Je voulais vous parler d’un roman qui sort aujourd’hui, maiiiiis je ne l’ai pas fini haha. Je vous propose donc de découvrir un autre livre présélectionné pour le PLIB 2020, qui n’a malheureusement pas été plus loin dans l’aventure mais qui vaut quand même le coup d’œil. Première Lune, le premier tome de la série Leden Falls, a été publié aux éditions MxM Bookmark en juillet 2019. Il s’agit d’une romance M/M (entre deux hommes) !
À vingt-sept ans, Amaury mène une vie légère sous le soleil de Sacramento. Au programme : plage, boîtes de nuit et filles à profusion, un quotidien qu’il ne changerait pour rien au monde. Pourtant, tout bascule lorsqu’il apprend la mort d’une jeune femme dont le corps, couvert d’étranges lacérations, est retrouvé dans la forêt de Leden Falls, État de Washington. Exactement ce qui est arrivé à sa petite soeur six ans plus tôt. Troublé par ces similitudes et ne parvenant pas à se sortir ce fait divers de la tête, Amaury décide de parcourir les mille kilomètres qui le séparent de Leden Falls afin d’y mener sa propre enquête. Mais rien ne l’avait préparé à ce qu’il va découvrir. Au-delà de l’aspect hostile de ce patelin humide et de ses habitants, il fait la connaissance de Korian, un homme au charme sauvage et au tempérament sombre, qui ne le laisse pas aussi indifférent qu’il le souhaiterait. Bientôt, un nouveau meurtre est commis et Amaury doit se rendre à l’évidence : quelque chose de bestial et d’énigmatique semble régner dans les environs, et il se pourrait bien que Korian n’y soit pas complètement étranger…
On se retrouve aujourd’hui pour parler du dernier roman de Cassandra O’Donnell, le premier tome de la série Leonora Kean : Chasseuse d’âmes. Dans la logique absolue des choses, il faudrait lire la série Rebecca Kean (6 tomes) avant mais j’ai un côté un peu rebelle et j’ai commencé ce roman sans rien connaître de l’univers précédemment développé par l’autrice. Peut-être que ça aurait été mieux mais honnêtement, ça ne m’a aucunement dérangé. Ça m’a juste donné envie de les découvrir également ! Ce premier tome a été publié aux éditions Pygmalion le 27 mars 2019. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.
Vivre, quand on a seize ans, au sein d’un clan de sorcières sociopathes n’est pas facile tous les jours, moi, je vous le dis. Entre les cours de sortilèges, de potions et de magie élémentaire des Vikaris, je suis au bout du rouleau. Alors, si en plus, on commence à ramasser les cadavres dans tous les coins, je sens que je ne vais pas tarder à provoquer un massacre. Parce qu’on peut dire ce qu’on veut : la patience, chez nous, n’est décidément pas un trait de famille…
Je vais aujourd’hui vous présenter les deux premiers tomes d’une saga fantastique écrite par Sophie Jomain. Les Étoiles de Noss Head a été publié pour la première fois en 2010 et a été réédité à plusieurs reprises aux éditions Rebelle, J’ai lu et plus récemment aux éditions Pygmalion. La saga est terminée et comporte cinq tomes dont seulement deux pour l’instant existent en version illustrée (publications en octobre 2016 et en octobre 2018). J’ai beaucoup entendu parler de ces romans et j’avais hâte de me faire mon propre avis ! Je vais maintenant partager avec vous mes ressentis sur les deux premiers tomes. Attention, ça va être long ! Je tiens à remercier chaudement la maison d’édition pour l’envoi du tome 2 !
Hannah, bientôt dix-huit ans, était loin d’imaginer que sa vie prendrait un tel tournant. Ses vacances tant redoutées à Wick vont se transformer en véritable conte de fées, puis en cauchemar… Tout va changer, brutalement. Elle devra affronter l’inimaginable, car les légendes ne sont pas toujours ce qu’on croit. Leith, ce beau brun ténébreux, mystérieux, ne s’attendait pas non plus à Hannah. Il tombe de haut, l’esprit a choisi : c’est elle, son âme soeur. Pourra-t-il lui cacher ses sentiments encore longtemps ? Osera-t-il lui avouer qu’il n’est pas tout à fait humain ? Il le devra, elle est en danger et il lui a juré de la protéger, toujours…
Je vais aujourd’hui vous parler d’un roman que j’ai lu assez rapidement la semaine dernière. Il s’agit du deuxième tome du Protocole de la crème anglaise, écrit par Gail Carriger et publié aux éditions Le livre de Poche en juin dernier. J’étais censée le lire en lecture commune avec Serial Bookineuse en juillet, nous avons pris l’habitude de lire tous les Carriger en LC, malheureusement j’ai été prise par d’autres livres et d’autres engagements plus urgents et j’ai dû repousser ma lecture. Je vous invite quand même à aller lire la chronique de ma copinaute ici, elle m’a gentiment attendu pour la poster : ***
Rue et l’équipage du dirigeable La Coccinelle à la crème sont de retour d’Inde avec des révélations propres à secouer les fondements de la communauté scientifique britannique. La Reine Victoria a de quoi être agacée : les vampires sont à fleur de peau, et quelque chose ne va pas du côté de la meute de loups-garous locale. Pour couronner le tout, la meilleure amie de Rue, Primrose, persiste à se fiancer à un militaire peu recommandable. Mais Rue a également des problèmes personnels. Son père vampire est en colère, son père loup-garou est fou, et sa tapageuse mère est tout à la fois. Mais, le pire, c’est que Rue commence à comprendre ce qui se passe vraiment… ils ont peur.
A la fin du premier tome, nous avions quitté Rue et son équipage en Inde, suite à des aventures plutôt rocambolesques mais néanmoins palpitantes. A son retour en Angleterre, elle doit assumer les conséquences de ces actes face à la Reine et retrouve sa famille. Assez rapidement, elle se rend compte que son Papatte rencontre quelques soucis et elle décide de prendre les choses en main, avec l’aide de sa mère (la fameuse Alexia Tarabotti) et de ses fidèles amis (Quesnel, Primrose et Percy). Ce faisant, son dirigeable se fait à plusieurs reprises attaquer.. Par qui ? Pourquoi ?
Aujourd’hui, je vais vous parler d’une de mes dernières lectures. Il s’agit du premier tome de la nouvelle série de Gail Carriger, dont je vous ai beaucoup parlé l’année dernière. En effet, j’avais dévoré Le protectorat de l’ombrelle en lecture commune avec Serial Bookineuse, puis nous avons poursuivi avec Le pensionnat de Mlle Géraldine (dont il nous reste encore le tome 4 à lire). Cette semaine, nous avons décidé d’attaquer Le protocole de la crème anglaise. On y retrouve les personnages du Protectorat, ou du moins leurs enfants, une vingtaine d’années plus tard…
Au nom de la reine, de l’Angleterre et de la parfaite théière. Quand Prudence Alessandra Maccon Akeldama – surnommée Rue dans l’intimité – hérite d’un dirigeable, elle fait ce que ferait n’importe quelle jeune femme dans des circonstances similaires, elle le baptise : La Coccinelle à la crème. Et elle s’envole pour l’Inde. Là-bas, elle tombe au beau milieu d’un complot mené par des dissidents locaux, du kidnapping d’une femme de brigadier et d’une famille de loups-garous écossais qu’elle ne connaît, hélas, que trop bien. Devant tous ces dangers, Rue devra s’en remettre à sa bonne éducation et, bien sûr, à ses aptitudes surnaturelles pour s’en sortir…
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé l’univers steampunk de Gail Carriger. J’avoue que j’avais été un peu déçue par Le pensionnat de Mlle Géraldine, je n’avais pas vraiment accroché aux personnages principaux et j’avais été gênée par le fait que le roman soit destinée aux adolescents, le genre ne convient pas vraiment à l’auteure. Ici, le roman est destiné aux adultes et, tout de suite, ça va beaucoup mieux ! On retrouve la plume dynamique et enjouée de Gail Carriger, son humour décalé so british et son goût pour les situations awkward et désopilantes mêlant étiquette et surnaturel. Je ne me suis jamais ennuyée pendant ma lecture ! L’auteure sait mener sa barque et enchaine les rebondissements avec fluidité, on adhère.
J’ai complètement oublié de publier mon Point Culture la semaine dernière, ce qui fait que j’ai beaucoup (vraiment beaucoup) de choses à vous présenter. Tellement de choses que je vais (encore une fois) devoir diviser ce Point Culture en deux parties. Vous pourrez lire la suite des mes découvertes littéraires et cinématographiques jeudi (ça va, y aura pas trop d’attente).
Livres lus.
# Le reste de leur vie.
Manelle est aide à domicile, elle s’occupe des vivants, Ambroise est thanatopracteur, il rend la mort présentable. C’est le vieux Samuel, un vivant presque déjà mort, qui va permettre leur rencontre, au fil de hasards qui n’en sont pas. D’une ville de province à une autre, un road trip en corbillard, macabre mais joyeux, se met en place à la recherche d’un improbable retournement qui puisse prendre de revers l’issue fatale annoncée.
J’ai passé un très bon moment avec le dernier roman de Jean-Paul Didierlaurent. J’avais bien aimé Le liseur du 6h27 cet été, mais j’avoue avoir préféré celui-ci. J’ai trouvé les personnages plus attachants, je suis rentrée plus facilement dans l’histoire. J’aime beaucoup l’écriture de cet auteur, que je trouve accessible et facile à lire. Les chapitres sont bien construits et s’enchaînent de façon fluide. Je l’ai lu très rapidement !
J’ai trouvé que Didierlaurent avait bien amené les thématiques de la maladie, de la mort et du suicide assisté. Le roman se révèle finalement être un très bel éloge de la vie, malgré une fin un peu « niaise » et facile. Les personnages sont intéressants et attachants, particulièrement humains, même si certains perdent un peu de leur force dans la seconde partie de l’histoire.
Certains passages auraient pu être un peu plus développé et j’aurais pu me passer de certains paragraphes assez denses sur la thanatopraxie. Mais ça fait partie de l’histoire, ça nous permet de mieux appréhender le personnage d’Ambroise.
En résumé, c’est un roman feel-good plaisant, parfois drôle et souvent émouvant, que je vous recommande. Ce n’est pas un coup de cœur mais on passe un bon moment et c’est un livre qui donne le sourire.
15/20
# Le Protectorat de l’ombrelle, tome 5 : Sans âge.
Lady Maccon est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société et celle du second placard préféré d’un vampire, sans oublier un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel…
Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu’elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et famille Tunstell au complet, elle embarque à bord d’un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée. Direction l’Egypte, une terre qui pourrait bien tenir en échec l’indomptable Alexia. Que lui veut la Reine vampire de la ruche d’Alexandrie ? Pourquoi un ancien fléau s’abat-il de nouveau sur le pays? Et comment diable Ivy est-elle devenue du jour au lendemain l’actrice la plus populaire de tout l’Empire britannique?
Ça y est, j’ai terminé la saga du Protectorat de l’ombrelle. Ce dernier tome nous transporte deux ans après la naissance de Prudence (à la fin du quatrième tome) et nous fait voyager jusqu’en Egypte, où les Maccon vont faire des rencontres plutôt intéressantes. Ce dernier tome termine la saga à la perfection et c’est avec regrets que je quitte Alexia, Conall et tout les autres. J’ai passé de très très bons moments en leur compagnie, je me suis vraiment attachée à eux et j’ai hâte d’attaquer la nouvelle saga de Gail Carriger (consacrée vraisemblablement à Prudence, nous devrions donc retrouver quelques figures connues et appréciées). Je ne vais pas trop rentrer dans les détails parce qu’il s’agit d’un dernier tome, on va éviter les spoils et s’en tenir à l’essentiel.
Au niveau des personnages, j’ai vraiment apprécié le fait qu’on s’intéresse un peu plus aux personnages de Lyall et Biffy. Je regrette cependant un peu le fait que Lord Akeldama soit quasi absent de ce tome. Alexia et Conall ont toujours une relation particulièrement intense, drôle et touchante. Gail Carriger a su créer des personnages intéressants et qu’on a envie de suivre, tout en leur ajoutant un petit quelque chose en plus qui fait qu’on ne peut plus s’en passer.
Concernant l’intrigue, les rebondissements sont nombreux (comme d’habitude), complètement fous et on ne sait plus où donner de la tête ! Le roman est impossible à lâcher, le dénouement est dingue et franchement, je ne sais pas ce que vous attendez pour commencer à lire cette saga. *Mic Drop*
L’auteure a développé une intrigue vraiment passionnante tout au long des cinq tomes. Le tout est rondement mené, très bien construit et je trouve la conclusion à la hauteur du reste de la saga, bien qu’un peu rapide. Quelques petits détails en plus n’auraient pas été de trop. Cela dit, je pense que Le Protectorat de la crème anglaise viendra peut-être combler ce qui a pu manquer à ce tome.
En résumé, malgré un premier tome en demi-teinte, cette saga est un véritable coup de cœur et je la recommande à tout le monde (enfin, surtout aux adeptes du surnaturel et du complètement barré à la sauce steampunk) ! Me concernant, je compte bien découvrir le reste de la bibliographie de Gail Carriger très rapidement (j’ai déjà les deux premiers tomes du Pensionnat de Mlle Géraldine dans ma PAL héhé).
18/20
# Sans nouvelles de Gurb.
« 16h.00 – J’entre dans une boutique. J’achète une cravate. Je l’essaye. Je conclus qu’elle me va bien et j’achète quatre-vingt-quatorze cravates pareilles. 17h.00 – J’entre dans une charcuterie et j’achète sept cents jambons fumés. 20h.00 – Je décide que l’argent ne fait pas le bonheur, je désintègre tout ce que j’ai acheté, et je continue ma promenade les mains dans les poches et le coeur léger. »
Gurb a disparu dans Barcelone, dissimulé sous les traits de Madonna. Précision : Gurb est un extraterrestre. Parti à sa recherche sous une apparence moins voyante, son coéquipier tient scrupuleusement le journal de ses observations. Une satire délirante et désopilante des moeurs de notre société…
Ça faisait un moment que je voulais le lire celui-ci héhé, c’est désormais chose faite. Je n’ai pas grand chose à vous dire sur ce roman, pour être honnête ! C’est un petit roman original et drôle. Il se lit très vite. (Idéal pour les transports en commun)
La construction surprend un peu au début puisqu’on a une sorte de journal intime/cheminement de pensée/compte-rendu de l’extraterrestre principal (celui qui cherche Gurb) avec des entrées par heure – comme dans le résumé au-dessus. On a donc quelque chose d’assez impersonnel, de presque froid (surtout au début). Au fil du roman cependant on peut remarquer que notre protagoniste principal « s’humanise » et on note un changement de ton intéressant. Malgré cette construction un peu particulière, on s’attache très rapidement au petit extraterrestre qui cherche Gurb (on a jamais su son prénom). Il pose un regard fascinant sur la planète et sur les humains qui la peuplent, il analyse et interprète tout ce qui l’entoure. Par l’humour, Eduardo Mendoza dresse un portrait vraiment pas glorieux de la société actuelle, mais très réaliste, en s’attaquant à de nombreuses thématiques, de nombreux problèmes que l’on rencontre de façon récurrente à notre époque. Il utilise un humour plutôt absurde, abuse parfois un peu du comique de répétition mais dans l’ensemble j’ai vraiment bien accroché. Je pense que j’ai dû me taper l’affiche à plusieurs reprises dans le métro quand je ne pouvais pas m’empêcher de glousser comme une bécasse dans mon coin.
Personnellement j’ai passé un très bon moment avec ce court roman et je vous le recommande chaudement. Il se lit vraiment très vite et il a le mérite d’être original, décalé, différent de ce que l’on peut lire au quotidien.
15/20
Jeudi je vous parlerai de La voie des oracles (tome 1), de l’Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler et de The revolution of Ivy !
Point BD.
# Tokyo Home.
Julie Wallon – 1 m 67 de bonne humeur, 56 kilos d’énergie et 17 ans d’espièglerie – débarque au Japon avec une seule idée en tête : prendre un nouveau départ. Entre idées reçues et clichés en tous genres, elle va tracer son destin et trouver sa place.
Tokyo Home est un ouvrage qui lie manga et bande-dessinée, culture française et japonaise. C’est une chouette immersion dans le quotidien d’une jeune fille dans un pays dont elle ne connaît rien. Elle ne parle pas un mot de japonais, ce qui rend son intégration un peu difficile par moments. En parallèle, elle cherche à tisser des liens avec un père excentrique qu’elle n’a jamais vraiment connu. J’ai trouvé le sujet intéressant et plutôt bien traité. La bande-dessinée est à la fois drôle et touchante. Elle a cependant un aspect très « adolescent » qui a ses côtés un peu négatifs. Il y a beaucoup d’exagérations et les petites chamailleries immatures autour des garçons ou encore les rivalités entre filles au lycée m’ont parfois un peu saoulé. Plutôt que de se focaliser sur ces détails un peu nuls, j’aurais préféré que l’auteur nous présente plus de choses sur le Japon.
Au-delà de ça, l’héroïne est plutôt attachante, tout comme certains personnages secondaires. Il y en a quelques uns qui sont un tantinet énervants mais, heureusement, on ne les croise pas assez souvent pour que ça gâche l’histoire. Les dessins en noir et blanc sont sympathiques. C’était une lecture plaisante, agréable et rapide !
14/20
# Billy Brouillard : Le petit garçon qui ne croyait plus au Père Noël.
Le chat de Billy Brouillard est mort. Et même le Père Noël semble incapable de le ramener à la vie. Comment alors avoir foi en lui… surtout lorsque le jeune garçon découvre un jour, un faux costume de Père Noël, caché dans la chambre de ses parents ? « Le Père Noël » : ne serait-il qu’un subterfuge des adultes afin de discipliner les enfants crédules ? Faut-il malgré tout y croire, afin de ne pas réveiller le mystérieux et terrifiant Croquemitaine ? Vous l’apprendrez en dévorant ce 3e opus, métissage narratif entre bande dessinée, textes illustrés et bestiaire.
J’avais beaucoup aimé le premier tome des aventures de Billy Brouillard. Je n’ai pas été déçue avec ce second ouvrage. Les dessins de Guillaume Bianco sont toujours aussi beaux. J’aime beaucoup l’univers de cette bande-dessinée, à la fois original, glauque et poétique. Le personnage de Billy est très attachant et on ne peut qu’aimer son imagination débordante et les histoires qu’il s’invente au fil des pages. Au-delà de cette image de petit garçon inventif, on lui découvre aussi un côté plus sentimental. La mort de son chat Tarzan dans le premier tome l’a profondément affecté et tout ça donne une dimension très intéressante au récit. Bianco traite le sujet difficile de la mort et du deuil avec justesse.
Noël est mis « à l’honneur » dans ce deuxième tome, de façon plutôt sombre voire cauchemardesque. Billy interroge le Père Noël sur la signification de la mort et sur ce qu’il y a « après ». Ses aventures, ses questionnements sont ponctués encore une fois par des pages de son bestiaire fantastique, dans lequel on croise notamment le Croquemitaine, et par de petits textes illustrés. On retrouve donc le même univers très riche du premier tome.
Comme pour le premier précédent, l’objet-livre est magnifique. La couverture, les dessins.. tout est très travaillé et le résultat est particulièrement attrayant. C’est une série de bande-dessinées que je vous recommande chaudement. J’ai hâte de lire le troisième tome de mon côté !
17/20
# L’envers des contes.
Vous connaissez tous l’histoire de Charles Perrault : Cendrillon rencontre le Prince Charmant, il lui enfile une pantoufle de verre, ils s’embrassent, se marient, vivent heureux et ont une tripotée d’enfants. Ce dont le père Perrault ne vous a jamais parlé, c’est des dommages collatéraux causés par cette belle histoire et de tous les efforts que les personnages soi-disant secondaires tels que Javotte, la sœur pas si laide de Cendrillon, ont dû accomplir pour vous offrir cette fin heureuse. Justice lui est rendue dans ce premier tome de « L’envers des contes » où l’on apprend que sans elle, Cendrillon ne serait sans doute jamais arrivée jusqu’à l’autel.
Dans le cadre de mon service civique, je vais être amenée à travailler sur le conte détourné. C’est une thématique que je trouve super intéressante et que j’ai déjà bien « étudiée » depuis quelques années. J’avais repéré cette bande-dessinée à sa sortie mais je ne voulais pas l’acheter parce que je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec un résumé comme celui-ci haha. Dès que je l’ai croisé en médiathèque, je me suis dit que c’était l’occasion de voir ce que ça valait.
Je suis contente de ne pas l’avoir acheté ! Ce n’était pas mauvais, mais ce n’était pas non plus particulièrement bon. C’est une bande-dessinée qui est vraiment destinée à un public de jeunes filles beaucoup plus jeunes que moi. Je n’ai pas réussi à rentrer complètement dans le récit. J’ai trouvé amusant le croisement des différents contes mais pour le reste, ce n’est vraiment pas transcendant. Les dessins sont sympathiques mais sans plus. J’ai tout de même apprécié l’utilisation de couleurs vives qui rend l’ensemble dynamique, vivant. Au niveau de l’intrigue, ce n’est pas hyper recherché ni très détaillé. Il aurait pu être intéressant d’approfondir certains aspects de l’histoire, qui finalement reste assez superficielle.
Ça se laisse lire, c’est pas déplaisant.. Mais c’est vraiment pas la BD de l’année ! Selon moi, on peut s’en passer. On peut éventuellement la mettre entre les mains des plus jeunes mais il y a bien mieux sur le marché. C’est dommage parce que l’idée de « L’envers des contes » était plutôt intéressante et prometteuse.
12/20
# Space Boulettes.
Lorsque son père disparaît sans donner de nouvelles, Violette se lance immédiatement à sa recherche à travers l’Univers, accompagnée de deux amis un peu « spatiaux »… Baleines de l’espace, gang de motards interstellaires, stations orbitales de luxe… Une grande odyssée galactique par l’auteur de Blankets et Habibi !
C’est chez Le Brocoli de Merlin que j’ai pu découvrir cette bande-dessinée, que j’ai eu envie de lire dès que j’ai vu la couverture. Je ne connaissais pas l’auteur de cette bande-dessinée (mais j’ai désormais très envie de découvrir le reste de son travail).
Si cette lecture n’est pas un coup de cœur, j’ai passé un très très bon moment avec Violette et ses amis plutôt colorés. Les personnages sont drôles, attachants, touchants et bien développés. Violette est un personnage particulièrement fort et elle a su s’entourer avec des amis originaux, qui apportent vraiment quelque chose au récit. On a envie de les suivre dans leurs aventures. Ces dernières sont pleines de rebondissements, on ne s’ennuie jamais ! J’ai trouvé l’intrigue vraiment prenante et elle prend place dans un univers très riche et absolument fascinant. Au-delà de l’intrigue « principale », c’est-à-dire la disparition du papa de Violette, il y a aussi un message écologique très fort que j’ai énormément apprécié.
Les dessins sont très chouettes, vivants, dynamiques. Le gros point fort reste selon moi la couleur, qui envoie vraiment du lourd. C’est vif, ça pète dans tous les sens et visuellement c’est magnifique. Ça change des BDs en noir et blanc !
C’est donc une lecture que je vous recommande chaudement. On passe un moment très plaisant, on rit beaucoup et c’est avec regrets que l’on quitte Violette et sa famille.
17/20
# Seuls, tomes 1, 2 et 3.
Dans une ville dont les habitants ont mystérieusement disparu, cinq enfants vont devoir apprendre à se débrouiller… seuls.
A l’annonce de l’adaptation cinématographique prévue pour début 2017, j’ai décidé de relire la saga Seuls, que j’avais débuté il y a quelques années et dont j’ai lu presque tous les tomes. Tout relire va me permettre de me « remettre dans le bain » avant de rattraper tout mon retard.
Si vous ne connaissez pas cette saga, je vous la recommande ! Je l’ai autant appréciée aujourd’hui qu’il y a dix ans quand j’avais découvert le premier tome dans un magazine (Le monde des ados je crois haha). C’est une histoire qui plaira autant aux adultes qu’aux plus jeunes. L’intrigue est très prenante, on s’attache très rapidement aux personnages. Ils ont tous des personnalités très différentes mais qui se complètent à la perfection. Au niveau de l’histoire, on oscille entre des scènes drôles, légères et des scènes beaucoup plus sombres, troublantes. L’action s’installe progressivement au fil des tomes, le premier a un côté assez introductif mais il y a quand même un certain nombre de rebondissements. L’ensemble en tout cas est bien construit, le suspense est de plus en plus intense au fil des pages.
Personnellement, le seul défaut que je peux trouver à cette BD, c’est le fait que les tomes sont trop courts. A mettre entre toutes les mains !
17/20
Jeudi, je vous présenterai plein d’autres bande-dessinées : Harlem sur la route du diable, Le grand méchant renard, les deux premiers tomes de Superworld, Clochette au pays des merveilles et Wonder. Oui, j’ai lu beaucoup de BDs.
Films vus.
# Café Society.
New York, dans les années 30. Coincé entre des parents conflictuels, un frère gangster et la bijouterie familiale, Bobby Dorfman a le sentiment d’étouffer ! Il décide donc de tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, puissant agent de stars, accepte de l’engager comme coursier. À Hollywood, Bobby ne tarde pas à tomber amoureux. Malheureusement, la belle n’est pas libre et il doit se contenter de son amitié. Jusqu’au jour où elle débarque chez lui pour lui annoncer que son petit ami vient de rompre. Soudain, l’horizon s’éclaire pour Bobby et l’amour semble à portée de main…
J’ai mis un peu de temps à voir le dernier (avant-dernier ?) film de Woody Allen. J’avoue que ces dernières années, j’ai un peu de mal avec son œuvre, je suis souvent déçue par ses films.
Allez, on attaque direct. Je n’ai pas été transcendée par Café Society. Je n’ai pas trouvé le scénario très original, les deux personnages principaux m’ont saoulé. Dans les dialogues, dans la gestuelle, il n’y avait rien de spontané, de naturel et ça m’a gêné. C’est vraiment dommage parce que j’aime beaucoup les acteurs principaux (Jesse Eisenberg, Kristen Stewart, Blake Lively, Steve Carell). Par ailleurs, la musique était beaucoup trop présente. J’aime beaucoup le jazz mais bon, trop de jazz tue le jazz.
Les costumes sont très chouettes, j’ai trouvé les tenues en accord avec l’époque des années 30 et l’ambiance du film. Rien à redire sur ce point ! J’aime également beaucoup la façon dont l’ensemble a été filmé, on retrouve la patte caractéristique du réalisateur. La mise en scène est simple, élégante et efficace.
Concernant l’intrigue, il y a beaucoup de bonnes idées mais mal exploitées. Woody Allen s’est un peu éparpillé, il joue sur trop de terrains différents. Le côté romance ne fonctionne jamais vraiment, les tentatives d’humour tombent quasiment toutes à plat, l’aspect gangster finit par n’être qu’un détail au fond au troisième plan et, au final, on finit par s’ennuyer ferme. Du coup on a plusieurs sujets intéressants mais traités de façon superficielle, ce qui rend l’ensemble un peu mièvre et prévisible. A mon sens, le film n’a pas suffisamment de profondeur, de substance.
En résumé, c’est un film que je ne recommande pas spécialement. Woody Allen peine vraiment à nous pondre un film digne de ce nom ces derniers temps mais je continue d’espérer !
12/20
# Divines.
Dans un ghetto où se côtoient trafics et religion, Dounia a soif de pouvoir et de réussite. Soutenue par Maimouna, sa meilleure amie, elle décide de suivre les traces de Rebecca, une dealeuse respectée. Sa rencontre avec Djigui, un jeune danseur troublant de sensualité, va bouleverser son quotidien.
Waouh ! Mais quelle claque ! Je ne m’attendais pas DU TOUT à ça. Je m’attendais à un énième film de banlieue comme on en voit 10.000 chaque année. Mais Divines fait partie de ces films coups de poing que tout le monde devrait voir.
On passe par tellement d’émotions différentes en regardant ce film. On rit, on se met en colère, on frissonne, on a peur et (mon dieu) qu’est-ce qu’on pleure ! Cette fin, mes amis, ne vous laissera certainement pas indifférents. Ou alors vous êtes inhumains.
J’ai découvert des actrices vraiment très prometteuses, dont j’ai hâte de connaître les prochains projets. Oulaya Amamra est tout simplement hallucinante dans le rôle de Dounia et elle est très très bien entourée. Les actrices qui jouent Rebecca et Maimouna sont excellentes également. Ce sont des personnages féminins forts, bien construits. Au-delà d’un film sur la drogue et la violence de la rue, c’est surtout une très belle histoire d’amitié.
La mise en scène est plutôt intéressante. Un peu confuse par moments mais dans l’ensemble c’est plus que correct. La réalisatrice a su mettre le paquet là où il fallait afin de souligner les scènes les plus importantes. Certains passages sont vraiment marquants, je pense notamment aux scènes de danse, particulièrement chargées de tension et de poésie, et aux confrontations violentes entre les jeunes et les forces de l’ordre (ou même juste entre eux). On est complètement immergés dans la violence du monde de la drogue et je pense que le fait que les protagonistes principaux soient des femmes rend la chose encore plus percutante. Il y a un certain parti-pris féministe qui n’est pas pour me déplaire. J’ai trouvé l’ensemble plutôt réaliste et troublant.
Globalement, j’ai été complètement transportée par ce film, que je vous recommande les yeux fermés ! Certes, il y a quelques clichés, quelques petits détails dont on aurait pu se passer.. mais c’est bien vite oublié face à la force, à la présence des actrices principales.
17/20
Jeudi, je vous donnerai mon avis sur les films Sing Street, Papa ou maman et Bridget Jones’s Baby !
Séries débutées.
J’ai commencé deux nouvelles séries la semaine dernière mais je n’ai pas regardé suffisamment d’épisodes pour vous donner un véritable avis. Il faudra donc attendre un petit peu pour connaître mon opinion sur The Office et Zapped! 🙂
On se retrouve donc jeudi pour découvrir le reste de ce Point Culture ! Je vous fais des bisous et, si vous êtes sages, je publierai peut-être autre chose demain. On verra.
C’est déjà lundi, c’est malheureux. On se retrouve pour le désormais traditionnel « C’est lundi, que lisez-vous ? », qui ne sera pas très très long cette semaine puisque je n’ai pas lu des tonnes de choses cette semaine.
Ce rendez-vous hebdomadaire est aujourd’hui géré par Galleane, chez qui vous pouvez retrouver le récapitulatif de tous les participants et les liens vers leurs articles !
Le principe est simple, il suffit de répondre à trois petites questions chaque lundi :
Qu’est ce que j’ai lu la semaine passée ?
Qu’est-ce que je lis actuellement ?
Que vais-je lire ensuite ?
# Qu’est-ce que j’ai lu la semaine passée ?
Cette semaine, niveau roman, je n’ai lu que Sans âge, le dernier tome du Protectorat de l’ombrelle. Un final à la hauteur du reste de la saga, c’est avec regrets que j’ai quitté Alexia Tarabotti. J’ai finalement décidé d’abandonner Hyde, ça m’a pris un peu de temps mais je n’avançais vraiment pas. J’ai aussi découvert Ondine, album illustré par le talentueux Benjamin Lacombe. Pour le reste, j’ai surtout lu des bandes-dessinées et des albums jeunesse (je vous prépare une sélection pour très bientôt). Niveau BD donc, j’ai lu les deux premiers tomes de Superworld, un comic plutôt intéressant et dont j’ai hâte de découvrir le dernier volet. Comme prévu, j’ai également lu Tokyo Home, que j’ai trouvé sympathique comme tout ! J’ai terminé ma semaine par le premier tome de L’envers des contes. Un peu trop jeunesse pour moi, je n’ai pas complètement accroché mais ça reste une lecture agréable.
# Ce que je lis.
La Gaule, au début du cinquième siècle après Jésus-Christ. Cerné par les barbares, minés par les intrigues internes et les jeux malsains du pouvoir, l’Empire romain, devenu chrétien depuis peu, décline lentement. Dans une villa d’Aquitania, perdue au milieu des forêts, vit Thya, seize ans, fille du général romain Gnaeus Sertor. À cinq ans, elle a manifesté pour la première fois des dons de devin. Mais dans l’Empire chrétien, il ne fait plus bon être oracle, et à cause de ce secret qu’elle doit garder, Thya est devenue une adolescente solitaire, à l’avenir incertain. Lors d’une des visites en Aquitania, Gnaeus tombe sous les coups d’assassins à la solde de son fils Aedon qui souhaite s’emparer de son siège au sénat. Il est ramené à la villa entre la vie et la mort et Thya cherche dans ses visions un moyen de le sauver. Son don lui permet d’apercevoir la forteresse de Brog, dans les montagnes du nord, là où, autrefois, Gnaeus a obtenu sa plus grande victoire contre les Vandales. Elle comprend alors qu’elle doit s’y rendre et s’enfuit dans la nuit.
Sa route sera pavée de rencontres, Enoch, un jeune et séduisant barbare, ou encore un faune, un être surnaturel issu du monde païen, et Thya va évoluer et découvrir un monde en mutation qui n’est pas exactement celui que lui décrivait son père…
# Ce que je compte lire.
Je n’ai pas eu le temps d’attaquer The Maze Runner, je compte m’y mettre rapidement car il faut que je le rende à la médiathèque à la fin de la semaine haha. Sinon j’ai emprunté pas mal de bandes-dessinées lors de mon dernier périple donc cette semaine j’ai décidé que j’allais (enfin) lire Maus en entier. Ça fait des années que je veux découvrir cette œuvre ! Je vais également essayer de lire The revolution of Ivy, que j’ai réussi à trouver en format papier à la bibliothèque héhéhé. Il était temps ! Voilà voilàààà. Carrément utopique comme programme, mais on y croit !
Aujourd’hui c’est mon premier jour de service civique « officiel ». Ma formation est terminée, on attaque les choses sérieuses ! Si ces deux dernières semaines ont été un peu difficiles et fatigantes (surtout), j’ai quand même réussi à reprendre ces derniers jours un bon rythme de lecture. Et vu qu’on est lundi, je vais vous présenter tout ce que j’ai lu !
Ce rendez-vous hebdomadaire est aujourd’hui géré par Galleane, chez qui vous pouvez retrouver le récapitulatif de tous les participants et les liens vers leurs articles !
Le principe est simple, il suffit de répondre à trois petites questions chaque lundi :
Qu’est ce que j’ai lu la semaine passée ?
Qu’est-ce que je lis actuellement ?
Que vais-je lire ensuite ?
# Qu’est-ce que j’ai lu la semaine passée ?
Plein de chouettes lectures cette semaine ! J’ai enfin terminé Lady Helen, que j’avais commencé lors du week-end à 1.000 et que j’ai trouvé plutôt sympathique pour un premier tome. J’ai hâte de lire la suite ! Dans le métro, j’ai lu assez rapidement Sans nouvelles de Gurb, petit roman très original. Et j’ai dévoré Le reste de leur vie en quelques heures ce week-end ! Aucune déception particulière à noter, c’est génial.
Niveau B.D, j’ai découvert Space Boulettes, que j’ai beaucoup aimé et que je vous recommande chaudement. J’ai aussi lu un nouveau tome de Billy Brouillard, que j’ai trouvé glauque et poétique à souhait !
# Ce que je lis.
Lady Maccon est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société et celle du second placard préféré d’un vampire, sans oublier un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel…
Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu’elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et famille Tunstell au complet, elle embarque à bord d’un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée. Direction l’Egypte, une terre qui pourrait bien tenir en échec l’indomptable Alexia. Que lui veut la Reine vampire de la ruche d’Alexandrie ? Pourquoi un ancien fléau s’abat-il de nouveau sur le pays? Et comment diable Ivy est-elle devenue du jour au lendemain l’actrice la plus populaire de tout l’Empire britannique?
# Ce que je compte lire.
Je n’ai pas réussi à commencer La Voie des Oracles la semaine dernière mais je compte remédier à ça assez rapidement. Je vais également me lancer dans ma deuxième lecture en anglais pour le challenge Livraddict Read in English en tentant le premier tome de The Maze Runner ! Et entre les deux, je me cale une petite B.D qui a l’air toute mignonne : Tokyo Home.
Et vous ? Dites moi tout !
Demain je vous parlerai des quatre épisodes de Gilmore Girls qui ont été diffusés par Netflix le week-end dernier, j’espère que vous avez hâte !
On se retrouve aujourd’hui pour un tout petit Point Culture tout mignon ! Avec ma petite panne de lecture de cette semaine, le bilan n’est pas folichon. J’étais tellement claquée que je n’ai même pas vraiment regardé de film ou de série. Pour être parfaitement honnête, j’ai fait l’éponge au fond du lit devant les replay d’Un dîner presque parfait et du Meilleur Pâtissier. Toute la semaine. Voili voilouuuu. A ce jour, ma panne semble être en bonne voie de guérison et j’ai repris un rythme de lecture plus que correct, donc le premier bilan de décembre devrait être un peu plus étoffé !
Livres lus.
# Le Protectorat de l’ombrelle – Sans cœur.
Lady Alexia Maccon a de nouveau des problèmes. Sauf que cette fois elle n’y est vraiment pour rien. Un fantôme fou menace la reine ! Alexia est sur l’affaire et suit une piste qui la conduit droit dans le passé de son époux. Mais la coupe est pleine quand sa sœur rejoint le mouvement des suffragettes – choquant !, avec la dernière invention mécanique de Madame Lefoux et une invasion de porcs épics zombies… Avec tout ça, Alexia a à peine le temps de se souvenir qu’elle est enceinte de huit mois ! Alexia découvrira-t-elle qui tente d’assassiner la reine Victoria avant qu’il soit trop tard ? Les vampires sont-ils encore coupables, ou est-ce qu’un traitre se cache parmi eux ? Et qui ou quoi, exactement, a élu résidence dans le deuxième dressing préféré de Lord Akeldama ?
Ah la laaaaa ! Je dois commencer à vous saouler avec mon Protectorat de l’ombrelle haha. J’en suis moi même encore très surprise, vu mon scepticisme à la fin du premier tome. Je viens de terminer le quatrième (l’avant-dernier !) volet des aventures d’Alexia Tarabotti/Maccon. Et quelles aventures mes amis ! Gail Carriger nous livre encore un excellent tome, le meilleur à mes yeux. La série s’améliore un peu plus à chaque fois. Les personnages sont vraiment bien construits, on rigole à (presque) chaque page, c’est vraiment un roman qui donne la pêche.
Ici, les 150 dernières pages (autant dire la moitié du roman) sont particulièrement intenses. J’ai eu beaucoup de mal à lâcher le livre et j’ai lu cette deuxième moitié d’une seule traite. L’histoire prend un tour très intéressant, certains personnages évoluent d’une façon complètement inattendue et les rebondissements sont, encore une fois, nombreux. L’auteure sait se renouveler, elle le fait très bien et j’adhère à 100%.
Impossible d’en dire plus sans spoiler donc je m’arrête ici pour Sans Cœur. Mais vraiment, lisez-le ! Laissez entrer la folie de Gail Carriger dans vos vies !
18/20
# Phobos Origines.
Ils incarnent l’avenir de l’Humanité.
Six garçons doivent être sélectionnés pour le programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à fonder la première colonie humaine sur Mars. Les élus seront choisis parmi des millions de candidats pour leurs compétences, leur courage et, bien sûr, leur potentiel de séduction.
Ils dissimulent un lourd passé.
Le courage suffit-il pour partir en aller simple vers un monde inconnu ? La peur, la culpabilité ou la folie ne sont-elles pas plus puissantes encore ? Le programme Genesis a-t-il dit toute la vérité aux spectateurs sur les » héros de l’espace » ?
Ils doivent faire le choix de leur vie, avant qu’il ne soit trop tard.
En attendant la sortie du troisième tome de Phobos cette semaine (hâââââââââte), j’ai emprunté le hors-série qui a été publié cet été. Sans grande surprise, j’ai apprécié ma lecture. Ce tome est un peu moins palpitant que la saga en elle-même, je l’ai trouvé un peu trop court. Cela dit, c’est un tome plutôt intéressant puisqu’il nous permet d’en découvrir un peu plus sur les six participants, leur passé, pourquoi ils participent et les conditions de leur sélection finale.
Alors, je l’ai trouvé trop court parce que j’aurais aimé en savoir encore un tout petit peu plus, les informations qu’on nous révèle sont importantes mais restent quand même assez superficielles. On ne va pas gratter en profondeur, il y a encore beaucoup de non-dits et j’espère que quelques unes de ces folles révélations seront abordées plus en détails dans le troisième tome.
Au niveau de la forme, on retrouve celle, très caractéristique, de Phobos avec des Champs/Hors-Champs, comme au cinéma. Je me laisse facilement prendre par l’écriture de Victor Dixen, c’est fluide et très agréable à lire. J’en ai jamais assez moi ! Je regrette tout de même quelques redites, d’un chapitre à un autre, puisqu’il y a certains passages qui reviennent pour chaque personnage, relatés d’un point de vue différent, certes, mais au final c’est quasiment la même chose.
Un petit lutin m’a chuchoté qu’un hors-série consacré aux filles devraient être publié par la suite, ce qui me mets en joie. Je trouve ça plutôt chouette d’en découvrir plus sur le passé de nos amis martiens !
En résumé, c’est un tome dont on peut probablement se passer mais qui, à mon sens, a quand même un réel intérêt. Il permet de découvrir des personnages peu explorés dans la saga et de donner une nouvelle dimension à ceux qui occupent le devant de la scène. Et, n’ayant pas encore lu le troisième tome, je n’en sais rien : si ça se trouve, certains détails révélés dans Phobos Origines seront d’une importance capitale dans l’évolution de l’histoire !
16/20
# Insoumise.
Cassia enfreint les règles de la Société et part à la recherche de Ky… Cassia a quitté la Société pour s’aventurer dans les Provinces Lointaines, à la recherche de Ky. Cette quête pousse Cassia à remettre en question presque tout ce qui lui est cher, en particulier lorsqu’elle découvre l’existence d’une vie différente dans le Labyrinthe. Au milieu de cette frontière sauvage de grands canyons, Cassia et Ky se retrouvent enfin, mais un mouvement de rébellion est en marche. Une trahison et une visite inattendue de Xander, personnage clef du Soulèvement, changent à nouveau la donne… Racontée alternativement par Cassia et Ky, cette suite de Promise les emmènera tous deux aux confins de la Société, où changements de camps et trahisons sèment leur parcours d’embûches.
Bon, sans grande surprise, je suis déçue. Je ne m’attendais vraiment pas à grand chose suite à ma lecture du premier tome, mais les premières pages étaient tellement prometteuses que je suis retombée de haut. J’y ai cru l’espace d’un instant.. et en fait non. Quelques pages d’espoir et finalement, BWARF. On retombe très très vite dans les travers du premier tome, trop axé sur la relation complètement gnangnan de Cassia et Ky. Cassia vraiment est un personnage qui me tape sur le système. Elle fait tout pour les mauvaises raisons (sauf sur la toute fin mais bon). C’est un personnage frustrant.
Le contexte est un peu plus développé, j’ai apprécié de découvrir les Provinces lointaines. Je regrette le fait que Xander soit quasi inexistant dans ce second tome et qu’on nous introduise des personnages qui, finalement, disparaissent très vite. Il y a également quelques incohérences, quelques petits détails dans ma lecture qui m’ont gêné car ça n’a tout simplement aucune logique, aucun sens.
L’écriture de l’auteure est toujours agréable à lire, fluide, même si j’avoue que l’alternance des points de vue est un peu fatigante par moments. Le gros problème de ce roman réside vraiment dans son contenu. Ce qui est d’autant plus frustrant, c’est que l’auteure réussit encore une fois ici à attiser ma curiosité par quelques éléments sur la fin. Donc forcément, je vais être faible et endurer le troisième tome juste dans l’espoir d’avoir des réponses. En espérant vraiment que cette fois on va se focaliser sur la rébellion. Mais bon, mes espoirs sont vains, je le sais déjà. Ça va probablement être le summum du triangle amoureux foireux haha.
En quelques mots, je ne vous recommande toujours pas cette saga, je pense que vous l’avez compris.
10/20
Point BD.
# Saga – tomes 3, 4 et 5.
Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos. (Résumé du tome 1, pas de spoil !)
Cette série de bande-dessinées est un véritable coup de cœur ! J’ai dévoré ces trois tomes pendant le week-end à 1.000 (je n’ai même pas fait d’article bilan, la honte – j’ai lu 1.147 pages), tous d’affilée, je n’arrivais plus à m’arrêter ! Brian K. Vaughan et Fiona Staples développent vraiment un univers riche, fascinant et passionnant. Au fil des tomes, les personnages sont de plus en plus développés et attachants. Des alliances inattendues se forment, les rebondissements sont nombreux. L’intrigue principale se subdivise en un certain nombre d’intrigues secondaires très intéressantes et cohérentes. L’ensemble est dynamique. La construction du récit est vraiment au top, les dessins sont magnifiques, l’histoire est originale. Franchement, ça fait rêver ! Des BD comme ça, je voudrais en lire tous les jours. J’ai très hâte de découvrir le tome 6, qui vient tout juste de sortir.
Pas grand chose à ajouter. LISEZ-LA ! C’est top top top.
19/20
Films vus.
# Bad moms.
En apparence, Amy a une vie parfaite : un mariage heureux, de beaux enfants et une carrière qui décolle. En réalité, elle se met tellement la pression pour être au top sur tous les fronts, qu’elle est sur le point de craquer.
Au bout du rouleau, elle trouve comme alliées deux autres mères épuisées elles aussi par le stress des règles imposées par Gwendoline, la toute puissante présidente des parents d’élèves. Ces trois nouvelles meilleures amies se lancent dans une folle virée en quête de fun et de détente, loin de leurs responsabilités conventionnelles de mères de famille. Ce qui a tendance à crisper le clan de Gwendoline et ses mères parfaites…
Je n’ai pas grand chose à dire sur Bad Moms. J’attendais autre chose. A mon sens, le casting (très bon) n’a pas été suffisamment exploité. Le film n’est pas à la hauteur des actrices qui jouent les personnages principaux. Voilà, c’est dit. Ces derniers ne sont pas très développés et incarnent tout simplement des stéréotypes vraiment faciles : la working mom, la mère célibataire « indigne » un peu slutty et la mère au foyer complètement dépassée qui n’a pas de vie. Franchement, c’est tellement pas original que c’est presque grossier.
Dans l’ensemble, le film n’est vraiment pas fou. On retrouve le schéma classique de la femme pour qui tout va bien (en apparence) et tout s’effondre à cause d’un homme qui, de base, n’en foutait pas une. S’ensuit les amitiés improbables, les chamailleries très immatures entre mamans, le coup de mou et le grand discours pseudo-héroïque sorti de derrière les fagots qui change absolument tout et tout le monde est heureux. Beaucoup, beaucoup de clichés. C’est dommage. Bon, en soi, je ne sais pas trop à quoi je m’attendais. Je savais que j’allais me retrouver face à un divertissement pas hyper glorieux mais vu le casting, j’en attendais quand même plus. Il y a quelques bons passages mais le résultat reste prévisible et décevant. On peut largement s’en passer.
12/20
Séries débutées.
# The Ranch.
Un joueur semi-professionnel de football américain raté va reconstruire sa vie dans son ranch familial.
J’étais toute contente de retrouver Ashton Kutcher dans une série après Two and a half men (Mon Oncle Charlie) ! Le thème/le cadre ne m’emballait pas plus que ça au départ, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Finalement, c’est une très bonne surprise. The Ranch est une série qui nous présente des personnages tous très différents mais tous attachants. Le casting est excellent. Le scénario est assez simple, il casse franchement pas trois pattes à un canard, mais l’ensemble est très prenant. Malgré quelques blagues un peu immatures qui correspondent très bien aux deux frères, il y a quelques passages très drôles. Il faut juste un peu de temps pour s’habituer aux rires pré-enregistrés un peu trop présents (un des seuls défauts que je lui trouve à cette série).
On passe un très bon moment en compagnie de cette famille plutôt dysfonctionnelle. Il n’y a rien de révolutionnaire mais la série a le mérite d’explorer de façon intéressante (et intelligente) les personnalités des différents membres, de mettre à nu leurs émotions et je trouve ça vraiment chouette. Ça change de la sitcom traditionnelle et plutôt superficielle. Le thème de la famille c’est vu et revu, mais je trouve que The Ranch sort du lot pour l’instant. En plus, elle a un petit côté Old School qui n’est pas pour me déplaire. C’est une série prometteuse, qui a déjà été renouvelée pour une saison 2 !
16/20
Et voilà pour ce tout petit Point Culture ! J’espère qu’il vous aura plu. Comme d’habitude, si vous avez des choses à me recommander, n’hésitez pas ! Je ne demande qu’à découvrir tout ce que vous avez à m’offrir.
On se retrouve très vite pour un nouvel article (peut-être pas demain parce que demain c’est mon nanniversaire hihi mais bientôt) !
Ça y est, c’est déjà lundi. Tristesse. Je vais vous présenter mes lectures de la semaine, ce ne fut pas très glorieux. Je crois que je traverse une petite panne de lecture après le week-end à 1.000 ! J’ai trop lu d’un coup haha. En plus de ça, je rentre le soir complètement lessivée et je m’endors très rapidement sur mon livre.. Il n’empêche que j’ai quand même réussi à avancer un petit peu dans mes différentes lectures !
Ce rendez-vous hebdomadaire est aujourd’hui géré par Galleane, chez qui vous pouvez retrouver le récapitulatif de tous les participants et les liens vers leurs articles !
Le principe est simple, il suffit de répondre à trois petites questions chaque lundi :
Qu’est ce que j’ai lu la semaine passée ?
Qu’est-ce que je lis actuellement ?
Que vais-je lire ensuite ?
# Qu’est-ce que j’ai lu la semaine passée ?
Cette semaine j’ai réussi à terminer Phobos Origines. Le roman est assez petit et se lit très facilement donc je n’ai pas eu trop de mal à le terminer. Je vous en reparle plus en détails demain. J’ai également terminé le quatrième tome du Protectorat de l’ombrelle hier soir. Ce fut fastidieux mais pas à cause du roman, très bon, mais à cause de ma grosse fatigue. Je lisais vingt pages par vingt pages !
# Ce que je lis.
Je n’ai pas réussi à terminer Lady Helen, que j’espère vraiment terminer cette semaine. Je n’aime pas lire trop de romans en même temps. Avec la reprise du « boulot », je passe beaucoup de temps dans les transports en commun. J’ai dû choisir un petit roman de ma bibliothèque, facile à transporter, pour égayer mes trajets. Mon choix s’est (sans surprise) porté sur Sans nouvelles de Gurb, que j’ai quasiment terminé et qui n’est vraiment pas mal du tout. C’est original ! Il sera probablement terminé ce soir ou demain matin.
Londres, avril 1812. Lady Helen Wrexhall s’apprête à faire son entrée dans le monde. Bientôt, elle sera prise dans le tourbillon des bals avec l’espoir de faire un beau mariage. Mais d’étranges faits surviennent qui la plongent soudain dans les ombres de la Régence : une bonne de la maison disparaît, des meurtres sanglants sont commis et Helen fait la connaissance de lord Carlston, un homme à la réputation sulfureuse. Il appartient au Club des mauvais jours, une police secrète chargée de combattre des démons qui ont infiltré toutes les couches de la société. Lady Helen est dotée d’étranges pouvoirs mais acceptera-t-elle de renoncer à une vie faite de privilèges et d’insouciance pour basculer dans un monde terrifiant ?
« 16h.00 – J’entre dans une boutique. J’achète une cravate. Je l’essaye. Je conclus qu’elle me va bien et j’achète quatre-vingt-quatorze cravates pareilles. 17h.00 – J’entre dans une charcuterie et j’achète sept cents jambons fumés. 20h.00 – Je décide que l’argent ne fait pas le bonheur, je désintègre tout ce que j’ai acheté, et je continue ma promenade les mains dans les poches et le coeur léger. »
Gurb a disparu dans Barcelone, dissimulé sous les traits de Madonna. Précision : Gurb est un extraterrestre. Parti à sa recherche sous une apparence moins voyante, son coéquipier tient scrupuleusement le journal de ses observations. Une satire délirante et désopilante des moeurs de notre société…
# Ce que je compte lire.
Je reste toujours sur le même objectif que la semaine dernière, j’aimerais réussir à lire le dernier tome du Protectorat de l’ombrelle. Sachant qu’il va falloir que je ramène très prochainement mes livres à la médiathèque, il faut que je mette les bouchées doubles et je vais également essayer de lire La voie des Oracles et Space Boulettes.
Et vous ? Dites moi tout !
On se retrouve demain pour le Point Culture, je n’ai malheureusement pas eu le temps de le préparer pour cet après-midi.