Ça fait longtemps que je n’ai pas participé au Top Ten Tuesday ! Les thèmes des dernières semaines ne me parlaient pas énormément, contrairement à celui du jour : les romans de moins de 150 pages. Pour ceux qui me suivent depuis un moment, vous savez que j’ai les pavés en horreur. Au-delà de 450-500 pages, j’ai un blocage, allez savoir pourquoi. Il y a des exceptions, bien évidemment, mais dans l’ensemble je les fuis comme la peste. Pourtant, j’ai aussi du mal avec les romans trop courts. Pourquoi ? Parce que l’univers ou les personnages n’ont pas le temps d’être développés, tout va trop vite, je ressors frustrée. Et pourtant, il faut se méfier. Ces dernières années, je me suis laissée surprendre par des romans très courts qui m’ont véritablement soufflée. Beaucoup sont publiés aux éditions Alma, mais je vais essayer de vous proposer une sélection de livres de différentes maisons et de différents genres.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste un top 10 littéraire selon un thème prédéfini. Il a initialement été créé par The Broke and the Bookish et a ensuite été repris en français par le blog Frogzine !
Que diriez-vous d’un petit essai pour commencer ?
# Lettre à celle qui lit mes romances érotiques, et qui devrait arrêter tout de suite, Camille Emmanuelle. (133 pages)
Ça faisait très très longtemps que je n’avais pas participé au Throwback Thursday, chouette rendez-vous proposé par BettieRose Books ! Celui-ci nous invite, je cite, à nous replonger dans nos plus jolis souvenirs livresques. Le thème de cette semaine nous invite à farfouiller dans nos bibliothèques et à dégoter un roman qui vient d’un continent différent du notre (du mien en tout cas).
Après mûre réflexion, j’ai choisi de vous amener en Amérique du Sud en vous parlant d’un tout petit roman que je n’ai pas chroniqué sur le blog : Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler. Il a été écrit par un auteur chilien que l’on a plus besoin de présenter (enfin je crois), Luis Sepulveda (à qui j’en veux toujours un peu parce que je devais le voir à Quais du Polar et il est pas venu).
Je connaissais déjà l’histoire car j’avais, dans ma feu jeunesse, une cassette que j’aimais beaucoup visionner et qui répondait au doux nom de La mouette et le chat. Je suis un peu patate donc j’ai mis un moment à faire le rapprochement, mais quand ça a finalement fait tilt, j’ai décidé de l’emprunter pour voir ce que donnait la version littéraire !
Une mouette mazoutée atterrit sur un balcon et, avant de mourir, confie l’œuf qu’elle vient de pondre à Zorbas, le chat de la maison. Il lui fait la promesse solennelle de protéger Afortunada, le poussin orphelin, et de lui apprendre à voler… Plutôt embarrassé par cette mission insolite, le matou va s’en acquitter avec l’aide des autres chats du port. Un ouvrage attachant, mêlant tendresse et humour, et qui, en quatre ans, est déjà devenu un classique. (résumé : Livraddict)
Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler est un chouette petit roman qui vous occupera le temps d’une ou deux heures. Il est plutôt destiné à la jeunesse, mais tout adulte qui se respecte sera forcément touché par cette histoire. L’écriture de Sepulveda est simple tout en étant magnifique, tendre, poétique et drôle. Quelques pages de plus n’auraient pas été de refus ! Par ailleurs, le roman délivre un très beau message sur la différence, l’acceptation, la tolérance et l’entre-aide. A mettre entre toutes les mains ! Si vous avez l’occasion de voir le dessin animé, il vaut également le détour !
Et vous, avez-vous un roman d’un autre continent à me faire découvrir ?
Le blog a un peu été laissé à l’abandon la semaine dernière. J’ai commencé à travailler dans les écoles, j’avais toutes mes activités à préparer et les enfants m’ont tué donc je vous avoue que le blog n’était pas ma priorité. J’ai tout de même réussi à lire quelques petites choses, surtout des bande-dessinées ! J’ai fait de grosses razzias à la médiathèque et j’ai une PAL de trois kilomètres de long pour le mois de décembre. On y croit ! Je vais donc vous présenter tout ça d’ici quelques instants.
Ce rendez-vous hebdomadaire est aujourd’hui géré par Galleane, chez qui vous pouvez retrouver le récapitulatif de tous les participants et les liens vers leurs articles !
Le principe est simple, il suffit de répondre à trois petites questions chaque lundi :
Qu’est ce que j’ai lu la semaine passée ?
Qu’est-ce que je lis actuellement ?
Que vais-je lire ensuite ?
# Qu’est-ce que j’ai lu la semaine passée ?
La semaine dernière j’ai lu deux romans (presque trois puisque je suis sur le point de terminer ma lecture en cours). Deux lectures que j’ai beaucoup apprécié : La voie des oracles, que j’avais repéré chez Ma toute petite culture il y a quelques semaines (j’ai tellement aimé que j’ai déjà emprunté la suite !), et Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler, qui trainait dans ma wishlist depuis un long moment et que j’ai dévoré en quelques heures. Niveau BD, le bilan est un peu plus conséquent haha. J’ai relu les trois premiers tomes de la saga Seuls. J’ai appris il y a quelques temps qu’une adaptation ciné était prévue pour début 2017 et j’ai eu envie de les relire. D’ailleurs le tome 10 est sorti récemment, c’est l’occasion de me rappeler des débuts avant de rattraper les trois tomes que je n’ai pas encore découverts.
J’ai enchaîné avec Clochette au pays des merveilles et Le grand méchant renard, deux bande-dessinées qui me faisaient de l’œil depuis un moment. Si j’ai adoré Le grand méchant renard, j’avoue avoir été un peu déçue par Clochette.. J’ai également lu (et beaucoup aimé) Wonder, dont je trouve la couverture sublime, et je me suis laissée tenter par Harlem sur la route du diable, qui fut une lecture agréable mais sans plus. Vous en saurez plus dans le prochain Point Culture ! Pour finir, j’ai lu le premier tome du manga Sawako, dont j’ai trouvé les personnages attachants et j’ai hâte de découvrir la suite.
# Ce que je lis.
Née pour trahir et faite pour tuer… sera-t-elle à la hauteur ?
J’ai tout perdu. Mon foyer. Ma famille. L’homme que j’aime. Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d’attendre que la faim et la soif et raison de moi. Ou bien qu’une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant… Mais je refuse d’abandonner. J’en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d’agir, enfin. Bishop me l’avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà e la barrière, c’est encore pire. L’hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l’eau, des vivres, un abri. D’autres condamnés avec lesquels m’allier. Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d’avant, me venger de ceux qui m’ont trahie… ou mener, purement et simplement, la révolution ? Car je ne suis plus une Westfall, ni une Lattimer. Simplement Ivy. Et je suis enfin libre.
Je peine à le lâcher ! Il devrait être terminé d’ici la fin de la journée, il ne me reste que quelques pages à lire.
*
Addison Schacht, 18 ans. Je deale un peu d’herbe, mais bon, à mon échelle, rien de bien méchant. Je ne glande rien au lycée, mais à mon niveau, ça n’a rien d’étonnant. De toute façon, ce qui vous intéresse, c’est ce qui s’est passé, tout a commencé le jour où Kevin Broadus, un type du lycée, a été abattu. Le jour où, parce que tout le monde s’en foutait, j’ai décidé d’enquêter, avec pelle, ma pote » et plus si affinités ». Après, si vous voulez connaître la suite, il va falloir vous accrocher.
Je lis également The November Criminals depuis quelques jours, dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Hachette et Netgalley.
# Ce que je compte lire.
Au menu cette semaine, mesdames et messieurs, je pense débuter par Le restaurant de l’amour retrouvé, roman qui me fait de l’œil depuis looooongtemps et que j’ai enfin en ma possession ! J’aimerais également commencer une nouvelle saga de Gail Carriger, maintenant que j’ai fini Le Protectorat de l’ombrelle héhé. Niveau BD, je n’ai pas encore commencé Maus, comme je le souhaitais la semaine passée.. Peut-être cette semaine, on verra si je suis d’humeur ! J’aimerais également lire Le piano oriental.
Et puis les vacances approchent ! Vu que je travaille dans des écoles, j’ai mes deux semaines pour Noël. Je vais pouvoir lire pleiiiiin de choses (et rattraper mon méga retard accumulé dans les séries ces dernières semaines).
Et vous ? Dites moi tout !
On se retrouve demain pour une partie du Point Culture #24 😉
Ça y est, Noël est presque là ! Il est temps de faire le tri dans toutes nos envies, de cibler nos réels besoins (haha) et de les partager avec tout le monde. PKJ, toujours plein de ressources, nous a proposé ce mois-ci un charmant petit Tag destiné justement à partager notre wishlist livresque (la plus importante de toute). Je vais donc, à mon tour, essayer d’allonger la vôtre de wishlist avec toutes mes belles idées.
# Quel devrait être votre prochain achat ?
Je pense qu’il rejoindra mes étagères dès demain, je ne veux plus attendre, il me faut connaître la suite de cette histoire !
# Quel roman que vous ne possédez pas vous fait envie depuis très longtemps ?
En farfouillant un peu dans ma wishlist Livraddict, il semblerait que ces deux-ci soient ceux que je veux depuis le plus longtemps. Et qui n’ont toujours pas rejoint ma bibliothèque. Si quelqu’un veut remédier à ce problème, n’hésitez pas !
# Citez un livre Pocket Jeunesse qui est sur votre liste d’envies.
# Quel livre aimeriez-vous qu’on vous offre ?
Tous ? Ça va, j’ai une petite wishlist.. Seulement 273 livres haha. Bon, quitte à m’en offrir un seul, j’aimerais bien que ce soit Culottées de Pénélope Bagieu. J’aime bien qu’on m’offre des albums.
# Citez un livre français de votre wishlist.
Dans ma grande générosité, je vous en cite quatre. Cadeau !
# Citez une suite de série que vous souhaiteriez posséder.
# Citez un livre qui se trouve dans votre wishlist parce que vous aimez sa couverture.
# Citez un livre qui se trouve dans votre wishlist parce que vous avez déjà lu et aimé son auteur.
Hop, encore trois petits romans qui traînent dans ma wishlist. Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler, parce que j’ai beaucoup aimé Le vieux qui lisait des romans d’amour. La forêt des renards pendus, parce que j’ai passé un très bon moment avec Le lièvre de Vatanen. Et Heloïse, ouille !, parce que c’est l’un des seuls de Jean Teulé que je n’ai pas encore lu !
# Quel résumé de livre présent sur votre liste d’envies vous intrigue particulièrement ?
Liste des choses que je sais :
Je suis à Los Angeles Je me suis réveillée sur les voies du métro à la station Vermont-Sunset. Je suis une fille et j’ai de longs cheveux noirs. J’ai un oiseau et un code (FNV02198) tatoués sur le poignet droit. Je suis en fuite. Des gens essaient de me tuer.
# Citez un roman de votre wishlist dont vous ignorez de quoi il parle avec exactitude.
# Quel roman présent dans votre wishlist vous a été recommandé ?
Recommandé par le Papa.
# Quel roman est déjà sur votre wishlist alors qu’il ne sort qu’en 2017 ?
Je n’ai pas encore trop regardé ce qui était prévu pour 2017, finissons déjà 2016. Il n’y a qu’un seul livre qui m’est venu à l’esprit, c’est Carry On, écrit par Rainbow Rowell (auteure que j’apprécie plutôt pas mal) et publié chez PKJ. Il devrait sortir début janvier si je ne m’abuse. Et on y retrouvera les personnages de la fanfiction développée dans Fangirl. Voilà !
C’est tout pour cette wishlist ! Je vous encourage à reprendre ce tag si vous en avez l’occasion, il est plutôt sympa. J’avais initialement prévu de répondre à un Liebster Award mais j’ai finalement été prise par le temps donc ce sera pour dimanche prochain héhé.
On se retrouve pour notre rendez-vous culturel du dimanche. Déjà le treizième héhé, le temps passe vite. Je n’ai pas des tonnes de choses à vous présenter en ce moment, mais bon, c’est la vie ! On fait avec ce qu’on a ! Certaines critiques sont un peu courtes, il est très tard et je suis très fatiguée. Il faut que j’arrête de tout faire à la dernière minute. Il y aura probablement des fautes partout aussi. Veuillez s’il vous plait me pardonner !
Edit – Pour ceux qui me suivent sur Facebook, vous savez que j’ai finalement fini par m’endormir sur l’article samedi soir. Et vu que j’étais de vide-grenier hier, de 6h à 19h.. Bé je dormais à 20h30. Donc je publie le point culture un lundi, désolée pour cet affront.
Livres lus.
# La drôle de vie de Bibow Bradley.
Juin 1964, USA. Le jeune Bibow Bradley est envoyé au Vietnam où, en toute logique, il devrait perdre un oeil comme papy (en Normandie) ou une jambe comme papa (en Corée). Sauf que Bibow a un don : il ne connaît pas la peur. Un don très utile aux yeux de la CIA… Le voilà vite embarqué de mission en mission, entre activistes communistes à Moscou et rassemblements hippies à Woodstock !
Ce roman trainait depuis un moment dans ma wish-list et je l’ai trouvé au détour d’un rayon à la médiathèque. Je me suis donc dit qu’il était temps qu’il dégage de là haha. Le résumé m’intriguait beaucoup mais je me suis lancée dans cette lecture sans véritables grandes attentes. Heureusement !
Si l’histoire est plutôt originale, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher à l’écriture de l’auteur. Inutilement vulgaire, très simpliste, je me suis lassée très rapidement de son style, qui a juste fini par m’énerver. Il y a beaucoup d’idées intéressantes pourtant. Mais on a l’impression de survoler le tout. Il y a un côté très anecdotique qui laisse un peu sur sa faim. J’ai quand même appris quelques petites choses intéressantes sur la CIA. Ça aura au moins le mérite d’avoir amélioré un tantinet ma culture générale ! Les personnages ne sont pas particulièrement attachant mais certaines rencontres permettent de dynamiser un peu le récit. Parce que Bibow, c’est globalement un je-m’en-foutiste un peu mollasson. Même quand il raconte un truc de fou, on a l’impression qu’il a simplement sorti les poubelles. Bon, en me relisant j’ai l’impression de ne dire que des choses négatives. Je tiens quand même à préciser que je suis rentrée très rapidement dans l’histoire et que j’ai lu le livre en une journée. Même si c’est mou et un peu relou au niveau de l’écriture, on se laisse facilement porter par le récit. Ce n’est pas un flop total mais ce n’est pas non plus une lecture que je vous recommande absolument.
13/20
# Le vieux qui lisait des romans d’amour.
Lorsque les habitants d’El Idilio découvrent dans une pirogue le cadavre d’un homme blond assassiné, ils n’hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Seul Antonio José Bolivar déchiffre dans l’étrange blessure la marque d’un félin. Il a longuement vécu avec les Shuars, connaît, respecte la forêt amazonienne et a une passion pour les romans d’amour. En se lançant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d’Amazonie dont la survie même est aujourd’hui menacée.
Pour être absolument honnête avec vous, je n’avais pas lu le résumé de ce roman avant de l’ajouter à ma wish-list. Je ne l’ai pas lu non plus quand je l’ai acheté. Je me suis juste basée sur le titre, qui me plaisait bien, et sur la couverture, que j’aimais bien aussi bien que je ne voyais pas le rapport. Pour ceux qui l’ont lu, je pense que vous pouvez imaginer ma surprise en découvrant les premières pages. Je ne m’attendais pas DU TOUT à ça haha.
Le roman est tout petit et se lit très rapidement. C’est mon premier roman de Luis Sepulveda, mais j’ai beaucoup aimé sa manière d’écrire et je pense que je me laisserais tenter par un autre de ses romans très prochainement ! Son roman m’a fait voyager au fin fond de la forêt amazonienne. Il traite de beaucoup de sujets, notamment le respect de la nature et la colonisation. On rentre tellement facilement dans l’histoire, c’est poétique, intéressant et dépaysant. L’auteur nous offre une belle leçon de vie. Si je peux exprimer un seul regret, c’est le manque d’émotions. Certes, on ressent beaucoup de choses en lisant ce livre (surtout de la colère face à la connerie humaine pour ma part) mais je m’attendais à « plus ». Je m’attendais vraiment à un roman rythmé par les histoires d’amour lues par le vieil homme, mais elles sont finalement très très peu présentes. L’amour est très peu présent de façon générale. Mais ça reste une très belle découverte et un presque coup de cœur !
16,5/20
# Comment braquer une banque sans perdre son dentier.
Wanted : Ils sont cinq, trois femmes, deux hommes. Cheveux blancs, déambulateurs, ils s’apprêtent à commettre le casse du siècle. Si vous les croisez, restez prudents, et surtout ne tentez pas de vous interposer.
Ils s’appellent Märtha, Stina, Anna-Greta, le Génie, le Râteau, ils chantent dans la même chorale et vivent dans la même maison de retraite. Nourriture insipide, traitement lamentable, restrictions constantes, pas étonnant que les résidents passent l’arme à gauche. Franchement, la vie ne serait pas pire en prison ! D’ailleurs, à Stockholm, elles ont plutôt bonne presse… Voilà l’idée ! Les cinq amis vont commettre un délit et faire en sorte d’être condamnés : en plus d’avoir la vie douce, ils pourraient redistribuer les bénéfices aux pauvres et aux vieux du pays. Un brin rebelles et idéalistes, un peu fous aussi, les cinq comparses se lancent dans le grand banditisme. Mais évidemment rien ne va se passer comme prévu…
Ce n’est pas du tout le roman de l’année, mais j’ai quand même passé un très bon moment avec ces cinq petits vieux aux idées farfelues. Ils auront le mérite de m’avoir fait rire. Il y a quelques longueurs, ça manque un peu d’action par moments. Ou alors ça va tout simplement trop loin et ce n’est plus du tout crédible (en même temps, dès les début niveau crédibilité c’est pas tellement ça). Mais on s’attache tellement aux personnages que, finalement, on ne voit pas les pages défiler. C’est le roman idéal pour un moment détente, pas prise de tête, et je lirais la suite avec plaisir (je l’ai d’ailleurs déjà emprunté à la médiathèque) ! Et.. honnêtement, je n’ai pas grand chose de plus à ajouter x)
14,5/20
J’ai aussi lu Coeurs brisés, têtes coupées mais j’en ferais une critique à part !
Point BD.
# L’étrange vie de Nobody Owens, tome 1.
Nobody Owens serait un garçon normal. S’il ne vivait pas dans un cimetière, élevé par des fantômes, avec un gardien qui n’appartient ni au monde des vivants, ni à celui des morts. De nombreuses aventures attendent le petit garçon dans le cimetière : un homme Indigo, un portail vers une cité abandonnée envahie par des goules, l’étrange et terrible Sleer. Mais à l’extérieur, Jack attend pour le tuer.
Je suis un peu mitigée suite à la lecture de ce roman graphique. L’histoire est intéressante, intrigante, on se demande vraiment ce qu’il va advenir du petit Bod à l’issue de l’ouvrage (ou du prochain en l’occurrence puisqu’il y a une suite). L’univers dans lequel se tient l’histoire est plutôt chouette. Les personnages secondaires sont rigolos et touchants. Mais j’ai quand même l’impression d’être passée à côté, d’avoir loupé un truc. Plusieurs choses m’ont gêné durant ma lecture. Les couleurs sont très belles, rien à redire là dessus, mais j’ai été gênée par le changement de dessinateur d’un chapitre à l’autre. Ça pourrait être enrichissant, être le petit truc en plus par rapport à d’autres BDs.. Mais moi ça m’a juste dérangé. Ça ne se ressent pas forcément sur le petit garçon, qui garde son visage poupon. Mais pour les personnages plus « sombres », c’est tout de suite plus embêtant. Certains lui donnent un air extrêmement trop gentil alors que dans le chapitre précédent il avait l’air d’un gros badass sanguinaire.
Ensuite, beaucoup de questions restent sans réponse, notamment par rapport au fameux Jack. La fin du tome 1 me laisse penser que ce sera l’axe le plus approfondi dans le deuxième tome, et je l’espère sincèrement. Parce que là je comprends pas tout. Il nous manque certaines clés pour apprécier pleinement l’histoire, pour y rentrer complètement. Disons que du coup ça manque un peu d’action, pour faire simple. Le passage qui m’a tenu le plus en haleine est celui dans le monde des goules. C’est d’ailleurs le seul que j’ai vraiment retenu. Pour le reste, disons que j’ai mémorisé le principal et les questions que je me pose par rapport à tout ça. Ça n’est pas une mauvaise BD pour autant, mais j’espère que le deuxième tome sera meilleur ! On est loin du coup de coeur !
13/20
# Bookhunter.
Bookhunter est un véritable polar, une enquête haletante, scientifiquement menée, qui a pour objet… la traque d’un voleur et faussaire de livre ! Pour récupérer l’incunable dérobé, la fameuse police des bibliothèque ne recule devant rien et déploie des moyens impressionnants. Au fil des investigations de l’agent Bay et sa petite équipe, c’est toute la vie secrète d’une bibliothèque qui nous est révélée. De nombreuses scènes d’actions, dignes des meilleurs films du genre, ponctuent cet album original et drôle, on ne peut plus décalé. Cette savoureuse parodie est tirée d’un fait divers réel – même si Jason Shiga exagère légérement, en imaginant un monde où le livre constituerait le bien le plus précieux…
Attirée par sa très belle couverture, j’ai été un peu moins conquise par le contenu de cette BD, bien qu’elle soit très originale ! On y suit la police des bibliothèques dans une enquête pas si haletante que ça, à la recherche d’un livre volé. Il y a de très bonnes idées mais elles n’ont pas été suffisamment bien exploitées selon moi. Il y a de l’humour, quelques bonnes scènes d’action, mais c’est globalement assez plat. Je ne suis pas une grande fan des illustrations non plus, que j’ai trouvé plutôt fades. Et l’auteur nous perd un peu par moments, quand ses personnages s’engagent dans des monologues techniques peu intéressants. On est loin du coup de coeur de mon côté. Mais ce n’est pas non plus complètement nul. Donnez lui sa chance à l’occasion !
14/20
# Comment nourrir un régiment.
Un peu bourrue, mais toujours attachante, cette femme de caractère règne depuis des décennies sur le point de ralliement de sa – très – nombreuse famille : la cuisine ! Sous les pinceaux éminemment intéressés de son petit-fils, elle révèle pour la première fois ses recettes fétiches et évoque au passage bien des souvenirs, tour à tour drôles, incongrus ou émouvants.
Intriguée par le titre et le résumé, j’ai emprunté ce roman graphique sans attentes particulières. Je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre. L’auteur nous plonge dans les souvenirs racontés par sa grand-mère, généralement pendant qu’elle cuisine ou pendant les repas. Souvenirs d’enfance, la vie durant la guerre.. Si certaines anecdotes (parce que pour moi ce sont surtout des anecdotes) sont intéressantes et/ou rigolotes, la plupart sont juste « bof ». Je ne peux pas non plus dire que je me suis ennuyée en lisant cette succession de petites histoires. L’auteur a su réaliser un ouvrage qui reste dynamique, coloré et plaisant. J’ai apprécié le fait de trouver des recettes de temps en temps, mais elles ne sont pas vraiment réalisables puisque sa grand-mère lui donne des indications à la louche. J’aime le précis et je déteste le gaspillage. Donc j’ai pas envie de me foirer et de devoir tout jeter haha. Pas de coup de coeur mais une lecture pas trop déplaisante quand même. Pourquoi pas !
14/20
# Jane, le renard et moi.
« Il reste à peine 2 mois d’école. Une toute petite éternité ».
Montréal, dans les années 80. La jeune Hélène est le canard boiteux de son établissement. Mise à l’écart, sujette aux moqueries et aux insultes, elle se réfugie dans la lecture de Jane Eyre de Charlotte Brontë. Elle s’identifie à l’héroïne tout en se dévalorisant, persuadée d’être « une saucisse de Toulouse », « un bébé truie » ou « un coussin à fourchettes ». Et le pire est à venir. Une semaine en camp de vacances avec les 40 élèves de cinquième, prêts à la martyriser. Mais deux rencontres vont illuminer son quotidien.
Ça faisait plusieurs années que je cherchais cette BD, dont j’avais entendu parler dans les chroniques que Pénélope Bagieu réalisait pour Madmoizelle (ça parle peut-être à quelques unes d’entre vous). Je suis tombée dessus totalement par hasard en furetant dans les rayons de la médiathèque, comme à mon habitude. J’avais pour ainsi dire complètement oublié l’existence de ce livre, je m’étais plus ou moins faite à l’idée que je ne l’aurais jamais entre les mains. De ce fait : petit miracle ! Bref, vous vous doutez bien que j’avais de sacrément grosses attentes.
Je n’ai pas du tout été déçue ! C’est une très belle BD, en tant qu’objet mais aussi au niveau du contenu. Les illustrations sont magnifiques, jouant sur les couleurs pour dépeindre les différentes émotions ressenties par Hélène.
L’histoire en elle-même est très simple, mais elle est traitée avec une grande justesse, ce qui la rend très touchante et poétique. On s’attache très rapidement à Hélène. On a envie de lui dire qu’on est là, nous, qu’elle n’est pas seule. Cette BD traite de sujets pas faciles : le rejet et le dénigrement de soi. Ce serait bien qu’on en entende un peu plus parler, elle pourrait apporter beaucoup de réconfort à certaines personnes, comme Hélène trouve du réconfort dans la lecture de Jane Eyre. Le seul bémol pour moi est la courtitude de la BD, j’aurais aimé qu’il y ait un peu plus de contenu, beaucoup plus de pages. Mais c’était tout de même une très belle découverte !
17/20
# Le singe qui aimait les fleurs.
Saviez-vous que sur les rives du Kinabatangan vivait une communauté de singes nasiques (ceux avec les gros pifs endémiques à l’île de Bornéo) ? Parmi eux Vernish, un singe pourtant à l’écart du groupe… C’est qu’il n’apprécie guère le comportement plutôt rustre de ses congénères et de leur chef, Sivanesh, une grosse brute qui se comporte comme un animal (d’ailleurs c’est un animal !). Plus solitaire, Vernish vit à l’écart et passe son temps à cueillir des fleurs qu’il trouve dans la jungle et rêve surtout d’avoir un bon copain. D’ailleurs il en a un, de copain : c’est Koola, un vieux singe qui vit dans une carcasse d’avion. Mais si Koola n’aime pas trop les fleurs, les bouteilles de Coca Cola que lui ramène Vernish le plongent dans un bonheur proche de la béatitude. C’est quand même chouette d’avoir un bon copain ! Sauf quand ça finit mal…
Puisque j’avais bien accroché à l’humour de Krassinsky dans le premier volume des fables de la poubelle, je me suis laissée tenter par une autre de ses BD à la médiathèque. J’ai été assez déçue par celle-ci, très inférieure à la précédente. Je n’ai tout simplement pas compris le but de cette BD. Du coup, vous l’aurez compris, je n’ai pas trop accroché. Je m’attendais à quelque chose d’à la fois poétique (à cause du titre) et drôle. Et c’était juste nul haha. Tant pis ! Ce sont des choses qui arrivent. Heureusement que les BD de Krassinsky se lisent vite.
10/20
# Lumberjanes, tome 1.
Cinq copines, très différentes mais unies comme les doigts de la main, sont bien déterminées à passer le meilleur été de leur vie… Peu importe les attaques de loups à trois yeux, de yétis et autres manifestations surnaturelles qui semblent se manifester dans leur camp de vacances.
Après avoir craqué pour Nimona il y a deux semaines, c’est avec une grande joie que j’ai trouvé Lumberjanes à la médiathèque, nouvelle BD co-écrite par Noelle Stevenson. Il s’agit d’une sorte de guide pour scout féminine badass, avec un petit côté fantastique très appréciable. On y suit une bande de copines très différentes les unes des autres, et qui se complètent parfaitement, dans un camp de vacances qui va se révéler être un peu particulier. Les dessins sont au top, très colorés, dynamiques. L’écriture est parfaite, tout s’enchaine parfaitement. Ce premier tome est vraiment très intriguant. Et beaucoup trop court ! C’est le seul reproche que je peux actuellement lui faire. Je suis carrément restée sur ma faim et j’espère que le tome 2 ne tardera pas trop (mais bon, la publication datant de février 2016, je pense que je peux toujours rêver). Je lui reproche peut-être aussi un petit manque de contextualisation. Certaines choses arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe, en mode très WTF. Mais globalement, c’est un coup de coeur. Je vous la recommande fortement !
18/20
Films vus.
# Dirty grandpa.
Alors qu’il est sur le point d’épouser sans conviction la fille de son patron, Jason (Zac Efron), un jeune avocat un peu coincé, se fait embarquer par son grand-père (Robert De Niro) dans un road trip déjanté jusqu’en Floride pour le Spring Break. Personnage haut en couleur et totalement dévergondé, Dick est bien décidé à apprendre à son petit-fils ce que veut dire profiter de la vie…
C’est triste à dire, mais le seul film que j’ai vu ces deux dernières semaines est Dirty Grandpa. Et c’était médiocre. La première chose que j’ai à dire c’est.. Mon dieu, De Niro est tombé bien bas. Ça me rend franchement triste.
Le film est lourd, l’humour pas du tout subtil et vulgaire. Si certaines scènes ont réussi à me faire rire, le film dans sa globalité est constitué d’une succession de blagues pipi-caca franchement décevantes et lassantes. C’est presque ridicule ! Mis à part ça, le film est très prévisible. Dès les premières minutes, on sait déjà comment ça va finir. Les différents personnages ne sont pas très intéressants (pour la plupart ils sont stupides, faut le dire). On a l’impression de suivre un ensemble de caricatures qui font la fête sur une plage. Pour moi, le réalisateur est allé trop loin. Son politiquement incorrect ne m’inspire que de la pitié. Bref. Passez votre chemin ! Ce film est une déception du début à la fin. J’en pleure encore.
08/20
Séries débutées.
Tandis que ma liste de séries à commencer s’allonge encore et encoooooore, je continue de me mettre à jour dans mon retard accumulé.
Girlfriend’s Guide to Divorce
Marvel’s Agents of SHIELD
The 100
We bare bears
Workaholics
Et voilà pour ces deux dernières semaines !
J’espère que vous avez découvert de chouettes choses de votre côté aussi !
Déjà la troisième édition des trouvailles, le temps passe vite haha ! La formule a l’air de plaire donc, ma foi, je continue. Sans transition, allons-y !
# L’info qui fait trop plaisir.
Gallimard Jeunesse va publier la pièce de théâtre Harry Potter et l’enfant maudit en octobre prochain, joie sur terre !
# La trouvaille Doctor Who.
Coup de coeur pour ce croisement entre Doctor Who et Le Petit Prince !
Ce sera probablement mon prochain fond d’écran héhé..
# La trouvaille Disney.
Bon, je pense qu’avec ça j’aurais à peu près fait le tour des « trucs » version Tim Burton haha. Certaines affiches rendent vraiment très bien !
# La trouvaille random.
A partir de 3m10 ! J’ai tellement ri.. Et le summum : à 5m50.. Et puis Lego Batman.. Bref. J’ai ri x)
# La trouvaille artistique.
Allez, pour cette édition on change un peu et je ne vous propose pas de photographie mais plutôt du Street Art. Cet artiste se fait appeler Muretz, il est basé à Sao Paulo. Et j’adooooore ce qu’il fait !
# La trouvaille Food Porn, « il faut que je teste au plus vite ».
Il faut absolument que je teste cette chose au plus vite. La photo me fait saliver, vous imaginez même pas ! C’est du Food Porn à l’état pur pour moi haha.
Lorsque les habitants d’El Idilio découvrent dans une pirogue le cadavre d’un homme blond assassiné, ils n’hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Seul Antonio José Bolivar déchiffre dans l’étrange blessure la marque d’un félin. Il a longuement vécu avec les Shuars, connaît, respecte la forêt amazonienne et a une passion pour les romans d’amour. En se lançant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d’Amazonie dont la survie même est aujourd’hui menacée.
J’ai acquis ce petit roman la semaine dernière, il devrait être lu très vite. Je pars ainsi à la conquête des pays d’Amérique du Sud, avec ici le Chili ! J’essaye de découvrir des auteurs de pays dont on n’entend pas assez parler (littérairement parlant). Ma wishlist s’agrandit de jour en jour, heureusement que j’ai un abonnement à la médiathèque..
# La trouvaille musicale.
Of Monsters and Men – Black Water
Ce n’est pas vraiment une trouvaille à proprement parler, puisque je connais bien le groupe (je vous ai déjà mis un paquet de leurs chansons dans mes playlists d’ailleurs). Cette chanson est une de leurs dernières, et c’est un gros coup de coeur. Donc voilà, j’ai voulu la mettre ici.
C’est tout pour mes trouvailles de ces derniers jours, on se retrouve dans deux semaines pour de nouvelles découvertes !