Top Five Séries Addict #3 – Les meilleures adaptations de comics.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve déjà pour « ma » troisième participation au Top Five Séries Addict, consacré cette semaine aux meilleures adaptations de comics. Petit rappel, ce rendez-vous a été mis en place par Tequi. Le système est simple, toutes les semaines nous parlerons de certaines séries que l’on regarde, selon un thème prédéfini. C’est ouvert à tout le monde, donc n’hésitez pas à vous joindre à nous !

Je vous avais promis une surprise pour aujourd’hui, vous allez être servis ! Le thème du jour ne m’inspirait pas beaucoup, tout simplement parce que je ne regarde pas vraiment d’adaptations de comics (en tout cas pas directement, je connais les grandes lignes des séries parce que je les regarde en diagonale). La seule que j’avais vraiment commencé était Arrow, et j’ai abandonné assez rapidement en cours de saison 2. BREF. C’est donc mon cher Mr Ibidouu qui vous a rédigé le TFSA de la semaine. Il était beaucoup plus inspiré que moi !

Allez, j’arrête de papoter et je le laisse vous parler séries !

Salut les coquillettes, Mr Ibidouu pour vous servir.

Aujourd’hui, Mme Ibidouu étant une parfaite inculte, c’est sur mes épaules que repose la grande responsabilité de vous présenter mes cinq adaptations favorites de comics.
Je ne prétends pas être expert en la matière, je n’ai pas lu autant de comics que j’aurai aimé mais voilà, la vie c’est fait de plein de trucs et de choses et je l’ai pas fait. Dommage. 
Je vous présente donc mon humble avis en tant que fan du dimanche.

# Gotham.

Je suis un grand fan de plein de choses, les pirates (oui, pourquoi pas), les jeux vidéo, les super-héros (Spider-man surtout pour ceux que ça intéresse) et tout un tas d’autres trucs sans aucune importance. Batman par contre ne fait pas partie de mes idoles. Bruce Wayne est plus ou moins juste un mec blindé qui s’est dit qu’il allait se déguiser en chauve-souris pour faire flipper les méchants ET les gentils comme ça ils deviennent pas méchants, merci Batman. J’aime bien l’idée mais ça manque du super de SUPER-héros. 
J’avais donc quelques appréhensions en regardant le premier épisode de Gotham, surtout que je n’avais pas pris le temps de lire le synopsis. Pour ceux qui ne connaissent pas, Gotham en gros, c’est l’histoire de la naissance du Gotham que l’on peut voir dans Batman, et plus précisément, la jeunesse de l’inspecteur Jim Gordon, le super copain de Batman.
Même si c’est ça le focus de la série, c’est mon côté maléfique qui me fait adorer cette série. S’il y a bien une chose que j’aime par-dessus tout, c’est l’incarnation du mal. Je ne suis pas sataniste ou amateur de petits chats rôtis, mais à un moment, il faut arrêter de déconner… Les méchants sont TOUJOURS beaucoup plus charismatiques que les héros ! Et Gotham c’est avant tout ça, la naissance des grands méchants de DC. Des personnages colorés, tous uniques et dans une lutte pour le pouvoir digne de Game of Thrones.

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Gotham, c’est aussi un bon jeu d’acteur (pour les personnages les plus présents en tout cas) parfois même pour certains personnages temporaires et figurants. 
De manière générale, la série est construite de manière à ce que l’action ne soit pas non plus omniprésente, ce qui peut être difficile quand on suit un policier à Gotham. Mais le résultat est bien sympathique. On apprend à connaitre Bruce Wayne en pleine crise d’adolescence et son étrange âme sœur Selina Kyle AKA Catwoman.
Dernier point, qui a une grande importance selon moi, Gotham aurait pu tomber dans le piège de la série policière de base, à savoir : je découvre un méchant, je lance le générique, je le poursuis, l’attrape, l’accompagne au tribunal si je suis chaud et bim c’est fini. 
La série commence un peu comme ça, le temps d’installer le contexte et les personnages, mais assez rapidement, des intrigues se construisent et lance les différents individus dans leurs aventures respectives, s’entrecroisant en certaines occasions et créant des relations étonnantes, évidentes ou parfois énervantes. Mais c’est ça qui fait une bonne série, on ne suit pas juste une équipe au jour le jour sans lien entre les épisodes. J’approuve. 
Donc voilà, Gotham, c’est l’occasion de redécouvrir ou découvrir, tout simplement, les personnages emblématiques de l’univers DC et d’être témoin de leur évolution et de la naissance de leur alter-ego.

# The Flash.

Le Flash, drôle de bonhomme. Jusqu’à il y a peu, je le considérais à peine comme un super-héros. C’est en bonhomme en rouge et jaune qui court vite, ça va pas t’aider des masses.
Mais j’ai appris à connaitre le personnage un peu avant de commencer la série, en sachant qu’elle allait sortir. J’ai donc découvert la multitude de possibilités qu’offrait son pouvoir et qu’il était un personnage central dans l’univers DC.
La série nous présente Barry Allen, qui se prend un éclair en pleine face (et pas un petit) pendant une explosion « magique ». Donc forcément, il meurt pas mais tombe dans le coma pendant 9 mois (renaissance ?). Et au réveil, surprise, il est super rapide (et il peut se régénérer plus rapidement que le pécore lambda) , et il a une team de copains. Et là, j’ai vu directement que ça allait partir dans le schéma dont je parlais tout à l’heure, d’autant plus que Barry est légiste, c’était du tout vu. J’ai quand même continué, pour confirmer, et après un début sympathique mais un peu long, lorsque Barry découvre enfin ce dont il est vraiment capable, la série nous offre un potentiel de renouvellement infini. 
Il faut savoir que pour pouvoir se renouveler régulièrement, la team de DC a eu la brillante idée d’installer une infinité d’univers parallèles. Ainsi, quand Superman commence à te fatiguer, on te sort le Superman de la dimension d’à côté qui déchire les flammes de l’enfer à côté de l’autre.
 Petit spoil (vraiment petit (et nécessaire à ma critique de cette superbe série)) : grâce à sa super vitesse, Barry peut notamment ouvrir des portaux donnant sur d’autres dimensions, ou encore voyager dans le temps. 
Et c’est là que Flash, en tant que personnage et que série, devient intéressant.

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Les personnages sont attachants, leur travail d’équipe est au top. Ils ont aussi leurs problèmes et leurs démons, bref, tout un tas de choses à découvrir au fur et à mesure que la série avance. Mais le jour où on finit par s’habituer, se lasser parfois, ou tout simplement à voir le bout de l’intrigue, on se demande ce qu’ils vont pouvoir inventer… Tout ce qu’ils veulent ! Le Flash a juste à utiliser son sympathique pouvoir bonus pour aller chercher tout un tas de problèmes et de nouveaux personnages et les ramener à la maison. Avant que vous ne le sachiez, ces nouveaux personnages, souvent bien familiers, offre un renouveau au scénario et offre de nouvelles intrigues et personnalités à éplucher. 
On ajoute à ça des effets spéciaux réussis (le plus souvent), une ribambelle de super vilains avec des pouvoirs plus ou moins dévastateurs, des moments de rire, des moments de larmes (et ouais, je pleure.. Pour un rien en plus ! Genre j’étais terrassé à la fin de L’âge de glace.. En même temps c’est super émouvant, il a retrouvé sa maman ! Bref…) et aussi, de sympathiques cross overs avec les autres séries DC comme Arrow ou SuperGirl. Tout ça en fait une série entrainante et pleine de potentiel pour durer, je l’espère, juste le temps qu’il faut.
 The Flash est donc une série à regarder quand on ne sait pas rester en place, le renouvellement est constant et peut continuer à surprendre pendant un moment je pense.

# Luke Cage.

LUKE CAGE BITCHES ! Un super héros black, en série, en mode badass ! On peut remercier Marvel pour ça (de toute façon ils sont mieux que DC et mon chat pense pareil).
 Luke Cage, c’est un gros black pas content qui essaie de reprendre sa vie en main après qu’un scientifique fou, avec une calvitie qui le prouve, ne le rende super fort et bulletproof. Sauf que forcément, ça va pas se passer comme prévu.

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La beauté de la série réside dans le fait qu’elle réussit à raconter une histoire complète, à coup de flash-backs bien rythmés et de dialogues construits, ce qui change un peu du format basique de la série de super-héros, où la plupart des dialogues se construisent autour du combat et de la traque d’un criminel quelconque. 
Dans Luke Cage, les personnages ont une histoire, des vus et pas vus, des succès et des échecs. Pour combler tout ça, la série se déroule à Harlem, ce qui lui donne une dimension supplémentaire et qui n’est pas laissée de côté.

Le personnage de Luke n’est pas non plus le schéma classique de justicier masqué surveillant sa ville. Luke lui, agit pour une raison et suit son chemin. Il tient à Harlem et ne souhaite pas la voir détruite par la corruption et le crime, mais il ne se pose pas en justicier et agit ouvertement et selon son propre agenda. Des personnages, là aussi, très attachants et complexes, qui ont chacun leur objectif et leur histoire, le tout joué par de bons acteurs… que de la joie. 
La série est la troisième dans la préparation de la future série The Defenders qui regroupera Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et le prochain à avoir sa série, Iron Fist (ça c’est du nom…). J’ai un peu peur que la série soit bâclée dans le futur, avec l’arrivée de la série commune. On verra. 
En tout cas, pour l’instant, c’est une très bonne série avec une bonne bande-son , des personnages qui valent le coup et de la Badassitude bien organisée.

# Daredevil.

Toujours Marvel et ses personnages farfelus. Première de la série de séries susmentionnées, elle est actuellement la plus développée. Daredevil, c’est quoi me direz-vous ! Bah en gros :
 c’est un jeune homme, fils de boxer, qui se prend de l’agent chimique X (Powerpuff grils !) dans les yeux et pouf, il est aveugle mais tous ses autres sens sont multipliés. Du coup il peut voir le monde à travers des ultra-sons de la mort qui tuent et il a des réflexes de guedin. Le fait qu’il soit aveugle lui donne un avantage sur les méchants la nuit, quand en plus d’être des méchants stupides sans ambition, ils ne voient que dalle. Alors la nuit, Matthew Murdock enfile une tenue ultra moulante et bien flashy pour aller courir de toit en toit et tabasser des thugs à coups de bâton (ou de Tonfa pour les connaisseurs).

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Dit comme ça, ça paraît simple. Mais le secret, c’est que non seulement la fluidité de l’action rend les scènes de combats fascinantes mais en plus, le jour, Daredevil devient Matthew Murdock, avocat. Et là encore, c’est un aspect rarement étudié de la vie d’un super-héros. Une fois que le méchant est arrêté, il faut quand même lui faire un procès. Dans Daredevil, le combat se joue des deux côtés. Aidé de ses deux amis et partenaires professionnels, il sert la justice de jour, pour continuer son boulot, de manière bien plus agressive, de nuit. Les personnages sont originaux et assez simples pour ne pas paraître surfaits.
Bien que l’ambiance soit délibérément très sombre, le petit plus Marvel c’est surtout l’humour, et on en trouve un peu dans Daredevil, ce qui apaise un peu le spectateur qui a du mal à s’y retrouver dans de nombreuses scènes de nuit et parfois trop sombres. 
La série regroupe donc action, drama, humour et des procès (j’aime bien les série d’avocats), le tout dirigé par une intrigue continue qui évolue au fil des combats/procès. Une bonne série à regarder quand on a envie de voir des gens se taper dessus en mode ninja, tout en continuant à réfléchir à l’enquête en cours.

# Smallville.

Haha vous l’attendiez pas celle-là hein ! Je suis plein de surprises. Smallville, c’est le récit de la naissance de Superman. Littéralement. 
Smallville c’est l’histoire de Clark Kent, un jeune homme venu de l’espace pour s’écraser dans un champ de maïs. C’est là qu’il a été recueilli, puis élevé par les Kent, de sympathiques fermiers pleins de sagesse. Rapidement, à force de voir Clark se balader avec des tracteurs à bout de bras, les Kent comprennent que rien ne va être simple.

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Et effectivement, une fois au lycée, l’ami Clark rencontre plein de sacs à hormones dopés à la kryptonite, qui sont tombés du ciel en même temps que lui. Alors forcément quand John Smith se fait voler sa copine et qu’il découvre qu’il peut se transformer en coccinelle géante, il fait des bêtises. Mais Clark, qui a déjà l’âme d’un super-héros, va lutter contre ces boutonneux colériques et évoluer grandement au passage.
C’est assez vieux, il faut le dire. Les effets spéciaux sont pas toujours au top et le jeu d’acteur est différent de ce à quoi on est habitué aujourd’hui, mais j’ai quand même regardé l’intégrale de la série, parce qu’elle est cool ! Je sais, c’est pas vraiment un argument, mais un peu quand même. C’est une série assez simple qui se développe sur la durée plus que sur le tas et qui réussit à rester intéressante (presque) tout le long. Alors qu’on voit Clark en lycéen au début de la série, lors des dernières saisons, il est déjà journaliste à Métropolis. On peut donc suivre son évolution et découvrir les aventures et les choix qui l’ont conduit à devenir Superman. On découvre différents personnages qui changent l’image de tout puissant qui est collé à Superman. Il est, lui aussi, (plus ou moins) un humain, avec des problèmes de cœur, des parents, des proches et des points faibles. 
Je disais, plus haut, que c’était l’histoire de la naissance de Superman, littéralement. La série s’arrête au moment exact de la naissance de Superman. Il enfile son costume, s’envole vers les cieux et FIN. La série n’a pas fait l’erreur de dépasser son heure en partant sur Superman, ce qui aurait relancé un tout autre chapitre de l’histoire Clark.
C’est une bonne série à regarder pour faire simple. Pas de prise de tête excessive dans Smallville, les choses se font progressivement et tant mieux, c’est pas forcément un chef d’œuvre, mais c’est une épopée sympathique à suivre, avec, là encore, pleins de super pouvoirs originaux ou non et utilisés de manière tout aussi originale.

Voili voilou, j’espère que c’était une bonne lecture, sinon dites-le à Ibidouu et je serais fouetté. Bisous à tout le monde et surtout n’essayez pas de reproduire à la maison ce que vous verrez dans ces séries. Il y a moyen que ça marche, mais vous aurez l’air bien bête en latex.

Bye !

Et voilà mes paupiettes ! J’espère que vous avez tout lu parce que franchement, ça valait le coup. Et puis, si vous n’avez pas tout lu, vous ne saurez jamais à quel point je partage ma vie avec un homme étrange. Ce serait dommage quand même. Allez ! Je vous fais des bisous et je vous dis à demain !

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Le dites surtout pas à Mr Ibidouu !

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