TAG – Qui a peur du grand méchant livre ?

Coucou les paupiettes !

En ce dimanche j’aurais normalement dû publier un ma-gni-fi-que point culture. Malheureusement, j’ai été trop occupée par la rédaction de la première page de mon mémoire hier.. Puis par une partie de Munchkin endiablée (désolée). Donc je n’ai pas eu le temps de le finir, ce sera pour demain ! En attendant, j’ai décidé de répondre rapidement à un nouveau TAG : Qui a peur du grand méchant livre. Il tourne pas mal en ce moment, je l’ai vu sur beaucoup de blogs. Personnellement, j’ai été nominée par June&Cie et ça m’a fait très plaisir héhé.

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Le principe est simple en soi. Mais en fait non. Il faut commencer par évoquer cinq pavés dans lesquels on redoute de se lancer, puis cinq petits livres que l’on a adorés. C’est là que ça se complique.. June expliquait sur son blog qu’un pavé était un livre de 500 pages et plus et qu’un petit livre faisait moins de 200 pages. Je n’ai pas vraiment peur d’un pavé (en soi) mais disons que je lis surtout des romans qui tournent autour des 300/400 pages. Embêtant, n’est-ce pas ? Après avoir longuement réfléchi, j’ai quand même réussi à trouver quelques ouvrages à citer, c’est parti!

Les gros pavés qui me font (un petit peu) peur.

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# Guerre et Paix, Léon Tolstoï.

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Affichant 1248 pages au compteur (pour cette édition, dans certaines ça va jusqu’à 1600 pages !), j’avoue que je repousse pas mal ma lecture de ce cher Tolstoï. J’ai vraiment très envie de découvrir Guerre et paix, c’est un classique que je veux vraiment lire. Mais 1248 pages, c’est tendu du string quand même. Pour être parfaitement honnête, je pense que c’est surtout le fait qu’il ait été écrit au XIXème siècle qui me fait peur. Je crains les grosses longueurs, j’ai peur à l’avance d’abandonner un roman à cause de choses un peu « futiles » alors que je sais déjà que l’histoire globale va me plaire. Enfin bref. Je m’y mettrais quand j’aurais fini mon propre pavé de 120 pages haha.

# Les piliers de la Terre, Ken Follett. 

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Ce petit livre de 1181 pages a rejoint ma PAL il y a deux semaines, quand je l’ai trouvé en vide-grenier pour 0,50 centimes. Je ne pouvais pas passer à côté d’une telle affaire, je voulais absolument lire ce roman dont j’ai entendu de très très bonnes choses. Le truc un peu con-con, c’est que maintenant qu’il est sur mon étagère, je pense qu’il va y rester un moment.. Un livre de poche de plus de 1000 pages, je sais pas si vous voyez ce que ça donne, mais c’est écrit en pattes de mouche à l’intérieur, les pages sont noires, pas du tout aérées (et moi j’aime une lecture aérée). Quand je le vois, je soupire d’avance. Je sais qu’il va me faire mal aux yeux, même si l’histoire est géniale. Donc je m’y attellerais quand je serais moins fatiguée, ça c’est clair et net. Cet été, je sens que mon objectif va être de vider ma PAL de ses pavés..

Entre copines de TAG, on devrait se lancer un défi pour l’été, un challenge haha. 

# 1Q84, Haruki Murakami.

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Dans ma PAL, j’ai les trois tomes de la saga 1Q84. Depuis presque deux ans haha. Les tomes 1, 2 et 3 font respectivement 552, 504 et 530 pages. 1586 pages au total. Tout pareil que pour Les piliers de la Terre, j’en ai entendu tellement de bonnes choses sur cette trilogie.. Je ne sais pas ce que j’attends. Des fois je me demande si inconsciemment je ne repousse pas certaines lectures juste parce que j’ai peur d’être déçue. Peut-être que j’ai peur de me lancer dans le premier tome et de détester. Et de me dire « noooooon que vas-tu faire des deux autres tomes ? Tu les as acheté, tu dois les lire ! », de ne jamais les lire et les laisser moisir sur mon armoire. Ou de me forcer à les lire, ce qui est encore pire. Et ça m’embêterait franchement beaucoup de me forcer à lire 1586 pages, pas vous ?

# Jane Eyre, Charlotte Brontë. 

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Mon père m’a acheté Jane Eyre, je crois que j’étais au collège. ÇA DATE UN PEU. A l’époque, je vivais SF et Fantasy, je ne jurais que par ça. Donc Jane Eyre, comment dire.. Ça ne me tentait pas plus ça. Et ça nous mène à aujourd’hui, presque 23 ans, je lis à peu près de tout. Mais je n’ai toujours pas lu ce mother-f*cking bouquin qui traine dans ma PAL depuis dix ans. Et le pire, c’est que je ne saurais même pas vous dire vraiment pourquoi je ne l’ai toujours pas lu. J’ai été surprise de voir qu’il faisait 695 pages, il avait l’air plus petit dans ma main haha. Il ne fait pas « gros pavé effrayant ». Je pense qu’il va juste falloir que l’un ou l’une d’entre vous me force à le lire. Genre vraiment. Sinon il continuera à moisir pendant les dix prochaines années dans ma PAL. Ayez pitié de Jane Eyre !

# Sur la route, Jack Kerouac. 

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Sur la route est un peu ma bête noire. J’ai essayé de le lire plusieurs fois mais je crois que je n’étais jamais dans le bon « état d’esprit ». Ça fait plusieurs années qu’il traine donc sur une étagère. Et vu que je garde un mauvais souvenir de mes premières tentatives, j’ai désormais peur de lui redonner sa chance. Peut-être qu’un jour j’arriverais à terminer ses 624 pages. J’espère ! Je ne sais pas vraiment dans quel état d’esprit il faut être d’ailleurs pour lire ce roman.. Si certains d’entre vous l’ont lu (et l’ont aimé, ça a son importance), vous avez fait quelque chose de particulier ? Ou il faut juste que j’abandonne ?

Les petits riquiquis que j’ai (beaucoup) aimé.

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# Des souris et des hommes, John Steinbeck.

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Ce petit livre de 175 pages est un classique que j’ai dévoré en une après-midi, il y a de ça quelques années. Et j’en garde toujours un excellent souvenir ! Le film est également très bon, pour ceux qui n’auraient pas la foi de lire ce livre riquiqui haha. J’en ferais probablement un « Du livre au film » très prochainement. Si vous êtes sages.

# La ferme des animaux, George Orwell.

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Les petits classiques sont les meilleurs haha. La ferme des animaux fait 151 pages. Je l’ai découvert assez tardivement (l’année dernière, j’en avais parlé dans un point culture) mais je l’avais trouvé très enrichissant. Malgré son côté un peu dérangeant, j’avais beaucoup aimé et je le recommande à tout ceux qui ne l’auraient pas encore lu !

# Certaines n’avaient jamais vu la mer, Julie Otsuka.

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J’ai découvert ce petit livre (143 pages) l’année dernière. Si ce n’était pas un coup de coeur, c’était quand même une très belle découverte et je vous recommande ce petit livre très poétique et qui nous permet de découvrir un épisode historique méconnu. Il se lit vraiment  très rapidement et il vaut le détour ! Il nous remue tout l’intérieur !

# Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry.

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Maintenant, je pense que vous êtes tous au courant, Le Petit Prince est un de mes petits livres préférés. Il fait 95 pages en version Folio Junior, je l’ai en tellement de version différente.. Le nombre de pages change à chaque fois. Mais bon, dans tous les cas il fait moins de 200 pages ! Plus besoin de le présenter, je pense que tout le monde connait le petit bonhomme. Si jamais vous faites partie des dernières personnes parlant le français et ne l’ayant pas lu.. Bah faites le ! Vous attendez quoi ?

Pour le dernier je triche un peu, je n’ai pas trouvé de livre que j’avais suffisamment aimé pour le mettre ici. Et je ne voulais pas en sortir un pour le mettre parce qu’il fallait en mettre un. Voyez ? Et vu qu’il faut qu’il fasse moins de 200 pages, j’ai décidé de mettre le petit livre riquiqui qui me fait le plus envie dans ma PAL :

# Sans nouvelles de Gurb, Eduardo Mendoza.

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Ce petit livre tout rouge fait 125 pages et il a l’air génial. J’ai vraiment vraiment vraiment très très hâte de le lire. Mais vu que je fais des choix pas super logique dans ma vie, je jongle en ce moment entre mon mémoire et les sept (presque) pavés que j’ai emprunté à la médiathèque (et NON, je ne les ramènerais pas sans les avoir lu ! J’ai enfin La voleuse de livres, U4, Le cirque des rêves et le premier tome des Outrepasseurs, y a des priorités dans la vie). Bref, hors-sujet. Voici le résumé de Sans nouvelles de Gurb (source : Livraddict) :

« 16h.00 – J’entre dans une boutique. J’achète une cravate. Je l’essaye. Je conclus qu’elle me va bien et j’achète quatre-vingt-quatorze cravates pareilles.
17h.00 – J’entre dans une charcuterie et j’achète sept cents jambons fumés.
20h.00 – Je décide que l’argent ne fait pas le bonheur, je désintègre tout ce que j’ai acheté, et je continue ma promenade les mains dans les poches et le coeur léger. »

Gurb a disparu dans Barcelone, dissimulé sous les traits de Madonna. Précision : Gurb est un extraterrestre. Parti à sa recherche sous une apparence moins voyante, son coéquipier tient scrupuleusement le journal de ses observations. Une satire délirante et désopilante des moeurs de notre société…

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Et ça y est, j’ai ENFIN terminé ce Tag. Ça va, je n’ai passé que deux heures et demie dessus.

Normalement, ici, viendrait le temps des nominations. Mais honnêtement, je crois que quasiment tout le monde l’a fait donc je ne vais pas me fatiguer à passer 45 minutes à chercher des gens qui n’ont pas encore eu l’honneur d’y répondre. Considérez-vous comme automatiquement désigné et répondez à ce Tag ! *hahahahaha*

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Plein de bisous !

A demain pour le point culture 😀

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Point Culture – Livres, films, séries #3

Hello ! 

Voici (enfin) le troisième point culture que je vous promets depuis.. Deux semaines ? Shame on me. Avec le boulot, la reprise des cours et quelques soucis personnels (j’ai perdu/on m’a volé mon portefeuille avec toute ma misérable vie à l’intérieur.. Permis, carte d’identité, carte vitale, ma carte de la Mie Câline, mes réducs Subway, ma carte Gaumont, mes 40 centimes, ma carte étudiante.. Tu te rends compte ? TU TE RENDS COMPTE ?).

Bref, je cours partout depuis le début de la semaine, c’est génial.

J’ai quand même eu le temps de regarder quelques films, de lire quelques romans et de commencer (et de finir, pour la plupart) quelques séries :

Livres lus.

# Le lièvre de Vatanen.

Vatanen est journaliste à Helsinki. Alors qu’il revient de la campagne, un dimanche soir de juin, avec un ami, ce dernier heurte un lièvre sur la route. Vatanen descend de voiture et s’enfonce dans les fourrés. Il récupère le lièvre blessé, lui fabrique une grossière attelle et s’enfonce délibérément dans la nature.

Il s’agit de ma toute première lecture d’Arto Paasilinna. On suit les aventures d’un journaliste visiblement déprimé qui adopte un lièvre. Et qui part à l’aventure avec son lièvre. En Finlande. Voilà. Chaque chapitre décrit une de leurs aventures, une de leurs rencontres, et chaque petite aventure, malgré un ton souvent léger, dénonce quelque chose, nous amène à réfléchir sur notre façon de vivre. Le livre se lit rapidement et est, selon moi, vraiment accessible à tous. Il faut cependant apprécier le petit côté décalé qu’ont souvent les auteurs des pays nordiques et des histoires qui n’ont parfois ni queue ni tête !

Du même auteur je suis tentée par La forêt des renards pendus, je vous dirai ce que j’en ai pensé quand j’arriverais à mettre la main dessus !

15/20.

# Complètement cramé !

Lassé d’un monde dans lequel il ne trouve plus sa place, privé de ceux qu’il aime et qui disparaissent un à un, Andrew Blake décide de quitter la direction de sa petite entreprise pour se faire engager comme majordome en France, le pays où il avait rencontré sa femme.
En débarquant au domaine de Beauvillier, où personne ne sait qui il est réellement, il espère marcher sur les traces de son passé. Pourtant, rencontres et situations hors de contrôle vont en décider autrement… Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps, Odile, la cuisinière et ses problèmes explosifs, Manon, jeune femme de ménage perdue et Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui cherchait un moyen d’en finir va être obligé de tout recommencer…

J’avais adoré Demain j’arrête, du même auteur. Je me suis lancée dans la lecture de ce roman avec assez peu d’attentes, mais en pensant retrouver ce petit quelque chose qui fait que j’avais adoré le précédent. Bref. Le roman est bien, mais sans plus. J’ai eu plus de mal à entrer dans l’histoire, à m’intéresser aux personnages, à m’y attacher (question de génération peut-être ?). J’ai trouvé certains dialogues beaucoup moins naturels, la fin un peu trop facile et un peu trop rapide. J’ai tout de même passé un bon moment à le lire, certains passages ont réussi à m’arracher un sourire, voire un petit rire. Le contenu reste simple et facile à appréhender. Une lecture agréable donc, accessible à tous, mais pas de coup de coeur de mon côté.

13/20.

# Gouverneurs de la rosée. 

Bien-Aimé et Délira, un vieux couple de haïtiens, attend depuis 15 ans son fils Manuel parti chercher du travail à Cuba. A son retour, celui-ci découvre son village divisé par d’anciennes querelles et une terre aride et désolée. L’amour qu’il porte à la belle Annaïse suscite des jalousies. Avec courage et obstination, il part à la recherche d’une source ; il finit par trouver l’eau et tente alors de réconcilier les deux clans rivaux ; au moment d’y parvenir survient un drame terrible…

Pas facile facile celui-là ! J’ai eu beaucoup de mal au début, l’écriture de l’auteur est vraiment difficile à dompter. Le contenu n’en reste pas moins très fort, émouvant et humain. Il s’agit vraiment là d’une belle leçon d’humanité. Bien que ce soit un très beau roman, le livre ne rentrera cependant pas dans la liste de mes coups de coeur personnels. J’ai trouvé la lecture difficile et redondante, lourde, à plusieurs passages (l’auteur écrit comme il parle je pense, et ce à la manière haïtienne). Il est relativement court (200 pages environ, selon l’édition) mais personnellement, j’ai mis une semaine à le lire, d’une part à cause de l’écriture (ça vous l’avez compris, c’est bon) et parce qu’en conséquence, je n’arrivais pas à rentrer dans le truc. Je ne voyais pas vers où ils allaient avec tout ça. Passée la moitié, l’histoire devient plus intéressante. Ce n’est pas un livre que je conseillerais à tout le monde, beaucoup abandonneraient avant la dixième page je pense haha.

13/20.

# La ferme des animaux.

Un beau jour, dans une ferme anglaise, les animaux décident de prendre le contrôle et chassent leur propriétaire. Les cochons dirigent la ferme comme une mini société et bientôt des lois sont établies proscrivant de près ou de loin tout ce qui pourrait ressembler ou faire agir les animaux comme des humains. De fil en aiguille, ce microcosme évolue jusqu’à ce qu’on puisse lire parmi les commandements :  » Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d’autres. « 

Voici une lecture que l’on peut qualifier de marquante. Apparemment c’est un livre que beaucoup ont dû lire pour l’école. Ça n’a jamais été mon cas, du coup je me suis dit « Allez, pourquoi pas ! », le résumé me plaisait bien.

C’est un petit livre de 150 pages qui se lit vraiment très très vite et très facilement. L’écriture d’Orwell est vraiment fluide et agréable, prenante. En ce qui concerne le contenu, le rapprochement entre les événements « imaginaires » et des faits réels se fait très rapidement. Orwell dresse une critique du totalitarisme assez saisissante. Beaucoup d’extraits m’ont rappelé mes cours d’histoire du lycée sur le régime de Staline. Le roman est bien construit et la morale est vraiment intéressante (et dérangeante par la même occasion). Je conseille ce petit livre à tout le monde, le fond est très éducatif.

16/20.

Films vus.

# The age of Adaline.

Après un accident qui aurait dû lui être fatal, la belle Adaline cesse de vieillir. Aujourd’hui, bien qu’ayant vécu près de huit décennies, elle est toujours âgée de 29 ans. Après avoir mené une existence solitaire afin de ne jamais révéler son secret, une rencontre fortuite avec le philanthrope et charismatique Ellis Jones, va raviver sa passion de la vie et de l’amour.

Ça y est, j’ai enfin vu The age of Adaline. Et je vous avoue que je n’ai pas été déçue ! Je n’ai pas vu le temps passer devant ce très beau film. Je suis très impressionnée par le jeu de Blake Lively, que je n’avais vu que dans Gossip Girl et Quatre filles et un jean (autant dire que c’était pas du grand art). Elle réussit haut la main à incarner une femme de 107 ans dans le corps d’une femme de 29, dans sa façon de parler, dans sa façon de s’habiller (enfin ça, en soi, c’est pas elle qui l’a décidé) et dans sa façon de se déplacer. C’est impressionnant. Elle nous embarque dans cette histoire d’amour impossible, émouvante et tellement juste, bien qu’un peu prévisible. Elle est entourée par des personnages secondaires exceptionnels. La mise en scène est magnifique, les effets spéciaux utilisés, notamment sur la scène de son accident au tout début du film, sont magiques. La seule critique que je pourrais éventuellement émettre concerne le trop peu de flash-backs. La nana elle a vécu plus de cent ans, je pense qu’elle a vécu pas mal de trucs intéressants à montrer.

En tout cas, je le recommande vraiment ! C’est un film à voir absolument selon moi et devant lequel on passe un joli moment.

17/20 

# Still Alice.

Mariée, heureuse et mère de trois grands enfants, Alice Howland est un professeur de linguistique renommé. Mais lorsqu’elle commence à oublier ses mots et qu’on lui diagnostique les premiers signes de la maladie d’Alzheimer, les liens entre Alice et sa famille sont mis à rude épreuve. Effrayant, bouleversant, son combat pour rester elle-même est une magnifique source d’inspiration.

Still Alice est un très beau film, très émouvant mais aussi très dur. On y voit la lente descente aux enfers d’une femme qui avait tout réussi dans sa vie : un métier qui la passionne, une renommée internationale, un mariage réussi, trois enfants.. Atteinte de la maladie d’Alzheimer alors qu’elle n’a que 50 ans, elle essaye d’appréhender sa maladie et son évolution du mieux qu’elle peut, on la voit lutter pour conserver ses souvenirs. On y voit le soutien apporté par sa famille, leurs peurs, leurs souffrances. Il y a vraiment quelques passages très émouvants, très durs aussi. J’avoue avoir versé ma petite larme. Julianne Moore est vraiment impressionnante. Certains acteurs secondaires sont malheureusement trop effacés. Le film n’en reste pas moins percutant et beau, humain. A voir !

16/20

# Frequencies.

Dès l’instant où Zak pose son regard sur Marie, il sait qu’il veut pour toujours demeurer auprès d’elle. Son rêve ne pourra malheureusement pas se concrétiser. Étant de basse fréquence et elle de très haute, ils ne peuvent se fréquenter qu’en raison d’une minute par année. Les années passent et Zac tente par diverses expérimentations de transformer sa fréquence. Lorsqu’il y arrive enfin, il remarque que le grand ordre des choses commence dramatiquement à s’effondrer autour de lui.

Frequencies est un film de science-fiction relativement peu connu qui est apparu dans mon fil Popcorn Time. Par curiosité, je me suis lancée ! Et j’ai détesté. Honnêtement je n’ai absolument rien compris, ils sont partis très très loin dans un délire scientifique avec des mots incompréhensibles. On ne comprend pas la fin. Du tout. Je n’ai pas du tout accroché aux personnages. J’ai trouvé le film plat, sans intérêt, trop compliqué. Bref, je ne le conseille à personne.

7/20.

# American Ultra. 

C’est l’histoire de Mike Howell, jeune homme sans ambition et vivant avec sa petite amie Phoebe une vie paisible.  Celle-ci se retrouve soudainement chamboulée quand, à sa grande surprise, il réalise qu’il est en fait un agent dormant surentrainé dont la mémoire a été effacée. En un clin d’œil, son passé refait surface et Mike se retrouve au milieu d’une opération gouvernementale visant à l’éliminer. Il va alors devoir faire appel à ses capacités insoupçonnées d’agent secret pour survivre.

J’ai profité des contre-marques BNP que j’avais gagné sur Facebook pour aller voir American Ultra, dont j’avais entendu beaucoup de bien. Le film est en effet plutôt original, drôle et touchant. Il y a un petit côté absurde qui ressort par moments. Jesse Eisenberg est un vraiment un acteur dont je ne suis jamais déçue, et Kristen Stewart est encore une fois plutôt bonne.

J’émets cependant quelques réserves. Tout d’abord j’ai dû voir le film en VF, ce qui, comme d’habitude, m’a énormément dérangé. Les dialogues ne laissent transparaitre aucune émotion, ce qui nous laisse vraiment sur notre faim. Je m’attendais également à « plus », je ne sais pas trop quoi mais il manque quelque chose. Je pensais également qu’il y aurait plus de scènes d’action. Mais mis à part la scène avec les feux d’artifices (géniale), il n’y a pas grand chose qui vaille la peine de le voir au cinéma. Attendez donc patiemment de pouvoir le voir en streaming, il vaut la peine d’être vu, mais pas tant que ça.

14/20. 

# Spy.

Susan Cooper est une modeste et discrète analyste au siège de la CIA. Héroïne méconnue, elle assiste à distance l’un des meilleurs espions de l’agence, Bradley Fine, dans ses missions les plus périlleuses. Lorsque Fine disparaît et que la couverture d’un autre agent est compromise, Susan se porte volontaire pour infiltrer le redoutable univers des marchands d’armes et tenter d’éviter une attaque nucléaire…

Je vous ai déjà parlé de mon amour pour l’actrice Melissa McCarthy, c’est donc tout à fait logiquement que quand ce film a fait son apparition dans mon fil d’actualité je me suis ruée dessus. J’avais déjà vu la bande-annonce auparavant, j’avais vraiment hâte de le voir.

Honnêtement, j’ai beaucoup aimé ce que j’ai vu, mais je ne m’attendais pas du tout à ça ! Je m’attendais à une comédie potache et je me suis retrouvée avec un film avec de vraies scènes d’action vraiment badass. Ça donne une truc vraiment surprenant. Le casting est au rendez-vous, on a une belle brochette d’acteurs et d’actrices. Point bonus pour Jason Statham qui est vraiment tordant et pour Rose Byrne, qui n’a pas sa langue dans sa poche. Ce film met vraiment de bonne humeur, il est plein d’énergie, d’humour et de rebondissements. Susan est très attachante. Vraiment, tous les ingrédients sont là pour passer une bonne soirée ! C’est un petit coup de coeur pour ma part. Essayez de ne pas vous étouffer sur le pop corn !

16/20.

Point séries.

# Arrested Development.

Veuf avec un fils de 13 ans, Michael est parti s’installer en Arizona pour débuter une nouvelle vie loin de sa riche famille. En apprenant l’arrestation de son père suite à des magouilles financières, Michael est contraint de rentrer auprès des siens.

J’avais commencé la série il y a quelques années pour finalement l’abandonner (à deux reprises), pour je ne sais plus quelles raisons. J’étais jeune, que voulez vous ! Je pense que c’était peut-être dû à la façon dont c’est filmé. Façon reportage un peu, vous voyez ? Bref, j’ai repris tout ça la semaine dernière et depuis j’enchaine les épisodes les uns à la suite des autres. Chaque épisode est plus barré que le précédent, ça part dans tous les sens. Le casting est excellent, tous les acteurs sont hilarants, chacun à leur façon.

La série avait été interrompue au bout de trois saisons, avant d’être renouvelée en 2013 (presque 8 ans après quand même) – je précise que je n’ai pas encore vu cette saison, mais au vu du casting je ne me fais pas de soucis. Et pour les plus grands fans, elle a été renouvelée pour une saison 5 qui devrait être diffusée l’année prochaine !

Le contenu reste quand même très décalé, il faut aimer. Et il faut absolument la regarder en VO !

15/20.

# iZombie.

Olivia Moore, surnommée Liv, une étudiante transformée en zombie lors d’une soirée qui a très mal tourné, travaille en tant que médecin légiste afin de pouvoir profiter du festin que représentent pour elle les cervelles des défunts. A chaque bouchée, elle hérite des souvenirs de la personne. Cherchant désespérément un sens à sa vie, elle se rend compte qu’avec l’aide du détective Clive Babinaux, elle peut résoudre les affaires de meurtres et calmer ainsi les voix qui la tourmentent dans sa tête…

A force d’en entendre parler partout, je me suis dit qu’il fallait que je passe au-dessus de ma phobie des zombies pour regarder ce qui se révèle être une des meilleures séries de cette rentrée pour moi (même si c’est pas une série de la rentrée).

On retrouve le duo homme/femme un peu classique de nos jours, là dedans il n’y a aucune originalité. Je n’ai pas d’avis particulier sur le flic d’ailleurs. Après ça se complique un peu haha. J’aime beaucoup la façon dont les choses ont été tournées et le fait que Liv prenne les traits de caractère des personnes dont elle mange les cerveaux. Ça rajoute une certaine subtilité au personnage.

En bref, la série est un condensé d’émotions très différentes, une déconstruction des clichés véhiculés dans chaque film de zombie et un moment très plaisant à passer, seul ou accompagné. J’ai hâte de voir la prochaine saison !

(Par contre, je hais le générique, je le trouve nul nul nul !)

15/20.

# Wet Hot American Summer.

Grand besoin de changer d’air ? Ça tombe à pic, le mythique camp Firewood vient d’ouvrir ses portes. Entre rivalités, secrets qui n’en sont plus, débauche d’hormones et coeurs brisés, passez un été 1981 inoubliable !

Cette série est le préquel d’un film sorti en 2001 il me semble (et que je n’ai pas encore vu, ça viendra très vite). C’est probablement LA série WTF de l’année, répartie sur huit épisodes de 30 minutes, tous plus déjantés les uns que les autres. C’est vraiment particulier, beaucoup ne passeront pas le premier épisode je pense. Et pourtant, si vous saviez ! La probabilité de voir autant d’aussi grands (et bons) acteurs dans une série était très faible. La probabilité de les voir jouer des jeunes adolescents aussi d’ailleurs haha. Ils y vont à fond et c’est ça qui est bon. Le fil rouge de la série est tout aussi barré que le reste, bien qu’il y ait quand même une certaine logique (ou pas).

Si vous n’êtes pas fan de ce genre d’humour un peu décalé, passez votre chemin. Vous n’allez pas comprendre ce qu’il se passe et vous allez juste vous ennuyez à mourir. Pour les autres, FONCEZ ! Saisissez l’incompréhension et surfez dessus, vous verrez, c’est super rigolo.

17/20.

# UnREAL.

Les coulisses d’une émission de dating à travers les yeux d’une jeune productrice dont la mission est de manipuler les candidats afin d’obtenir les rebondissements dramatiques nécessaires à la vitalité du programme…

Addictif ! J’ai regardé toute la première saison en moins de 24h. Dans cette série on découvre les dessous d’une télé-réalité type bachelor : la manipulation, la perversité des producteurs, les non-dits et leurs conséquences. C’est une série très audacieuse je trouve, qui mérite d’être regardée. Vous allez probablement vous surprendre à détester tous les personnages. Bon, ok, vous allez peut-être en prendre un ou deux en pitié. Mais globalement vous allez adorer détester tous les autres. Une chose est sûre, on ne s’ennuie pas ! J’ai hâte de voir ce qu’ils nous réservent pour la deuxième saison. 

16/20.

Sinon j’ai terminé : Devious Maids (Saison 3, renouvelée ?). 

Et j’ai repris : Awkward (Saison 5), Faking it (Saison 2B), Doctor Who (Saison 9). 

Voilà ! C’est tout pour ce troisième point culture. Je ne sais pas si je vais continuer à les publier le dimanche, je me tâte. En même temps avec les semaines que j’ai.. Je verrais bien. Ou alors ce sera une semaine sur deux. Vous le saurez bien assez vite !

J’espère vous avoir donné envie de regarder ou de lire de nouvelles choses !

A bientôt 🙂