Ladies First : Une anthologie du rap au féminin – Sylvain Bertot.

Coucou les paupiettes !

Je vais aujourd’hui vous parler d’un ouvrage que j’ai reçu avant le confinement grâce à une masse critique Babelio, il était temps que je vous donne mon avis ! Ladies First : une anthologie du rap au féminin a été écrit par Sylvain Bertot et publié aux éditions Le mot et le reste en novembre 2019. Avant toute chose, je tiens à remercier la maison d’édition et Babelio pour l’envoi de ce livre.

Constitué en majorité d’acteurs masculins et parfois scandaleusement misogyne, le rap semble avoir un problème avec les femmes. Pourtant, elles sont nombreuses à avoir pris part à cette grande aventure. Remontant aux années soixante-dix, ce livre évoque le destin de quelques pionnières puis retrace l’épopée contrariée des grandes dames du rap, aux États-Unis comme ailleurs, d’une époque où elles peinaient à s’imposer sans protecteur masculin, à celle, actuelle, marquée par une profusion de rappeuses. À travers la présentation de cent œuvres et d’autant de rappeuses, de Cardi B à Lil’ Kim, Lauryn Hill, Missy Elliott, Casey ou Keny Arkana, ce livre rend hommage à la pluralité des styles adoptés par les femmes du rap, et à leurs façons, parfois paradoxales, de soutenir une position féministe.

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C’est lundi, que lisez-vous ? #138

Coucou les paupiettes !

Ça y est, déjà lundi. Je suis plutôt contente, j’ai réussi à pas mal bosser ces derniers jours ET à lire ! Incroyable mais vrai. Je repars en vadrouille pour quelques jours dès demain, donc je ne pense pas que je vais être aussi efficace cette semaine. Mais je crois que j’ai réussi à trouver mon rythme de croisière. Il n’y a que mes visionnages série qui en pâtissent, mais on verra ça plus tard. J’ai quand même regardé toute la saison 3 de 13 reasons why cette semaine, que j’ai trouvé plutôt prenante malgré quelques petites choses qui m’ont dérangé. On se penche un peu sur ce que j’ai lu ?

Concernant ce rendez-vous hebdomadaire, il est aujourd’hui géré par Camille – I believe in Pixie Dust, chez qui vous pouvez retrouver le récapitulatif de tous les participants et les liens vers leurs articles.

Le principe est simple, il suffit de répondre à trois petites questions chaque lundi :

  • Qu’est-ce que j’ai lu la semaine passée ?
  • Qu’est-ce que je lis actuellement ?
  • Que vais-je lire ensuite ?

# Qu’est-ce que j’ai lu la semaine passée ?

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Little Rock 1957 – Thomas Snégaroff.

Coucou les paupiettes !

Je vous propose de découvrir un ouvrage qui sort aujourd’hui, jeudi 5 septembre 2019, en librairie. Écrit par l’historien et journaliste français Thomas Snégaroff, Little Rock 1957 revient sur « l’histoire des neuf lycéens noirs qui ont bouleversé l’Amérique ». Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

4 septembre 1957, Little Rock, Arkansas, rentrée des classes sous le signe de la fin de la ségrégation scolaire. Les neuf enfants noirs inscrits au lycée jusque-là réservé aux seuls blancs sont encerclés par une foule hystérique. La photographie de l’une des Neuf, Elizabeth Eckford, 15 ans, huée et insultée, fait la une des journaux le lendemain. L’Amérique est bouleversée. Commence alors un bras de fer qui oppose le gouverneur de l’Arkansas Orval Faubus au président des états-Unis Dwight Eisenhower. Thomas Snégaroff, spécialiste des états-Unis, est allé sur place pour enquêter sur cet épisode majeur de l’histoire de la lutte pour l’égalité des droits. Grâce à des témoignages inédits et des archives publiques exploitées pour la première fois, il nous livre un récit captivant et émouvant qui brosse un portrait de l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui. Une plongée fascinante dans un pays toujours hanté par la ségrégation raciale.

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Toutes des salopes : Comment faire d’une insulte un étendard féministe – Adeline Anfray.

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On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un essai écrit par Adeline Anfray, Toutes des salopes : Comment faire d’une insulte un étendard féministe. Publié en mars 2019 aux éditions La Musardine, j’ai pu découvrir cet ouvrage grâce à la Masse Critique Babelio. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la plateforme et la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

 » Salope, va !  » Si vous êtes une femme, vous avez certainement déjà entendu ce nom d’oizelle dans la rue. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est l’insulte la plus utilisée à l’encontre des femmes dans l’espace public.

Si le terme est récent, sa signification toute féminine ne l’est pas. De Cléopâtre à Mata Hari, en passant par Messaline et les sorcières, nombre de femmes ont été conspuées en raison de leur soif d’indépendance, forcément synonyme de débauche. Qu’elles soient de puissantes figures politiques, des rebelles féministes, des journalistes à la langue trop pendue, ou encore des femmes dont la seule revendication est de pouvoir se promener librement dans la rue, toutes ont été confrontées, au moins une fois dans leur vie, à cette insulte. Si être traitée de salope est le prix à payer pour être une femme libre, il semble que ce mot ne soit pas près de disparaître, alors pourquoi ne pas s’en emparer ?

Adeline Anfray mène une enquête passionnée auprès d’expert·e·s et d’anonymes. Cet ouvrage en faveur de l’égalité et de la liberté sexuelle, rend hommage à tou ·te·s celles et ceux qui se sont battu·e·s et se battent encore pour que chacun·e puisse jouir sans entrave.

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Top Ten Tuesday #24 – Ce n’est pas la taille qui compte (ou mes dix romans préférés de moins de 150 pages).

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Ça fait longtemps que je n’ai pas participé au Top Ten Tuesday ! Les thèmes des dernières semaines ne me parlaient pas énormément, contrairement à celui du jour : les romans de moins de 150 pages. Pour ceux qui me suivent depuis un moment, vous savez que j’ai les pavés en horreur. Au-delà de 450-500 pages, j’ai un blocage, allez savoir pourquoi. Il y a des exceptions, bien évidemment, mais dans l’ensemble je les fuis comme la peste. Pourtant, j’ai aussi du mal avec les romans trop courts. Pourquoi ? Parce que l’univers ou les personnages n’ont pas le temps d’être développés, tout va trop vite, je ressors frustrée. Et pourtant, il faut se méfier. Ces dernières années, je me suis laissée surprendre par des romans très courts qui m’ont véritablement soufflée. Beaucoup sont publiés aux éditions Alma, mais je vais essayer de vous proposer une sélection de livres de différentes maisons et de différents genres.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste un top 10 littéraire selon un thème prédéfini. Il a initialement été créé par The Broke and the Bookish et a ensuite été repris en français par le blog Frogzine !

Que diriez-vous d’un petit essai pour commencer ?

# Lettre à celle qui lit mes romances érotiques, et qui devrait arrêter tout de suite, Camille Emmanuelle. (133 pages)

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Âme de sorcière ou la magie du féminin – Odile Chabrillac.

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Je vous propose aujourd’hui une chronique sur un ouvrage de non-fiction, pour changer ! Je me suis attaquée à un ouvrage qui me tentait depuis sa sortie en grand format aux éditions Solar et qui a eu droit à son édition poche il y a quelque semaines : Âme de sorcière ou la magie du féminin. Écrit par Odile Chabrillac, naturopathe, psychothérapeute et journaliste, cet essai a été publié le 7 mars 2019 aux éditions Pocket. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

Symbole subversif de la révolte féministe, la figure de la sorcière est aujourd’hui de retour, prête à questionner nos choix, notre rapport au monde, à la nature, au corps, à la sexualité, à la rationalité… Et ce qu’elle a à nous apprendre peut changer nos vies !
Guérisseuses, sages-femmes d’antan, femmes de pouvoirs aux mœurs libres et sans tabous… Les sorcières ont été persécutées pour avoir osé, en leur temps, défier l’ordre établi. Loin des clichés et du folklore, elles ont laissé en héritage un savoir riche et multiple qui nous bouscule encore.
Odile Chabrillac revisite dans cet ouvrage l’histoire des sorcières, leurs savoirs et leurs pouvoirs, explorant de nombreux thèmes du féminin et du développement personnel. Célébrer son corps et sa sensualité, se ressourcer dans la nature, utiliser les vertus des plantes et des herbes, s’ouvrir à l’énergie et à l’intuition, s’émanciper dans la solitude comme dans la sororité… sont autant de pistes pour toucher à la magie du féminin.
Sur les pas des sorcières, ce livre invite chaque femme à expérimenter une féminité libre, puissante et bienveillante.

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Une chambre à soi – Virginia Woolf.

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Aujourd’hui, je vais vous donner mon avis sur un grand classique de la littérature féministe. Une chambre à soi, essai écrit par Virginia Woolf en 1929, a récemment été réédité dans une très belle édition collector aux éditions 10-18. L’occasion pour ceux qui ne l’ont jamais lu (comme par exemple Popcorn & Gibberish et moi-même) de s’y mettre sérieusement ! Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

« Je sais vous m’avez demandé de parler des femmes et du roman. Quel rapport, allez-vous me dire, existe-t-il entre ce sujet et une « chambre à soi » ?, interroge Virginia Woolf en ouverture d’une conférence sur le féminisme qu’elle dispensa aux étudiantes de l’université de Cambridge. Avec une irritation voilée d’ironie, Virginia Woolf rappelle dans ce délicieux pamphlet comment, jusqu’à une époque toute récente, les femmes ont été savamment placées sous la dépendance spirituelle et économique des hommes et, par voie de conséquence, réduites au silence. Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur génie de quoi vivre, du temps et une chambre à soi. »

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Top Ten Tuesday #8 – Girl Power !

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On se retrouve aujourd’hui pour un nouveau Top Ten Tuesday. Le thème du jour est Girl power, les livres que j’ai lu et ceux que j’aimerais lire. Autant dire que c’est un sujet qui m’inspire énormément et j’ai dû me faire violence pour faire une sélection (sachez tout de même qu’il y a bien plus que 10 livres dans cet article haha).

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste un top 10 littéraire selon un thème prédéfini. Il a initialement été créé par The Broke and the Bookish et a ensuite été repris en français par le blog Frogzine !

Lu et approuvé (ou pas) :

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En bref : Un excellent essai qui se lit rapidement. Une lecture nécessaire, à mettre entre toutes les mains !

La chronique

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Point Culture – L’année 2017 en long, en large et en travers.

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Cette année, le blog a connu une belle évolution et j’en suis très fière ! J’ai également découvert plein de personnes géniales, j’espère que l’on continuera ensemble encore un long moment. A la veille de l’année 2018, je vous propose de dresser un rapide bilan de l’année 2017 d’un point de vue culturel (comme je l’ai fait en 2015 et en 2016). Ces derniers mois ont été riches, notamment en lectures et en séries et je vous propose de découvrir mes plus gros coups de cœur ! Par ailleurs, par le biais de ce Point Culture, je vous annonce que le rendez-vous fera son grand retour cette année (il est complètement passé à la trappe en 2017) mais que je reverrai un peu le format. Bref, attaquons !

Top 5 musical.

Le cru 2017 était vraiment pas mal du tout et j’ai eu beaucoup de mal à ne choisir que cinq chansons, mais voici les heureux gagnants :

#1 alt-J – In Cold Blood.

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Lettre à celle qui lit mes romances érotiques, et qui devrait arrêter tout de suite – Camille Emmanuelle.

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On se retrouve aujourd’hui pour une nouvelle chronique livresque. Je ne vais pas vous parler d’un roman, non non non, mais d’un essai que j’ai dévoré en quelques heures lundi dernier : Lettre à celle qui lit mes romances érotiques, et qui devrait arrêter tout de suite, écrit par Camille Emmanuelle et publié aux éditions Les Échappés en février 2017.

Camille Emmanuelle, qui a écrit sous pseudo une douzaine de romances érotiques, nous ouvre les portes de ce genre littéraire qui, à force de favoriser une sexualité normalisée, devient un obstacle à une réelle libération sexuelle de la femme. Avec la verve qui la caractérise, elle dénonce l’éternelle comédie qu’on veut, encore, faire jouer à l’homme et à la femme.

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Pour ceux qui me suivent sur une base régulière, vous savez que je ne suis pas une très grande fan de romances érotiques. Pourquoi ? A mes yeux, la romance érotique n’est pas un sous-genre littéraire, comme j’ai pu le lire à plusieurs reprises. Il existe de très bons romans érotiques qui ne me posent absolument aucun problème. L’auteure en cite d’ailleurs quelques uns dans son essai. Ce qui me gêne, c’est la profusion de romances publiées chaque mois et qui se ressemblent en de nombreux points. J’accuse le manque d’originalité des écrivains, bridés, qui ne dévoilent pas leur plein potentiel. Je regrette également le manque de contexte, des personnages et une histoire peu étoffés, au profit de longues scènes de sexes souvent plus hilarantes qu’excitantes. Ces romances érotiques ne me font pas rêver. Pas du tout. Je n’ai pas peur de me revendiquer féministe. Et, mes amis, ces romances font très très mal à mon féminisme. La femme y est très rarement dépeinte comme une femme forte, indépendante, ambitieuse et qui assume sa sexualité. Nope. Elle est là, toute timide, à attendre qu’un homme riche vienne la cueillir comme une jolie petite fleur, la couvre de cadeaux et en fasse une potiche. Mais vu qu’il baise comme un dieu et qu’il a des abdos de fou, c’est pas grave. C’est l’homme idéal. Le book boyfriend de nos rêves. La femme des romances érotiques actuelles (j’ai pas envie de dire modernes parce qu’elles ne le sont absolument pas) nous amène une cinquantaine d’années en arrière, voire même un peu plus, à l’époque où la femme était limite un objet décoratif au bras de l’Homme, celui qui sustente, celui qui trime et que tu dois attendre sagement à la maison, maquillée, avec le sourire et le rôti dans le four…

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