Au feu, les pompiers – M. J. Arlidge.

Coucou les paupiettes !

Je vous propose de découvrir aujourd’hui un roman policier écrit par M. J. Arlidge, auteur britannique que j’ai rencontré lors du salon Quais du Polar le week-end dernier. Un monsieur (oui, oui, apparemment beaucoup de lecteurs sont surpris quand ils découvrent qu’il est un homme et ça lui plait beaucoup haha) adorable et vraiment intéressant avec qui j’ai adoré discuter. M. J. Arlidge se consacre depuis quelques années à la série Helen Grace, dont cinq tomes ont été publiés en France pour le moment. Parce que je fais les choses bien (ou pas), j’ai commencé par le quatrième tome haha. Pour ma défense, je ne savais pas que c’était une série au départ ! Au feu, les pompiers a été publié au format poche aux éditions 10-18 le 21 février 2019. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !

Six incendies en vingt-quatre heures, deux morts, plusieurs blessés. Helen Grace n’a jamais vu ça. Comme si quelqu’un tentait de réduire la ville en cendres… Accompagnée de son équipe et bien décidée à arrêter le pyromane acharné, Helen sait qu’elle ne peut se permettre le moindre faux pas : non seulement cela aurait de lourdes conséquences sur la survie des habitants, mais sa carrière serait également finie.

Pourtant, alors que Southampton s’embrase et que de plus en plus d’immeubles partent en fumée, les sombres penchants de la détective prennent le pas sur sa raison…

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Au feu, les pompiers, comme je le disais précédemment, est un quatrième tome. Dans l’idéal, je vous conseille de lire Am Stram Gram, Il court, il court, le furet et La maison de poupée avant. Chaque roman a droit à sa propre enquête mais les personnages sont récurrents et je pense qu’il est plus facile de s’attacher à eux quand on les suit depuis le tout début, quand on a appris à les connaître plutôt que de se retrouver face à certains faits déjà bien établis pour d’autres lecteurs. Bien sûr, vous pouvez les lire dans le désordre, mais vous louperez peut-être certaines références comme ce fut mon cas. Ou vous découvrirez brièvement le contenu de certaines autres enquêtes. Personnellement, ça m’a surtout envie de lire les autres livres mais vous êtes prévenus !

J’ai bien accroché à la plume de M. J. Arlidge. Le style est très fluide, agréable à lire, plutôt simple. D’un point de vue scénaristique, je dois avouer que l’auteur choisit parfois la facilité, certains éléments auraient pu être plus approfondis mais l’ensemble reste prenant et divertissant. Les chapitres sont très courts, procédé efficace pour rendre la lecture addictive car on a toujours une impression de trop peu, que la réponse pourrait se cacher dans les pages suivantes, ou peut-être celles d’après… Il n’y a que trois pages, ça va vite… Et 300 pages après on se rend compte qu’il est 3h du matin. Oups.

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages. L’héroïne (anti-héroïne plutôt), Helen Grace, est une femme intéressante. Elle semble avoir un lourd passé (visiblement développé dans les romans précédents, my bad), un mode de vie solitaire et plutôt particulier. Ceci dit, c’est une bad-ass, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, mène son enquête comme il lui chante et ne cède pas face à ses supérieurs masculins. Elle est secondée par une équipe majoritairement féminine, un aspect du roman que j’ai particulièrement apprécié. Les personnages sont plus nuancés, l’auteur parle de la difficulté d’être une femme, une mère au sein des forces de l’ordre. J’ai beaucoup aimé le personnage de Charlie sans m’y attacher vraiment. Il va falloir que j’en découvre un peu plus sur sa relation avec Helen, forte et touchante.

En ce qui concerne le roman de manière générale, nous nous intéressons ici à une série d’incendies de grande envergure. Suite au décès de plusieurs victimes, une course contre la montre s’engage pour trouver le pyromane. Les rebondissements sont nombreux et, bon point pour Arlidge, j’ai été surprise par la fin. Je croyais qu’il nous avait révélé l’identité du coupable samedi dernier mais en fait non, fiou !  La tension monte au fil des pages, l’auteur joue avec nos cerveaux en ébullition pour finalement nous faire des révélations inattendues. Ça se termine un poil trop vite à mon goût, mais le petit cliffhanger qui clôt le roman m’a tout de suite donné envie de lire le tome 5. Patience, patience, il faut déjà que je lise les trois premiers (mais sachez qu’il est déjà disponible aux éditions Les Escales – le titre est Oxygène).

En résumé, Au feu, les pompiers n’est pas un roman qui révolutionne le genre du polar mais il est prenant, divertissant. L’écriture est très simple mais agréable et fluide. J’ai vraiment passé un bon moment de lecture et j’ai hâte de découvrir les autres tomes de cette série consacrée à Helen Grace !

Alors, tentés ?

16/20

La bisette !

Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

5 réflexions au sujet de “Au feu, les pompiers – M. J. Arlidge.”

  1. J’avais beaucoup aimé Am Stram Gram, j’ai sauté le furet, comme toi je n’avais pas compris que c’était une saga et j’ai plutôt bien aimé La Maison de poupées. Je te rejoins sur plusieurs points dont le fait qu’Helen Grace n’est pas du tout mon personnage préféré, j’ai du mal à m’y attacher.
    Mais MJ Arlidge est tellement sympathique et ses livres sont toujours tellement remplis de suspens que j’ai très envie de commencer le tome 4. Ca tombe bien, il est dans ma PAL 🙂

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