Point culture #15 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes !

C’est reparti pour un nouveau point culture, j’espère que vous êtes chauds patate !

Livres lus.

# La couleur du lait.

En cette année 1831, Mary, une fille de 15 ans entame le tragique récit de sa courte existence : un père brutal, une mère insensible et sévère, en bref, une vie de misère dans la campagne anglaise du Dorset.
Simple et franche, lucide et impitoyable, elle raconte comment, un été, sa vie a basculé lorsqu’on l’a envoyée travailler chez le pasteur Graham, afin de servir et tenir compagnie à son épouse, femme fragile et pleine de douceur.
Elle apprend avec elle la bienveillance, et découvre avec le pasteur les richesses de la lecture et de l’écriture.. mais aussi l’obéissance, l’avilissement et l’humiliation. Finalement, l’apprentissage prodigué ne lui servira qu’à écrire noir sur blanc sa fatale destinée. Et son implacable confession.

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Ce livre inaugure le tout nouveau Club de lecture du Pingouin Vert, que je suis très contente d’avoir rejoint (si vous voulez vous joindre à nous, il y a un groupe Facebook !). Sans le club de lecture je n’aurais probablement jamais emprunté ce livre. Déjà parce que la couverture ne m’inspire absolument rien. Et en général je lis le résumé d’un livre quand j’aime sa couverture (oui, je sais, je passe à côté de beaucoup de choses. Mais grâce à vos chroniques je rattrape quand même tout ça). Bref, le choix du groupe s’est porté sur ce livre, et j’avoue que je le résumé était intrigant.

Il s’agit d’un petit livre, il se lit très vite. Personnellement, je n’ai pas réussi à le lire en une fois, j’ai dû faire une pause. Pourquoi, me demandez-vous ? Et bien à cause de l’écriture de l’auteur. C’est franchement pénible, il n’y a aucune majuscule, très peu de ponctuation, pas de syntaxe.. Je me suis perdue assez facilement au niveau des dialogues. On ne sait pas quand ils se mettent à parler, quand ils s’arrêtent.. Parfois on ne sait même pas vraiment qui parle ! Mais je me suis accrochée vu que les avis des autres lecteurs étaient très positifs. Et je pense que c’était voulu par l’auteur, pour faire comme si c’était vraiment le personnage principal qui écrivait son histoire.

J’ai bien fait puisque j’ai plutôt bien aimé ce petit roman. J’ai trouvé l’histoire intéressante, décrivant le quotidien d’une famille pauvre au XIXème siècle, où l’exploitation des enfants est la seule façon de s’en sortir finalement. Certains éléments du roman étaient très prévisibles, mais je ne m’attendais quand même pas à une telle fin ! Son histoire est touchante, bouleversante. Il y a quelques passages difficiles qui m’ont quelque peu révoltée mais ce sont ces moments qui donnent toute son intensité au récit de Mary. J’ai trouvé son personnage attachant. C’est une jeune fille encore très innocente, qui ne connait pas grand chose de la vie à part la ferme et qui a soif de liberté. J’ai apprécié les liens qu’elle avait avec son grand-père et ceux qu’elle a tissé avec la femme du pasteur. Mis à part l’écriture difficile, j’ai trouvé le texte plutôt bien « construit ». Il n’y avait pas de longueurs et j’ai trouvé que tout était traité avec justesse. Je n’aurais rien rajouté au récit si on me l’avait demandé (à part la ponctuation haha). Il y a également un autre petit bémol, probablement lié à la ponctuation. On a parfois l’impression que le récit est un peu « fade », on ne ressent pas vraiment les émotions.. C’est un petit peu dommage.

Ce livre n’est pas un coup de cœur mais c’était quand même une chouette découverte que je vous recommande. C’est un roman poignant !

14,5/20

# Le livre de Perle.

Tombé dans notre monde une nuit d’orage, un homme emprunte le nom de Joshua Perle et commence une vie d’exilé. Cette nouvelle vie fugitive, déchirée par un chagrin d’amour, est aussi une quête mystérieuse. Au fil du siècle, Perle rassemble un trésor pour défaire le sort qui l’a conduit loin de chez lui. Mais ceux qui l’ont banni et le traquent le laisseront-ils trouver le chemin du retour? Perle a-t-il raison de penser que la fille qu’il aime l’attend toujours là-bas?

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J’avais entendu tellement de bonnes choses sur Le Livre de Perle que quand il est enfin apparu dans les rayonnages de la médiathèque, je me suis jetée dessus. Et je l’ai lu dans la foulée alors que j’avais un autre livre à lire en priorité. Bref. J’aurais pas dû haha ! J’avais adoré Tobie Lolness, que j’avais lu quand j’étais ado. Mais là je n’ai pas du tout accroché à l’univers d’Ilian. J’ai essayé pourtant ! Il n’y a juste pas eu le déclic. Enfin, techniquement si, mais dans les vingt dernières pages. J’ai bien aimé les vingt dernières pages x)

Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas accroché. Peut-être parce que ce n’était pas assez structuré ? On passe du présent au passé puis au futur, d’un royaume à un autre.. C’est trop décousu. Il faut s’accrocher pour réussir à suivre. Je ne me suis pas du tout attachée au personnage. Je l’ai trouvé antipathique et fadasse. Son histoire est plutôt intéressante mais il ne m’a pas donné envie de la découvrir. Je ne sais pas si c’est très clair ce que je raconte. L’ensemble reste quand même plutôt poétique, mais je m’attendais vraiment à une sorte de conte de fées, pas du tout à ça. Et puis, dans le fond, l’histoire n’a pas vraiment de sens. On nous balance des petits éléments par ci par là mais tout reste très flou jusqu’à la fin. J’aurais aimé que les vingt dernières pages apparaissent plus tôt dans l’histoire afin de débloquer le tout. Pendant les 3/4 du bouquin je faisais des aller-retours entre les chapitres pour essayer de comprendre où ils allaient avec ça. Ce n’est vraiment pas une lecture qui restera gravée dans ma mémoire.

12/20

# Audrey retrouvée.

Audrey a 14 ans. Elle souffre de troubles anxieux. Elle vit cachée derrière ses lunettes noires, recluse dans la maison de ses parents à Londres.
Ça, c’était avant.
Avant que Dr Sarah, son psychiatre, lui demande de tourner un film sur sa famille, pour voir la vie
d’un oeil nouveau : celui de la caméra.
Avant que Linus, un copain de son frère, débarque. Avec son grand sourire et ses drôles de petits mots griffonnés sur le coin d’une feuille, il va pousser Audrey à sortir. Et à redécouvrir le monde…

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Hihi, est-ce que c’est la honte ? Audrey retrouvée est mon tout premier roman de Sophie Kinsella ! Je n’avais jamais rien lu d’elle jusqu’à présent…

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Allez, critique express ! C’est un roman plaisant, qui se lit plutôt rapidement. Rien de transcendant, pour être tout à fait honnête. Très prévisible, ce qui est un peu dommage mais c’est souvent le cas avec ce genre de roman. En soi, le résumé suffit pour deviner la fin. Enfin bref. Il y a quand même quelques rebondissements (tout aussi prévisibles mais ce n’est pas grave).  J’ai trouvé les personnages drôles et attachants. La mère d’Audrey me rappelle beaucoup la mienne (ce qui n’est pas forcément un compliment, je m’en rends bien compte.. Mais je l’aime comme elle est !). C’est une lecture pas prise de tête, qui fait du bien en ces temps studieux. Ce n’est pas une lecture que je vous recommande tout particulièrement, à moins que vous cherchiez à passer un moment de pure détente et que vous ne vous attendez pas à un truc de fou x)

14/20

J’ai aussi lu La voleuse de livres, mais je prépare un « Du livre au film » en son honneur !

Point BD.

# Kanopé.

2137. La surpopulation a entraîné de graves modifications de l’écosystème. La quasi-totalité des espèces animales et végétales a disparu, excepté dans une partie de l’Amazonie mise en quarantaine. Dans ce dernier bastion du monde sauvage survivent dans l’ignorance générale d’anciens révolutionnaires surnommés les « éco-martyrs ». Parmi eux, Kanopé, une orpheline débrouillarde.

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Je suis assez partagée concernant cette BD. Je l’ai trouvée très intéressante. Cette vision futuriste digne d’un film (ou d’un roman) post-apocalyptique est fascinante. Le message est très beau. Les dessins sont plutôt sympathiques, pas très originaux mais sympathiques, les couleurs sont magnifiques. Mais.. Et oui, si j’ai un avis partagé il y a forcément un mais.. Tout va beaucoup trop vite, on n’a pas le temps de s’attacher aux personnages, on survole le truc à une vitesse folle et pouf, c’est fini. Ayant apprécié le peu que j’ai lu, je trouve que l’auteure aurait vraiment pu approfondir certains aspects. Quitte à en faire une série (il me semble que c’est un one-shot). Selon moi, Louise Joor s’est trop focalisée sur la relation entre les deux personnages principaux (même si au final je trouve que cette relation est tout aussi survolée que le reste). Je m’attendais vraiment à plus. Plus de détails sur les « éco-martyrs », plus de détails sur les 10 milliards d’humains qui ne vivent pas en Amazonie, sur le grand animal.. Un peu déçue donc. Mais ça reste un premier ouvrage prometteur ! Et je suis contente de l’avoir emprunté. C’était une chouette découverte et j’ai hâte de voir ce que Louise Joor proposera par la suite !

14/20

# Le voleur de livres.

Paris, années 1950. Sartre et l’existentialisme quadrillent Saint-Germain-des-prés. Daniel Brodin, étudiant en droit en Sorbonne et féru de poésie vit à Aubervilliers, chez son oncle, communiste. Il s’ennuie, il est seul. Il attend de vivre une autre vie que celle de sa famille, mais laquelle ?

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Très intriguée par le titre et par la couverture rouge, j’ai emprunté cette BD sans lire le résumé. On y suit l’évolution d’un jeune étudiant en droit qui rêve de devenir un poète célébre. Il traine dans les cercles littéraires les plus importants de Paris, s’acoquine avec des bonnes et des mauvaises personnes. Ce qui l’excite dans la vie c’est voler des livres. Son parcours n’est pas passionnant. C’est un anonyme qui connait du beau monde. La BD dépeint en parallèle une jeunesse qui veut changer le monde et qui questionne ce qui l’entoure..

L’histoire est plutôt intéressante mais j’avoue que j’ai trouvé le tout un peu fade. Je n’ai pas été transcendée par les dessins. Les dialogues sont souvent lourds et pompeux, tout à fait dans la veine de tous les livres existentialistes et avant-gardistes pondus dans les années 50. Ils aiment les grands mots. Mais bon, c’est un peu le sujet donc j’imagine que c’est normal. Moi en tout cas j’ai eu un peu de mal avec le tout ! En tout cas ce n’est pas une BD que je recommande particulièrement.

12/20

# Le Trop Grand Vide d’Alphonse Tabouret.

Il était une fois, Alphonse Tabouret. Il est né dans une forêt, avec le Monsieur, qui s’est un peu occupé de lui, mais pas très longtemps. Un jour le Monsieur se fâche, pour une broutille de rien du tout, et laisse Alphonse tout seul. C’est là que son périple commence. Au fil des rencontres, il découvre des gens, bestioles, bidules, qui le font grandir un peu et lui font vivre des aventures chouettes et sans trop le vouloir vraiment. Le T.G.V. d’Alphonse Tabouret, c’est une promenade un peu naïve et tendre, avec parfois des trucs rigolos.

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J’ai adoré cette BD ! Elle est vraiment toute choupiiiiii ! L’histoire d’Alphonse Tabouret m’a vraiment fait chaud au coeur. Elle est mignonne, elle est poétique, elle est touchante. C’est drôle et triste à la fois. J’ai adoré parcourir la forêt avec ce tout petit bonhomme. Les dessins sont très simples et enfantins mais rajoute un certain charme à l’ensemble. Il n’y a vraiment pas grand chose à dire sur cette BD à part qu’elle est magnifique et que je vous la recommande chaudement ! C’est un coup de cœur pour ma part, j’ai passé un excellent moment. C’est une BD que j’avais empruntée, je pense l’acheter pour pouvoir la relire quand je veux tellement elle m’a fait du bien, c’est une feel-good BD !  *-*

19/20

# Passeur d’âmes.

Je m’appelle Yan Jing. Mon métier consiste à exfiltrer les morts. Tous les gens qui nous quittent doivent venir rendre compte de leur vie chez moi et je les enregistre. Je consiste chaque personne, chaque histoire, dans ce carnet.

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Ce roman graphique est constitué de différentes petites histoires sur des gens très différents, autour du thème de la mort. C’est un beau roman graphique. Du point de vue objet déjà, c’est un beau livre, les dessins sont très jolis, les couleurs rendent l’ensemble vraiment agréable à regarder. Ensuite, les différentes histoires sont plutôt touchantes. Elles ne se valent pas toutes mais dans l’ensemble,  elles sont vraiment chouettes. J’avoue que la conclusion de l’histoire du « narrateur » m’a laissé un peu perplexe.. Je ne suis pas certaine d’avoir tout compris tellement ils mélangent tout. Et puis.. Tout le monde se ressemble haha. C’est le petit bémol que je me permet d’exprimer. D’une histoire à une autre, tous les personnages se ressemblent et c’est un peu confus du coup. Quand ils ne sont pas dans la même ce n’est pas trop gênant.. Mais quand c’est dans la même (comme à la fin), c’est un peu plus difficile. Enfin bref ! C’est une BD sympathique, plutôt émouvante mais sans plus. Il n’y a pas eu la petite étincelle, pas de coup de cœur de mon côté.

14/20

# L’attente infinie.

Entre 1982 et 2012, Julia Wertz a fait beaucoup de choses : elle a enchaîné toutes sortes de petits boulots, elle a déménagé dans différentes villes, elle est tombée gravement malade, elle s’en est tirée, elle a été embauchée, elle s’est fait virer, elle a aimé (pas trop), elle a lu beaucoup de livres et fait beaucoup de blagues, elle a découvert la BD, elle a été publiée, elle a bu (beaucoup), elle a déprimé, elle a arrêté de boire, elle a grandi, elle a réfléchi et elle a eu envie de le raconter…

Un épais volume à l’humour cinglant, plein d’autodérision et de réflexions aussi loufoques qu’existentielles. Qui d’autre que Julia Wertz, à l’esprit libre et décomplexé, pouvait signer cette chronique autobiographique époustouflante?

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Bof bof. J’ai emprunté cette BD sans grandes attentes. Mais j’ai quand même été un peu déçue. C’était loooong, il y avait vraiment de grosses longueurs. Je n’ai pas vraiment accroché à l’humour de l’auteur. C’est censé être une autobiographie humoristique mais elle a dû me décrocher quelques sourires et c’est tout. J’ai trouvé les dessins un peu « fades ». Comme pour la BD précédente, et c’est encore plus vrai ici, tout le monde se ressemble, on s’y perd. Il y a énormément de textes aussi. Je n’ai rien contre le texte, mais je préfère quand il est intéressant x) En résumé, c’était vraiment pas palpitant (je me suis fait un peu ch*er pour être carrément honnête). Je ne recommande pas particulièrement.

12/20

# Love Story à l’iranienne.

Les jeunes Iraniens rêvent-ils encore d’en finir avec le régime ? Comment se rencontrer dans cette société qui ne le permet jamais ? Comment flirter ? Comment choisir sa femme ou son mari ? Malgré la tradition, malgré le régime. Des journalistes ont interviewé clandestinement de jeunes Iraniens pour donner un éclairage politique et social. Comment échapper à la police pour vivre sa love story ?

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Deloupy a illustré les différentes interviews réalisées par le couple de journalistes qui se fait appeler Jane Deuxard. Ils ont rencontré un certain nombre de jeunes iraniens qui ont accepté de parler de politique mais aussi (et surtout) de leurs difficiles relations amoureuses. Réaliser cette BD était plutôt dangereux, autant pour les auteurs que pour les jeunes iraniens interviewés. Mais ils ont tenu bon, et le résultat est époustouflant !

Cette BD est bouleversante. On découvre comment les jeunes iraniens tombent (ou pas) amoureux sous le régime de Ahmadinejad et d’Hassan Rohani, comment ils perçoivent l’évolution de l’État depuis la révolution à laquelle leurs parents ont participé en 1979, entrainant l’élection de Khomeini en 1979. Je pense que c’est ce qu’on pourrait qualifier d’œuvre « coup de poing ». On ouvre un peu plus les yeux sur quelque chose que l’on connait mal. C’est passionnant, c’est révoltant.. Les dessins sont magnifiques. Je n’ai pas envie de trop en dire mais je vous la recommande vraiment beaucoup beaucoup ! C’est un gros coup de cœur personnellement ! C’est également une BD que je compte acheter (ou me faire offrir haha), je veux absolument qu’elle rejoigne mes étagères.

19/20

Films vus.

# Les combattants.

Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d’Arnaud s’annonce tranquille…
Tranquille jusqu’à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien ; elle se prépare au pire. Jusqu’où la suivre alors qu’elle ne lui a rien demandé ?
C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux.

Bon, j’essaye de renouer lentement mais sûrement avec le cinéma français. Je choisis les films un peu à tâtons, mais pour l’instant je ne m’en sors pas trop mal. Les combattants est un film imparfait mais qui a beaucoup de charme. Ces personnages principaux sont attachants. Ils sont drôles et tristes à la fois, plutôt maladroits.

L’histoire n’est pas hyper originale. On a un cadre intéressant (la préparation à une future apocalypse plus ou moins proche) mais ça reste finalement une histoire d’amour assez prévisible, bien que très touchante. Le film est parfois un peu lent, mais ce n’est pas déplaisant. Ça rajoute une sorte de charme au film et ça accentue le malaise entre les deux personnages principaux, qui ne savent pas trop comment se comporter l’un avec l’autre.

En résumé c’est plutôt un chouette film, avec quelques défauts mais bon.. Pour l’instant je ne crois pas avoir vu LE film parfait ! Si vous avez un peu de temps, je vous propose de lui laisser sa chance, il pourrait vous surprendre. C’était une découverte plutôt sympathique de mon côté (moi qui n’aime pas beaucoup le cinéma français) !

15/20

# Zoolander 2.

Blue Steel. Le Tigre. Magnum… Des regards si puissants qu’ils arrêtent des shuriken en plein air et déjouent les plans de domination mondiale les plus diaboliques. Un seul top model est capable de conjurer autant de puissance et de beauté dans une duck-face : Derek Zoolander ! Quinze ans après avoir envoyé Mugatu derrière les barreaux, Derek et son rival/meilleur ami Hansel, évincés de l’industrie de la mode suite à une terrible catastrophe, mènent des vies de reclus aux deux extrémités du globe. Mais lorsqu’un mystérieux assassin cible des popstars célèbres, les deux has-been des podiums se rendent à Rome pour reconquérir leur couronne de super mannequins et aider la belle Valentina, de la Fashion Police d’Interpol, à sauver le monde. Et la mode.

Dans un précédent point culture, j’avais partagé avec vous ma découverte de Zoolander, film un peu WTF que j’avais cependant bien apprécié parce qu’il ne se prenait pas au sérieux et qu’autant de bêtises, et bien ça me fait rigoler. Il m’en faut peu, sachez le. J’ai donc retrouvé la fine équipe dans cette suite. Comme pour le premier film il y a eu énormément de critiques plutôt négatives. Personnellement, j’ai plutôt bien aimé. Forcément, c’est un film qu’il ne faut pas prendre sérieusement. C’est vraiment une succession de trucs ridicules mais qui, pris au deuxième degré (ou au troisième, tant qu’à faire), sont marrants. La succession de guests ne m’a pas du tout dérangée. Moi je trouve ça cool de voir qu’il y a une poignée d’acteurs qui ne se prennent pas trop de haut et qui acceptent de se ridiculiser le temps d’un film comme Zoolander 2. J’ai par exemple adoré la (trop) courte intervention de Benedict Cumberbatch et j’ai trouvé l’assassinat de Justin Bieber plutôt jouissif (sorry). J’avais du mal à m’arrêter de rire. C’est absurde et déjanté, il ne faut pas chercher plus loin et juste apprécier ce que Ben Stiller nous offre. Ce n’est pas un film sérieux, je ne pense pas qu’il ait été question un jour que ce le soit. Moi je trouve ça sympa, il n’y a aucune prise de tête. C’est marrant et ça change un peu, même si tous les codes classiques de la comédie américaine sont repris. J’ai passé un très bon moment, et j’assume complètement !

15/20

Séries débutées.

Ces deux dernières semaines j’enchaîne les finals d’une multitude de séries (Once Upon a Time, Agents of SHIELD, Modern Family, The Middle, Big Bang Theory, etc), je me suis aussi mise à jour dans Baby Daddy ! Je vois la liste des séries à rattraper diminuer lentement mais sûrement, je suis très contente 🙂

Et voilà pour ce quinzième point culture ! J’espère vous avoir fait découvrir un ou deux trucs, vous avoir donné envie d’en découvrir certains.. Si vous avez des recommandations, n’hésitez pas !

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Je vous fais plein de bisous, à bientôt !

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Point culture – Livres, films, séries #6

Hello les filets mignons ! 

J’espère que vous êtes au taquet parce que ça va être un point culture de compétition.. C’est globalement un compte-rendu du mois de novembre que je vais vous faire haha. Et il s’en est passé des choses ! Enfin, pas tant que ça mais un peu quand même. Avec mes recherches et le challenge, je n’ai pas eu le temps de regarder beaucoup de films par exemple.

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Livres lus.

# Phobos. 

Six prétendantes d’un côté. Six prétendants de l’autre. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s’aimer. Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars. Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour. Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.

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Après avoir lu des tonnes et des tonnes de critiques sur Phobos, j’ai enfin franchi le pas et j’ai emprunté le livre à la médiathèque (comprenez « j’ai pleuré pendant trois mois parce que le roman était réservé et j’ai enfin réussi à le choper »). Je ne vais pas vous écrire une critique à rallonge, je pense que si vous fréquentez un peu l’univers des blogs littéraires vous avez croisé plus d’une chronique. 

Je rejoins l’avis général, j’ai beaucoup aimé ce roman. Je dirais même que c’est un coup de coeur et il me tarde de pouvoir lire le deuxième tome (dans un an, quand il ne sera plus réservé). J’ai accroché très rapidement à cet univers un peu futuriste, à cette conquête de l’espace légèrement vouée à l’échec. J’ai mis un peu plus de temps à m’attacher aux personnages mais j’ai fini par m’y attacher. J’avais vraiment peur de ce côté télé-réalité, mais je trouve que le résultat pondu par Dixen est très convaincant et réussi. Je suis curieuse de voir comment il va traiter l’évolution des douze personnages et leurs relations « sentimentales », je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, et d’en savoir un peu plus sur les personnages découverts « hors-champ ». J’ai vraiment adhéré à la façon d’écrire de Victor Dixen et j’ai trouvé l’organisation du roman plutôt originale. Elle laisse d’ailleurs grandement sous-entendre une possible adaptation cinématographique (ce qui serait cool si ce n’est pas fait par des français). Je ne me suis jamais ennuyée, j’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à me détacher du livre sur la fin. Je ne vais rien vous spoiler donc je m’arrête là. En tout cas je recommande vraiment cette lecture !

18/20.

# Certaines n’avaient jamais vu la mer.

Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l’Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration.
C’est après une éprouvante traversée de l’Océan pacifique qu’elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs futurs maris. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.
À la façon d’un chœur antique, leurs voix se lèvent et racontent leurs misérables vies d’exilées… leurs nuits de noces, souvent brutales, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l’humiliation des Blancs… Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre et la détention dans les camps d’ internement – l’État considère tout Japonais vivant en Amérique comme traître. Bientôt, l’oubli emporte tout, comme si elles, leurs époux et leurs progénitures n’avaient jamais existé.

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Si mon souvenir est correct, j’ai découvert ce livre dans une des vidéos de Noisetierspell ! J’ai réussi à me procurer le livre et j’ai tout de suite commencé à le lire. J’ai beaucoup aimé, l’écriture est très particulière et poétique. L’histoire de toutes ces femmes est vraiment bouleversante. Il s’agit véritablement d’un roman émouvant et humain, qui donne à réfléchir sur un événement historique méconnu. Le roman est tout petit, il se lit très très vite ! Le seul petit bémol serait éventuellement le procédé narratif, très original et poétique mais rapidement redondant. En étant un peu fatiguée je me suis perdue plusieurs fois dans ma lecture à cause de ça. Mais on repart le lendemain avec des yeux tout frais et c’est tout bon. Je recommande cette lecture également !

15/20.

# Miss Peregrine et les enfants particuliers.

Jacob est un ado comme les autres, excepté qu’il se pose des questions sur son mystérieux grand-père. Quelles sont ces étranges photos d’enfants qu’il lui montrait quand il était petit ? Les histoires qu’il lui contait sur eux étaient-elles vraies? Et pourquoi disparaissait-il aussi souvent ?
Tout s’accélère le jour où il le retrouve blessé dans son jardin. Jacob a vu des monstres, il en est sûr, et personne ne veut le croire. Il ne lui reste qu’à suivre les dernières instructions qu’a murmuré son grand-père avant de rendre son dernier souffle…

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Ça y est, j’ai enfin lu Miss Peregrine et les enfants particuliers (et j’ai Hollow City dans ma PAL, je l’ai trouvé à la bibliothèque). Déjà, je vais commencer par dire que l’objet livre est absolument magnifique, les photographies sont splendides, j’étais sous le charme. Sinon. J’avais de grandes attentes après avoir lu toutes les critiques sur la blogosphère et je dois vous avouer que je ne m’attendais pas trop à ça. J’ai été un petit peu déçue, j’ai trouvé l’histoire un peu longue à s’installer et j’ai eu un peu de mal à accrocher aux personnages au début. Pas de coup de coeur pour moi. J’ai néanmoins apprécié ma lecture et je vais lire le tome 2 (logique, sinon je l’aurais pas emprunté) puisque je veux savoir ce qu’ils vont devenir ces jeunes gens, les cinquante dernières pages ont attisé ma curiosité. J’ai également hâte de voir l’adaptation que va en faire Burton, surtout depuis que j’ai vu le casting !

Malgré ma petite déception, je recommande tout de même ce roman, il vaut le détour pour les amateurs du genre. Il ne fait pas peur du tout, pas d’inquiétudes à avoir !

14/20.

# Les Moustaches de la sagesse, conte du chat Salomon qui tomba des étoiles.

Imaginez qu’un soir d’orage vous trouviez, devant votre porte, une minuscule boule de poils frigorifiée. Imaginez que, malgré les temps difficiles que vous traversez, vous décidiez d’accueillir ce chaton dans votre foyer. Imaginez que Salomon, puisque c’est le nom que vous lui avez donné, ne soit en réalité pas un chat comme les autres…
Qui est donc cet animal qui a parcouru un long, un très long chemin, depuis les étoiles, jusque sous un camion, pour venir vous trouver, vous?
Et si Salomon était un « agent de bonheur » envoyé sur Terre pour éclairer votre vie?couv50698841

Ce petit roman se lit très vite, c’est une lecture pas trop prise de tête. C’est mignonnet, c’est sympathique, c’est même un peu simplet, pas très original. Je n’ai pas forcément accroché au style de l’auteur (limite en lisant à voix haute des fois ça pourrait ressembler aux dictées qu’on fait en primaire) mais ça reste une lecture « plaisante » si on veut lire un petit truc vite fait dans le métro (ou aux toilettes). Pourquoi pas, si vous avez une ou deux soirées à tuer, mais ce livre n’est vraiment pas un must selon moi !

11/20.

# Bal de givre à New York.

Anna Claramond ne se souvient plus de rien.
Seul son nom lui est familier. La ville autour d’elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte les assiduités du beau Wynter, l’héritier d’une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu’elle est en danger. De plus, des indices et des messages sont semés à son attention par l’insaisissable Masque, un fugitif recherché.
Qui est son ennemi, qui est son ami ? Anna sait qu’elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire une fois retrouvée ?

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J’avais entendu beaucoup de bien de ce roman, coup de coeur pour certaines, et je dois avouer que j’ai été très déçue. Je n’ai pas du tout accroché au style de Fabrice Colin. Le roman est court, il se lit vite mais tout au long des 250 pages (environ) je me suis juste demandé où il allait avec tout ça. Nulle part en l’occurrence. Le dénouement/retournement de situation « de ouf » se déroule sur les trois dernières pages, censées justifier ce qu’il s’est passé dans les 247 précédentes et ça tombe à plat. Il n’y a absolument aucune émotion dans ce final, c’est creux, plat et superficiel voire facile. Ma réaction en fermant le bouquin a littéralement été « tout ça pour ça ». J’ai très clairement l’impression que l’auteur ne savait pas où il allait avec tout ça non plus, le mélange des genres rend le tout très confus, on ne sait pas si c’est de la SF, un thriller, une romance.. Alors que ces trois genres auraient pu se rejoindre en étant correctement exploités. Là on a un peu de tout mais pas jusqu’au bout. C’est dommage parce que l’environnement dans lequel se déroule l’intrigue (un New York un peu futuriste) me plaisait bien. Mais c’est bien la seule chose qui m’a plu dans cette lecture.

08/20.

# Les dieux voyagent toujours incognito. 

Imaginez. Un homme vous sauve la vie, en échange de votre engagement de faire tout ce qu il vous demande… pour votre bien. Le dos au mur, vous acceptez et vous vous retrouvez embarqué dans une incroyable situation où tout semble vous échapper. Vous n êtes plus le maître de votre vie et pourtant… à bien des égards, elle est plus excitante qu auparavant !
Mais peu à peu, le doute s installe en vous : quelles sont les intentions réelles de cet homme qui s est immiscé dans votre existence ? Qui est-il vraiment ? Et qui sont ces personnages énigmatiques dans son entourage ? Les découvertes que vous faites n ont rien pour vous rassurer.

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Ce roman est le premier que je lis de Laurent Gounelle, dont j’avais entendu de très bonnes choses. C’est un roman plutôt sympathique, malgré quelques (grosses) longueurs. L’histoire est plutôt intéressante, on est rapidement pris dedans mais le côté « psychologie de comptoir » m’a parfois un peu saoulé, je vous l’avoue, tout comme le côté économie/bourse/comptabilité. Autant de détails n’étaient pas nécessaires à certains moment. Concernant l’aspect psychologie/développement personnel, il y a tout de même quelques bonnes choses, qui m’ont amené à réfléchir sur certains aspects de ma vie.

Je ne me suis personnellement pas attachée aux différents personnages, je ne me suis à aucun moment reconnue en eux. J’ai quand même passé un bon moment, certains passages ont réussi à me faire sourire. La fin m’a laissée légèrement sceptique mais bon, pourquoi pas après tout. Je pense lire un autre livre de cet auteur un de ces quatre, je ne sais pas encore lequel (si vous en avez un à me conseiller !) puisque j’ai bien aimé sa façon d’écrire. Pour cette lecture, c’est donc un « pourquoi pas », si vous avez envie de lire quelque chose d’un peu différent ! Je pense qu’au niveau du style et du sujet, ça passe ou ça casse.

14/20.


Romans graphiques/BD.

# Le pont des arts.

Après Mes Hommes de lettres, qui offrait un panorama humoristique de la littérature française du Moyen Âge à nos jours, Catherine Meurisse s’entoure de nouveau de ses auteurs favoris et nous invite à découvrir les liens qu’entretiennent les écrivains avec les peintres.
Le Pont des Arts revisite avec humour l’histoire de la littérature et l’histoire de l’Art, et met en évidence les correspondances intimes entre écriture et peinture. Proust et « la vue de Delft » de Vermeer, Zola et Cézanne (et les impressionnistes), George Sand et Delacroix, Diderot et Greuze, Apollinaire et Picasso… ils sont tous – ou presque – dans Le Pont des Arts !

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J’aime beaucoup les bande-dessinées de Catherine Meurisse car elle réunit dans ses histoires deux de mes passions, l’art et la littérature. J’avais adoré Moderne Olympia (je ne sais plus si je vous en avais parlé) et j’ai décidé d’emprunter Le pont des arts lors de ma dernière visite à la médiathèque. Elle regroupe ici des sortes de « nouvelles » version dessinées, où elle raconte le rapport d’un écrivain à l’art de son temps. Le ton est léger, humoristique, mais quand même beaucoup plus académique que Moderne Olympia. J’avais parfois l’impression d’être de retour dans un de ces cours que j’avais en licence. L’humour est également moins présent, en tout cas j’ai moins ri. Je tiens également à préciser (c’est une des choses qui me gênent dans ses bande-dessinées mais j’essaye de passer au-dessus), l’écriture est un peu crade. J’ai du mal à me concentrer, au bout de plusieurs pages je suis obligée de faire une pause haha. Spontanément ce n’est donc pas la bande-dessinée de Meurisse que je vous conseillerais de lire en premier. Elle est sympathique mais c’est pas de la détente totale. Par contre, si vous voulez enrichir votre culture générale, c’est le pied total !

14/20.

# Le temps est proche.

Une centaine de saynètes fictives ou historiques ancrées dans le XIVe siècle de l’Europe occidentale avec ses guerres, famines, escroqueries, événements littéraires et artistiques.

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Cette BD en noir et blanc est visiblement méconnue puisque je suis la seule à l’avoir ajoutée sur Livraddict. Elle est pourtant très sympathique, originale et rigolote ! Personnellement j’ai beaucoup ri en parcourant les pages, racontant tous les trucs pas très marrants se déroulant au XIVème siècle. Je ne crois pas qu’il y ait un seul événement réjouissant sur la centaine de pages dont se composent la BD, mais c’est traité avec tellement d’humour (noir) que moi, je l’ai trouvé globalement très réjouissante haha. Je ne sais pas ce que ça dit sur moi tout ça. En tout cas je la recommande, si vous arrivez à la trouver !

16/20. 

Film vu.

# Zoolander.

Quand je disais que je n’avais pas regardé beaucoup de films haha. J’en ai peut-être regardé d’autres, mais ça devait être des films vus et revus (de mon côté) et du coup je n’arrive pas à les replacer dans ma chronologie de visionnage). Cela étant dit, passons maintenant au seul et unique film vu ce mois-ci !

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On s’est rendu compte il y a quelques temps avec mon copain qu’on avait toujours pas vu Zoolander (apparemment ce serait une comédie culte ?). Du coup un soir on s’est motivé et on l’a regardé. Le casting est très bon, rien à redire là dessus. Pour ce qui est de l’histoire.. Il faut être un adepte de l’humour débile pour pouvoir apprécier ce film à sa juste valeur. C’est mon humble avis. Donc forcément, en grande fan de l’humour débile (mais pas trop débile non plus), j’ai plutôt apprécié ce film déjanté, où les acteurs ne se prennent clairement pas au sérieux. Ça m’a fait du bien, j’ai beaucoup ri, j’ai passé un bon moment. Ce n’est pas un grand film, loin de là, mais il vaut la peine d’être vu je pense (si on aime ce genre d’humour, je répète). Je ne sais pas s’il faut y voir une critique du mannequinat (et dans ce cas je ne sais pas si elle essaye d’être positive ou négative, encore moins constructive) mais je n’ai pas trop cherché à le savoir. Il y a quelques très belles références aussi, je ne vous en dit pas plus. Pour ceux qui l’ont vu et qui ont aimé, un Zoolander 2 est prévu pour l’année prochaine, on a vu la bande-annonce. Et on a plutôt hâte de les retrouver haha.

Petit trailer du premier volet !

Même casting (à peu près) mais en encore mieux. Spéciale dédicace à Cumberbatch. J’ai hâte.

15/20.

Séries.

# Quantico.

Quantico est une de mes séries coup de coeur de cet automne. Diffusée sur ABC, elle compte pour l’instant 10 épisodes. On y suit un certain nombre d’agents du FBI durant leur entrainement/formation et une fois qu’ils ont réussi et qu’ils cherchent à découvrir qui a réalisé un attentat à Grand Central. Je ne peux pas vraiment me positionner sur l’avenir de la série puisque j’ai du mal à lui en projeter un, je ne vois pas ce qu’ils vont faire une fois que le coupable sera trouvé. MAIS. Pour l’instant j’adore, je trouve le rythme bon (même s’ils abusent un peu sur l’accélération des images des fois), les personnages intéressants et charismatiques et je trouve cette facette du FBI fascinante (concernant la formation je veux dire). Donc je continue, et je demande à voir la suite (fin de la saison 1 déjà, puisqu’il y a une pause hivernale après l’épisode 11 et une saison 2 s’il y en a une).

16/20.

# Please like me.

Autre coup de coeur pour Please like me, découverte il y a deux semaines. Je suis déjà à jour sur les trois premières saisons (bref, passons). Les séries traitant de l’homosexualité sont assez rares. Ici, qui est intéressant c’est que le réalisateur est le personnage principal, il joue son propre rôle, dans sa propre vie. Les personnages sont très humains (ça me fait rire de dire ça à chaque fois), c’est à dire qu’on s’identifie, on s’attache facilement et rapidement aux personnages. La série a un côté un peu awkward que j’aime beaucoup, une authenticité qui lui est propre. Le rire et les larmes sont au rendez-vous à presque chaque épisode (même dans les moments tristes on a parfois envie de rire) et beaucoup de sujets différents et profonds sont traités. Pour moi c’est un combo gagnant, un jackpot. J’adore cette série !

17/20.

# Crazy Ex-Girlfriend.

Cette série est un peu.. particulière. J’ai regardé le pilot pour voir, en me disant allez, essaye, on verra bien. Et j’ai trouvé ça super bizarre, je savais pas si j’avais bien aimé ou pas. J’ai donc regardé le deuxième épisode, puis le troisième et le quatrième jusqu’à être finalement à jour par rapport au calendrier de diffusion. Donc je crois que j’aime bien. 

Les personnages sont sympathiques, la série est très décalée, il y a de la chanson sur une base régulière mais peu gênante. C’est surtout ça qui m’avait fait peur après le 1er épisode mais en fait les chansons font partie du tout, c’est souvent hilarant car l’actrice (ou les acteurs) ne se prennent pas du tout au sérieux. Globalement je trouve ça rafraichissant et je passe un bon moment devant chaque nouvel épisode. Ce n’est cependant pas la série de l’année 😉

14/20.

# Gilmore Girls.

Je pense qu’on a tous déjà regardé des épisodes de Gilmore Girls par ci par là, mais qui a déjà regardé la série en entier ? Du début à la fin ? Pas moi. Et du coup, en voyant que Netflix avait l’intention de relancer la série 15 ans après (ils aiment relancer des vieux trucs je crois, c’est eux qui récupèrent Arrested Development aussi il me semble), je me suis dit « hé, mais vas-y, regarde tout, t’as que ça à faire de ta vie ». Bien entendu j’aurais jamais dû me lancer là-dedans puisque c’est extrêmement chronophage (mais je me soigne et je me contrôle de mieux en mieux). J’avance petit à petit dans la saison 2 actuellement, j’aime beaucoup. J’ai l’impression de retomber un peu en enfance, quand je regardais des épisodes sur Filles TV chez mes grands-parents. Voilà voilà. C’est mon petit kiff personnel, si vous voulez me suivre et tout regarder également, libre à vous !

Sinon j’ai terminé : Mistresses (Saison 3), Switched at Birth (Saison 4), Arrested Development (Saison 4).

Et j’ai repris : Catastrophe (Saison 2), Grimm (Saison 5), Marvel Agents of SHIELD (Saison 3), Mom (Saison 3), Reign (Saison 3), The Last Man on Earth (Saison 2), The Royals (Saison 2).

Et voilà, ce sixième point culture est fini ! Dans deux semaines ce sera Noël, je serais chez mes parents donc je ne pense pas publier de point culture à ce moment là (de toute façon je ne pense pas que vous soyez nombreux à le lire à cette période non plus). Peut-être dans trois semaines !

A bientôt !

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Des bisous.

30 Day Movie Challenge – Jour 5 Un film qui vous rappelle quelqu’un.

Hello les filets mignons !

Vous tenez le coup ? Vous pensez encore revenir demain ? J’espère parce que moi je suis motivééééééée. Je galère. Mais je suis motivéééééée.

On est au cinquième jour du 30 Day Movie Challenge et je vous parle aujourd’hui d’un film qui me rappelle quelqu’un. Petit rappel des quatre thématiques déjà abordées et de celles qui vont suivre :

Jour 1 – Votre film préféré.
Jour 2 – Un film que vous détestez.
Jour 3 – Un film que vous regardez pour vous sentir bien.
Jour 4 – Un film que vous regardez pour vous sentir mal.
Jour 5 – Un film qui vous rappelle quelqu’un.
Jour 6 – Un film qui vous rappelle un endroit.
Jour 7 – Un film que vous trouvez sensuel.
Jour 8 – Un film que vous pouvez citer par coeur.
Jour 9 – Le film que vous aimez le moins de votre acteur préféré.
Jour 10 – Le film que vous aimez le moins de votre actrice préférée.
Jour 11 – Le film que vous aimez le moins de votre réalisateur préféré.
Jour 12 – Un film que vous aimez bien par un réalisateur que vous n’aimez pas habituellement.
Jour 13 – Un plaisir coupable.
Jour 14 – Un film que personne ne s’attendait à ce que vous l’aimiez.
Jour 15 – Un film que vous aimiez avant et que vous détestez à présent.
Jour 16 – Votre scène préférée.
Jour 17 – Votre film dramatique préféré.
Jour 18 – Votre comédie préférée.
Jour 19 – Votre film d’action préféré.
Jour 20 – Votre film romantique préféré.
Jour 21 – Votre film de science fiction / fantasy préféré.
Jour 22 – Votre film d’horreur préféré.
Jour 23 – Votre film de guerre préféré.
Jour 24 – Votre thriller préféré.
Jour 25 – Votre western préféré.
Jour 26 – Votre film français préféré.
Jour 27 – Votre film étranger (hors US) préféré.
Jour 28 – Votre film d’animation ou film pour enfant préféré.
Jour 29 – Le film le plus « obscur », le plus incompréhensible, que vous ayez vu.
Jour 30 – Votre film préféré lorsque vous étiez enfant.

Jour 5 – Un film qui vous rappelle quelqu’un. 

En lisant le thème, deux films me sont venus à l’esprit : une comédie et une comédie romantique. Le premier est The Big Year, de David Frankel. Il s’agit d’une comédie gentillette sur un défi ornithologique. En gros, les participants ont 365 jours pour observer le plus d’espèces d’oiseaux différentes sur le territoire américain. Le contexte du film en soi est assez original mais on retrouve les codes classiques de la comédie et il ne se passe donc rien de transcendant. J’ai néanmoins beaucoup apprécié ce film, que j’ai trouvé très sympathique. J’ai passé un bon moment, j’ai bien rigolé. Le casting est au rendez-vous. Voilà. Je vous le conseille pour un dimanche après-midi, sous un plaid avec du pop-corn. Ce film m’a beaucoup fait penser à ma maman, passionnée d’ornithologie, qui aurait probablement adoré réaliser ce genre de défi sur une année vu le nombre de fois où elle a interrompu une conversation pour aller choper ses jumelles et observer une pauvre mésange dans le jardin.. Donc voilà, petite dédicace à ma mère !

Le deuxième qui m’est venu à l’esprit est Tout pour lui plaire, une comédie romantique réalisée par Kat Coiro. On y suit un jeune homme qui, suite à un coup de foudre, décide de faire ses petites recherches sur la demoiselle et de devenir en quelque sorte son « homme idéal », jusqu’à se retrouver prisonnier d’une personnalité qui n’est pas la sienne. Il s’agit d’une comédie romantique pas super originale (comme beaucoup de comédies romantiques donc, mais ça ne m’empêche pas de les regarder et de les apprécier pour la plupart haha). J’ai encore une fois passé un relativement bon moment devant ce film qui se laisse regarder, même si je ne pense pas le regarder de nouveau. Et donc ce film m’a rappelé mes années lycée, les débuts de Facebook et une bonne amie à moi qui, à l’époque, avait fait à peu près la même chose pour attirer l’attention d’un damoiseau. Ça avait d’ailleurs été un bel échec haha (je suis mauvaise mais bon, faut être honnête, ça fait vraiment psychopathe quoi). En tout cas les ressemblances entre le personnage joué par Justin Long et ladite amie m’ont bien fait marrer. Plus que le film en lui-même d’ailleurs.

Et vous ? Il y a un film en particulier qui vous rappelle quelqu’un ? Dites moi tout, je veux TOUT savoir ! 

On se retrouve demain pour un film qui me rappelle un endroit (je sens encore la galère pointer le bout de son nez), j’espère que vous serez là. N’hésitez pas à vous joindre à nous si le challenge vous tente ! A demain 🙂

Des bisous !

Point culture – Livres, films, séries. #4

Coucou les petits cornichons !

C’est avec honte que je viens ENFIN vous livrer un point culture assez « allégé ». Je n’ai quasiment pas lu ces trois dernières semaines, avec la rentrée des séries je n’ai pas commencé grand chose de nouveau et je n’ai finalement pas regardé tant de films que ça. Je sais pas ce que j’ai foutu de mes soirées mais bref (Pinterest probablement, quel piège). J’espère que vous ne m’en voudrez pas et que vous découvrirez quelques petites choses qui vous intéresseront dans le lot. Comme d’hab’, j’attend vos petits avis personnels 😉

Livres lus.

# Muchachas.

Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres. Des filles qui se battent pour la vie.

Je me suis tournée vers Muchachas car je cherchais une lecture « pas prise de tête », comme beaucoup je pense. L’histoire débute, on retrouve Gary, Hortense.. Puis Joséphine (de la précédente trilogie de Katherine Pancol – Les Yeux Jaunes des Crocodiles). Et je me dis que c’est bizarre. Que ça n’a pas vraiment de sens de repartir sur une nouvelle trilogie avec les mêmes personnages. Et puis arrive Stella…

Muchachas a été absolument tout sauf une lecture pas prise de tête.J’avoue que de mon côté il n’y a pas eu de coup de coeur du tout. J’ai eu beaucoup de mal à avancer, à accrocher aux personnages. Je l’ai trouvé lourd, pesant. Et franchement, certains passages (vers la moitié, Ray/Stella pour ceux qui l’ont lu, puis Ray/Léonie) m’ont dégoûté et j’ai laissé le livre de côté pendant plusieurs jours. 

La couverture et le résumé laissent penser qu’on s’apprête à lire un livre emprunt de bonne humeur, d’événements joyeux et de femmes fortes qui aiment la vie qu’elles se sont battues pour avoir. Clairement on nous a menti. Je ne ferais plus jamais confiance à un livre à la couverture orange avec un dessin d’enfant heureux dessus. De pages en pages je sombrais juste un peu plus dans la dépression, jusqu’à cette fin, ce dernier paragraphe qui était juste too much. Je suis déçue.

Il y avait peut-être un fond (j’insiste sur le peut-être, je ne sais pas où elle part avec ça) mais pas de forme en tout cas. D’un paragraphe à un autre on part dans des flash-backs, des flash-forwards et on revient à ce dont on parlait dix pages plus tôt. On saute de personnages en personnages et on est jamais pleinement satisfait.

Je ne sais pas si je tenterais le tome 2. En tout cas pas tout de suite. Si certaines l’ont lu, peut-être qu’il est mieux ?

9/20.

Films vus.

# She’s funny that way.

Lorsqu’Isabella rencontre Arnold, un charmant metteur en scène de Broadway, sa vie bascule. À travers les souvenirs – plus ou moins farfelus – qu’elle confie à une journaliste, l’ancienne escort girl de Brooklyn venue tenter sa chance à Hollywood, raconte comment ce « rendez-vous » lui a tout à coup apporté une fortune, et une chance qui ne se refuse pas… Tous ceux qui se trouvent mêlés de près ou de loin à cette délirante histoire vont voir leur vie changer à jamais dans un enchaînement de péripéties aussi réjouissantes qu’imprévisibles. Personne n’en sortira indemne, ni l’épouse d’Arnold, Delta, ni le comédien Seth Gilbert, ni le dramaturge Joshua Fleet, pas même Jane, la psy d’Isabella…

Je cherchais ce film depuis des mois ! Vous n’imaginez donc pas ma joie quand il est (ENFIN) apparu dans le fil d’actualité. Je me suis littéralement jetée dessus. Et je n’ai pas été déçue ! 

Le film nous offre une belle brochette d’acteurs, tous aussi bons les uns que les autres. Il y a un petit côté décalé que j’adore, je n’ai d’ailleurs pas été surprise de découvrir que Wes Anderson avait participé à la production.

Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, je l’ai trouvé très bien construite, tout s’enchaine de façon très fluide, on ne s’ennuie vraiment à aucun moment. Le lien entre chaque personnage se fait très rapidement et nous offre un résultat plutôt original, sans non plus quitter les chemins pavés. J’ai adoré Jennifer Aniston, excellente en psy névrosée et par conséquent très drôle. Et la fin m’a quelque peu.. surprise. C’est le mot je pense ! Pour le coup je m’attendais à globalement tout sauf à ça x)

She’s funny that way est pour moi un film sans grande prétention, mais qui a le mérite de nous faire passer une très bonne soirée. Et des fois c’est tout ce qui compte. Je l’ajoute sans hésiter à ma liste de feel-good movies !

17/20.

# Playing it cool.

Un jeune homme qui ne croit plus à l’amour fait la rencontre d’une femme lors d’un dîner de charité. Il va tenter de la séduire.

On suit ici l’histoire d’un écrivain qui ne croit pas en l’amour. Et qui va tomber amoureux. Dès le début on sait plus ou moins à quoi s’attendre, la fin est plutôt prévisible, tous les codes de la comédie romantique de base sont là.

Le film a quand même son originalité, le petit truc qui fait que oui, j’ai bien aimé ce film. J’ai apprécié la façon dont c’est filmé, la façon dont le protagoniste principal (dont on ne connait jamais le nom d’ailleurs) s’approprie les histoires des autres, son point de vue sur l’amour et les questionnements qu’il soulève avec ses copains.. C’est probablement là les seuls éléments qui m’ont vraiment plu. Les acteurs sont bons oui, mais sans plus. Et on reste dans une comédie assez bateau, où même en essayant d’attaquer les clichés on retombe dedans tête la première (scène de l’aéroport bonjour).

J’ai néanmoins passé une bonne soirée et si vous cherchez un film de nana récent à regarder un soir bien au chaud sous la couette, celui-ci est fait pour vous 🙂

14/20.

# Woman in Gold.

Lorsqu’il fait la connaissance de Maria Altmann, un jeune avocat de Los Angeles est loin de se douter de ce qui l’attend… Cette septuagénaire excentrique lui confie une mission des plus sidérantes : l’aider à récupérer l’un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, exposé dans le plus grand musée d’Autriche, dont elle assure que celui-ci appartenait à sa famille ! D’abord sceptique, le jeune avocat se laisse convaincre par cette attachante vieille dame tandis que celle-ci lui raconte sa jeunesse tourmentée, l’invasion nazi, la spoliation des tableaux de sa famille, jusqu’à sa fuite aux Etats-Unis. Mais l’Autriche n’entend évidemment pas rendre la « Joconde autrichienne » à sa propriétaire légitime… Faute de recours, ils décident d’intenter un procès au gouvernement autrichien pour faire valoir leur droit et prendre une revanche sur l’Histoire.

Wow. Juste wow. Après avoir vu ce film, peu de mots me viennent à l’esprit. En lisant les critiques sur SensCritique (oui je me suis enfin créé un compte où je répond au doux nom d’ibidou), j’ai l’impression que beaucoup sont assez mitigés. Bien évidemment l’histoire (vraie) du combat de Maria Altmann pour récupérer un tableau (que dis-je ! LE tableau) représentant sa tante est un sujet qui allait forcément finir par être traité au cinéma (on a un sacré combo gagnant). Oui, beaucoup d’aspects ont été laissés de côté, oui, on a l’impression que tout est très simple. Mais au-delà de ça, les acteurs sont superbes. Ryan Reynolds et Helen Mirren sont fantastiques, ils dégagent quelque chose de fort. Le film est beau, le film est émouvant, le film est personnellement un coup de coeur. Le seul reproche que je pourrais éventuellement émettre c’est que la prise de vue n’est en rien originale (mais finalement concernant cet aspect, tous les biopics sont pareils). A voir s’il vous plait ! 

17/20.

# Tinkerbell and the legend of the Neverbeast.

Peu après le passage d’une étrange comète verte dans le ciel, la tranquillité de la Vallée des fées se voit troublée par un énorme rugissement que même Nyx, la fée éclaireuse en charge de la sécurité des lieux, n’est pas capable d’identifier. En bonne fée des animaux, Noa décide de pousser un peu plus loin l’enquête et découvre que ce cri provient d’une gigantesque créature blessée à la patte et cachée au fond d’une grotte. Malgré son allure effrayante, cet animal qui ne ressemble à aucun autre et qu’elle baptise bientôt « Grognon », cache un vrai coeur d’or. En l’apprivoisant un peu plus chaque jour, Noa remarque l’attitude étrange de Grognon : il n’a de cesse en effet d’empiler de grandes colonnes de pierre dans chacun des endroits de la Vallée des fées où se prépare le passage des saisons. Intriguée, elle le laisse pourtant faire et tente de démontrer à Clochette et ses amies – mais aussi à Nyx et à l’ensemble des fées éclaireuses qui veulent le capturer avant qu’il ne détruise tout sur son passage -, que son nouvel ami vaut bien plus que l’aspect terrifiant qu’il inspire au premier abord… Qui sait d’ailleurs si cette créature ne pourrait pas être celle dont parle une vieille légende, celle-là même qui sauverait la Vallée d’un orage capable de la réduire à néant ?

Mouihihiii. Je savais pas quoi faire, je voulais pas bosser (il était trop tard de toute façon, faut pas abuser). J’ai regardé La fée Clochette. Rien de oufissime mais l’histoire est mignonne. Le film est certainement plutôt destiné à des petites filles de 7 ans mais bon, ça ne change rien pour moi. J’ai même failli verser ma petite larme à la fin ! Ce n’est cependant pas le dessin animé de l’année, qu’on se le dise. La franchise « Clochette » ils sont mignons mais si on la voit trois fois dans tout le film, j’appelle un peu ça nous prendre pour des pigeons. Enfin bref. A regarder si vous en avez envie. Moi j’ai passé un bon moment (j’avais pas de grandes attentes, qu’on se le dise), je ne regarderais pas forcément les autres dessins animés de la franchise, ou peut-être que si, l’avenir nous le dira.

13/20.

# Laggies.

A l’aube de ses 30 ans, on ne peut pas dire que Megan soit fixée sur son avenir. Avec son groupe d’amies déjà bien installées dans la vie, le décalage se creuse de jour en jour. Et ce n’est pas le comportement des hommes qui va l’apaiser ! Au point qu’elle se réfugie chez Annika, une nouvelle amie… de 16 ans. Fuyant avec joie ses responsabilités, elle préfère partager le quotidien insouciant de l’adolescente et ses copines. Jusqu’à croiser le père d’Annika au petit-déjeuner…

Je me suis laissée tenter par Laggies, par son casting, par sa bande-annonce. Le film ne révèle rien de nouveau, très prévisible et au final assez décevant. Je ne m’attendais vraiment à autre chose qu’à une nouvelle comédie romantique remplie de clichés et de déjà-vus. L’histoire d’une amitié entre une femme dans la trentaine et une ado sans que la première essaye de se taper le père de la deuxième aurait probablement été plus intéressante. Ou peut-être pas. Il semblerait que Keira Knigtley soit bien confortablement installée dans ce genre de rôle, où la femme-enfant complètement paumée essaye de trouver un sens à sa vie.. Dommage !

Enfin bref, bien que les acteurs jouent globalement bien, le film et la façon dont a été traité le sujet ne m’ont pas convaincu. Ce film sera bien vite oublié pour ma part.

10/20.

# Pixels.

À l’époque de leur jeunesse, dans les années 80, Sam Brenner, Will Cooper, Ludlow Lamonsoff et Eddie « Fire Blaster » Plant ont sauvé le monde des milliers de fois… en jouant à des jeux d’arcade à 25 cents la partie. Mais aujourd’hui, ils vont devoir le faire pour de vrai… Lorsque des aliens découvrent des vidéos d’anciens jeux et les prennent pour une déclaration de guerre, ils lancent l’assaut contre la Terre. Ces mêmes jeux d’arcade leur servent de modèles pour leurs attaques. Cooper, qui est désormais Président des États-Unis, fait alors appel à ses vieux potes pour empêcher la destruction de la planète par PAC-MAN, Donkey Kong, Galaga, Centipede et les Space Invaders… Les gamers pourront compter sur l’aide du lieutenant-colonel Violet Van Patten, une spécialiste qui va leur fournir des armes uniques…

Pixels n’est clairement pas un grand film, mais il reste néanmoins plutôt divertissant. J’avais vu la bande-annonce, qui ne m’avait pas spécialement transcendée, et dans un moment d’égarement j’ai regardé le film. Il y a beaucoup de défauts, le niveau ne vole pas bien haut mais j’ai quand même passé un bon moment. Et j’ai ri à plusieurs moments. Rien de transcendant donc, mais si un soir vous ne savez pas quoi faire et que vous n’avez pas envie de vous prendre la tête, pourquoi  pas !

13/20.

# Vampires en toute intimité. 

Comment fait-on quand on est vampires depuis des siècles et qu’on doit discrètement vivre en coloc en 2015 ? C’est ce que nous propose de découvrir une équipe de documentaire, en partageant l’intimité d’une bande de potes suceurs de sang ! Les quatre colocataires nous ouvrent les portes de leur cœur et celle de leur quotidien un tout petit peu complexe. Comment organiser les tours de vaisselles sur 5 siècles ? Comment rentrer en boîte de nuit en redingote et chemise à jabot ? La vie éternelle, est-ce vraiment si cool ? Doit-on forcément traiter son esclave comme un esclave ? Un humain peut-il aussi être un ami et pas un diner ? Comment éteindre un pote vampire qui a pris feu sans extincteur ? Comment dévorer une fille sans lui faire passer une trop mauvaise soirée quand même ? Autant de questions auxquelles ils n’ont pas forcément les bonnes réponses !

Ce faux documentaire est une petite perle ! Le style est assez particulier, il faut aimer ce genre de film et surtout ce genre d’humour. Personnellement j’ai beaucoup ri (du début à la fin), les personnages sont géniaux. Rien d’extravagant au niveau du scénario ou des effets spéciaux mais au final, pas besoin : les différents membres de la colocation se suffisent à eux-mêmes. Honnêtement, j’aurais aimé que le film soit plus long (genre beaucoup plus long). Je n’ai pas grand chose à dire de plus. J’ai adoré, vous allez devoir l’adorer aussi. C’est vraiment un film que je vous recommande pour son originalité (adieu Twilight, Vampire Diaries, etc), et si vous avez besoin de rire un bon coup. A regarder en VO !

19/20.

Séries.

# Significant Mother.

De retour d’un voyage d’affaire, Nate, un jeune restaurateur, découvre que son meilleur ami et colocataire Jimmy entretient une relation avec sa mère. Comme si cela n’était pas déjà compliqué, Nate doit aussi gérer ses sentiments pour Sam, l’une de ses amies et employée, ainsi que son père qui essaye de reconquérir sa mère.

La saison 1 est actuellement en cours (9 épisodes de sortis). La nouvelle série CW ne présente aucune grande originalité par rapport au reste des sitcoms qui ont vu le jour jusqu’à maintenant, mais elle n’en reste pas moins sympathique et rafraichissante. J’ai apprécié chacun des épisodes sortis pour l’instant, certains m’ont fait rire plus que d’autres forcément mais j’en retiens plus de bon que de mauvais. C’est sympa mais sans plus, on verra où ça va tout ça ! 

13/20.

# Younger.

Liza a 40 ans et est une mère célibataire qui cherche un emploi, ce qui s’avère être difficile pour une femme de son âge. Elle décide de se faire rajeunir grâce à du maquillage et se fait passer pour une femme de 20 ans.

Rien de folichon ici non plus. Le scénario est un petit peu original mais pas trop, un peu cliché à mon goût. J’ai apprécié mais il n’y a rien d’exceptionnel, les épisodes nous font sourire mais ne nous font pas rire à gorge déployée. Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, beaucoup de passages ne sont pas très intéressants. On verra ce que nous réserve la saison 2 ! En tout cas, regarder cette série ne vous apportera pas grand chose.

12/20.

# Carmilla.

La série prend place à l’université fictive de Stilas, en Styrie. On y suit les aventures de Laura, dont la colocataire disparait subitement. S’ensuivent une série de phénomènes paranormaux, qui coïncident étrangement avec l’arrivée de sa nouvelle colocataire, Carmilla.

J’ai dégotée cette série sur le blog de la Vache Ninja (héhé). Vous pouvez la trouver sur Youtube, sur la chaine VervegirlTV. Elle est disponible en VOSFR donc franchement n’hésitez pas ! Les épisodes durent entre 2 et 7/8 minutes grand max, ils s’enchainent trèèèèèès facilement (j’ai commencé vendredi et j’ai regardé les deux saisons de 36 épisodes chacune, tout est dit). J’ai eu un peu de mal avec les premiers épisodes, probablement à cause du format, c’est la première web série que je regarde (si vous en avez d’autres à me conseiller n’hésitez pas !). Je suis tout de même rapidement entrée dans l’histoire, où se mêlent histoires surnaturelles, amitiés et amourettes, le tout vu depuis une webcam. Petit coup de coeur pour le personnage de LaFontaine personnellement. C’est vraiment chouette, c’est drôle, émouvant, frustrant parfois haha. L’histoire tient la route en plus, ils ont réussi à faire un truc vraiment sympa et moderne. Par ailleurs, la série est basée sur le roman éponyme, écrit par Sheridan Le Fanu (roman que j’aimerais beaucoup m’octroyer maintenant). Et je veux la même tasse que Lauraaaaaaa (Doctor Who power).

16/20.

Sinon j’ai terminé : Faking it (saison 2).

J’ai repris : Black-ish (saison 2), Modern Family (saison 7), Fresh off the boat (saison 2), Empire (saison 2), The Middle (Saison 7), Once upon a time (très déçue par le début de cette saison 5), Marvel’s Agents of SHIELD (saison 3), The Mindy Project (saison 4), The Big Bang Theory (saison 9), You’re the worst (saison 2), Brooklyn Nine-Nine (saison 3). 

Smouch sur ta fesse gauche !

Bon dimanche 😉