Le sang des Belasko – Chrystel Duchamp

Coucou les paupiettes !

Avant toute chose, je vous souhaite une très belle année 2021 ! La santé, le bonheur, de chouettes découvertes littéraires, tout ça, tout ça. La fin d’année dernière a été très chargée de mon côté, et le blog a malheureusement dû passer à la trappe. Cependant, je n’en ai pas encore fini avec La paupiette culturelle, et je compte bien continuer à partager avec vous mon avis sur mes différentes lectures. Ce sera peut-être sur une base un peu moins régulière, mais j’ai encore beaucoup de choses à dire ! Vous allez bientôt avoir droit à une série d’articles sur les sélectionnés du PLIB, que j’enchaîne depuis l’automne dernier, mais aussi sur quelques romans jeunesse. Bref, il va y avoir du nouveau, du tout frais, d’ici peu.

Aujourd’hui, je viens vous parler de ma dernière lecture, un roman que j’attendais avec impatience et que j’ai dévoré en un rien de temps. Il s’agit du second thriller de Chrystel Duchamp, dont j’avais adoré L’art du meurtre l’année dernière. Le sang des Belasko sort aujourd’hui, le 14 janvier 2021, en librairie, publié aux éditions L’Archipel. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !

Cinq frères et sœurs se réunissent dans la maison de leur enfance, la Casa Belasko, une imposante bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole au sud de de la France.
Leur père, vigneron taiseux, vient de mourir. Il n’a laissé qu’une lettre à ses enfants, dans laquelle sont dévoilés nombre de secrets.
Le plus terrible de tous, sans doute : leur mère ne se serait pas suicidée – comme l’avaient affirmé les médecins six mois plus tôt. Elle aurait été assassinée…
Au cours de cette nuit fatale, les esprits s’échauffent. Colères, rancunes et jalousies s’invitent à table. Mais le pire reste à venir. D’autant que la maison – coupée du monde – semble douée de sa propre volonté.
Quand, au petit matin, les portes de la Casa se rouvriront, un membre de la fratrie sera-t-il encore en vie pour expliquer la tragédie ?

C’est officiel, je suis sous le charme de la plume de Chrystel Duchamp ! Le sang des Belasko est complètement différent de L’art du meurtre, puisque nous avons cette fois-ci affaire à un huis-clos, à une histoire de meurtre(s) motivée par des secrets de famille, et non à un tueur en série au goût prononcé pour l’esthétique. Toutefois, j’ai tout de suite été happée par l’ambiance, posée dès les premières lignes, dès les premiers chapitres. En lisant le prologue, j’ai ressenti un petit frisson de plaisir (oui, oui), celui qui annonce une très bonne lecture, voire un coup de cœur. Un petit frisson prometteur… et je n’ai pas été déçue. Chrystel Duchamp enchaîne les points de vue des cinq frères et sœurs qui se retrouvent à la Casa Belasko pour découvrir le testament de leur père. Ils savaient tous que la soirée serait difficile, les rancœurs et autres désaccords ayant détruits leurs relations, mais ils ne s’attendaient certainement pas à ce qu’elle prenne un tel tournant…

Divisé en plusieurs actes, le roman est de plus en plus prenant au fil des pages, à mesure que nous prenons conscience de ce qui divise les frères et sœurs. Les événements prennent rapidement une tournure sombre, violente et dramatique, mais l’autrice ne s’arrêtera pas avant la toute fin, nous offrant toujours plus de rebondissements. En un nombre de pages réduit (238 pages), elle nous livre une histoire qui prend aux tripes, aux personnages complexes. Honnêtement, je n’aurais pas dit non à quelques chapitres supplémentaires, peut-être pour évoquer la notion de culpabilité des uns et des autres. Chacun d’entre eux à quelque chose à se reprocher, et il est tout simplement impossible de lâcher le roman avant de connaître chaque petit secret de la famille Belasko.

Le sang des Belasko est un roman court et intense, un véritable page-turner consacré aux relations fraternelles, aux néfastes secrets de famille. Difficile d’en dire plus sans vous révéler quoi que ce soit, je ne peux que vous inviter à découvrir cet excellent huis-clos (et la plume de Chrystel Duchamp, au passage) !

Alors, tentés ?

18/20

La bisette !

Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

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