On se retrouve aujourd’hui pour parler séries, et plus précisément reprises de la rentrée 2019. La semaine prochaine, je vous parlerai des nouveautés que j’ai hâte de découvrir. Mais pour l’instant, jetons donc un œil aux séries renouvelées qui font leur grand retour à la fin de l’été. J’avoue qu’en faisant le tour des séries que je regarde, je me suis rendue compte que beaucoup de shows que j’aimais bien ont été annulés cette année… Et ceux que j’attends avec le plus d’impatience ne reviennent pas avant 2020 ! Triste vie. Enfin, il y a quand même quelques séries que j’ai hâte de retrouver, je vous montre tout ça.
Pour rappel, ce rendez-vous a été mis en place par Tequi. Le système est simple, toutes les semaines nous parlerons de certaines séries que l’on regarde, que l’on a regardé ou que l’on veut regarder un jour, selon un thème prédéfini. C’est ouvert à tout le monde, donc n’hésitez pas à vous joindre à nous !
Aujourd’hui on se retrouve pour un nouveau Top Five Séries Addict. Quel est le thème du jour mesdames et messieurs ? Les meilleures séries sur les relations familiales. Les séries sur la famille, il y en a à la pelle. Chaque rentrée a droit à son lot de sitcoms sur les familles nombreuses, recomposées, catholiques, « normales », irlandaises, extraterrestres, j’en passe et des meilleures. Si certaines valent le coup d’œil, la plupart ne font pas preuve d’une très grande originalité et sont souvent annulées au bout d’une ou deux saisons. Difficile de faire le tri dans tout ça mais j’ai réussi à en trouver quelques unes qui, à mes yeux, valent la peine d’être vues. Il y en a bien évidemment plus de cinq, j’ai du mal vraiment à m’y tenir haha (il faut que je regarde moins de séries).
# Life in Pieces.
Les grands-parents, les frères et sœurs, les oncles, les tantes, les parents, les beaufs… Dans Life in Pièces les chemins de vie des membres de la famille se croisent et s’entrecroisent. J’ai mis un petit moment à me lancer dans cette série car l’affiche me faisait trop penser à Modern Family et je commençais à en avoir marre des séries comiques sur la famille. Je ne sais plus qui m’a fait changé d’avis mais, en tout cas, j’en suis ravie car cette série est un petit bijou d’humour. Les rapports entre les différents personnages sont de plus en plus approfondis au fil des épisodes, ils me font toujours plus rire et je ne peux que vous encourager à vous lancer !
Petite originalité de la série (ça m’a surpris quand j’ai regardé le premier épisode mais j’adore) : les épisodes sont segmentés en quatre « mini-épisodes », focalisés sur les grands-parents, les parents ou même les enfants. Il y a donc plusieurs histoires dans un épisode !
On se retrouve aujourd’hui pour un nouveau Top Five Séries Addict. Cette semaine, on va parler drama queen ! Généralement, ces personnages ne passent pas inaperçus. Ils peuvent autant nous faire rire que nous faire soupirer. J’en ai choisi cinq (c’est un peu le but de l’exercice en même temps) de la première catégorie, cinq qui me font sourire voire rire aux éclats tellement ils en font des caisses. On attaque ?
Pour rappel, ce rendez-vous a été mis en place par Tequi. Le système est simple, toutes les semaines nous parlerons de certaines séries que l’on regarde, que l’on a regardé ou que l’on veut regarder un jour, selon un thème prédéfini. C’est ouvert à tout le monde, donc n’hésitez pas à vous joindre à nous !
Le mois de février est terminé et il va être temps de commencer une nouvelle grille pour le Bingo Séries ! Ce compte-rendu ne va pas être des plus palpitants car je n’ai regardé quasiment que Orphan Black. J’ai hâte de voir ce que nous réserve Jérôme pour le mois de mars, sachant que je suis plutôt dans une période lecture et que je n’ai pas hyper envie de regarder des épisodes le soir. M’enfin, ça peut changer très vite tout ça haha.
Si vous faites, vous aussi, partie de la communauté sérivore de l’internet mondial, vous avez peut-être vu passer (sur Twitter ou ailleurs) ce nouveau rendez-vous intitulé Bingo Séries. Créé par Jérôme du blog Just One More Episode, il est inspiré du fameux Défi PKJ. Le principe est simple, tous les mois (du 7 au 7, soyons précis), Jérôme nous propose une liste de vingt choses à accomplir ou voir en regardant nos séries. Pour réussir le bingo, il faut avoir la moyenne (10/20 donc, je précise.. sait-on jamais!). Pour en savoir plus, je vous propose d’aller lire l’article de présentation ici. Un article apportant quelques précisions supplémentaires se trouve ici.
On compte mes points ?
1. Quelqu’un éteint une bougie.Point validé grâce à l’épisode 4 de la quatrième saison d‘Orphan Black. On voit MK éteindre une bougie.
Nous sommes déjà le 07 décembre et il est temps de compter nos points pour le Bingo Séries de Novembre. Je suis un peu frustrée parce qu’il me manque des points que je pensais réussir mais bref.. J’ai tout de même un meilleur score que le mois dernier !
Si vous faites, vous aussi, partie de la communauté sérivore de l’internet mondial, vous avez peut-être vu passer (sur Twitter ou ailleurs) ce nouveau rendez-vous intitulé Bingo Séries. Créé par Jérôme du blog Just One More Episode, il est inspiré du fameux Défi PKJ. Le principe est simple, tous les mois (du 7 au 7, soyons précis), Jérôme nous propose une liste de vingt choses à accomplir ou voir en regardant nos séries. Pour réussir le bingo, il faut avoir la moyenne (10/20 donc, je précise.. sait-on jamais!). Pour en savoir plus, je vous propose d’aller lire l’article de présentation ici. Un article apportant quelques précisions supplémentaires se trouve ici.
On compte mes points ?
1. Un personnage dit être en retard.Point validé grâce à l’épisode 7 de la saison 3 de Breaking Bad, Walt utilise cette excuse pour se débarrasser de Skyler.
Le week-end dernier, j’ai participé au challenge du Week-End en Séries (quoi ? Tu as loupé l’article de présentation ? SHAME, SHAME ON YOU). Aujourd’hui, je vous propose un petit bilan, un petit compte-rendu de ce qui a été vu. Est-ce que j’ai réussi à valider mon objectif (niveau ultime avec mention tagada tsoin-tsoin) ? Le suspense est à son comble..
Vendredi 29 septembre, 18h30.
Je rentre du boulot, l’excitation est à son comble (oui, j’ai une vie hyper excitante, il m’en faut peu). Dans 30 minutes débute le Week-End en Séries, tout le monde le sait dans le quartier, je suis au taquet. Je cours, que dis-je, je vole jusqu’au Intermarché, j’achète un maximum de grignote (vu l’état de mon compte en banque, ça s’est limité à un sac de chips, du coca et un paquet de BN mais c’est l’intention qui compte) et je file me mettre en pyjama.
Article tardif, j’ai complètement oublié de préparer le Top Five Séries Addict pour aujourd’hui. Pour être tout à fait honnête avec vous, j’avais pas trop la tête à ça hier vu que je me préparais pour un entretien ce matin ! Je suis super contente de vous annoncer que je commence un service civique la semaine prochaine et que ce dernier me met particulièrement en joie. J’ai vraiment hâte d’attaquer !
Bref, je récupère la main, aujourd’hui le TFSA n’est pas écrit par mon cher et tendre et je vais vous parler de mes cinq familles préférées. Pour rappel, ce rendez-vous a été mis en place par Tequi. Le système est simple, toutes les semaines nous parlerons de certaines séries que l’on regarde, selon un thème prédéfini. C’est ouvert à tout le monde, donc n’hésitez pas à vous joindre à nous !
# La famille Pearson – This is Us.
Dans la première partie de mon bilan des pilots de la rentrée, je vous avais dit que This is Us était mon coup de cœur série du moment. Ce qui la rend vraiment exceptionnelle, ce sont les différents membres de cette famille. On ressent tellement d’amour, notamment dans les flashbacks, que je ne pouvais pas ne pas les mentionner dans ce top cinq. Même si la série est encore toute récente.
# La famille Huang – Fresh off the boat.
La saison 3 vient tout juste de commencer et je suis particulièrement heureuse de retrouver cette joyeuse famille. Le duo Constance Wu/Randall Park fonctionne super bien, la série est très drôle. Si je ne suis pas particulièrement emballée par le personnage d’Eddie, j’aime beaucoup ses deux petits frères qui sont très attachants. Même la grand-mère, qui ne sert pas à grand chose (faut le dire), est sympathique ! Ce n’est pas une série particulièrement originale, mais c’est frais et on passe toujours un très bon moment.
Dans le même genre, j’aime également passer du temps en compagnie des Johnson (Black-ish) et les Heck (The Middle).
# La famille Plunkett – Mom.
Les Plunkett représentent clairement la famille dysfonctionnelle « de base ». Malgré les nombreuses disputes, on sent qu’il y a énormément d’amour et ça fait chaud au cœur. Le duo Anna Faris/Allison Janney fonctionne à la perfection. S’il devait y avoir un TFSA sur les duos d’acteurs qui fonctionnent le mieux, elles seraient sûrement en tête de liste. Si vous n’avez toujours pas commencé cette série, il serait temps de vous y mettre ! Elle est géniale. On rit et on pleure face aux péripéties de cette famille qui a un sacré vécu.
# La famille Villanueva – Jane the Virgin.
Dans le genre famille dysfonctionnelle, celle-ci n’est pas mal non plus ! Ici on a un bel exemple de famille « recomposée » (c’est un peu plus compliqué que ça, je vous encourage à découvrir la série pour mieux comprendre – elle vaut le coup d’œil). La série est drôle, touchante. La famille Villanueva est une famille où la complicité entre les différents personnages est très forte, moi j’adhère complètement et j’espère qu’on les suivra encore longtemps.
# La famille Pritchett-Dunphy – Modern Family.
Modern Family pour moi c’est la valeur sûre. On en est aujourd’hui à la huitième saison et je ne me lasse toujours pas de cette famille plutôt originale, où chacun apporte quelque chose à la série. C’est un tout, s’il manquait un membre de la famille, la série serait bancale. Si j’ai une petite préférence pour la famille Dunphy, chaque personnage a ses qualités et ses défauts. Ils sont attachants et on peut facilement s’identifier à eux. Je les aime pour ce qu’ils sont, pour ce qu’ils représentent et (pour l’instant) je trouve qu’ils réussissent plutôt bien à se renouveler.
La famille bonus : The Neighbors.
Cette joyeuse famille d’extraterrestres mérite vraiment toute votre attention. Si la série a malheureusement été annulée au bout de deux saisons, cette famille n’en reste pas moins originale, très drôle et plutôt touchante ! Je vous recommande vraiment beaucoup cette (courte) série.
Voilà pour ce rapide TFSA ! Et vous, quelles sont vos familles préférées ?
C’est reparti pour un nouveau point culture, j’espère que vous êtes chauds patate !
Livres lus.
# La couleur du lait.
En cette année 1831, Mary, une fille de 15 ans entame le tragique récit de sa courte existence : un père brutal, une mère insensible et sévère, en bref, une vie de misère dans la campagne anglaise du Dorset. Simple et franche, lucide et impitoyable, elle raconte comment, un été, sa vie a basculé lorsqu’on l’a envoyée travailler chez le pasteur Graham, afin de servir et tenir compagnie à son épouse, femme fragile et pleine de douceur. Elle apprend avec elle la bienveillance, et découvre avec le pasteur les richesses de la lecture et de l’écriture.. mais aussi l’obéissance, l’avilissement et l’humiliation. Finalement, l’apprentissage prodigué ne lui servira qu’à écrire noir sur blanc sa fatale destinée. Et son implacable confession.
Ce livre inaugure le tout nouveau Club de lecture du Pingouin Vert, que je suis très contente d’avoir rejoint (si vous voulez vous joindre à nous, il y a un groupe Facebook !). Sans le club de lecture je n’aurais probablement jamais emprunté ce livre. Déjà parce que la couverture ne m’inspire absolument rien. Et en général je lis le résumé d’un livre quand j’aime sa couverture (oui, je sais, je passe à côté de beaucoup de choses. Mais grâce à vos chroniques je rattrape quand même tout ça). Bref, le choix du groupe s’est porté sur ce livre, et j’avoue que je le résumé était intrigant.
Il s’agit d’un petit livre, il se lit très vite. Personnellement, je n’ai pas réussi à le lire en une fois, j’ai dû faire une pause. Pourquoi, me demandez-vous ? Et bien à cause de l’écriture de l’auteur. C’est franchement pénible, il n’y a aucune majuscule, très peu de ponctuation, pas de syntaxe.. Je me suis perdue assez facilement au niveau des dialogues. On ne sait pas quand ils se mettent à parler, quand ils s’arrêtent.. Parfois on ne sait même pas vraiment qui parle ! Mais je me suis accrochée vu que les avis des autres lecteurs étaient très positifs. Et je pense que c’était voulu par l’auteur, pour faire comme si c’était vraiment le personnage principal qui écrivait son histoire.
J’ai bien fait puisque j’ai plutôt bien aimé ce petit roman. J’ai trouvé l’histoire intéressante, décrivant le quotidien d’une famille pauvre au XIXème siècle, où l’exploitation des enfants est la seule façon de s’en sortir finalement. Certains éléments du roman étaient très prévisibles, mais je ne m’attendais quand même pas à une telle fin ! Son histoire est touchante, bouleversante. Il y a quelques passages difficiles qui m’ont quelque peu révoltée mais ce sont ces moments qui donnent toute son intensité au récit de Mary. J’ai trouvé son personnage attachant. C’est une jeune fille encore très innocente, qui ne connait pas grand chose de la vie à part la ferme et qui a soif de liberté. J’ai apprécié les liens qu’elle avait avec son grand-père et ceux qu’elle a tissé avec la femme du pasteur. Mis à part l’écriture difficile, j’ai trouvé le texte plutôt bien « construit ». Il n’y avait pas de longueurs et j’ai trouvé que tout était traité avec justesse. Je n’aurais rien rajouté au récit si on me l’avait demandé (à part la ponctuation haha). Il y a également un autre petit bémol, probablement lié à la ponctuation. On a parfois l’impression que le récit est un peu « fade », on ne ressent pas vraiment les émotions.. C’est un petit peu dommage.
Ce livre n’est pas un coup de cœur mais c’était quand même une chouette découverte que je vous recommande. C’est un roman poignant !
14,5/20
# Le livre de Perle.
Tombé dans notre monde une nuit d’orage, un homme emprunte le nom de Joshua Perle et commence une vie d’exilé. Cette nouvelle vie fugitive, déchirée par un chagrin d’amour, est aussi une quête mystérieuse. Au fil du siècle, Perle rassemble un trésor pour défaire le sort qui l’a conduit loin de chez lui. Mais ceux qui l’ont banni et le traquent le laisseront-ils trouver le chemin du retour? Perle a-t-il raison de penser que la fille qu’il aime l’attend toujours là-bas?
J’avais entendu tellement de bonnes choses sur Le Livre de Perle que quand il est enfin apparu dans les rayonnages de la médiathèque, je me suis jetée dessus. Et je l’ai lu dans la foulée alors que j’avais un autre livre à lire en priorité. Bref. J’aurais pas dû haha ! J’avais adoré Tobie Lolness, que j’avais lu quand j’étais ado. Mais là je n’ai pas du tout accroché à l’univers d’Ilian. J’ai essayé pourtant ! Il n’y a juste pas eu le déclic. Enfin, techniquement si, mais dans les vingt dernières pages. J’ai bien aimé les vingt dernières pages x)
Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas accroché. Peut-être parce que ce n’était pas assez structuré ? On passe du présent au passé puis au futur, d’un royaume à un autre.. C’est trop décousu. Il faut s’accrocher pour réussir à suivre. Je ne me suis pas du tout attachée au personnage. Je l’ai trouvé antipathique et fadasse. Son histoire est plutôt intéressante mais il ne m’a pas donné envie de la découvrir. Je ne sais pas si c’est très clair ce que je raconte. L’ensemble reste quand même plutôt poétique, mais je m’attendais vraiment à une sorte de conte de fées, pas du tout à ça. Et puis, dans le fond, l’histoire n’a pas vraiment de sens. On nous balance des petits éléments par ci par là mais tout reste très flou jusqu’à la fin. J’aurais aimé que les vingt dernières pages apparaissent plus tôt dans l’histoire afin de débloquer le tout. Pendant les 3/4 du bouquin je faisais des aller-retours entre les chapitres pour essayer de comprendre où ils allaient avec ça. Ce n’est vraiment pas une lecture qui restera gravée dans ma mémoire.
12/20
# Audrey retrouvée.
Audrey a 14 ans. Elle souffre de troubles anxieux. Elle vit cachée derrière ses lunettes noires, recluse dans la maison de ses parents à Londres.
Ça, c’était avant.
Avant que Dr Sarah, son psychiatre, lui demande de tourner un film sur sa famille, pour voir la vie
d’un oeil nouveau : celui de la caméra.
Avant que Linus, un copain de son frère, débarque. Avec son grand sourire et ses drôles de petits mots griffonnés sur le coin d’une feuille, il va pousser Audrey à sortir. Et à redécouvrir le monde…
Hihi, est-ce que c’est la honte ? Audrey retrouvée est mon tout premier roman de Sophie Kinsella ! Je n’avais jamais rien lu d’elle jusqu’à présent…
Allez, critique express ! C’est un roman plaisant, qui se lit plutôt rapidement. Rien de transcendant, pour être tout à fait honnête. Très prévisible, ce qui est un peu dommage mais c’est souvent le cas avec ce genre de roman. En soi, le résumé suffit pour deviner la fin. Enfin bref. Il y a quand même quelques rebondissements (tout aussi prévisibles mais ce n’est pas grave). J’ai trouvé les personnages drôles et attachants. La mère d’Audrey me rappelle beaucoup la mienne (ce qui n’est pas forcément un compliment, je m’en rends bien compte.. Mais je l’aime comme elle est !). C’est une lecture pas prise de tête, qui fait du bien en ces temps studieux. Ce n’est pas une lecture que je vous recommande tout particulièrement, à moins que vous cherchiez à passer un moment de pure détente et que vous ne vous attendez pas à un truc de fou x)
14/20
J’ai aussi lu La voleuse de livres, mais je prépare un « Du livre au film » en son honneur !
Point BD.
# Kanopé.
2137. La surpopulation a entraîné de graves modifications de l’écosystème. La quasi-totalité des espèces animales et végétales a disparu, excepté dans une partie de l’Amazonie mise en quarantaine. Dans ce dernier bastion du monde sauvage survivent dans l’ignorance générale d’anciens révolutionnaires surnommés les « éco-martyrs ». Parmi eux, Kanopé, une orpheline débrouillarde.
Je suis assez partagée concernant cette BD. Je l’ai trouvée très intéressante. Cette vision futuriste digne d’un film (ou d’un roman) post-apocalyptique est fascinante. Le message est très beau. Les dessins sont plutôt sympathiques, pas très originaux mais sympathiques, les couleurs sont magnifiques. Mais.. Et oui, si j’ai un avis partagé il y a forcément un mais.. Tout va beaucoup trop vite, on n’a pas le temps de s’attacher aux personnages, on survole le truc à une vitesse folle et pouf, c’est fini. Ayant apprécié le peu que j’ai lu, je trouve que l’auteure aurait vraiment pu approfondir certains aspects. Quitte à en faire une série (il me semble que c’est un one-shot). Selon moi, Louise Joor s’est trop focalisée sur la relation entre les deux personnages principaux (même si au final je trouve que cette relation est tout aussi survolée que le reste). Je m’attendais vraiment à plus. Plus de détails sur les « éco-martyrs », plus de détails sur les 10 milliards d’humains qui ne vivent pas en Amazonie, sur le grand animal.. Un peu déçue donc. Mais ça reste un premier ouvrage prometteur ! Et je suis contente de l’avoir emprunté. C’était une chouette découverte et j’ai hâte de voir ce que Louise Joor proposera par la suite !
14/20
# Le voleur de livres.
Paris, années 1950. Sartre et l’existentialisme quadrillent Saint-Germain-des-prés. Daniel Brodin, étudiant en droit en Sorbonne et féru de poésie vit à Aubervilliers, chez son oncle, communiste. Il s’ennuie, il est seul. Il attend de vivre une autre vie que celle de sa famille, mais laquelle ?
Très intriguée par le titre et par la couverture rouge, j’ai emprunté cette BD sans lire le résumé. On y suit l’évolution d’un jeune étudiant en droit qui rêve de devenir un poète célébre. Il traine dans les cercles littéraires les plus importants de Paris, s’acoquine avec des bonnes et des mauvaises personnes. Ce qui l’excite dans la vie c’est voler des livres. Son parcours n’est pas passionnant. C’est un anonyme qui connait du beau monde. La BD dépeint en parallèle une jeunesse qui veut changer le monde et qui questionne ce qui l’entoure..
L’histoire est plutôt intéressante mais j’avoue que j’ai trouvé le tout un peu fade. Je n’ai pas été transcendée par les dessins. Les dialogues sont souvent lourds et pompeux, tout à fait dans la veine de tous les livres existentialistes et avant-gardistes pondus dans les années 50. Ils aiment les grands mots. Mais bon, c’est un peu le sujet donc j’imagine que c’est normal. Moi en tout cas j’ai eu un peu de mal avec le tout ! En tout cas ce n’est pas une BD que je recommande particulièrement.
12/20
# Le Trop Grand Vide d’Alphonse Tabouret.
Il était une fois, Alphonse Tabouret. Il est né dans une forêt, avec le Monsieur, qui s’est un peu occupé de lui, mais pas très longtemps. Un jour le Monsieur se fâche, pour une broutille de rien du tout, et laisse Alphonse tout seul. C’est là que son périple commence. Au fil des rencontres, il découvre des gens, bestioles, bidules, qui le font grandir un peu et lui font vivre des aventures chouettes et sans trop le vouloir vraiment. Le T.G.V. d’Alphonse Tabouret, c’est une promenade un peu naïve et tendre, avec parfois des trucs rigolos.
J’ai adoré cette BD ! Elle est vraiment toute choupiiiiii ! L’histoire d’Alphonse Tabouret m’a vraiment fait chaud au coeur. Elle est mignonne, elle est poétique, elle est touchante. C’est drôle et triste à la fois. J’ai adoré parcourir la forêt avec ce tout petit bonhomme. Les dessins sont très simples et enfantins mais rajoute un certain charme à l’ensemble. Il n’y a vraiment pas grand chose à dire sur cette BD à part qu’elle est magnifique et que je vous la recommande chaudement ! C’est un coup de cœur pour ma part, j’ai passé un excellent moment. C’est une BD que j’avais empruntée, je pense l’acheter pour pouvoir la relire quand je veux tellement elle m’a fait du bien, c’est une feel-good BD ! *-*
19/20
# Passeur d’âmes.
Je m’appelle Yan Jing. Mon métier consiste à exfiltrer les morts. Tous les gens qui nous quittent doivent venir rendre compte de leur vie chez moi et je les enregistre. Je consiste chaque personne, chaque histoire, dans ce carnet.
Ce roman graphique est constitué de différentes petites histoires sur des gens très différents, autour du thème de la mort. C’est un beau roman graphique. Du point de vue objet déjà, c’est un beau livre, les dessins sont très jolis, les couleurs rendent l’ensemble vraiment agréable à regarder. Ensuite, les différentes histoires sont plutôt touchantes. Elles ne se valent pas toutes mais dans l’ensemble, elles sont vraiment chouettes. J’avoue que la conclusion de l’histoire du « narrateur » m’a laissé un peu perplexe.. Je ne suis pas certaine d’avoir tout compris tellement ils mélangent tout. Et puis.. Tout le monde se ressemble haha. C’est le petit bémol que je me permet d’exprimer. D’une histoire à une autre, tous les personnages se ressemblent et c’est un peu confus du coup. Quand ils ne sont pas dans la même ce n’est pas trop gênant.. Mais quand c’est dans la même (comme à la fin), c’est un peu plus difficile. Enfin bref ! C’est une BD sympathique, plutôt émouvante mais sans plus. Il n’y a pas eu la petite étincelle, pas de coup de cœur de mon côté.
14/20
# L’attente infinie.
Entre 1982 et 2012, Julia Wertz a fait beaucoup de choses : elle a enchaîné toutes sortes de petits boulots, elle a déménagé dans différentes villes, elle est tombée gravement malade, elle s’en est tirée, elle a été embauchée, elle s’est fait virer, elle a aimé (pas trop), elle a lu beaucoup de livres et fait beaucoup de blagues, elle a découvert la BD, elle a été publiée, elle a bu (beaucoup), elle a déprimé, elle a arrêté de boire, elle a grandi, elle a réfléchi et elle a eu envie de le raconter…
Un épais volume à l’humour cinglant, plein d’autodérision et de réflexions aussi loufoques qu’existentielles. Qui d’autre que Julia Wertz, à l’esprit libre et décomplexé, pouvait signer cette chronique autobiographique époustouflante?
Bof bof. J’ai emprunté cette BD sans grandes attentes. Mais j’ai quand même été un peu déçue. C’était loooong, il y avait vraiment de grosses longueurs. Je n’ai pas vraiment accroché à l’humour de l’auteur. C’est censé être une autobiographie humoristique mais elle a dû me décrocher quelques sourires et c’est tout. J’ai trouvé les dessins un peu « fades ». Comme pour la BD précédente, et c’est encore plus vrai ici, tout le monde se ressemble, on s’y perd. Il y a énormément de textes aussi. Je n’ai rien contre le texte, mais je préfère quand il est intéressant x) En résumé, c’était vraiment pas palpitant (je me suis fait un peu ch*er pour être carrément honnête). Je ne recommande pas particulièrement.
12/20
# Love Story à l’iranienne.
Les jeunes Iraniens rêvent-ils encore d’en finir avec le régime ? Comment se rencontrer dans cette société qui ne le permet jamais ? Comment flirter ? Comment choisir sa femme ou son mari ? Malgré la tradition, malgré le régime. Des journalistes ont interviewé clandestinement de jeunes Iraniens pour donner un éclairage politique et social. Comment échapper à la police pour vivre sa love story ?
Deloupy a illustré les différentes interviews réalisées par le couple de journalistes qui se fait appeler Jane Deuxard. Ils ont rencontré un certain nombre de jeunes iraniens qui ont accepté de parler de politique mais aussi (et surtout) de leurs difficiles relations amoureuses. Réaliser cette BD était plutôt dangereux, autant pour les auteurs que pour les jeunes iraniens interviewés. Mais ils ont tenu bon, et le résultat est époustouflant !
Cette BD est bouleversante. On découvre comment les jeunes iraniens tombent (ou pas) amoureux sous le régime de Ahmadinejad et d’Hassan Rohani, comment ils perçoivent l’évolution de l’État depuis la révolution à laquelle leurs parents ont participé en 1979, entrainant l’élection de Khomeini en 1979. Je pense que c’est ce qu’on pourrait qualifier d’œuvre « coup de poing ». On ouvre un peu plus les yeux sur quelque chose que l’on connait mal. C’est passionnant, c’est révoltant.. Les dessins sont magnifiques. Je n’ai pas envie de trop en dire mais je vous la recommande vraiment beaucoup beaucoup ! C’est un gros coup de cœur personnellement ! C’est également une BD que je compte acheter (ou me faire offrir haha), je veux absolument qu’elle rejoigne mes étagères.
19/20
Films vus.
# Les combattants.
Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d’Arnaud s’annonce tranquille… Tranquille jusqu’à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien ; elle se prépare au pire. Jusqu’où la suivre alors qu’elle ne lui a rien demandé ? C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux.
Bon, j’essaye de renouer lentement mais sûrement avec le cinéma français. Je choisis les films un peu à tâtons, mais pour l’instant je ne m’en sors pas trop mal. Les combattants est un film imparfait mais qui a beaucoup de charme. Ces personnages principaux sont attachants. Ils sont drôles et tristes à la fois, plutôt maladroits.
L’histoire n’est pas hyper originale. On a un cadre intéressant (la préparation à une future apocalypse plus ou moins proche) mais ça reste finalement une histoire d’amour assez prévisible, bien que très touchante. Le film est parfois un peu lent, mais ce n’est pas déplaisant. Ça rajoute une sorte de charme au film et ça accentue le malaise entre les deux personnages principaux, qui ne savent pas trop comment se comporter l’un avec l’autre.
En résumé c’est plutôt un chouette film, avec quelques défauts mais bon.. Pour l’instant je ne crois pas avoir vu LE film parfait ! Si vous avez un peu de temps, je vous propose de lui laisser sa chance, il pourrait vous surprendre. C’était une découverte plutôt sympathique de mon côté (moi qui n’aime pas beaucoup le cinéma français) !
15/20
# Zoolander 2.
Blue Steel. Le Tigre. Magnum… Des regards si puissants qu’ils arrêtent des shuriken en plein air et déjouent les plans de domination mondiale les plus diaboliques. Un seul top model est capable de conjurer autant de puissance et de beauté dans une duck-face : Derek Zoolander ! Quinze ans après avoir envoyé Mugatu derrière les barreaux, Derek et son rival/meilleur ami Hansel, évincés de l’industrie de la mode suite à une terrible catastrophe, mènent des vies de reclus aux deux extrémités du globe. Mais lorsqu’un mystérieux assassin cible des popstars célèbres, les deux has-been des podiums se rendent à Rome pour reconquérir leur couronne de super mannequins et aider la belle Valentina, de la Fashion Police d’Interpol, à sauver le monde. Et la mode.
Dans un précédent point culture, j’avais partagé avec vous ma découverte de Zoolander, film un peu WTF que j’avais cependant bien apprécié parce qu’il ne se prenait pas au sérieux et qu’autant de bêtises, et bien ça me fait rigoler. Il m’en faut peu, sachez le. J’ai donc retrouvé la fine équipe dans cette suite. Comme pour le premier film il y a eu énormément de critiques plutôt négatives. Personnellement, j’ai plutôt bien aimé. Forcément, c’est un film qu’il ne faut pas prendre sérieusement. C’est vraiment une succession de trucs ridicules mais qui, pris au deuxième degré (ou au troisième, tant qu’à faire), sont marrants. La succession de guests ne m’a pas du tout dérangée. Moi je trouve ça cool de voir qu’il y a une poignée d’acteurs qui ne se prennent pas trop de haut et qui acceptent de se ridiculiser le temps d’un film comme Zoolander 2. J’ai par exemple adoré la (trop) courte intervention de Benedict Cumberbatch et j’ai trouvé l’assassinat de Justin Bieber plutôt jouissif (sorry). J’avais du mal à m’arrêter de rire. C’est absurde et déjanté, il ne faut pas chercher plus loin et juste apprécier ce que Ben Stiller nous offre. Ce n’est pas un film sérieux, je ne pense pas qu’il ait été question un jour que ce le soit. Moi je trouve ça sympa, il n’y a aucune prise de tête. C’est marrant et ça change un peu, même si tous les codes classiques de la comédie américaine sont repris. J’ai passé un très bon moment, et j’assume complètement !
15/20
Séries débutées.
Ces deux dernières semaines j’enchaîne les finals d’une multitude de séries (Once Upon a Time, Agents of SHIELD, Modern Family, The Middle, Big Bang Theory, etc), je me suis aussi mise à jour dans Baby Daddy ! Je vois la liste des séries à rattraper diminuer lentement mais sûrement, je suis très contente 🙂
Et voilà pour ce quinzième point culture ! J’espère vous avoir fait découvrir un ou deux trucs, vous avoir donné envie d’en découvrir certains.. Si vous avez des recommandations, n’hésitez pas !