Du livre au film #2 – Beignets de tomates vertes.

Hey mes amis !

J’ai un peu de temps pour vous écrire ce petit article, avant de retourner à mes petites affaires. Je vous promet que cette semaine je vous livre un nouveau point culture. Promis, juré, craché!

En attendant, me revoilà avec une nouvelle adaptation : Beignets de tomates vertes ! Le roman a été écrit par Fannie Flagg en 1987, et a été adapté en 1991 par Jon Avnet. Retour sur une lecture plaisante et une adaptation plutôt réussie…

Le roman :

« Un sacrée numéro, Idgie ! La première fois qu’elle a vu Ruth, elle a piqué un fard et elle a filé à l’étage pour se laver et se mettre de la gomina. Par la suite, elles ont ouvert le café et ne se sont plus jamais quittées. Ah ! Les beignets de tomates vertes du Whistle Stop Café … J’en salive encore ! »
Un demi-siècle plus tard, Ninny, quatre-vingt-six ans, raconte à son amie Evelyn l’histoire du Whistle Stop, en Alabama. Il s’en ai passé des choses, dans cette petite bourgade plantée au nord de la voie ferrée ! Et Evelyn, quarante-huit ans, mari indifférent, vie sans relief, écoute, fascinée. Découvre un autre monde. Apprend à s’affirmer, grâce à Ninny, l’adorable vieille dame.
Chronique du Sud profond de 1929 à 1988, ce roman tendre et généreux vous fera rire aux éclats et, au détour d’une page, essuyer une larme. Humour et nostalgie : une recette au parfum subtil …

Cet article contient peut-être des spoilers. Mais peut-être que non. J’essaye vraiment d’être le plus général possible, mais je vous dévoile quand même quelques grandes lignes du roman (et du film).

Je vais commencer par ce qui m’a déplu. Comme ça on finira en beauté. J’ai commencé à lire ce roman sur les conseils d’une amie, dont c’est le roman préféré sur la terre entière. J’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire. Mais je me suis accrochée, je n’aime vraiment pas abandonner. Finalement, au bout de 80-100 pages, le décor est planté, on commence à s’attacher aux personnages et l’histoire décolle. Le gros problème du roman réside dans la découpe des chapitres, difficile à appréhender au début. En effet, on passe des années 80, où Nini papote avec Evelyn, aux années 30, d’une famille à une autre, puis aux chroniques de Dot, avant de s’attarder sur la vie d’un personnage (très) secondaire… Enfin bref, c’est un peu brouillon, il faut s’habituer. Une fois dedans, on saute d’une époque à une autre sans trop de problèmes. Si les petites chroniques m’ont fait sourire, elles n’étaient vraiment pas indispensables au roman, tout comme la description de la vie du fils de Big George (je crois que c’est le fils de Big George).

Après un début difficile, j’ai finalement eu beaucoup de mal à le lâcher ce livre. On alterne entre des scènes tragiques, émouvantes, tristes, et des passages hilarants. Arrivés à la dernière page, on en demande encore, on se sent bien, on veut retourner à Whistle Stop et manger des beignets avec Idgie. J’ai adoré suivre l’histoire de ces femmes, toutes différentes mais toutes fortes de caractère et faisant face ainsi aux difficultés de la vie (et elles ont pas des vies faciles, c’est moi qui vous le dit). On y découvre la vie dans les années 30, la quête d’une certaine émancipation féminine, une société encore profondément raciste.. Je ne vous en dit pas plus, je ne veux pas tout vous spoiler !

C’est une lecture que je conseille vraiment à tout le monde en tout cas ! C’est un livre à mettre entre toutes les mains et qui apporte quelque chose de fort, de profond au lecteur selon moi. Après, peut-être que d’autres vous diront le contraire. Chacun ses goûts, il faut se faire son avis par soi même !

16/20

Et son adaptation :

De nos jours, en Alabama, Evelyn Couch, femme au foyer, mène une existence monotone jusqu’à ce qu’elle rencontre Ninny Threadgood, une vieille dame extraordinaire, qui va lui redonner goût à la vie. Celle-ci lui raconte sa jeunesse, 60 ans plus tôt, à Whistle Stop, petite bourgade du sud des Etats-Unis. L’histoire que raconte Ninny est celle de l’amitié entre deux femmes : Idgie, forte tête, véritable garçon manqué, et Ruth, douce et remarquable cuisinière. Mariée à Franck Bennett, un homme violent, Ruth finit par appeler Idgie au secours, et s’enfuit avec elle. Les deux femmes décident d’ouvrir un restaurant. Mais Bennett n’a pas dit son dernier mot…

Comme toute adaptation, elle est loin d’être parfaite. Mais elle est tout à fait juste. J’ai rarement passé un aussi bon moment devant une adaptation. Pas de soupirs, pas d’exaspération. C’est donc avec plaisir que je viens vous présenter ce film. 

Les acteurs ont été choisi à la perfection, plus particulièrement l’actrice qui joue Idgie, bourrée de talent et tellement juste. J’avais vraiment l’impression de voir la Idgie du roman. Globalement, toutes les actrices sont géniales. J’étais assez surprise de voir Mary-Louise Parker (Ruth) dans un rôle comme ça, après l’avoir vue dans Weeds, ça fait bizarre ! Kathy Bates est magnifique également.

Beaucoup de passages sont bien évidemment passés à la trappe et quelques modifications ont été apportées pour plus de fluidité je pense, centrant donc l’histoire sur Ruth et Idgie et sur Nini et Evelyn. Cela ne m’a absolument pas déplu, ayant trouvé peu intéressant dans le roman les passages sur le fils de Big George et les chroniques de Dot peu exploitables. On retrouve vraiment les moments clés du roman et c’est le principal. Mon seul regret serait peut-être de ne pas voir Nini quand elle était plus jeune, de ne pas rencontrer son fils Albert ou son mari Cléo. La relation entre Ruth et Idgie est peut-être un peu trop passée sous silence pour moi.. Sachant que le roman les décrit selon moi comme un couple, ici on les voit plutôt comme des bonnes copines. Dommage.

L’adaptation a réussi à m’arracher quelques larmes, à plusieurs moments du film, mais aussi quelques rires. J’étais très heureuse de voir Towanda la guerrière haha (la scène dans le parking est vraiment géniale, j’étais super contente de voir qu’ils l’avaient gardé). Beaucoup de scènes retranscrivent ce que l’on ressent, ce que l’on imagine en lisant le roman. Il y a des scènes vraiment très fortes. Et la musique est top.

J’ai eu quelques difficultés à le trouver, et j’ai donc dû le regarder en VO sans sous titres (je ne voulais vraiment pas le regarder en français). Les accents sont très prononcés, ce qui peut compliquer un peu le visionnage pour ceux d’entre vous qui n’excellent pas dans la langue de Shakespeare (enfin là en l’occurrence c’est plus un bon accent du fin fond des États-Unis) ou pour ceux qui n’ont pas lu le livre.

Selon moi, Beignets de tomates vertes est un film à voir, qu’on ait lu le livre ou non. Pour sa justesse, son humanité, ses personnages attachants, sa leçon sur la vie. Je n’irais pas jusqu’à le qualifier de « feel good movie », comme certains, mais plutôt de très beau film, drôle et émouvant, qui vaut le détour !

16/20 

Et voilà pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous aura plu, n’hésitez pas à me dire en commentaire si vous comptez lire le livre, si vous l’avez déjà lu, ce que vous en avez pensé ! De même pour le film. J’adore connaître vos avis !

Je ne sais pas encore quelle sera la prochaine adaptation que je traiterais, j’hésite encore. Suspense suspense !

Des bisous tout partout,

A bientôt !

Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

9 réflexions au sujet de “Du livre au film #2 – Beignets de tomates vertes.”

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