé que leur petit tour dans les bois dure beaucoup plus longtemps.
18/20
# Les ignorants.
Par un beau temps d’hiver, deux individus, bonnets sur la tête, sécateur en main, taillent une vigne. L’un a le geste et la parole assurés. L’autre, plus emprunté, regarde le premier, cherche à comprendre « ce qui relie ce type à sa vigne », et s’étonne de « la singulière fusion entre un individu et un morceau de rocher battu par les vents ». Le premier est vigneron, le second auteur de bandes dessinées. Pendant un an, Étienne Davodeau a goûté aux joies de la taille, du décavaillonnage, de la tonnellerie ou encore s’est interrogé sur la biodynamie. Richard Leroy, de son côté, a lu des bandes dessinées choisies par Étienne, a rencontré des auteurs, s’est rendu dans des festivals, est allé chez un imprimeur, s’est penché sur la planche à dessin d’Étienne… Étienne et Richard échangent leurs savoirs et savoir-faire, mettent en évidence les points que ces pratiques (artistiques et vigneronnes) peuvent avoir en commun ; et ils sont plus nombreux qu’on ne pourrait l’envisager de prime abord…
Ça faisait un moment que Les ignorants trainait dans ma PAL (pour être parfaitement honnête, il y est depuis 2012) et j’ai décidé qu’il était temps de l’en sortir. La bande-dessinée m’avait été offerte à l’époque et j’avoue que le sujet me faisait un peu peur, l’idée de départ ne m’excitait pas trop et je pensais vraiment que j’allais m’ennuyer. Que nenni ! J’ai passé un très bon moment en compagnie d’Étienne Davodeau, dessinateur et scénariste, et de Richard Leroy, vigneron. Le dessin est simple, tout en noir et blanc, et efficace. L’histoire racontée par Davodeau est finalement plutôt intéressante, souvent drôle et particulièrement enrichissante. Je regrette un peu le fait que le vin ait été beaucoup plus mis en avant que la bande-dessinée. Il s’agit en effet d’une bande-dessinée initiatique, le but était que l’un découvre la BD et l’autre le monde vinicole (et nous les deux à la fois). L’accent a plus été mis sur la production du vin (on fait tout le tour du sujet, de la préparation des vignes à la fermentation du raisin) que sur la création d’une bande-dessinée ou sur la découverte de nouveaux livres. J’ai quand même grandement apprécié les quelques passages qui lui sont consacrés, les rencontres avec différents auteurs ou avec les éditeurs. J’ai réussi à attraper quelques références au vol (plein de nouvelles lectures en perspective haha).
Bref, c’est une bande-dessinée que je vous recommande. C’est un petit pavé mais il vaut le détour ! On apprend plein de trucs et c’est une lecture plaisante.
16/20
# Sur la pointe des pieds, tome 1 : A la rencontre de l’hiver.
Lin Xiaolu est une fille très ordinaire qui a grandi auprès d’un seul de ses parents. Elle est introvertie et solitaire. Par contre son monde intérieur est riche de fantaisies. Spectatrice désabusée des amours compliqués des adultes, elle tente d’accéder au bonheur par sa propre volonté. Elle a en mains son destin et la volonté de se sortir de cette vie ordinaire.
J’avais emprunté cette bande-dessinée sans aucune hésitation après avoir juste entraperçu sa couverture, que je trouvais très belle. Concernant cet aspect, je n’ai pas du tout été déçue, les dessins sont très réussis, les couleurs sont à la fois douces et pêchues. L’histoire n’est pas hyper excitante pour l’instant. J’ai un peu de mal à m’attacher au personnage principal, plutôt solitaire et apathique. Lin commence un peu à se secouer les fesses sur la fin et ça devient plus intéressant, ce qui en fait un premier tome plutôt prometteur (intrigant en tout cas). J’ai envie de voir où ils vont avec tout ça. Pour l’instant, j’avoue que je ne la recommande pas particulièrement (à part pour les illustrations), je vous en dirais plus quand j’aurais lu la suite.
13/20
Films vus.
# Nerve.
En participant à NERVE, un jeu qui diffuse en direct sur Internet des défis filmés, Vee et Ian décident de s’associer pour relever des challenges de plus en plus risqués et gagner toujours plus d’argent. Mais bientôt les deux « Joueurs » s’aperçoivent que leurs moindres mouvements sont manipulés par une communauté anonyme de « Voyeurs ». Le jeu vire au cauchemar. Impossible d’arrêter…
Nerve est un film sympathique, un bon divertissement. L’histoire est intéressante, plutôt effrayante et parfois carrément intense. Les rebondissements sont nombreux et il faut, par moments, avoir le cœur bien accroché ! Si j’ai passé un bon moment, le film a tout de même quelques défauts. A mon sens, les personnages ne sont pas suffisamment développés, mais il est vrai que l’enchainement des événements ne permet pas vraiment ce genre de choses. J’ai trouvé l’ensemble un peu trop rapide, beaucoup de choses ont été survolées, notamment la tentative de démantèlement de la plateforme du jeu. Mais, là encore, je pense qu’on s’éloignerait trop du but premier du film : le jeu, la recherche de sensations fortes, le besoin de se sentir aimé et tout puissant.
Il y a beaucoup de clichés que l’on retrouve dans un grand nombre de films américains du genre, rendant l’ensemble assez prévisible. Il y a également quelques scènes où, clairement, les personnages font preuve d’une grande immaturité (ou d’une grande stupidité, je ne sais pas trop), ce qui pourrait déplaire à beaucoup de gens. Moi, la stupidité, ça me fatigue. Et certaines scènes de ce film auraient vraiment pu m’énerver mais ce sont des schémas que l’on retrouve tellement souvent que maintenant c’est juste lassant. Après j’avoue que je ne m’attendais pas non plus à beaucoup d’originalité en lançant le film, je savais plus ou moins dans quoi je m’embarquais. Je cherchais du divertissement, rien de plus, j’ai eu ce que je voulais.
Bon, je me suis un peu lâchée, je suis pas sûre que le fil de ma pensée soit très clair, il est tard. Nerve n’est pas un bon film, ce n’est pas un mauvais film non plus. C’est un film à regarder un soir où on cherche un truc divertissant avec un casting plutôt pas mal. Selon moi, le film est plutôt destiné à un public adolescent/jeune adulte (à titre indicatif).
14/20
Séries débutées.
Ces deux dernières semaines je me suis surtout penchée sur les nouvelles séries de la rentrée (la deuxième partie du bilan ne devrait pas trop tarder) et sur le rattrapage d’épisodes de séries déjà commencées il y a un moment. Pas de blabla séries aujourd’hui !
C’est tout pour ce Point Culture ! N’hésitez pas à partager vos avis sur toutes ces choses, à me conseiller des livres ou des films que vous avez aimé.
On se retrouve aujourd’hui pour ma troisième participation au C’est lundi, que lisez-vous ?. Ce rendez-vous hebdomadaire est aujourd’hui géré par Galleane, chez qui vous pouvez retrouver le récapitulatif de tous les participants et les liens vers leurs articles !
Le principe est simple, il suffit de répondre à trois petites questions chaque lundi :
Qu’est ce que j’ai lu la semaine passée ?
Qu’est-ce que je lis actuellement ?
Que vais-je lire ensuite ?
# Qu’est-ce que j’ai lu la semaine passée ?
La semaine passée j’ai terminé le très bon premier tome de Bleu, blanc, sang. J’ai également réussi à (enfin) lire le troisième tome de la saga Le Protectorat de l’ombrelle, Sans honte, en lecture commune avec Serial Bookineuse. Cette saga se bonifie au fil des tomes, c’est incroyable ! J’ai enchaîné avec Les mots entre mes mains, très bon roman historique écrit par Guinevere Glasfurd et dont je vous ai parlé samedi dernier. Dans l’ensemble, j’ai plutôt bien suivi mon planning héhé.
Niveau BD, j’ai lu le magnifique Chemin Perdu d’Amélie Fléchais, que je vous recommande chaudement (je vous en parlerais un peu plus dans le prochain Point Culture), ainsi que le deuxième tome de Saga, que j’ai trouvé un tantinet moins bon que le premier mais je suis toujours à fond dedans et j’ai hâte de découvrir la suite ! J’ai terminé ma semaine en lisant Mad love, un comic retraçant les origines du personnage d’Harley Quinn. J’ai bien aimé même si j’ai trouvé que c’était un peu court.
# Ce que je lis.
Hyde est au pied du mur. Enfermé dans le cabinet chirurgical du docteur Jekyll, il compte les heures avant son inévitable arrestation. Quatre jours s’écoulent, pendant lesquels il a enfin le temps de raconter son histoire.Venu à la vie grâce à d’étranges potions, Hyde ignore quand et combien de temps il aura le contrôle du « corps ». Lorsqu’il est en sommeil, il observe la vie de Jekyll dans la haute société, emprisonné dans son esprit. Bientôt, leur existence mutuelle est menacée, non seulement par les incertitudes de la science instable dont il est le fruit, mais aussi par un mystérieux harceleur qui obsède Hyde. Il se sent pris au piège. Des jeunes filles disparaissent, un meurtre est commis. Qui se cache dans l’ombre pour le surveiller ? Dans le brouillard de cette conscience partagée, Hyde peut-il être sûr de ne pas être l’auteur de ces crimes ?À travers cette réécriture virtuose de L’Étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde raconté du point de vue de Hyde, Daniel Levine apporte un nouvel éclairage au classique incontournable de Stevenson.
Et je termine aujourd’hui (dans le cadre du Club de lecture du Pingouin Vert) :
Au coeur du Sud profond, La Nouvelle-Orléans, construite sur des marécages en dessous du niveau de la mer, a toujours été aux prises avec tornades, inondations et épidémies de toutes sortes. La nature du sol en fait une cité qui s’affaisse, où les morts ne peuvent être enterrés. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Nombre de menaces ont toujours plané au-dessus de la ville. Et pourtant… Lorsqu’en 1919 un tueur en série s’attaque à ses habitants en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l’agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D’Andrea, vont tenter de résoudre l’affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets… Alors qu’un ouragan s’approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.
# Ce que je compte lire.
Il ne me reste plus grand chose à lire niveau emprunts bibliothécaires à part Promise et une bande-dessinée (j’ai donc réussi à lire tout ce que j’avais emprunté et il me reste encore 10 jours avant de les rendre, je suis trop fooooooorte). Je pense donc me tourner vers ma bibliothèque personnelle et ma petite PAL qui attend bien sagement. Je vais essayer de me lancer dans Miss Dumplin.
Et vous ? Dites moi tout !
On se retrouve cet après-midi pour les Trouvailles spéciales Halloween d’ibidouu 😉
On se retrouve déjà pour « ma » troisième participation au Top Five Séries Addict, consacré cette semaine aux meilleures adaptations de comics. Petit rappel, ce rendez-vous a été mis en place par Tequi. Le système est simple, toutes les semaines nous parlerons de certaines séries que l’on regarde, selon un thème prédéfini. C’est ouvert à tout le monde, donc n’hésitez pas à vous joindre à nous !
Je vous avais promis une surprise pour aujourd’hui, vous allez être servis ! Le thème du jour ne m’inspirait pas beaucoup, tout simplement parce que je ne regarde pas vraiment d’adaptations de comics (en tout cas pas directement, je connais les grandes lignes des séries parce que je les regarde en diagonale). La seule que j’avais vraiment commencé était Arrow, et j’ai abandonné assez rapidement en cours de saison 2. BREF. C’est donc mon cher Mr Ibidouu qui vous a rédigé le TFSA de la semaine. Il était beaucoup plus inspiré que moi !
Allez, j’arrête de papoter et je le laisse vous parler séries !
Salut les coquillettes, Mr Ibidouu pour vous servir.
Aujourd’hui, Mme Ibidouu étant une parfaite inculte, c’est sur mes épaules que repose la grande responsabilité de vous présenter mes cinq adaptations favorites de comics.
Je ne prétends pas être expert en la matière, je n’ai pas lu autant de comics que j’aurai aimé mais voilà, la vie c’est fait de plein de trucs et de choses et je l’ai pas fait. Dommage. Je vous présente donc mon humble avis en tant que fan du dimanche.
# Gotham.
Je suis un grand fan de plein de choses, les pirates (oui, pourquoi pas), les jeux vidéo, les super-héros (Spider-man surtout pour ceux que ça intéresse) et tout un tas d’autres trucs sans aucune importance. Batman par contre ne fait pas partie de mes idoles. Bruce Wayne est plus ou moins juste un mec blindé qui s’est dit qu’il allait se déguiser en chauve-souris pour faire flipper les méchants ET les gentils comme ça ils deviennent pas méchants, merci Batman. J’aime bien l’idée mais ça manque du super de SUPER-héros. J’avais donc quelques appréhensions en regardant le premier épisode de Gotham, surtout que je n’avais pas pris le temps de lire le synopsis. Pour ceux qui ne connaissent pas, Gotham en gros, c’est l’histoire de la naissance du Gotham que l’on peut voir dans Batman, et plus précisément, la jeunesse de l’inspecteur Jim Gordon, le super copain de Batman.
Même si c’est ça le focus de la série, c’est mon côté maléfique qui me fait adorer cette série. S’il y a bien une chose que j’aime par-dessus tout, c’est l’incarnation du mal. Je ne suis pas sataniste ou amateur de petits chats rôtis, mais à un moment, il faut arrêter de déconner… Les méchants sont TOUJOURS beaucoup plus charismatiques que les héros ! Et Gotham c’est avant tout ça, la naissance des grands méchants de DC. Des personnages colorés, tous uniques et dans une lutte pour le pouvoir digne de Game of Thrones.
Gotham, c’est aussi un bon jeu d’acteur (pour les personnages les plus présents en tout cas) parfois même pour certains personnages temporaires et figurants. De manière générale, la série est construite de manière à ce que l’action ne soit pas non plus omniprésente, ce qui peut être difficile quand on suit un policier à Gotham. Mais le résultat est bien sympathique. On apprend à connaitre Bruce Wayne en pleine crise d’adolescence et son étrange âme sœur Selina Kyle AKA Catwoman.
Dernier point, qui a une grande importance selon moi, Gotham aurait pu tomber dans le piège de la série policière de base, à savoir : je découvre un méchant, je lance le générique, je le poursuis, l’attrape, l’accompagne au tribunal si je suis chaud et bim c’est fini. La série commence un peu comme ça, le temps d’installer le contexte et les personnages, mais assez rapidement, des intrigues se construisent et lance les différents individus dans leurs aventures respectives, s’entrecroisant en certaines occasions et créant des relations étonnantes, évidentes ou parfois énervantes. Mais c’est ça qui fait une bonne série, on ne suit pas juste une équipe au jour le jour sans lien entre les épisodes. J’approuve. Donc voilà, Gotham, c’est l’occasion de redécouvrir ou découvrir, tout simplement, les personnages emblématiques de l’univers DC et d’être témoin de leur évolution et de la naissance de leur alter-ego.
# The Flash.
Le Flash, drôle de bonhomme. Jusqu’à il y a peu, je le considérais à peine comme un super-héros. C’est en bonhomme en rouge et jaune qui court vite, ça va pas t’aider des masses. Mais j’ai appris à connaitre le personnage un peu avant de commencer la série, en sachant qu’elle allait sortir. J’ai donc découvert la multitude de possibilités qu’offrait son pouvoir et qu’il était un personnage central dans l’univers DC.
La série nous présente Barry Allen, qui se prend un éclair en pleine face (et pas un petit) pendant une explosion « magique ». Donc forcément, il meurt pas mais tombe dans le coma pendant 9 mois (renaissance ?). Et au réveil, surprise, il est super rapide (et il peut se régénérer plus rapidement que le pécore lambda) , et il a une team de copains. Et là, j’ai vu directement que ça allait partir dans le schéma dont je parlais tout à l’heure, d’autant plus que Barry est légiste, c’était du tout vu. J’ai quand même continué, pour confirmer, et après un début sympathique mais un peu long, lorsque Barry découvre enfin ce dont il est vraiment capable, la série nous offre un potentiel de renouvellement infini. Il faut savoir que pour pouvoir se renouveler régulièrement, la team de DC a eu la brillante idée d’installer une infinité d’univers parallèles. Ainsi, quand Superman commence à te fatiguer, on te sort le Superman de la dimension d’à côté qui déchire les flammes de l’enfer à côté de l’autre. Petit spoil (vraiment petit (et nécessaire à ma critique de cette superbe série)) : grâce à sa super vitesse, Barry peut notamment ouvrir des portaux donnant sur d’autres dimensions, ou encore voyager dans le temps. Et c’est là que Flash, en tant que personnage et que série, devient intéressant.
Les personnages sont attachants, leur travail d’équipe est au top. Ils ont aussi leurs problèmes et leurs démons, bref, tout un tas de choses à découvrir au fur et à mesure que la série avance. Mais le jour où on finit par s’habituer, se lasser parfois, ou tout simplement à voir le bout de l’intrigue, on se demande ce qu’ils vont pouvoir inventer… Tout ce qu’ils veulent ! Le Flash a juste à utiliser son sympathique pouvoir bonus pour aller chercher tout un tas de problèmes et de nouveaux personnages et les ramener à la maison. Avant que vous ne le sachiez, ces nouveaux personnages, souvent bien familiers, offre un renouveau au scénario et offre de nouvelles intrigues et personnalités à éplucher. On ajoute à ça des effets spéciaux réussis (le plus souvent), une ribambelle de super vilains avec des pouvoirs plus ou moins dévastateurs, des moments de rire, des moments de larmes (et ouais, je pleure.. Pour un rien en plus ! Genre j’étais terrassé à la fin de L’âge de glace.. En même temps c’est super émouvant, il a retrouvé sa maman ! Bref…) et aussi, de sympathiques cross overs avec les autres séries DC comme Arrow ou SuperGirl. Tout ça en fait une série entrainante et pleine de potentiel pour durer, je l’espère, juste le temps qu’il faut. The Flash est donc une série à regarder quand on ne sait pas rester en place, le renouvellement est constant et peut continuer à surprendre pendant un moment je pense.
# Luke Cage.
LUKE CAGE BITCHES ! Un super héros black, en série, en mode badass ! On peut remercier Marvel pour ça (de toute façon ils sont mieux que DC et mon chat pense pareil). Luke Cage, c’est un gros black pas content qui essaie de reprendre sa vie en main après qu’un scientifique fou, avec une calvitie qui le prouve, ne le rende super fort et bulletproof. Sauf que forcément, ça va pas se passer comme prévu.
La beauté de la série réside dans le fait qu’elle réussit à raconter une histoire complète, à coup de flash-backs bien rythmés et de dialogues construits, ce qui change un peu du format basique de la série de super-héros, où la plupart des dialogues se construisent autour du combat et de la traque d’un criminel quelconque. Dans Luke Cage, les personnages ont une histoire, des vus et pas vus, des succès et des échecs. Pour combler tout ça, la série se déroule à Harlem, ce qui lui donne une dimension supplémentaire et qui n’est pas laissée de côté.
Le personnage de Luke n’est pas non plus le schéma classique de justicier masqué surveillant sa ville. Luke lui, agit pour une raison et suit son chemin. Il tient à Harlem et ne souhaite pas la voir détruite par la corruption et le crime, mais il ne se pose pas en justicier et agit ouvertement et selon son propre agenda. Des personnages, là aussi, très attachants et complexes, qui ont chacun leur objectif et leur histoire, le tout joué par de bons acteurs… que de la joie. La série est la troisième dans la préparation de la future série The Defenders qui regroupera Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et le prochain à avoir sa série, Iron Fist (ça c’est du nom…). J’ai un peu peur que la série soit bâclée dans le futur, avec l’arrivée de la série commune. On verra. En tout cas, pour l’instant, c’est une très bonne série avec une bonne bande-son , des personnages qui valent le coup et de la Badassitude bien organisée.
# Daredevil.
Toujours Marvel et ses personnages farfelus. Première de la série de séries susmentionnées, elle est actuellement la plus développée. Daredevil, c’est quoi me direz-vous ! Bah en gros : c’est un jeune homme, fils de boxer, qui se prend de l’agent chimique X (Powerpuff grils !) dans les yeux et pouf, il est aveugle mais tous ses autres sens sont multipliés. Du coup il peut voir le monde à travers des ultra-sons de la mort qui tuent et il a des réflexes de guedin. Le fait qu’il soit aveugle lui donne un avantage sur les méchants la nuit, quand en plus d’être des méchants stupides sans ambition, ils ne voient que dalle. Alors la nuit, Matthew Murdock enfile une tenue ultra moulante et bien flashy pour aller courir de toit en toit et tabasser des thugs à coups de bâton (ou de Tonfa pour les connaisseurs).
Dit comme ça, ça paraît simple. Mais le secret, c’est que non seulement la fluidité de l’action rend les scènes de combats fascinantes mais en plus, le jour, Daredevil devient Matthew Murdock, avocat. Et là encore, c’est un aspect rarement étudié de la vie d’un super-héros. Une fois que le méchant est arrêté, il faut quand même lui faire un procès. Dans Daredevil, le combat se joue des deux côtés. Aidé de ses deux amis et partenaires professionnels, il sert la justice de jour, pour continuer son boulot, de manière bien plus agressive, de nuit. Les personnages sont originaux et assez simples pour ne pas paraître surfaits.
Bien que l’ambiance soit délibérément très sombre, le petit plus Marvel c’est surtout l’humour, et on en trouve un peu dans Daredevil, ce qui apaise un peu le spectateur qui a du mal à s’y retrouver dans de nombreuses scènes de nuit et parfois trop sombres. La série regroupe donc action, drama, humour et des procès (j’aime bien les série d’avocats), le tout dirigé par une intrigue continue qui évolue au fil des combats/procès. Une bonne série à regarder quand on a envie de voir des gens se taper dessus en mode ninja, tout en continuant à réfléchir à l’enquête en cours.
# Smallville.
Haha vous l’attendiez pas celle-là hein ! Je suis plein de surprises. Smallville, c’est le récit de la naissance de Superman. Littéralement. Smallville c’est l’histoire de Clark Kent, un jeune homme venu de l’espace pour s’écraser dans un champ de maïs. C’est là qu’il a été recueilli, puis élevé par les Kent, de sympathiques fermiers pleins de sagesse. Rapidement, à force de voir Clark se balader avec des tracteurs à bout de bras, les Kent comprennent que rien ne va être simple.
Et effectivement, une fois au lycée, l’ami Clark rencontre plein de sacs à hormones dopés à la kryptonite, qui sont tombés du ciel en même temps que lui. Alors forcément quand John Smith se fait voler sa copine et qu’il découvre qu’il peut se transformer en coccinelle géante, il fait des bêtises. Mais Clark, qui a déjà l’âme d’un super-héros, va lutter contre ces boutonneux colériques et évoluer grandement au passage.
C’est assez vieux, il faut le dire. Les effets spéciaux sont pas toujours au top et le jeu d’acteur est différent de ce à quoi on est habitué aujourd’hui, mais j’ai quand même regardé l’intégrale de la série, parce qu’elle est cool ! Je sais, c’est pas vraiment un argument, mais un peu quand même. C’est une série assez simple qui se développe sur la durée plus que sur le tas et qui réussit à rester intéressante (presque) tout le long. Alors qu’on voit Clark en lycéen au début de la série, lors des dernières saisons, il est déjà journaliste à Métropolis. On peut donc suivre son évolution et découvrir les aventures et les choix qui l’ont conduit à devenir Superman. On découvre différents personnages qui changent l’image de tout puissant qui est collé à Superman. Il est, lui aussi, (plus ou moins) un humain, avec des problèmes de cœur, des parents, des proches et des points faibles. Je disais, plus haut, que c’était l’histoire de la naissance de Superman, littéralement. La série s’arrête au moment exact de la naissance de Superman. Il enfile son costume, s’envole vers les cieux et FIN. La série n’a pas fait l’erreur de dépasser son heure en partant sur Superman, ce qui aurait relancé un tout autre chapitre de l’histoire Clark. C’est une bonne série à regarder pour faire simple. Pas de prise de tête excessive dans Smallville, les choses se font progressivement et tant mieux, c’est pas forcément un chef d’œuvre, mais c’est une épopée sympathique à suivre, avec, là encore, pleins de super pouvoirs originaux ou non et utilisés de manière tout aussi originale.
Voili voilou, j’espère que c’était une bonne lecture, sinon dites-le à Ibidouu et je serais fouetté. Bisous à tout le monde et surtout n’essayez pas de reproduire à la maison ce que vous verrez dans ces séries. Il y a moyen que ça marche, mais vous aurez l’air bien bête en latex.
Bye !
Et voilà mes paupiettes ! J’espère que vous avez tout lu parce que franchement, ça valait le coup. Et puis, si vous n’avez pas tout lu, vous ne saurez jamais à quel point je partage ma vie avec un homme étrange. Ce serait dommage quand même. Allez ! Je vous fais des bisous et je vous dis à demain !
Aujourd’hui je viens vous parler de ce qu’on pourrait qualifier d’une nouvelle expérience littéraire, puisque j’ai lu pour la toute première fois un Comic. Qu’est-ce qu’un Comic, me demandez-vous ? Et bien, le terme désigne la bande-dessinée américaine, largement dominée par les éditeurs Marvel et DC Comics (dont je peine fortement à différencier les super-héros qui leur sont propres).
Je lis de tout, vous le savez, mais il est vrai que je ne m’étais encore jamais essayé à ce genre littéraire, pourtant assez populaire. Il y a tellement d’univers, de personnages différents, que je ne savais pas vraiment par où commencer. En me promenant à la médiathèque, Gotham Girls, posé là gentiment sur sa petite étagère, m’est apparu un peu comme une évidence. Ce serait lui, et aucun autre. Gotham Girls serait mon premier.
Hold-up et courses poursuites délirantes sur les toits de Gotham. Une succession d’aventures avec, en guest-star, Batgirl, Catwoman, Harley Quinn, Poison Ivy et Renee Montoya. Peu importe de quel côté de la loi elles se placent, justicière masquée, flic ou criminelle, les Filles de Gotham mènent la vie dure à Batman. Des ruelles sombres de la ville aux cellules d’Arkham jusqu’au célèbres studios d’Hollywood, elles lui en font voir de toutes les couleurs…Continuer la lecture de J’ai lu mon tout premier Comic !