L’enfer est pavé de bonnes intentions – Lauren Weisberger.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve ce dimanche pour la chronique du nouveau roman de Lauren Weisberger, que vous connaissez peut-être pour Le diable s’habille en Prada. L’enfer est pavé de bonnes intentions est sorti en librairie le 4 avril 2019. Il a été publié par des éditions Fleuve. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

Bienvenue à Greenwich, Connecticut, où les gazons et les femmes sont parfaitement entretenus, les mecs et les sodas forts, et où tout le monde a quelque chose à dire sur le nouveau voisin d’à côté.

Ex-associée dans un des plus grands cabinets d’avocats de Manhattan, Miriam a depuis peu troqué sa robe contre des leggings hors de prix, et commence les cocktails dès le matin.
De quoi lui donner le temps d’accueillir dans cette banlieue huppée, où les pièges sont nombreux, Emily – ex-assistante de la grande Miranda Priestly – qui vit une mauvaise passe. Reconvertie en consultante en image à Hollywood depuis son départ de Runway, elle est complètement larguée en matière de réseaux sociaux… et sa rivale n’en rate pas une lorsqu’il s’agit de récupérer ses clients infidèles.

Mais quand Karolina, l’ex-top modèle, est arrêtée pour conduite en état d’ivresse avec la voiture pleine à craquer des enfants du voisinage, c’est l’occasion pour les trois femmes de montrer que l’union fait la force !

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Dans ce roman, nous retrouvons Emily, ex-assistante de Miranda Priestly dans Le diable s’habille en Prada. Je tiens à commencer cette chronique en précisant que vous n’avez pas besoin d’avoir lu ce roman avant de commencer L’enfer est pavé de bonnes intentions. On recroise certains personnages mais l’histoire est totalement indépendante.

Lauren Weisberger a écrit une chick-lit on ne peut plus classique. Elle nous plonge dans une banlieue huppée peuplée de mamans en apparence parfaites mais dont le quotidien pourrait se résumer en quelques mots : botox, alcool, enfants rois, tromperies, secrets. Niveau originalité, on repassera. Ceci dit, je n’ai pas passé un mauvais moment, au contraire ! La plume de l’autrice est fluide, simple et efficace. Je ne peux pas dire que j’étais complètement emportée au point d’avaler les chapitres les uns après les autres mais l’intrigue est bien ficelée, il n’y a pas de longueurs. Elle prend le temps de nous présenter ses personnages, de les approfondir tout au long du roman, de construire une intrigue développée et d’aller jusqu’au bout des choses.

Les personnages sont attachants, surtout Miriam et Karolina. Le roman est porté par ces personnages féminins réalistes, humains. Je n’ai pas autant accroché à la personnalité d’Emily que j’ai trouvé un peu condescendante. Elles forment toutes les trois un trio de choc et vont tâcher d’aider Karolina qui se retrouve dans une situation très délicate. Accusée à tort d’avoir pris le volant avec des enfants alors qu’elle avait bu, sa réputation est complètement anéantie. Il y a beaucoup de choses en jeu et elles vont devoir faire les bons choix pour que l’ex-top model puisse récupérer la garde de son fils, Harry. En parallèle, le mariage de Miriam, mère de trois enfants, semble être au point mort. Emily connait des difficultés professionnelles et hésite à retourner à Runway pour travailler pour Miranda Priestly. Si l’intrigue tourne surtout autour de l’histoire de Karolina, j’ai trouvé que l’ensemble était bien dosé et je ne suis pas restée sur ma faim vis à vis des deux arcs secondaires.

En résumé, L’enfer est pavé de bonnes intentions ne brille pas par son originalité mais j’ai tout de même passé un bon moment de lecture en compagnie de personnages attachants. Le roman est bien écrit, développé et l’intrigue bien ficelée. Une chick-lit sympathique !

Alors, tentés ?

16/20

La bisette !

Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

3 réflexions au sujet de “L’enfer est pavé de bonnes intentions – Lauren Weisberger.”

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