La vie dont nous rêvions – Michelle Sacks.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve pour parler de l’une des publications Belfond qui sortent demain, jeudi 2 mai 2019. Un peu de teasing, mesdames et messieurs, en espérant que ça vous donne envie de courir chez votre libraire dès demain ! Ce roman me tentait beaucoup et il n’a pas attendu bien longtemps dans ma PAL puisque je l’ai commencé deux jours après l’avoir reçu. La vie dont nous rêvions a été écrit par Michelle Sacks, autrice qui a grandi en Afrique du Sud et qui vit aujourd’hui en Suisse. Elle a écrit un recueil de nouvelles, Stone Baby. La vie dont nous rêvions est son premier roman. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

Sam et Merry ont quitté New York pour s’installer dans un cottage en Suède et élever leur bébé au grand air. Loin de la grande ville, de ses tentations, de sa souillure, les voilà libres de se réinventer.
Sam, en homme viril et fidèle qui assure le confort et la protection des siens.
Merry, en tendre épouse qui s’adonne à ses nouveaux devoirs de mère au foyer.
Le tableau idéal : au cœur de la nature, l’homme, la femme, l’enfant.

Mais aussi Francesca, la meilleure amie de toujours, venue leur rendre visite.
Francesca, la citadine, la sublime, la femme libre.
Francesca, qui ne se sent chez elle nulle part, qui n’a jamais été choisie par un homme, et qui a de très vieux comptes à régler…

Dans ce lieu de quiétude absolue, l’espace infini a tôt fait de devenir une prison, et la solitude, un miroir tendu à la noirceur des âmes. Tout n’est que mensonge, duplicité et, tandis qu’à la clarté de l’été succède l’obscurité de l’hiver, l’idylle se meut peu à peu en un huis clos hautement toxique.

9782714481603ORI

Continuer la lecture de La vie dont nous rêvions – Michelle Sacks.

Publicité

Ginny Moon – Benjamin Ludwig.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve aujourd’hui pour une nouvelle chronique livresque. Je vais vous parler d’un roman que j’ai dévoré le week-end dernier ! Il s’agit de Ginny Moon, écrit par Benjamin Ludwig et publié aux éditions HarperCollins en mai 2017. J’avais tout de suite été attirée par sa très belle couverture et, à ce jour, je ne regrette pas du tout d’avoir sollicité l’ouvrage.

Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier Netgalley et les éditions HarperCollins pour avoir accepté de m’envoyer ce roman.

Pour la première fois de sa vie, Ginny Moon a trouvé sa Maison-pour-Toujours – un foyer avec une famille aimante qui saura la protéger et l’entourer. Le foyer dont n’importe quel enfant adopté pourrait rêver. Alors pourquoi cette adolescente de 14 ans cherche-t-elle à tout prix à se faire kidnapper par sa mère biologique, incapable de s’occuper d’elle ? Pourquoi Ginny veut-elle absolument retourner dans cet appartement où elle a failli mourir ? C’est une adolescente comme les autres – elle joue de la flûte, s’entraîne pour le tournoi de basket de l’école et étudie les poèmes de Robert Frost –, à un détail près : elle est autiste. Et certaines choses sont très importantes pour elle : commencer sa journée avec précisément neuf grains de raisin, chanter sur Michael Jackson (son idole), manger de la pizza au bacon et aux oignons et, surtout, retrouver sa mère biologique pour pouvoir s’occuper de sa Poupée, qui court un grand danger. Avec les moyens limités et pourtant redoutables d’une enfant enfermée dans son monde intérieur, Ginny va tout mettre en œuvre pour la sauver.

couv8417298

Le roman nous plonge dans le quotidien d’une jeune adolescente autiste, Ginny Moon, qui ne vit plus avec sa mère biologique et qui a été adoptée par un couple plutôt sympathique. Cela fait bientôt quatre ans que Ginny ne vit plus avec Gloria mais elle ne cesse de repenser au passé, à ce qu’elle a vécu étant plus jeune. Elle ne peut s’empêcher de penser que sa Poupée, laissée derrière elle, court un grave danger.

Continuer la lecture de Ginny Moon – Benjamin Ludwig.