Ciao Bianca – Vincent Villeminot.

Coucou les paupiettes !

Je vous propose aujourd’hui de découvrir mon avis sur le roman que j’ai lu le week-end dernier, l’un des petits derniers du très prolifique Vincent Villeminot. Ciao Bianca a été publié aux éditions Fleurus en août 2019. Avant toute chose, je tiens à remercier Netgalley et la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

Cela fait trois ans que Matthieu n’a pas vu sa famille, depuis qu’il a claqué la porte de la maison, le jour de ses 18 ans. Il n’a pas répondu aux appels de sa mère, a évité de donner des nouvelles. Mais le jour où il apprend qu’elle vient de mourir, un cancer foudroyant, il ne peut faire autrement que d’aller à l’enterrement…
Enfin, l’enterrement… Ce n’est pas vraiment ça… juste une cérémonie…

Parce que Bianca Fois a prévu d’être inhumée en Sardaigne, dans le caveau familial. D’ailleurs, elle a déjà tout organisé : c’est Matthieu qui doit aller là-bas, pour l’accompagner jusqu’à sa dernière demeure. Seul avec ses frère et sœur, des jumeaux de 11 ans, Gavi et Lena, qu’il ne connaît plus trop. Matthieu suppose d’ailleurs qu’il a beaucoup à se faire pardonner d’eux.
Ce dont il ne se doute pas, c’est que la descente de l’Italie, et le voyage sur l’île, vont être l’occasion de pas mal de galères, et aussi d’éblouissements, de bains de mer, de nuits à la belle étoile…

couv4943167

Continuer la lecture de Ciao Bianca – Vincent Villeminot.

Publicité

La tristesse a le sommeil léger – Lorenzo Marone.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve aujourd’hui pour parler de La tristesse a le sommeil léger. Il s’agit d’un roman écrit par l’auteur italien Lorenzo Marone, publié aux éditions Belfond le 16 mai 2019. Nous avons tenté de le lire en lecture commune avec la copine Sorbet Kiwi… Ce ne fut pas bien concluant haha. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

Le temps d’un dîner, Erri Gargiulo se souvient, se raconte et fait un choix décisif pour le reste de son existence… À la fois drôle et subtile, portée par une construction originale et parfaitement maîtrisée, une comédie douce-amère qui brosse le portrait d’un homme et de sa famille, microcosme foisonnant, moderne, recomposé, à l’image de l’Italie du Sud d’aujourd’hui, aussi nostalgique qu’électrique.

couv6844010

Continuer la lecture de La tristesse a le sommeil léger – Lorenzo Marone.

Quand on s’y attend le moins – Chiara Moscardelli.

Coucou les paupiettes !

Je vais aujourd’hui vous parler du roman que j’ai lu en ce début de semaine. Quand on s’y attend le moins est le premier roman traduit en français de l’autrice italienne Chiara Moscardelli. Petit teasing, un autre de ses romans sera publié cette année dans la collection Le Cercle Belfond ! Notre roman du jour a été publié pour sa part en février 2017 (toujours chez Belfond). Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !

Penelope a trente-six ans, quelques kilos en trop, une vie amoureuse désespérément inexistante, un job pas très épanouissant d’attachée de presse pour Pimpax – LA multinationale de la serviette hygiénique –, et elle est de surcroît affligée d’une maladresse quasi légendaire.
Comment se sortir de l’impasse ? En s’en remettant au dicton de sa grand-mère : « C’est quand on s’y attend le moins que l’amour vous tombe dessus. » Ou, en l’occurrence, qu’on le percute à vélo. Car le jour où elle renverse le ténébreux Alberto, lui brisant la jambe au passage, Penelope en est certaine : ils sont faits l’un pour l’autre.
Et lorsqu’elle le recroise dans les locaux de Pimpax, le doute n’est plus permis. Mais quelque chose cloche : le bellâtre se fait appeler Riccardo et semble avoir tout oublié de sa tendre assaillante. Pourquoi tant de mystères ?

N’écoutant que son courage, notre Penelope se lance dans une folle enquête à la poursuite du prince charmant fuyant et, pourquoi pas, du grand amour…

couv64472640

Continuer la lecture de Quand on s’y attend le moins – Chiara Moscardelli.

Ce soir, on regardera les étoiles – Ali Ehsani.

Coucou les paupiettes !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un roman que j’ai dévoré le week-end dernier et qu’il faut absolument que vous lisiez aussi. Publié par Belfond en février 2018, Ce soir, on regardera les étoiles a été écrit par Ali Ehsani. Avant de vous parler plus en détails de ce livre, je pense qu’il est important que je vous présente l’auteur. En effet, ce roman est tiré d’une histoire vraie. Né à Kaboul en 1989, Ali a dû fuir l’Afghanistan en 1998 après la mort de ses parents. Durant cinq ans il fuit son pays natal en quête d’un avenir meilleur, traversant ainsi le Moyen-Orient jusqu’à atteindre les côtes italiennes. Aujourd’hui diplômé de droit, il vit toujours en Italie et s’investit auprès des écoles pour sensibiliser les jeunes sur la réalité du parcours des migrants. Ce premier roman a été coécrit avec Francesco Casolo, professeur d’histoire du cinéma et réalisateur. Je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre, c’était une très belle découverte !

La guerre, c’est le quotidien d’Alì, huit ans. Les rues de Kaboul englouties sous les tirs de mortier, les terrains de foot improvisés au milieu des décombres, le petit garçon est habitué. Mais un soir, au retour de l’école, c’est sa maison qui a disparu et, avec elle, ses parents. Sans famille ni argent, Alì et son grand-frère Mohammed prennent la route. Direction l’Iran, la Turquie, la Méditerranée, d’autres rives, à la recherche d’autres étoiles sous lesquelles trouver refuge. Cinq ans plus tard, Alì est devenu un adolescent. Un gamin de treize ans cramponné au châssis d’un poids lourd en partance pour l’Italie. Un jeune homme épuisé, qui rassemble ses forces pour fuir, toujours plus loin. Seul. Car Mohammed, son grand frère, son héros, s’est égaré en chemin… Qu’est-il arrivé ? Les deux garçons pourront-ils jamais tenir leur promesse d’être réunis, libres et heureux, sous les étoiles ?

couv49356560

Continuer la lecture de Ce soir, on regardera les étoiles – Ali Ehsani.

Les Mauvais Gones : les Gansters mis à l’honneur à Confluence.

Coucou les paupiettes !

Je vous propose un nouvel article consacré à l’actualité culturelle et artistique lyonnaise. Aujourd’hui, on ne va pas parler musée, on ne va pas parler théâtre, on va parler cinéma. Le festival Les Mauvais Gones prendra place à l’UGC Ciné Cité Confluence les 21, 22 et 23 mars prochains. Qui, que, quoi, comment ? Pas de panique, je vais vous expliquer tout ça !

LMG

Continuer la lecture de Les Mauvais Gones : les Gansters mis à l’honneur à Confluence.

Nuits blanches & gros câlins – Matteo Bussola.

Coucou les paupiettes !

Je vais aujourd’hui vous parler d’un roman que j’ai lu il y a quelques jours : Nuits blanches & gros câlins, écrit par Matteo Bussola et publié aux éditions Kero le 17 mai dernier. Bussola est un auteur et dessinateur de bande-dessinées italien, mais il est aussi le père de trois jeunes filles qui lui ont inspiré ce très chouette livre, le premier à être traduit en France (et probablement pas le dernier).

Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier Netgalley et les éditions Kero pour avoir accepté de m’envoyer ce livre.

Dans ma vie d’insomniaque, je suis père, fils, ami, cuisinier, guitariste, jardinier, dessinateur, amant, préposé à la vaisselle, constructeur de tours en cubes, et un tas d’autres choses, au quotidien, mais pas toujours dans cet ordre.

Dans ce recueil de brefs textes à la fois drôles et poétiques qui ont déjà conquis un vaste public en Italie, le dessinateur de BD Matteo Bussola nous fait partager son intimité familiale : Paola, sa compagne, Virginia, Ginevra et Melania, leurs trois petites filles vives et curieuses, leurs quatre chiens et de nombreux figurants plus ou moins excentriques : aïeuls et voisins, maîtresses d’école et vendeurs de journaux, chats et vaches…

couv3656900

Quand j’ai croisé ce livre dans le catalogue Netgalley, je n’ai pas hésité très longtemps avant de le solliciter. Pourquoi ? Sa couverture toute choupinette (bien plus jolie que la couverture originale ou la couverture anglaise d’ailleurs, bien qu’elles aient leur charme), qui promet un livre « doudou ». J’avais besoin de douceur à ce moment-là, et  Nuits blanches & gros câlins a su répondre à toutes mes attentes.

Continuer la lecture de Nuits blanches & gros câlins – Matteo Bussola.

Là où tu iras j’irai – Marie Vareille.

Coucou les paupiettes !

Me revoilà avec une nouvelle chronique livresque. Aujourd’hui, je vais vous parler d’un roman que j’ai dévoré le week-end dernier : Là où tu iras j’irai, écrit par Marie Vareille et publié par les éditions Mazarine le 15 mars 2017.
Je connaissais assez peu l’œuvre de Marie Vareille, notamment en ce qui concerne ses écrits contemporains/chick-lit. Je n’avais jusqu’à présent lu que le premier tome d’Elia, passeuse d’âmes, plus axé fantasy, qui avait été publié début 2016. Si j’ai beaucoup aimé ce premier tome, j’avais très envie de découvrir ses autres écrits et j’ai donc sauté sur l’occasion en voyant son dernier roman apparaître dans les nouveautés sur Netgalley.

Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier les éditions Mazarine et Netgalley pour avoir accepté de m’envoyer ce roman !

Isabelle rêve d’une vie d’actrice mais mène une vie lambda. Un jour, fauchée, elle accepte pour travail de séduire un jeune veuf sur le point de se remarier. Elle doit alors partir en Italie et se faire passer pour la nourrice de la famille riche famille des Kozlowski. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est que les enfants lui en font voir de toutes les couleurs.

couv43582563

Commençons par le commencement. J’ai dévoré ce roman, je l’ai quasiment lu d’une seule traite ! L’écriture de Marie Vareille, différente dans ce roman (par rapport à Elia, passeuse d’âmes), est fluide, légère, agréable. Le ton est donné dès les premières lignes, on se lance dans quelques chose de complètement différent du premier roman que j’ai pu lire de l’auteure. Je salue d’ailleurs son talent car passer d’un style à un autre n’est pas chose aisée ! L’ensemble est frais, dynamique et original.

Ce que j’ai principalement apprécié dans ce roman, c’est qu’il n’est pas du tout prévisible. A cinquante pages de la fin, bien que certains points me paraissaient tout de même évidents, je ne voyais toujours pas comment ça allait se terminer. On n’a jamais le temps de s’ennuyer, les rebondissements sont nombreux ! L’intrigue principale, malgré son côté un peu tiré par les cheveux, a rapidement su m’emporter et je me suis retrouvée complètement happée par les mésaventures d’Isabelle. Au milieu de toutes ces péripéties, Marie Vareille a également inséré quelques passages plus émouvants, touchants.. notamment concernant la relation entre l’héroïne et Nicolas, qui connait une très belle évolution. On découvre aussi un peu plus en profondeur certains membres de la famille Kozlowski par le biais de flash-backs, permettant de les percevoir de manière un peu plus nuancée. Tout n’est pas tout noir ou tout blanc, c’est appréciable.

Les personnages, principaux et secondaires, sont (presque) tous très attachants. J’ai tout de suite adhéré à la personnalité d’Isabelle, grande enfant qui se cherche encore. Elle m’a plus d’une fois fait rire aux éclats par ses comportements pas vraiment adéquats face à des enfants (ou même face à des adultes) et par sa formidable répartie. J’ai trouvé son personnage plutôt bien développé. On en découvre un peu plus sur elle, sur son passé, tout au long du roman. Ses deux meilleurs amis ne sont pas hyper intéressants, mais je ne pense pas que ce soit le but. Ils apportent une touche de légèreté supplémentaire. Le personnage d’Amina, tout en contradictions, m’a beaucoup fait sourire. Au fil des pages, j’ai également appris à apprécier chacun des membres de la famille Kozlowski (même Adriana !), chacun apportant son petit grain de sel et ayant son utilité dans le développement de l’histoire. Aucun personnage superflu, c’est quand même formidable !

En résumé, je pense que je peux qualifier ce roman de coup de cœur. Des personnages attachants, une histoire légère, dynamique, bien ficelée… Rien à redire ! Si je puis exprimer un seul regret, ce serait que le roman est trop court et la fin un poil bâclée. En effet, j’ai un peu l’impression que l’histoire stoppe au milieu de tout (même si on sait qu’il n’y a plus grand chose à ajouter). J’aurais aimé un peu plus qu’une rapide liste sur ce que chaque personnage devient dans un futur plus ou moins proche. Ou au moins un peu plus de détails haha (j’en veux plus, toujours plus). Au-delà de ça, c’est un roman que je recommande chaudement ! Dans l’idéal, gardez le de côté pour le dévorer cet été, au soleil, avec un cocktail à proximité.

18/20

Alors, tentés ?

Plein de bisous !

Un giro a Roma – Sur les traces d’Audrey Hepburn.

Coucou les petits jambonneaux !

Voici enfin ma première chronique dans le cadre du challenge proposé par Taralli e Zaletti : Un giro a Roma ! Je trouvais plutôt pas mal de commencer par (re) regarder la très jolie comédie romantique Vacances romaines, histoire de se mettre dans le bain bien comme il faut.

d7ef15eaf236ed62075ee6c43421d943

© Affiche de Claudia Varosio.

Quelques faits avant de rentrer dans le vif du sujet : Vacances romaines a été réalisé en 1953 par William Wyler. Le film dure deux heures, il est en noir et blanc. Les trois acteurs principaux sont Audrey Hepburn, Gregory Peck et Eddie Albert. Le film a été nominé dans plusieurs catégories en 1954 et a été récompensé par plusieurs prix, notamment meilleure histoire originale et meilleure création de costumes, mais également l’Oscar (et le Golden Globe) de la meilleur actrice pour Audrey Hepburn.

Résumé (Allociné) : Princesse soumise à un étouffant protocole, Ann n’a pas une minute de liberté. En déplacement à Rome, elle fait la rencontre du journaliste Joe Bradley qui la reçoit chez lui sans connaître son statut. Sous le charme du jeune homme, Ann profite enfin d’un moment d’évasion avant que sa condition ne la rattrape.

J’ai du mal à trouver des défauts à ce joli film, donc j’ai décidé de ne vous parler que des bons côtés. Vacances romaines est le premier grand rôle offert à Audrey Hepburn au cinéma. Elle incarne le chic, l’élégance à la perfection. Elle est magnifique, elle est pétillante, elle est géniale. Le duo qu’elle forme avec Peck est excellent, il n’y a pas une seule fausse note, notamment à la toute fin, dans cette scène très émouvante où l’on se contente d’un simple échange de regards qui te donne juste envie de pleurer jusqu’à ce que tout ton corps soit asséché.

Dans le cadre de ce challenge, le plus important est le cadre. Découvrir la capitale italienne par le biais de ce film est tellement aisé, la jeune princesse allant de monument en monument en Vespa tout en dégustant café, champagne et gelato. On a presque l’impression d’y être avec elle ! J’apprécie particulièrement le fait qu’au-delà d’une simple accumulation de monuments, de décors purs et durs, le réalisateur ait cherché à retranscrire l’ambiance de la ville, que les dialogues sont parfois interrompus par des éclats de voix en italien et non en anglais, qu’ils aient un accent à couper au couteau. Cela rend le film encore plus authentique.

Personnellement, ce film est un coup de coeur. Il aurait pu durer deux heures de plus, je n’aurais pas vu le temps passer. On a du mal à décrocher de l’écran ! Je le conseille vivement à tout le monde, c’est un très beau moment de cinéma.

Le saviez-vous ? Le succès du film a été tel qu’aujourd’hui, il est possible de retracer les pas d’Audrey Hepburn dans la ville. Différents circuits ont été mis en place (touristiques et un peu moins touristiques, y en a pour tous les goûts) pour réaliser une visite insolite de la capitale ! Voici quelques photos des monuments que l’on peut apercevoir dans le film :

vacancesromainesvelo

La Fontaine de Trevi.

fontaine-trevi

vacances3

La Bocca della Verita.

06_bocca-della-verita

vacancesromainesplacedespagne

Piazza di Spagna.

spagna22

103460783_o

Le Colysée.

colisee

Mais aussi : le Mausolée d’Hadrien (ou Château St Ange), la Via Margutta (considérée aujourd’hui comme la rue des artistes), le Palais Brancaccio, la colonne Trajane…

Bref, un vrai petit guide touristique de la Rome ancienne, pour notre plus grand plaisir !

17/20

A bientôt les loulous !