Ne te perds pas en chemin – Margaret Mizushima.

Coucou les paupiettes !

Comme promis, je vais aujourd’hui vous parler du roman policier Ne te perds pas en chemin, écrit par Margaret Mizushima et publié aux éditions Belfond (collection Le Cercle)  le 16 janvier 2020. Il s’agit du deuxième tome de la série Timber Creek K9, après Les sentiers de l’oubli. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

Agent de police dans l’unité cynophile de Denver, Mattie Cobb est appelée en urgence dans sa ville natale de Timber Creek : Adrienne Howard, la petite amie du shérif adjoint, a disparu. La jeune femme travaille dans le luxueux spa local, mais aussi dans les ranchs alentour, où elle prodigue des soins aux chevaux de course.

Accompagnée de son fidèle berger allemand, Robo, Mattie peut compter sur l’aide de Cole Walker, un ami vétérinaire fraîchement divorcé. Mais l’enquête est plus périlleuse qu’elle n’y parait et, en plongeant dans le passé d’Adrienne, Mattie réalise bientôt que ce sont ses propres démons qu’elle va devoir affronter. Les épaisses forêts enneigées du Colorado n’ont pas fini de livrer leurs secrets. Et le danger guette ceux qui s’aventurent trop près de la vérité…

9782714475336ORI

J’avais très hâte de découvrir la suite des aventures de Mattie Cobb et Robo, brigade canine de Timber Creek. Bien que ce soit une suite, l’enquête au cœur du récit est totalement indépendante du premier tome. Nous retrouvons bien évidemment les mêmes personnages, et j’ai trouvé intéressant d’en découvrir un peu plus sur la plupart d’entre eux.

La plume de Margaret Mizushima est toujours aussi plaisante, j’ai trouvé l’ensemble fluide et agréable à lire. En ce qui concerne la construction de l’histoire, je dois cependant admettre que je ressors un tantinet déçue. J’ai trouvé la première partie assez lente, l’intrigue met un moment à décoller. Les différents ingrédients sont là, le suspense monte progressivement au fil des pages, l’autrice glissant des indices par-ci par-là. Malheureusement, certaines ficelles étaient un peu grosses et j’ai rapidement compris qui était le coupable. Ça ne m’a pas empêché de passer un bon moment de lecture, la dernière partie du livre est très prenante, tout s’enchaîne à une vitesse folle et il est très difficile de lâcher le bouquin sur les cent dernières pages.

En ce qui concerne les personnages, je suis partagée. Je suis toujours aussi attachée à Mattie, mais je trouve qu’elle commence à ressembler à toutes ces femmes flics brisées dont je parlais récemment dans ma chronique de L’art du meurtre. On en découvre encore un peu plus sur son passé et sur ce qui l’a amenée à devenir policière. Elle s’ouvre un peu plus aux autres, notamment à l’inspectrice, Stella (personnage qui me plait bien mais qui, là aussi, a tout du cliché de la policière qui se traîne un bon gros bagage). Sa relation avec son chien, Robo, est toujours aussi intéressante et fascinante. Touchante aussi. On voit à quel point la relation entre un policier et son chien est fusionnelle, c’est bien plus qu’un collègue de travail, c’est un compagnon de vie. J’aime bien le personnage du vétérinaire aussi, même si j’ai trouvé que certains passages du roman consacrés à sa famille n’étaient pas forcément nécessaires. À voir si ça aura une importance par la suite…

C’est toujours assez délicat de chroniquer un tome 2, donc je ne rentrerai pas plus dans les détails de peur de spoiler quelque chose. En bref, j’ai passé un bon moment de lecture avec Ne te perds pas en chemin, même si j’en attendais un peu plus. Margaret Mizushima a une manière d’écrire, de décrire les paysages, de créer une ambiance qui est vraiment plaisante. Cette enquête ne m’a pas convaincue à 100% mais elle était tout de même prenante, même si je n’ai pas été surprise par la fin. Je lirai la suite avec plaisir, je me suis attachée aux personnages et, dans l’ensemble, ça reste un bon polar.

Alors, tentés ?

15/20

La bisette !

Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

Une réflexion sur “Ne te perds pas en chemin – Margaret Mizushima.”

Laisser un commentaire