Coucou les paupiettes !
Et si, pour changer, je vous parlais de ma dernière lecture commune avec Johanna du blog Popcorn & Gibberish ? Je crois qu’en ce moment on lit au moins un livre ensemble par semaine, j’adore ça ! Aujourd’hui on va vous parler d’une publication du Cercle Belfond, une collection qu’on aime beaucoup toutes les deux. Il s’agit du roman Le monde de Christina, écrit par Christina Baker Kline et publié le 4 octobre 2018 ! J’en profite pour vous annoncer officiellement que je ferai partie du Cercle de Lectrices VIP du Cercle Belfond en 2019, je suis très fière et je tiens vraiment à remercier Carine et Claire d’avoir pensé à moi ! Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.
Atteinte d’une forme de poliomyélite, Christina Olson vit recluse avec son frère, dans la ferme familiale du Maine.
Durant des générations, les Olson, marins venus d’Europe du Nord, ont sillonné la mer des Caraïbes à la recherche de trésors, aujourd’hui soigneusement entreposés dans une pièce de la ferme, devenue le sanctuaire de Christina.
Mais l’arrivée de nouveaux voisins, la pétillante Betsy et son fiancé, le jeune peintre Andrew Wyeth, va bouleverser le destin de Christina. Andrew se prend rapidement d’affection pour cette femme solitaire, à l’esprit vif et au corps brisé, dont les formes étonnantes ne manquent pas de l’inspirer. Installant son atelier dans le grenier des Olson, le jeune homme entreprend une toile qui marquera à jamais l’histoire de l’art américain : Le Monde de Christina.
Dans un roman fascinant et plein de tendresse, Christina Baker Kline livre la secrète histoire de Christina Olson, une célèbre muse qui, dans les années 1940, inspira à Andrew Wyeth son chef d’œuvre énigmatique et troublant.
Je ne sais pas trop comment me situer par rapport à cette lecture. Je ne peux pas dire que j’ai passé un mauvais moment, c’est loin d’être le cas, mais je dois admettre que je me suis un peu ennuyée. L’histoire est basée sur des personnes ayant vraiment existé, l’autrice a fait beaucoup de recherches pour écrire ce livre et a finalement choisi de se tourner vers la fiction et de laisser vivre ses personnages. Il ne faut donc pas y voir un récit biographique. Ceci dit, Andrew Wyeth a vraiment peint Christina Olson en 1948, le nom du tableau a donné son nom au roman.
Dans ce roman, Christina Baker Kline nous raconte l’histoire de Christina Olson, une femme souffrant d’une maladie apparemment incurable (à l’époque) et vivant dans la même maison depuis sa naissance avec son frère, Alvaro. Au début de la Seconde Guerre mondiale, un jeune peintre s’installe à proximité et vient rompre leur routine. Il peint leur maison, les fait poser pour lui et s’installe peu à peu dans leurs vies. Sa présence pousse Christina à se plonger dans ses souvenirs et nous découvrons l’histoire de sa vie, plutôt simple mais assez triste.
Je m’attendais à ce que la relation entre Christina et le peintre soit plus développée. J’ai l’impression qu’Andrew est très en retrait et qu’il n’intervient que pour poser quelques questions qui vont troubler l’héroïne et la ramener vingt, trente ans en arrière. Il est celui qui la révèle, qui lui permet de se voir sous un nouveau jour mais j’espérais un peu plus. C’est un beau roman, bien écrit, touchant. La plume de Christina Baker Kline est vraiment agréable à lire. Ceci dit, il m’a manqué une touche de *dramaaa* (bien que l’histoire soit plutôt tragique en soi) et un poil de dynamisme.
L’histoire se focalise surtout sur Christina et son évolution au fil des années, de l’apparition de sa maladie au « présent ». Elle nous raconte ses joies, ses peines, sa honte lorsque son corps la lâche peu à peu. Bien que j’ai parfois été un peu gênée par son comportement égoïste (surtout vis à vis de son frère), j’ai trouvé que c’était un très beau personnage. De par son handicap, elle est très vite mise à l’écart, les gens de son âge la considèrent avec pitié et l’héroïne se mure dans sa routine, dans sa solitude. Christina est une battante, elle ne baisse jamais les bras. Elle a sa fierté, fait tout son possible pour ne rien montrer de sa souffrance mais elle nous prouve à plusieurs reprises qu’elle est humaine, qu’elle a ses failles, ses faiblesses. Elle est entourée par des personnages intéressants mais qui auraient peut-être mérité d’être un peu plus approfondis. J’ai beaucoup aimé sa grand-mère et la rafraichissante Betsy.
En résumé, c’est un roman dans lequel on ressent toute la solitude de l’héroïne, son quotidien difficile et routinier. Sa vie n’est pas très excitante, son destin tragique. Christina est un personnage fort, touchant et son histoire est belle. Pour autant, je n’ai pas été transportée par le récit.
14/20
Alors, tentés ?
La bisette !
Dommage qu’il n’y ait pas plus d’action et de peps dans la relation entre les personnages ! Peut-être que, comme l’auteur se base sur une histoire vraie, elle ne voulait pas trop s’éloigner de la réalité
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Oui je m’attendais vraiment à quelque chose d’un peu plus « pepsy » haha. Mais comme tu le dis, elle ne voulait probablement pas trop s’éloigner de la réalité. Elle a eu une vie peu trépidante, c’est comme ça x)
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