Point Culture – L’année 2017 en long, en large et en travers.

Coucou les paupiettes !

Cette année, le blog a connu une belle évolution et j’en suis très fière ! J’ai également découvert plein de personnes géniales, j’espère que l’on continuera ensemble encore un long moment. A la veille de l’année 2018, je vous propose de dresser un rapide bilan de l’année 2017 d’un point de vue culturel (comme je l’ai fait en 2015 et en 2016). Ces derniers mois ont été riches, notamment en lectures et en séries et je vous propose de découvrir mes plus gros coups de cœur ! Par ailleurs, par le biais de ce Point Culture, je vous annonce que le rendez-vous fera son grand retour cette année (il est complètement passé à la trappe en 2017) mais que je reverrai un peu le format. Bref, attaquons !

Top 5 musical.

Le cru 2017 était vraiment pas mal du tout et j’ai eu beaucoup de mal à ne choisir que cinq chansons, mais voici les heureux gagnants :

#1 alt-J – In Cold Blood.

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Point culture #14 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes ! 

Prêts pour le quatorzième point culture ? Je me demande si je ne vais pas continuer à publier mes points culture le lundi. J’hésite. Mais j’avoue que profiter du dimanche soir, au fond du lit, pour finir d’écrire mes critiques me plait bien. Vous les préférez le lundi ou le dimanche ? N’hésitez pas à me le dire, j’en tiendrais compte ! J’ai lu pas mal de trucs ces deux dernières semaines et j’ai hâte de vous en parler. Allons-y !

Livres lus.

# Comment s’en mettre plein les poches en Asie Mutante.

Lecteur, lectrice : tu viens d’acquérir le nouveau roman de Mohsin Hamid. Grand bien t’en a pris. Car celui-ci va te permettre de découvrir comment t’en mettre plein les poches en Asie mutante, comme le héros de cette édifiante et rocambolesque épopée : né dans la plus insigne pauvreté, au cœur de la campagne d’un pays anonyme du continent indien, il va monter à la ville, parfaire son éducation, rencontrer l’amour, flirter avec la tentation politique, puis faire fortune par le plus inattendu des moyens. Ce sont, en une poignée de pages, quatre-vingts années d’une vie d’homme que tu tiens entre tes mains – « un homme fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui » à l’heure de la mondialisation galopante. Et si cette fable contemporaine et universelle te fait verser quelques larmes, ne t’en fais pas, car celles-ci jailliront avant tout du plaisir et de l’émotion que tu t’apprêtes à éprouver en lisant ce petit joyau de littérature.

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Comme je vous l’ai déjà dit précédemment, j’essaye d’agrandir mes horizons littéraires et de découvrir des auteurs d’un peu partout dans le monde, autres que la France/l’Angleterre/les États-Unis. Pour ceux qui sont sur Livraddict, j’essaye globalement de colorier un peu plus ma carte chaque semaine (ça manque de bleu tout ça). Je crois qu’il y a un challenge en cours d’ailleurs sur le forum par rapport à ça.. Enfin, je le fais à mon rythme. Cette semaine j’ai pu colorier le Pakistan avec ce petit roman au titre plutôt original, qui m’a tout de suite attirée.

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Je trouve ça louche de n’avoir toujours rien lu d’un auteur russe. Ça ne me plait pas.

Le roman suit le schéma d’un livre de développement personnel, il le parodie en quelque sorte. Selon moi, l’auteur s’égare un peu par moments et perd complètement de vue cet aspect pour s’y raccrocher au début du chapitre suivant. Mais vu que l’histoire est assez prenante, ce n’est pas tellement gênant. L’auteur s’adresse à toi, il te tutoie, il te raconte ton histoire. Tu comprends rapidement qu’en fait tu n’es pas le sujet de ce livre. Ce n’est pas ton histoire que te racontes l’auteur, mais celle d’un homme ambitieux qui rêve de s’en mettre plein les poches (comme l’indique le titre) dans un pays en constante évolution, en plein développement. On suit chacune des étapes de sa vie, de sa naissance à sa mort en passant par sa première histoire d’amour, un mariage arrangé et la création d’une entreprise frauduleuse.

Ce roman est dépaysant. On y découvre une culture très différente de la nôtre, où des enfants sont armés, où on vit à sept dans une même pièce et où la corruption règne. C’était vraiment une lecture enrichissante. Je ne la qualifierais pas de coup de cœur mais j’ai vraiment passé un bon moment. Il n’y a pas de grosses longueurs, il se lit vite et c’est parfois assez drôle ! Le style de l’auteur est particulier mais j’ai bien accroché. Cependant, dans sa formulation il met une certaine distance entre nous et le personnage (vu que le personnage principal est censé être nous mais que ça ne l’est pas, si vous voyez ce que je veux dire) et j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à lui. C’est une lecture que je vous recommande à l’occasion, si vous cherchez quelque chose de différent haha !

15/20

# Phobos 2.

ILS CROYAIENT MAITRISER LEUR DESTIN.

Ils sont les douze pionniers du programme Genesis.
Ils pensaient avoir tiré un trait sur leurs vies d’avant, pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées.
En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.

ELLE CROYAIT MAITRISER SES SENTIMENTS

Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l’amour.
Elle pensait pouvoir ouvrir son cœur sans danger.
En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé.

MEME SI LES SOUVENIRS TOURNENT AU SUPPLICE,
IL EST TROP TARD POUR OUBLIER.

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Vous n’imaginez pas ma joie quand j’ai vu sur l’étagère des nouveautés à la médiathèque la suite de Phobos. J’étais aux anges. En deux jours c’était plié, j’avais tout lu. Et encore, j’aurais pu le finir dans la nuit si je ne m’étais pas imposé des limites.

Donc. Je l’ai dévoré. Ce deuxième tome est tout aussi addictif et haletant que le premier. Très difficile à lâcher ! On en découvre un peu plus sur les personnages, même si ce sont globalement toujours les mêmes qui sont mis en avant. Serena continue ses petites machinations et les douze pionniers essayent de s’en sortir tant bien que mal. Serena m’impressionne vraiment de plus en plus, je me demande jusqu’où elle est capable d’aller. J’ai déjà été plutôt surprise de voir dans ce tome ce dont elle était vraiment capable. Ça s’annonce intéressant pour la suite, on risque d’avoir quelques frayeurs ! De nouveaux éléments émergent, pas forcément des plus rassurants, concernant l’incident ayant pris place à New Eden. J’aime beaucoup la direction que prend Victor Dixen mais il va m’en falloir un peu plus parce que là le suspense est juste insoutenable. A ce niveau là, il maitrise son truc dans la règle de l’art, c’est terriblement frustrant.

Il y a quand même quelques points négatifs.. Je trouve qu’on s’acharne un peu sur Léonor, ça devient un peu « lourd ». On a l’impression que tout le malheur du monde doit forcément tomber sur ses épaules à elle. Elle n’aura juste jamais son happy ending. Je ne m’attendais vraiment pas à cette fin, j’étais choquée ! Ce deuxième tome est riche en rebondissements (même si certains on s’en passerait bien haha). Je trouve également certains couples agaçants. Ils se connaissent depuis vingt secondes et ils se donnent des petits surnoms complètement clichés, mènent leur petite vie comme s’ils étaient seuls dans l’univers et ça en devient ridicule. On dirait qu’ils essayent d’être quelque chose qu’ils ne sont pas et  du coup ils sont pire qu’immatures. Après tout ce qu’ils ont vécu, je ne m’attendais pas du tout à ça. Ça fait faux, calculé, mis en scène. Presque comme si des enfants jouaient à papa-maman. Franchement, j’aurais largement pu me passer de certaines crises de jalousie ou de scènes pseudo-romantiques complètement niaises au profit d’un peu plus d’action sur Mars. Enfin bref. Ça ne m’empêche pas d’être toujours autant accro et j’ai très hâte de lire le tome 3. Espérons qu’il paraisse assez rapidement !

16/20

# Eleanor & Park.

Etats-Unis, 1986. Eleanor est une lycéenne trop rousse, trop ronde et est harcelée par tout le monde au lycée. Dans le bus scolaire, elle a l’habitude de s’asseoir à côté de Park, un garçon timide, qui l’ignore poliment. Peu à peu, les deux lycéens vont se rapprocher, liés par leurs passions communes pour les comics et les Smiths.

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J’avais lu énormément de bonnes choses sur ce roman de Rainbow Rowell, dont j’avais déjà lu Fangirl il y a quelques mois. Personnellement j’ai été un peu déçue.

C’est effectivement une histoire très touchante. Les deux personnages principaux sont attachants, ils ont une très belle histoire et on ne leur souhaite que du bonheur. Mais dès le début on sait que ça va mal finir. Eleanor a un passé (et un présent) très lourd, difficile voire impossible à partager. Elle se retrouve entourée par des gens aimants, compréhensifs (pour la plupart) qui tâcheront de l’aider, ou en tout cas de l’accepter. On passe d’une émotion à une autre en lisant ce roman, riche lui aussi en rebondissements. La colère, la joie, la tristesse, la peur.. Tout y passe ! C’est un récit très riche. Le fait qu’on change de point de vue d’une page à une autre ne m’a pas dérangé, ça rajoute quelque chose au récit. J’ai globalement apprécié ma lecture, je vous la recommande si vous l’occasion de croiser le bouquin. Mais je suis restée sur ma faim. J’ai été déçue par la fin, je l’ai trouvée bâclée. On ne sait pas vraiment ce qu’il advient des différents personnages. J’aurais bien aimé savoir ce que sont devenus la mère et les frères et soeurs d’Eleanor par exemple, plutôt que de savoir ce qu’il advient de Tina. Je trouve que c’était une fin trop ouverte haha, et après un récit comme celui-ci, ça m’a gênée. Certains passages sont très durs et j’aurais vraiment aimé avoir un semblant de happy ending. Au moins un truc un peu plus développé.

En résumé, c’est une belle histoire, touchante mais à la fin expéditive. Il vaut le détour mais je m’attendais à mieux. Pas transcendant mais agréable à lire. Je vous le recommande sans non plus vous forcer la main (ce qui pourrait arriver un jour, faites gaffe).

14/20

# Le gang des dentiers fait sauter la banque.

Märtha et ses acolytes ne sont pas là pour jouer, ils veulent rafler la mise. Leurs atouts : des dentiers sauteurs, des fauteuils turbocompressés et l’innoncence de leur âge vénérable. En prime : le butin d’un casse de bijouterie grâce aux déambulateurs qui font d’excellents pièges à chiens convoyeurs de diamants volés.
Les jeux sont faits. Riche à millions, le gang rentre en Suède pour une retraite dorée et une redistribution façon Robin des Bois du 3e âge.
Mais la roue tourne : les diamants sont perdus, l’argent a disparu, et une bande de bikers pourrait bien finir de les mettre sur la paille…

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J’avais critiqué le premier tome dans le dernier point culture (Comment braquer une banque sans perdre son dentier). Si vous vous en souvenez, je l’avais trouvé sympathique mais sans plus. Un bon divertissement pour les vacances d’été, à lire sur la plage par exemple. Il y avait quelques longueurs mais ça restait plaisant et original, plutôt rigolo. J’avais déjà emprunté la suite donc je n’ai pas attendu trop longtemps pour la lire.

J’avoue que j’ai été un peu déçue. Ce volume est nettement moins bon que le premier. Nos petits vieux ne se renouvellent pas du tout. Il y a énormément de choses qui ressemblent au premier tome, beaucoup de redondances. J’ai également l’impression que les personnages répètent les mêmes choses encore et encore. Ce tome est plus court que le premier, mais j’ai l’impression qu’il y avait encore plus de longueurs. L’histoire perd également en crédibilité. L’auteure est allée un peu trop loin à mon goût cette fois ci. On est passé de l’original au ridicule. Je me suis presque ennuyée dans ma lecture par moments. Vous pouvez passer votre chemin concernant ce deuxième tome ! Et j’espère qu’elle évitera de nous en pondre un troisième, il faut qu’elle passe à un autre sujet (je dis ça avec toute la gentillesse de mon coeur).

12/20

J’ai aussi lu La couleur du lait (chronique le 20 mai !).

Point BD.

# Billy Brouillard : le don de trouble vue. 

Je m’appelle Billy Brouillard. 

J’aime la solitude et la nuit, la pluie et la mélancolie.
Mais la mort me fait peur.

Pourquoi m’a-t-elle pris Tarzan ?
Pourquoi m’a-t-elle pris mon chat ?
Qui est-elle exactement ?
Où nous emmène-t-elle le moment venu ?

Ce soir, je percerai son secret, ce soir je retrouverai Tarzan …

Je m’appelle Billy Brouillard …
J’ai un super pouvoir, une sorte de don …
Le don de trouble vue …

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Cette BD est plutôt originale. Elle est très bien construite, alternant entre des petits poèmes illustrés, les aventures du jeune homme et des extraits de la Gazette du Bizarre ou de l’Encyclopédie Curieuse et bizarre de Billy Brouillard. J’ai cependant trouvé l’ensemble un peu « inégal ». Disons qu’il y a des passages qui sont excellents, j’ai adoré les extraits sur les chats et sur les petites soeurs pas exemple, ou encore le poème sur la petite fille aux couteaux ; mais il y a des moments où je me suis clairement ennuyée, délaissant ma lecture pour autre chose. Billy Brouillard aura quand même réussi à me faire sourire plus d’une fois, voire rire ! Le petit bonhomme est vraiment attachant.

Les dessins sont tops et ne sont pas s’en rappeler ceux de Tim Burton. Il y a un côté très sombre et glauque qui n’est pas déplaisant, mais parfois un peu pesant, dérangeant. Ça reste globalement mignon quand même, mais un mignon un peu bizarre. Faut aimer ! Pour moi ça manque un peu de couleur haha, mais c’est volontaire je pense, ça renforce le côté inquiétant de l’histoire.

Sinon il y a un petit détail qui m’a beaucoup amusée : toutes les pages sont numérotées à l’identique. Il n’y a que des pages 13 (ça donne un côté encore plus original à la BD).

Le premier tome de Billy Brouillard n’est pas un coup de cœur. Mais j’ai quand même passé un bon moment à le lire dans l’ensemble. Je n’ai pas tout aimé, mais c’est quand même une BD que je vous recommande ! Personnellement je lirai la suite.

14/20

# Boca Nueva.

À Boca Nueva, le jeune Ese va trouver du travail à coup sûr. Un petit emploi peinard, sans histoires. Ce n’est pas à lui qu’on confierait une enquête impossible et dangereuse aux côtés du flic le plus irascible de la ville. Non, clairement pas…

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Le premier tome de cette nouvelle saga a été publié début 2016. Je l’ai emprunté la semaine dernière à la médiathèque parce qu’il était tout beau, tout neuf et que j’aime bien ce qui est tout beau et tout neuf haha ! Cette BD nous plonge dans la ville de Boca Nueva. Tous les personnages sont des animaux, ce qui aurait pu avoir un caractère un peu original mais j’ai l’impression que ces derniers temps c’est de plus en plus commun. Bref. L’histoire est plutôt sympathique, on rentre vite dedans. J’aime bien les personnages principaux. Les illustrations sont pas mal, pas transcendantes mais ça se laisse regarder.  Les couleurs sont vives, ça rend le tout plutôt dynamique. Pour moi ce premier tome est une introduction, on soulève beaucoup d’interrogations mais on a aucune réponse. La fin est abrupte, on a l’impression d’avoir loupé des pages.. Ça nous laisse vraiment sur notre faim. Si ce n’est pas un coup de cœur, cette BD a quand même attisé ma curiosité et j’attends la publication du deuxième tome pour juger vraiment sa qualité ! En tout cas, je ne vous la déconseille pas. Si vous la croisez, n’hésitez pas à vous faire une idée par vous-même.

14/20

# Aya de Yopougon (tomes 2 à 6). 

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En Côte d’Ivoire, dans les années 1970, l’époque est insouciante. L’auteure raconte à travers l’adolescence d’Aya l’école obligatoire, le travail facile, les hôpitaux bien équipés, l’absence totale de définition ethnique, dans une Afrique sans guerre et sans famine. Prix du premier album du Festival de la BD d’Angoulême 2006.

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Je vous remets le résumé du premier tome, que j’avais commenté il y a quelques points culture, histoire de rien spoiler. J’ai préféré attendre de finir toute la saga pour vous livrer une critique complète, sur la totalité de la chose.

J’ai personnellement dévoré cette saga. J’ai trouvé les six tomes très prenants et dépaysants. Si j’ai eu un peu de mal à m’habituer au début à l’écriture de l’auteure, je m’y suis quand même faite. Je n’arrive toujours pas à « imaginer » les dialogues dans ma tête avec toutes les exclamations rajoutées et difficiles à traduire si on a jamais entendu l’accent ivoirien. Mais c’est pas grave puisque j’ai quand même réussi à rentrer dans le truc. On suit donc les aventures d’Aya, Bintou et Adjoua à Abidjan, ainsi que d’Innocent à Paris à partir du deuxième ou du troisième tome (personnage très coloré que j’aime beaucoup).

La saga est très dynamique, on passe de rebondissements en rebondissements. Il se passe toujours quelque chose du côté des trois copines (ou de leurs parents d’ailleurs) ! Cette saga selon moi c’est surtout une belle histoire d’amitié. C’est ce qui ressort le plus à l’issue de ma lecture, beaucoup plus que les histoires d’amour. L’auteure et le dessinateur ont réussi à peindre le portrait d’une Côte d’Ivoire méconnue et de refléter toutes les idées reçues véhiculées en France avec le personnage d’Inno.

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J’avoue avoir été un peu déçue par la fin ouverte. Après six tomes en compagnie de tout ces personnages j’aurais aimé voir ce qu’il advenait de chacun d’eux et pas juste imaginer ce qui a bien pu se passer. Ça reste cependant une saga que je vous recommande vivement ! Les dessins sont tops, colorés. La BD est dynamique, vivante, drôle et émouvante. Les personnages ont de la répartie, ils sont attachants. La lecture est vraiment plaisante et intéressante. Quelques tomes de plus ne m’aurait pas du tout dérangé ! C’est un presque quasi coup de cœur pour moi !

17/20

# Paulette Comète, justicière à mi-temps (tome 1).

Paulette, étudiante en sociologie le jour, est justicière à ses heures perdues la nuit. Comme tous les superhéros, elle a du mal à gérer sa double vie. Pas facile de réviser ses examens quand les malfrats règnent sur la nuit, qu’une multinationale cherche à exploiter votre image, sans compter la pression médiatique ! Mais le vrai hic est que Paulette, lorsqu’elle boit la moindre goutte d’alcool, ne maîtrise plus la situation et a tendance à vite craquer pour les beaux et mauvais garçons qui la rendent toute chose ! Quand le dessinateur de WEST et le créateur de Supermurgeman conjuguent leur talent, le résultat est détonnant.

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Dans cette nouvelle saga, on découvre les dessous (dans tous les sens du terme) de la création d’une justicière : Paulette Comète. Ou on découvre comment, en fait, c’est juste une énorme coïncidence et de la récupération commerciale, dans le but de vendre un vieux produit tout chelou. Bref. J’ai trouvé ce premier tome plutôt amusant mais pas transcendant non plus. Il se lit vite, Paulette et sa mémé sont plutôt sympathiques (bien que Paulette soit un peu teubé mais bon, c’est la vie). Je trouve un peu dommage que certains aspects tels que le corps de Paulette et sa stupidité aient été mis plus en avant que l’histoire en elle-même.. Mais j’imagine que c’est ce qui fait l’originalité de la BD ? Je suis quand même curieuse de voir ce qu’il va se passer dans le deuxième tome ! Si vous aimez bien les comics, les fesses, les histoires de super-héros et l’humour un peu graveleux mais pas trop, je pense que cette BD vous plaira !

14/20

# Paulette Comète, Reine des gangsters intérimaires (tome 2).

Le vrai pouvoir de Paulette Comète, elle n’en a même pas conscience : c’est son physique ! Dans ce second album, entre Rémi son voisin voyeur ; le professeur Mollet et sa secrétaire, Simonetta ; Raymond la science ou sa mémé, elle tente tant bien que mal de résoudre une nouvelle affaire et, surtout, de ne pas boire la moindre goutte d’alcool : cela lui fait perdre la tête !

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J’ai également lu le deuxième tome (et le dernier il me semble) de cette courte série dédiée Paulette Comète, pseudo justicière. J’ai trouvé ce deuxième tome tout aussi divertissant que le premier, peut-être un tantinet meilleur. Paulette aura réussi à m’arracher quelques sourires. Ce n’est pas la meilleure BD de tous les temps mais j’ai quand même passé un bon moment. Si vous tombez dessus, à l’occasion, donnez lui sa chance !

14/20

# La petite mort, tome 1.

La Petite Mort vit des jours heureux avec Papa et Maman Mort. Il va à l’école, tombe amoureux d’une fille de sa classe et essaie de se faire des amis. Bref, à quelques détails près, la Petite Mort est un enfant comme les autres, si ce n’est qu’il a un avenir tout tracé : quand il sera grand, il reprendra le travail de Faucheuse de son père. Ce qui tombe mal, car la Petite Mort veut être fleuriste !

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Suite (encore une fois) à une recommandation de Julia du blog No Place Nowhere dans un de ses week-ends BD sur sa chaîne youtube, je me suis laissée tenter par La petite mort, que j’ai carrément acheté. Je n’ai pas du tout regretté cet achat puisque j’ai beaucoup aimé, je compte d’ailleurs investir dans les deux tomes suivant dès que mon banquier me le permettra.

On suit donc la petite mort, qui découvre les ficelles du métier de faucheur avec son papa et sa maman. C’est un univers particulier, mais on ne tombe jamais vraiment dans le glauque. Il faut aimer ce genre d’humour un peu décalé puisque la mort est traitée de façon vraiment légère. Mais personnellement j’ai beaucoup ri et j’ai trouvé la petite mort très attachant(e) (sexe à déterminer à la majorité haha). La fin de ce premier tome m’a toute tourneboulée, je l’ai trouvée très touchante et triste. Les dessins sont très simples mais très chouettes, majoritairement en noir et blanc avec quelques touches de couleur par-ci par là, venant égayer le tout.

En résumé j’ai trouvé le tout drôle, original et mignon. Il me tarde de découvrir la suite des aventures de la petite mort et je vous recommande chaudement ce premier tome !

16/20

# Braise (tomes 1, 2 et 3).

Deux orphelins, Prune et Janus, sont réveillés par une étrange musique jouée par un chat qui a pour nom Braise. Celui-ci leur propose de vivre dans un royaume merveilleux, remplis de jouets et de sucreries et habité par une reine qui deviendra leur maman… Insouciants, Janus et Prune suivent Braise et, après une période effectivement de liesse, Prune comprend que ce monde enchanteur cache de sombres dessins… Le premier album de deux auteurs venus d’Angoulême qui réalisent, d’entrée, une histoire pleine de charme. Une découverte !

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J’ai emprunté cette trilogie à la médiathèque, intriguée par la couverture du premier tome. Tous les tomes étaient là donc j’en ai profité, j’ai tout pris. J’ai un avis un peu mitigé sur la chose.. J’avoue que j’ai trouvé l’histoire assez intéressante. Elle s’implante dans un univers irréel, quelque peu surnaturel, plutôt sombre. Les personnages ne sont pas particulièrement attachants même si au fil des trois tomes je me suis un peu attachée à Braise, prêt à tout pour récupérer sa fille. Je pense finalement que je n’ai pas tout compris. Il y a des éléments qui auraient mérité d’être un peu plus approfondies, on a parfois l’impression que les choses tombent comme un cheveu sur la soupe. Je n’ai pas compris la transformation de Janus par exemple.. Et ça me frustre un peu parce que c’est un élément très important dans la trilogie et ça n’a pas facilité ma lecture. J’ai beaucoup aimé le dénouement de l’histoire. Je pense que le troisième tome est celui que j’ai préféré puisqu’il répond à la plupart des questions soulevées dans les deux premiers tomes. On comprend enfin le pourquoi du comment et j’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ça. J’ai été un peu plus déçue par la conclusion de l’histoire de Braise, ça m’a rendue vraiment triste. Mais je salue quand même le fait que les auteurs n’aient pas choisi la facilité.

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Je ne suis pas particulièrement fan des illustrations, que je trouve parfois un peu « moches » (faut dire ce qui est). Elles sont beaucoup plus brouillonnes que les illustrations que l’on trouve en couverture. Certaines sont plus réussies que d’autres mais dans l’ensemble, ça m’a laissé un peu sur ma faim concernant cet aspect. Par contre, si je ne suis pas fan des illustrations, j’ai beaucoup aimé les couleurs ! Faut bien qu’il y ait un peu de positif quelque part.

En résumé, pas de coup de cœur pour ces trois bandes-dessinées. L’histoire est intéressante mais sans plus, il y a beaucoup de points qui (selon moi) ont été mal traités. Les illustrations ne m’ont pas vraiment plues.. Du coup je ne la recommande pas forcément, pour moi vous ne loupez pas grand chose !

13/20 pour les deux premiers tomes, 14/20 pour le dernier.

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# Les épisodes lunaires. 

Mort-vivant mélancolique, loup-garou amoureux, poltergeist agressif, revenant revanchard et autres créatures mutantes, tout ce bestiaire fantastique se retrouve dans les pages du nouveau livre de Martin Romero, Les Episodes lunaires. Mais derrière ce défilé de monstres aussi pathétiques que terrifiants, c’est bien à l’être humain et à sa part monstrueuse que s’intéresse Martin Romero, et les différents épisodes qui composent ce livre sont autant de fables qui exposent les turpitudes de l’âme humaine. Si la nuit les monstres sont de sortie, le jour ce sont les hommes et les femmes qui souffrent et font souffrir: histoire d’amour passionnée qui sombre dans la banalité, enfant délaissé par des parents peu aimants, erreur fatale de celui qui croit bien faire… Martin Romero n’est pas toujours tendre avec ses personnages, et peut-être est-il préférable, comme ces créatures qui hantent les ténèbres, de chercher refuge dans une nuit sans lune. Cette sarabande déviante et emportée, qui oscille tout du long entre le rire et les larmes, bénéficie d’une mise en couleurs pensée pleinement comme un élément narratif, et éclairant ainsi avec justesse chaque histoire, chaque ambiance, et chaque humeur.

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Je me suis laissée tenter par la magnifique couverture de ce roman graphique. Il n’y avait pas de résumé mais elle a suffi à me convaincre de l’emprunter. Alors.. Mon avis est un peu mitigé. Il y a un ou deux épisodes très beaux, très poétiques et d’autres que je n’ai tout simplement pas du tout compris, un peu (trop ?) absurdes ou juste glauques. Certains m’ont vraiment mise mal à l’aise, notamment La folie du n°3 (épisode 8). Les textes sont assez rares, tout passe par l’illustration. Heureusement, ces dernières sont absolument magnifiques, au même titre que la couverture. Elles sont peut-être la seule raison pour laquelle je conseillerais cette BD. Pour le reste je n’ai pas été convaincue à 100% ! Honnêtement, je pense que vous pouvez passer votre chemin, vous ne louperez pas grand chose.

12/20

Films vus.

# Comment c’est loin.

Après une dizaine d’années de non-productivité, Orel et Gringe, la trentaine, galèrent à écrire leur premier album de rap. Leurs textes, truffés de blagues de mauvais goût et de références alambiquées, évoquent leur quotidien dans une ville moyenne de province. Le problème : impossible de terminer une chanson. A l’issue d’une séance houleuse avec leurs producteurs, ils sont au pied du mur : ils ont 24h pour sortir une chanson digne de ce nom. Leurs vieux démons, la peur de l’échec, la procrastination, les potes envahissants, les problèmes de couple, etc. viendront se mettre en travers de leur chemin. Chemin qu’ils n’avaient de toute façon pas pris dans le bon sens…

Alors, personnellement, le rap et moi ça fait deux. Vraiment. Surtout le rap français, que j’ai en horreur. Orelsan est l’exception qui confirme la règle. C’est le seul que je tolère, que dis-je, que j’apprécie. Il fait du bon comme du mauvais, mais il y a un certain nombre de ces morceaux que j’aime tout particulièrement. Bref. Je suis moins fan de Gringe. Ma curiosité m’a quand même poussé à regarder leur film. La bande-annonce m’avait fait sourire, alors pourquoi pas ?

Je dois avouer que j’ai été assez agréablement surprise. Ce n’est pas un chef d’œuvre, ça c’est sûr et certain. Mais j’ai quand même passé un très bon moment. Ils sont attachants, on a vraiment envie qu’ils réussissent. Personnellement j’ai trouvé ça drôle et touchant.  Le fait que ce ne soit pas de véritables acteurs rajoute une touche plutôt pas mal au film. Ils sont loin d’être mauvais mais ils ont un côté un peu gauche, je ne sais pas comment expliquer. C’est un peu maladroit parfois. On s’y identifie un peu plus facilement je trouve. Ça ne va pas chercher très loin mais ça reste largement mieux que pas mal de films français qui sont sortis ces dernières années. Ou alors c’est juste moi qui tombe sur de très mauvais films français haha. En bref, c’est simple mais c’est plutôt efficace. Je valide !

15/20

# Dear White People.

La vie de quatre étudiants noirs dans une prestigieuse faculté américaine, où une soirée populaire et scandaleuse organisée par des étudiants blancs va créer la polémique.

La bande annonce envoyait du rêve, je suis tombée de bien haut. Je me suis ennuyée ferme devant ce film, mon copain s’est endormi et le pote qui nous tenait compagnie a soupiré ferme en jouant sur son téléphone pendant une heure et demie. Le film a été encensé par la critique mais honnêtement.. Je ne comprends toujours pas pourquoi. Les acteurs sont plutôt bons, le pitch avait du potentiel mais il y a quelque chose qui a foiré dans le processus. Et je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Il a été impossible pour moi de m’identifier aux personnages, j’ai eu beaucoup de mal avec certains discours qui sont très pompeux et moralisateurs. Je n’ai pas non plus compris le rôle qu’étaient censés tenir certains personnages dans le film. Ils étaient juste inutiles et énervants au possible. Il y a quelques bonnes scènes, mais l’ensemble manque de dynamisme. C’est plat. C’est censé être une comédie mais je n’ai ri à aucun moment. J’ai tout au plus esquissé un sourire. Et probablement pas pour la bonne raison. Je n’en retiens pas grand chose à part un film plutôt superficiel, qui s’attaque à quelque chose mais sans vraiment rentrer dedans. Je ne le recommande vraiment pas. J’ai par ailleurs vu que Netflix comptait adapter le film en série.. Je ne sais vraiment pas ce que ça va donner mais il est peu probable que je la regarde.

08/20

# Pride.

Été 1984. En Angleterre débute l’histoire de 2 communautés, les mineurs et les homosexuels, que tout oppose et qui s’unissent pour défendre la même cause.

Énorme coup de cœur pour ce film absolument génial. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un aussi bon film. Touchant, drôle, triste, émouvant et qui traite d’un sujet fascinant, inspiré d’une histoire vraie. Ce film déborde d’énergie, d’espoir, c’est tellement bon ! Le casting est fantastique, choisi à la perfection. Le seul petit bémol que je pourrais émettre, c’est le fait qu’on n’approfondisse pas vraiment l’histoire des différents personnages. Mais ils sont absolument (presque) tous attachants ! Ce n’est pas un sujet facile, mais il a été traité avec une grande justesse et ça fait du bien. C’est tellement rare un film sur l’homosexualité qui n’en fait pas des tonnes. Après l’avoir regardé, je me sentais juste heureuse, je ne pouvais pas m’arrêter de sourire. La fin est très touchante. Je pense que je pourrais presque le rajouter à ma liste de feel-good movies (alors qu’il y a des passages vraiment pas drôles). Et puis y a Bill Nighy. A partir du moment où il est au casting, c’est presque toujours une valeur sûre haha ! Personnellement je n’en dis pas plus, mais je vous conseille vraiment ce film. Il est top top top !

18/20

Ps – Pour les fans de Sherlock, l’acteur jouant Moriarty, Andrew Scott, a un très beau rôle dans ce film ! Il m’a vraiment pris aux tripes. Il a d’ailleurs gagné un prix pour le meilleur acteur dans un second rôle. 

# Star Wars VII : le réveil de la force.

Dans une galaxie lointaine, très lointaine, un nouvel épisode de la saga « Star Wars », 30 ans après les événements du « Retour du Jedi ».

May the Fourth be with you oblige, j’ai enfin regardé le nouveau volet Star Wars. Sans véritables attentes, je me suis lancée dans l’aventure. Franchement, je n’ai pas grand chose à en dire. Je n’ai pas trouvé ça super excitant, c’est juste un bon divertissement avec quelques bonnes idées qui aboutiront peut-être sur quelque chose d’intéressant dans le prochain. Who knows ? J’ai été contente de retrouver quelques anciens personnages (qui ont bien vieilli haha, ça fait bizarre) et je n’ai pas été transcendée par les nouveaux. Kylo Ren est un peu décevant.. Je n’avais pas capté que ce serait cet acteur qui jouerait le « méchant ».. Et j’ai une image de lui peu glorieuse, celle d’un mec faible, qui fait pitié (merci Girls). Donc j’ai eu un peu de mal à le voir comme une menace. Ce sont des choses qui arrivent ! Si je n’ai pas trouvé ça transcendant de ouf, je suis quand même curieuse de voir ce que ça va donner par la suite ! Et puis, comme je l’ai dit plus haut, ça reste divertissant. On ne passe pas un mauvais moment ^^

14/20

Séries débutées.

J’ai beaucoup lu ces deux dernières semaines et donc je n’ai pas pu avancer dans beaucoup de séries. J’ai cependant réussi à rester à peu près à jour dans celles qui sont en cours (et où j’étais déjà à jour – complexe, je sais) et à rattraper mon retard dans Veep.

Et voilà pour ce point culture..

On se retrouve très bientôt pour un nouvel article, je ne sais pas encore sur quoi.

En attendant je vous fais plein de bisous !

Point culture #13 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve pour notre rendez-vous culturel du dimanche. Déjà le treizième héhé, le temps passe vite. Je n’ai pas des tonnes de choses à vous présenter en ce moment, mais bon, c’est la vie ! On fait avec ce qu’on a ! Certaines critiques sont un peu courtes, il est très tard et je suis très fatiguée. Il faut que j’arrête de tout faire à la dernière minute. Il y aura probablement des fautes partout aussi. Veuillez s’il vous plait me pardonner !

Edit – Pour ceux qui me suivent sur Facebook, vous savez que j’ai finalement fini par m’endormir sur l’article samedi soir. Et vu que j’étais de vide-grenier hier, de 6h à 19h.. Bé je dormais à 20h30. Donc je publie le point culture un lundi, désolée pour cet affront.

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Livres lus.

# La drôle de vie de Bibow Bradley. 

Juin 1964, USA. Le jeune Bibow Bradley est envoyé au Vietnam où, en toute logique, il devrait perdre un oeil comme papy (en Normandie) ou une jambe comme papa (en Corée).
Sauf que Bibow a un don : il ne connaît pas la peur. Un don très utile aux yeux de la CIA… Le voilà vite embarqué de mission en mission, entre activistes communistes à Moscou et rassemblements hippies à Woodstock !

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Ce roman trainait depuis un moment dans ma wish-list et je l’ai trouvé au détour d’un rayon à la médiathèque. Je me suis donc dit qu’il était temps qu’il dégage de là haha. Le résumé m’intriguait beaucoup mais je me suis lancée dans cette lecture sans véritables grandes attentes. Heureusement !

Si l’histoire est plutôt originale, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher à l’écriture de l’auteur. Inutilement vulgaire, très simpliste, je me suis lassée très rapidement de son style, qui a juste fini par m’énerver. Il y a beaucoup d’idées intéressantes pourtant. Mais on a l’impression de survoler le tout. Il y a un côté très anecdotique qui laisse un peu sur sa faim. J’ai quand même appris quelques petites choses intéressantes sur la CIA. Ça aura au moins le mérite d’avoir amélioré un tantinet ma culture générale ! Les personnages ne sont pas particulièrement attachant mais certaines rencontres permettent de dynamiser un peu le récit. Parce que Bibow, c’est globalement un je-m’en-foutiste un peu mollasson. Même quand il raconte un truc de fou, on a l’impression qu’il a simplement sorti les poubelles. Bon, en me relisant j’ai l’impression de ne dire que des choses négatives. Je tiens quand même à préciser que je suis rentrée très rapidement dans l’histoire et que j’ai lu le livre en une journée. Même si c’est mou et un peu relou au niveau de l’écriture, on se laisse facilement porter par le récit. Ce n’est pas un flop total mais ce n’est pas non plus une lecture que je vous recommande absolument.

13/20 

# Le vieux qui lisait des romans d’amour.

Lorsque les habitants d’El Idilio découvrent dans une pirogue le cadavre d’un homme blond assassiné, ils n’hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Seul Antonio José Bolivar déchiffre dans l’étrange blessure la marque d’un félin. Il a longuement vécu avec les Shuars, connaît, respecte la forêt amazonienne et a une passion pour les romans d’amour. En se lançant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d’Amazonie dont la survie même est aujourd’hui menacée.

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Pour être absolument honnête avec vous, je n’avais pas lu le résumé de ce roman avant de l’ajouter à ma wish-list. Je ne l’ai pas lu non plus quand je l’ai acheté. Je me suis juste basée sur le titre, qui me plaisait bien, et sur la couverture, que j’aimais bien aussi bien que je ne voyais pas le rapport. Pour ceux qui l’ont lu, je pense que vous pouvez imaginer ma surprise en découvrant les premières pages. Je ne m’attendais pas DU TOUT à ça haha.

Le roman est tout petit et se lit très rapidement. C’est mon premier roman de Luis Sepulveda, mais j’ai beaucoup aimé sa manière d’écrire et je pense que je me laisserais tenter par un autre de ses romans très prochainement ! Son roman m’a fait voyager au fin fond de la forêt amazonienne. Il traite de beaucoup de sujets, notamment le respect de la nature et la colonisation. On rentre tellement facilement dans l’histoire, c’est poétique, intéressant et dépaysant. L’auteur nous offre une belle leçon de vie. Si je peux exprimer un seul regret, c’est le manque d’émotions. Certes, on ressent beaucoup de choses en lisant ce livre (surtout de la colère face à la connerie humaine pour ma part) mais je m’attendais à « plus ». Je m’attendais vraiment à un roman rythmé par les histoires d’amour lues par le vieil homme, mais elles sont finalement très très peu présentes. L’amour est très peu présent de façon générale. Mais ça reste une très belle découverte et un presque coup de cœur !

16,5/20

# Comment braquer une banque sans perdre son dentier. 

Wanted : Ils sont cinq, trois femmes, deux hommes. Cheveux blancs, déambulateurs, ils s’apprêtent à commettre le casse du siècle. Si vous les croisez, restez prudents, et surtout ne tentez pas de vous interposer.

Ils s’appellent Märtha, Stina, Anna-Greta, le Génie, le Râteau, ils chantent dans la même chorale et vivent dans la même maison de retraite. Nourriture insipide, traitement lamentable, restrictions constantes, pas étonnant que les résidents passent l’arme à gauche. Franchement, la vie ne serait pas pire en prison ! D’ailleurs, à Stockholm, elles ont plutôt bonne presse… Voilà l’idée ! Les cinq amis vont commettre un délit et faire en sorte d’être condamnés : en plus d’avoir la vie douce, ils pourraient redistribuer les bénéfices aux pauvres et aux vieux du pays.
Un brin rebelles et idéalistes, un peu fous aussi, les cinq comparses se lancent dans le grand banditisme. Mais évidemment rien ne va se passer comme prévu…

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Ce n’est pas du tout le roman de l’année, mais j’ai quand même passé un très bon moment avec ces cinq petits vieux aux idées farfelues. Ils auront le mérite de m’avoir fait rire. Il y a quelques longueurs, ça manque un peu d’action par moments. Ou alors ça va tout simplement trop loin et ce n’est plus du tout crédible (en même temps, dès les début niveau crédibilité c’est pas tellement ça). Mais on s’attache tellement aux personnages que, finalement, on ne voit pas les pages défiler. C’est le roman idéal pour un moment détente, pas prise de tête, et je lirais la suite avec plaisir (je l’ai d’ailleurs déjà emprunté à la médiathèque) ! Et.. honnêtement, je n’ai pas grand chose de plus à ajouter x)

14,5/20

J’ai aussi lu Coeurs brisés, têtes coupées mais j’en ferais une critique à part !

Point BD.

# L’étrange vie de Nobody Owens, tome 1.

Nobody Owens serait un garçon normal. S’il ne vivait pas dans un cimetière, élevé par des fantômes, avec un gardien qui n’appartient ni au monde des vivants, ni à celui des morts. De nombreuses aventures attendent le petit garçon dans le cimetière : un homme Indigo, un portail vers une cité abandonnée envahie par des goules, l’étrange et terrible Sleer. Mais à l’extérieur, Jack attend pour le tuer.

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Je suis un peu mitigée suite à la lecture de ce roman graphique. L’histoire est intéressante, intrigante, on se demande vraiment ce qu’il va advenir du petit Bod à l’issue de l’ouvrage (ou du prochain en l’occurrence puisqu’il y a une suite). L’univers dans lequel se tient l’histoire est plutôt chouette. Les personnages secondaires sont rigolos et touchants. Mais j’ai quand même l’impression d’être passée à côté, d’avoir loupé un truc. Plusieurs choses m’ont gêné durant ma lecture. Les couleurs sont très belles, rien à redire là dessus, mais j’ai été gênée par le changement de dessinateur d’un chapitre à l’autre. Ça pourrait être enrichissant, être le petit truc en plus par rapport à d’autres BDs.. Mais moi ça m’a juste dérangé. Ça ne se ressent pas forcément sur le petit garçon, qui garde son visage poupon. Mais pour les personnages plus « sombres », c’est tout de suite plus embêtant. Certains lui donnent un air extrêmement trop gentil alors que dans le chapitre précédent il avait l’air d’un gros badass sanguinaire.

Ensuite, beaucoup de questions restent sans réponse, notamment par rapport au fameux Jack. La fin du tome 1 me laisse penser que ce sera l’axe le plus approfondi dans le deuxième tome, et je l’espère sincèrement. Parce que là je comprends pas tout. Il nous manque certaines clés pour apprécier pleinement l’histoire, pour y rentrer complètement. Disons que du coup ça manque un peu d’action, pour faire simple. Le passage qui m’a tenu le plus en haleine est celui dans le monde des goules. C’est d’ailleurs le seul que j’ai vraiment retenu. Pour le reste, disons que j’ai mémorisé le principal et les questions que je me pose par rapport à tout ça. Ça n’est pas une mauvaise BD pour autant, mais j’espère que le deuxième tome sera meilleur ! On est loin du coup de coeur !

13/20

# Bookhunter.

Bookhunter est un véritable polar, une enquête haletante, scientifiquement menée, qui a pour objet… la traque d’un voleur et faussaire de livre ! Pour récupérer l’incunable dérobé, la fameuse police des bibliothèque ne recule devant rien et déploie des moyens impressionnants. Au fil des investigations de l’agent Bay et sa petite équipe, c’est toute la vie secrète d’une bibliothèque qui nous est révélée. De nombreuses scènes d’actions, dignes des meilleurs films du genre, ponctuent cet album original et drôle, on ne peut plus décalé. Cette savoureuse parodie est tirée d’un fait divers réel – même si Jason Shiga exagère légérement, en imaginant un monde où le livre constituerait le bien le plus précieux…

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Attirée par sa très belle couverture, j’ai été un peu moins conquise par le contenu de cette BD, bien qu’elle soit très originale ! On y suit la police des bibliothèques dans une enquête pas si haletante que ça, à la recherche d’un livre volé. Il y a de très bonnes idées mais elles n’ont pas été suffisamment bien exploitées selon moi. Il y a de l’humour, quelques bonnes scènes d’action, mais c’est globalement assez plat. Je ne suis pas une grande fan des illustrations non plus, que j’ai trouvé plutôt fades. Et l’auteur nous perd un peu par moments, quand ses personnages s’engagent dans des monologues techniques peu intéressants. On est loin du coup de coeur de mon côté. Mais ce n’est pas non plus complètement nul. Donnez lui sa chance à l’occasion !

14/20

# Comment nourrir un régiment.

Un peu bourrue, mais toujours attachante, cette femme de caractère règne depuis des décennies sur le point de ralliement de sa – très – nombreuse famille : la cuisine ! Sous les pinceaux éminemment intéressés de son petit-fils, elle révèle pour la première fois ses recettes fétiches et évoque au passage bien des souvenirs, tour à tour drôles, incongrus ou émouvants.

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Intriguée par le titre et le résumé, j’ai emprunté ce roman graphique sans attentes particulières. Je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre. L’auteur nous plonge dans les souvenirs racontés par sa grand-mère, généralement pendant qu’elle cuisine ou pendant les repas. Souvenirs d’enfance, la vie durant la guerre.. Si certaines anecdotes (parce que pour moi ce sont surtout des anecdotes) sont intéressantes et/ou rigolotes, la plupart sont juste « bof ». Je ne peux pas non plus dire que je me suis ennuyée en lisant cette succession de petites histoires. L’auteur a su réaliser un ouvrage qui reste dynamique, coloré et plaisant. J’ai apprécié le fait de trouver des recettes de temps en temps, mais elles ne sont pas vraiment réalisables puisque sa grand-mère lui donne des indications à la louche. J’aime le précis et je déteste le gaspillage. Donc j’ai pas envie de me foirer et de devoir tout jeter haha. Pas de coup de coeur mais une lecture pas trop déplaisante quand même. Pourquoi pas !

14/20

# Jane, le renard et moi.

« Il reste à peine 2 mois d’école.
Une toute petite éternité ».

Montréal, dans les années 80. La jeune Hélène est le canard boiteux de son établissement. Mise à l’écart, sujette aux moqueries et aux insultes, elle se réfugie dans la lecture de Jane Eyre de Charlotte Brontë. Elle s’identifie à l’héroïne tout en se dévalorisant, persuadée d’être « une saucisse de Toulouse », « un bébé truie » ou « un coussin à fourchettes ». Et le pire est à venir. Une semaine en camp de vacances avec les 40 élèves de cinquième, prêts à la martyriser. Mais deux rencontres vont illuminer son quotidien.

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Ça faisait plusieurs années que je cherchais cette BD, dont j’avais entendu parler dans les chroniques que Pénélope Bagieu réalisait pour Madmoizelle (ça parle peut-être à quelques unes d’entre vous). Je suis tombée dessus totalement par hasard en furetant dans les rayons de la médiathèque, comme à mon habitude. J’avais pour ainsi dire complètement oublié l’existence de ce livre, je m’étais plus ou moins faite à l’idée que je ne l’aurais jamais entre les mains. De ce fait : petit miracle ! Bref, vous vous doutez bien que j’avais de sacrément grosses attentes.

Je n’ai pas du tout été déçue ! C’est une très belle BD, en tant qu’objet mais aussi au niveau du contenu. Les illustrations sont magnifiques, jouant sur les couleurs pour dépeindre les différentes émotions ressenties par Hélène.

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L’histoire en elle-même est très simple, mais elle est traitée avec une grande justesse, ce qui la rend très touchante et poétique. On s’attache très rapidement à Hélène. On a envie de lui dire qu’on est là, nous, qu’elle n’est pas seule. Cette BD traite de sujets pas faciles : le rejet et le dénigrement de soi. Ce serait bien qu’on en entende un peu plus parler, elle pourrait apporter beaucoup de réconfort à certaines personnes, comme Hélène trouve du réconfort dans la lecture de Jane Eyre. Le seul bémol pour moi est la courtitude de la BD, j’aurais aimé qu’il y ait un peu plus de contenu, beaucoup plus de pages. Mais c’était tout de même une très belle découverte !

17/20

# Le singe qui aimait les fleurs.

Saviez-vous que sur les rives du Kinabatangan vivait une communauté de singes nasiques (ceux avec les gros pifs endémiques à l’île de Bornéo) ? Parmi eux Vernish, un singe pourtant à l’écart du groupe… C’est qu’il n’apprécie guère le comportement plutôt rustre de ses congénères et de leur chef, Sivanesh, une grosse brute qui se comporte comme un animal (d’ailleurs c’est un animal !). Plus solitaire, Vernish vit à l’écart et passe son temps à cueillir des fleurs qu’il trouve dans la jungle et rêve surtout d’avoir un bon copain. D’ailleurs il en a un, de copain : c’est Koola, un vieux singe qui vit dans une carcasse d’avion. Mais si Koola n’aime pas trop les fleurs, les bouteilles de Coca Cola que lui ramène Vernish le plongent dans un bonheur proche de la béatitude. C’est quand même chouette d’avoir un bon copain ! Sauf quand ça finit mal…

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Puisque j’avais bien accroché à l’humour de Krassinsky dans le premier volume des fables de la poubelle, je me suis laissée tenter par une autre de ses BD à la médiathèque. J’ai été assez déçue par celle-ci, très inférieure à la précédente. Je n’ai tout simplement pas compris le but de cette BD. Du coup, vous l’aurez compris, je n’ai pas trop accroché. Je m’attendais à quelque chose d’à la fois poétique (à cause du titre) et drôle. Et c’était juste nul haha. Tant pis ! Ce sont des choses qui arrivent. Heureusement que les BD de Krassinsky se lisent vite.

10/20

# Lumberjanes, tome 1.

Cinq copines, très différentes mais unies comme les doigts de la main, sont bien déterminées à passer le meilleur été de leur vie… Peu importe les attaques de loups à trois yeux, de yétis et autres manifestations surnaturelles qui semblent se manifester dans leur camp de vacances.

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Après avoir craqué pour Nimona il y a deux semaines, c’est avec une grande joie que j’ai trouvé Lumberjanes à la médiathèque, nouvelle BD co-écrite par Noelle Stevenson. Il s’agit d’une sorte de guide pour scout féminine badass, avec un petit côté fantastique très appréciable. On y suit une bande de copines très différentes les unes des autres, et qui se complètent parfaitement, dans un camp de vacances qui va se révéler être un peu particulier. Les dessins sont au top, très colorés, dynamiques. L’écriture est parfaite, tout s’enchaine parfaitement. Ce premier tome est vraiment très intriguant. Et beaucoup trop court ! C’est le seul reproche que je peux actuellement lui faire. Je suis carrément restée sur ma faim et j’espère que le tome 2 ne tardera pas trop (mais bon, la publication datant de février 2016, je pense que je peux toujours rêver). Je lui reproche peut-être aussi un petit manque de contextualisation. Certaines choses arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe, en mode très WTF. Mais globalement, c’est un coup de coeur. Je vous la recommande fortement !

18/20

Films vus.

# Dirty grandpa.

Alors qu’il est sur le point d’épouser sans conviction la fille de son patron, Jason (Zac Efron), un jeune avocat un peu coincé, se fait embarquer par son grand-père (Robert De Niro) dans un road trip déjanté jusqu’en Floride pour le Spring Break. Personnage haut en couleur et totalement dévergondé, Dick est bien décidé à apprendre à son petit-fils ce que veut dire profiter de la vie…

C’est triste à dire, mais le seul film que j’ai vu ces deux dernières semaines est Dirty Grandpa. Et c’était médiocre. La première chose que j’ai à dire c’est.. Mon dieu, De Niro est tombé bien bas. Ça me rend franchement triste.

Le film est lourd, l’humour pas du tout subtil et vulgaire. Si certaines scènes ont réussi à me faire rire, le film dans sa globalité est constitué d’une succession de blagues pipi-caca franchement décevantes et lassantes. C’est presque ridicule ! Mis à part ça, le film est très prévisible. Dès les premières minutes, on sait déjà comment ça va finir. Les différents personnages ne sont pas très intéressants (pour la plupart ils sont stupides, faut le dire).  On a l’impression de suivre un ensemble de caricatures qui font la fête sur une plage. Pour moi, le réalisateur est allé trop loin. Son politiquement incorrect ne m’inspire que de la pitié. Bref. Passez votre chemin ! Ce film est une déception du début à la fin. J’en pleure encore.

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Séries débutées. 

Tandis que ma liste de séries à commencer s’allonge encore et encoooooore, je continue de me mettre à jour dans mon retard accumulé.

  • Girlfriend’s Guide to Divorce
  • Marvel’s Agents of SHIELD
  • The 100
  • We bare bears
  • Workaholics

Et voilà pour ces deux dernières semaines !

J’espère que vous avez découvert de chouettes choses de votre côté aussi ! 

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Je vous fais plein de bisous ❤

Point culture #12 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes !

Comme prévu, je suis beaucoup moins présente sur la blogosphère, tant sur mon blog que sur les vôtres et je m’en excuse grandement. J’essaye de rattraper tout ça un soir prochain ! En attendant je vous livre quand même un nouveau point culture. J’ai eu le temps de lire quelques petites choses.

Livres lus.

# Love Letters to the Dead.

Au commencement, c’était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May. Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour… Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est réellement passé, la nuit où May est décédée.

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Love Letters to the Dead n’est pas un roman facile. On y découvre le quotidien d’une adolescente dont la soeur est décédée quelques mois plus tôt. Ses ami(e)s, ses amours, sa famille, ses emmerdes.. Tout y passe. Finalement, on lit un journal intime décliné sous la forme de lettres destinées à des personnalités décédées (ou plus exactement qui se sont suicidées). Certains passages sont écrits avec une grande justesse, on ressent le mal-être très profond de Laurel et de toute sa famille. Mais je suis ressortie de cette lecture frustrée. J’ai trouvé que c’était parfois un peu trop facile. J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, surtout à Laurel en fait, que j’ai trouvé plutôt immature et égoïste (ne me jetez pas de cailloux, oui je sais, elle a perdu sa soeur, elle a vécu des choses vraiment pas faciles, mais bon.. Des fois c’est limite quand même). Et puis, la connerie des gens me surprendra toujours. Je crois que quand je lis un roman c’est encore pire.

Le livre se lit très vite sans pour autant être addictif. C’est même assez plat. Il y a quelques rebondissements mais rien de folichon. Après, ce n’est pas un roman d’aventure, c’est une adolescente qui cherche à faire son deuil, à découvrir qui elle est et sa place dans la société. Donc le fait que ce soit plat n’est pas vraiment gênant. C’est un  roman émouvant (pas non plus à pleurer dans les chaumières selon moi), assez peu original mais intéressant. Il aborde des sujets importants, mais pas assez profondément à mon goût. L’auteure a voulu aborder beaucoup de choses et de ce « trop-plein » résulte un traitement un peu superficiel de certains aspects. Selon moi ce n’est pas une lecture nécessaire, mais ayant lu beaucoup de critiques positives, je suis peut-être juste passée à côté.

12/20 

# U4 – Jules.

Cela fait 10 jours que le virus U4 accomplit ses ravages. Plus de 90% de la population mondiale est décimée. les seuls survivants sont des adolescents. L’électricité et l’eau potable commencent à manquer, tous les réseaux de communication s’éteignent. Dans ce monde dévasté, Koridwen, Yannis, Jules et Stéphane se rendent, sans se connaître, à un même rendez-vous. Parviendront-ils à survivre, et pourront-ils changer le cours des choses ?

Jules vit reclus dans son appartement du boulevard Saint-Michel, à Paris. Il n’a pas de nouvelles de ses parents, en voyage à Hong Kong lorsque l’épidémie a commencé de se propager. Le spectacle qu’il devine par la fenêtre est effroyable, la rue jonchée de cadavres. Mais il sait qu’il ne pourra pas tenir longtemps en autarcie. Pour affronter l’extérieur, Jules redevient le guerrier impavide qu’il était dans le jeu. Il va alors retrouver son frère aîné, qui se drogue et dont il ne peut rien attendre, puis secourir une petite fille qui a mystérieusement échappé au virus et qu’il décide de prendre sous son aile. Son seul espoir : le rendez-vous fixé par Warriors of Times.

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J’ai réussi à mettre la main sur un des quatre tomes de la saga U4, que je trouvais très intrigante. Le projet d’écrire quatre romans, par quatre auteurs différents, sur quatre adolescents vivant un drame au même moment me semblait un peu fou, mais vraiment intéressant. Quatre points de vue, quatre façons d’écrire différentes, quatre histoires.. Ça promet ! D’autant plus que les critiques que j’ai pu croiser étaient assez élogieuses.

Bref. Je n’ai lu qu’un seul tome sur les quatre. Pour l’instant. J’ai commencé avec Jules, adolescent de quinze ans qui trouve une petite fille et se met en tête de la protéger tout en essayant de sauver la planète. Si j’ai globalement aimé cette lecture, il y a quelques petites choses qui m’ont gênées. Pour commencer, il y a beaucoup de choses que l’on ne nous dit pas. Tout est décrit du point de vue des adolescents et beaucoup de détails passent à la trappe. J’aurais aimé connaître les raisons de la survie des militaires par exemple. Ce qui se trame de ce côté là, les projets qu’ils ont pour l’humanité.. On s’immerge dans une communauté d’adolescents qui se prennent pour des adultes, et ça, ça m’énerve. Bon, soit, je veux bien concevoir que dans une situation telle que celle ci on a pas vraiment le loisir de continuer à faire les gamins. Mais là c’est un peu too much. En cas d’apocalypse, je vois mal des adolescents français tenir ce genre de discours. Donc niveau crédibilité c’est pas trop ça. L’univers des jeux vidéos est également très présent dans le roman. J’avoue qu’au début j’ai eu très peur. J’avais l’impression de regarder quelqu’un jouer à Call of Duty (sauf que je lisais, enfin bref, vous m’avez comprise). Finalement, ça se ressent moins dans le reste du roman.

Mine de rien, malgré les quelques défauts cités au-dessus, j’ai bien aimé ce roman. J’ai trouvé Jules assez attachant, bien qu’un peu en retrait. J’ai bien accroché à l’intrigue générale et je suis curieuse de connaître l’histoire des trois autres protagonistes principaux. J’avoue quand même avoir un peu peur des grosses redites entre les différents romans, vu qu’une bonne partie les concerne tous les quatre.. Mais on verra bien, je suis prête à tenter ma chance ! Qui sait, peut-être aurais-je des réponses à mes questions dans les autres ouvrages.

14/20

# Ronde comme la lune.

Saskia est gourmande. Gourmande de tout : de livres, de films, d’amitié et, bien sûr, de… nourriture. Et ça se voit, car elle est plutôt enrobée.Saskia déteste son apparence, mais elle s’est fait une raison, malgré les moqueries et le mépris des garçons qu’elle s’efforce d’ignorer. Sa gourmandise est plus forte qu’elle.
Alors quand Erik, un copain du lycée, semble s’intéresser à elle, Saskia se sent perdue.
Se peut-il que quelqu’un soit attiré par elle ?
Et comment l’accepter, alors qu’elle-même a tant de mal à s’aimer ?

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J’ai lu ce petit roman très rapidement, il fait à peine 200 pages ! Je n’ai pas grand chose à dire dessus. C’est une histoire plutôt touchante. Je me suis beaucoup reconnue dans Saskia, étant moi-même passée par là. J’ai été parfois un peu déçue par ses réactions, par sa manière de se comporter. Mais c’est une façon de voir les choses, et je peux le comprendre. Malgré le fait qu’elle soit bien entourée, elle se met des barrières toute seule et c’est dommage. J’ai quand même trouvé son histoire très touchante. L’auteure a su peindre un tableau très juste des dures années collège et sur comment un adolescent peut être méchant tout en ne se rendant pas compte de l’impact de ses paroles. Mon seul véritable regret serait le fait que la « morale » de l’histoire pousse plus au régime et à la perte de poids qu’à l’acceptation de soi. Ça reste une lecture que je suis contente de pouvoir ajouter à ma liste de livres lus !

15/20

Point BD.

# Poulet aux prunes.

Téhéran, 1958. Depuis que son violon tant aimé a été brisé, Nasser Ali Khan, un des plus célèbres musiciens de son époque, a perdu le goût de vivre. Ne trouvant aucun instrument digne de le remplacer, il décide de se mettre au lit et d’attendre la mort.

En espérant qu’elle vienne, il s’enfonce dans de profondes rêveries aussi mélancoliques que joyeuse, qui, tout à la fois, le ramènent à sa jeunesse, le conduisent à parler à Azraël, l’ange de la mort, et nous révèlent l’avenir de ses enfants…

Au fur et à mesure que s’assemblent les pièces de ce puzzle, apparaît le secret bouleversant de sa vie : une magnifique histoire d’amour qui a nourri son génie et sa musique…

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J’ai lu mon premier ouvrage dessiné par Marjane Satrapi ! N’ayant pas encore pu trouver Persepolis (dont j’ai déjà vu le film), je me suis « rabattue » sur Poulet aux Prunes. Je dois admettre que je ne suis pas déçue, loin de là. Cette BD nous raconte une histoire d’amour assez triste, sur fond de souvenirs familiaux. C’est touchant, c’est parfois drôle. Marjane Satrapi relate la vie de ses proches comme s’il s’agissait d’un conte. On ne s’ennuie pas du tout et on s’attache aux personnages au fil des pages. C’est une très belle découverte, j’essaierais de regarder l’adaptation cinématographique à l’occasion. Et il me tarde de découvrir les autres livres de Marjane Satrapi !

16/20

# Les Hauts de Hurlevent, tomes 1 & 2.

Les Hauts de Hurlevent, sur les landes sauvages balayées par le vent du Nord : l’arrivée d’Heathcliff un jeune bohémien adopté par les Earnshaw va tragiquement peser sur le destin de toute la famille. Entre Heathcliff et Catherine Earnshaw naît un amour indéfectible tandis qu’Hindley, le frère détrôné, se prend d’aversion pour cet intrus. La nature passionnée d’Heathcliff ne supportera pas la vengeance d’Hindley puis la trahison de Catherine. Les Hauts de Hurlevent est aujourd’hui considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature anglaise du XIXe siècle. Ce roman, romantique par excellence, choqua certains lecteurs de l’époque, en raison de la noirceur des personnages, de la passion qui s’en dégage et de la liberté prise par rapport aux conventions en vigueur dans cette époque pré-victorienne.

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En ce moment je suis très branchée adaptations BD des romans que j’ai pu (ou pas) lire par le passé. J’ai lu Les Hauts de Hurlevent il y a quelques années et je me souviens que ça avait une lecture assez difficile, j’avais un peu pataugé dans la semoule. J’ai vraiment dû m’accrocher au début, il y a beaucoup de longueurs.. Mais j’avais finalement bien aimé. Quand j’ai croisé les deux tomes de l’adaptation BD, je me suis laissée tenter. Pourquoi pas, après tout ? Je pense que j’ai bien fait, puisque j’ai l’impression d’avoir un peu mieux compris le roman d’Emily Brontë. Sans tout le blabla autour de l’intrigue générale, en allant droit au but, on comprend l’essentiel.

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Les personnages sont globalement tous détestables. Je ne me suis attachée à aucun d’eux, mais c’est le jeu ma pauvre Lucette ! L’histoire n’en reste pas moins très intéressante. Ce n’est pas un roman facile à adapter et je pense qu’ici c’est plutôt une réussite. Les dessins sont très sombres et correspondent tout à fait à l’ambiance du roman. Les deux auteurs ont su dégager les grandes lignes du roman et les retranscrire avec une grande justesse. Victoire !

16/20

# Le portrait de Dorian Gray.

Dorian Gray est un jeune dandy d’une rare beauté. L’un de ses amis et peintre, Basil Hallward, décide de faire son portrait et, fasciné par ce modèle, il parvient au paroxysme de son art. Dorian Gray, lui-même, tombe amoureux de son propre reflet. Il fait ainsi le voeu de conserver l’éclat de sa jeunesse, et le portrait accuse l’outrage du temps à sa place. Mais la perpétuelle quête de la beauté l’amène à regretter amèrement ce pacte narcissique.

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Je n’ai pas lu le roman d’Oscar Wilde donc je ne saurais pas vous dire si c’est une bonne adaptation ou pas. Je connais cependant les grandes lignes de l’histoire et je pense qu’au niveau de l’intrigue c’est plutôt bon. Cela dit, j’ai été assez déçue par ma lecture. Je n’ai pas accroché aux dessins de Stanislas Gros, et le fait que les personnages soient tous détestables au plus haut point n’a pas aidé. Beaucoup de bulles sont remplies de discours pompeux qui n’ont pas vraiment de sens ce qui rend la lecture pénible. Selon moi, c’est une adaptation sur laquelle on peut facilement faire l’impasse. Elle n’est vraiment pas transcendante.

11/20

# Les fables de la poubelle, volume 1.

Toutes les belles histoires ont déjà été racontées. Il reste les autres !

Partant de ce principe, l’auteur s’est amusé à imaginer 8 histoires, à la manière de fables, que personne d’autre n’oserait raconter… Drôle, irrévérencieux, trash, inattendu : cet album est surtout une façon originale de rire d’une institution littéraire, la fable.

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Je ne m’attendais pas du tout à ça quand j’ai emprunté Les fables de la poubelle à la bibliothèque. En même temps, je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais. Ce premier volume se lit très vite. L’ouvrage contient huit histoires indépendantes les unes des autres. Certaines sont bien meilleures. C’est un humour un peu particulier, très trash. Il faut aimer. Personnellement j’ai bien accroché à l’humour de Krassinsky, j’ai plutôt bien aimé les dessins, très caricaturaux. J’ai passé un bon moment avec cette lecture et je pense poursuivre avec le tome 2 !

15/20

# Nimona.

Nimona est une jeune fille impétueuse qui a le chic pour la bagarre, les plans diaboliques et le chaos en règle générale. Elle a le don de changer d’apparence, ça aide (surtout quand elle se transforme en dragon) ! Lord Ballister Blackheart est l’homme le plus célèbre du royaume : cantonné dans le rôle de méchant, il veut rétablir la vérité et prouver à tous que sir Goldenloin et ses potes du ministère ne sont pas les héros qu’on croit. Ensemble, ils mènent une vendetta impitoyable et explosive.

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J’ai mis un peu plus de temps à lire Nimona car la BD fait près de 300 pages, pourtant si j’avais eu le temps j’aurais pu la lire en une journée. Difficile à lâcher Nimona ! Cet ouvrage est un petit coup de coeur, j’ai adoré plonger dans cet univers fantastique où évoluent des méchants, des héros, des dragons sur fond d’amitiés, de trahisons. Chaque page a son propre rebondissement. Les personnages principaux sont très attachants. J’ai beaucoup aimé le décalage entre l’univers plutôt médiéval dans lequel évoluent les personnages et l’utilisation pointue de procédés scientifiques, la présence de la télévision.. C’est une idée intéressante et plutôt drôle. La BD est d’ailleurs bourrée d’humour ! Cette BD a tout pour plaire : de l’humour, de l’action, de la magie, des personnages au top.. Les dessins sont très colorés et agréables à regarder. Selon moi c’est une réussite et je vous recommande tous cet ouvrage !

18/20

Films vus.

# Le tout nouveau testament.

Dieu existe. Il habite Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout le monde…

Ce film m’a laissé un peu sur le cul, soyons honnêtes. Je ne m’attendais pas du tout à ça. J’ai trouvé l’idée de départ très intéressante et plutôt bien traitée. Les acteurs sont bons. On retrouve un peu tout le gratin belge. J’aurais bien aimé que certains aient un rôle un peu plus conséquent, notamment Yolande Moreau. C’est une actrice que j’apprécie énormément. Si j’ai beaucoup ri devant certaines scènes, je suis restée comme deux ronds de flan devant d’autres. Il y a des choses que je n’ai juste pas comprises. Je ne sais pas si c’est parce que c’est un humour que je ne capte pas où si c’est juste parce qu’ils sont allés trop loin.. Mais j’aurais pu m’en passer. Je pense notamment aux scènes avec Catherine Deneuve. J’ai juste rien pigé du tout. J’étais là, à regarder la télé, à me dire « mais whaaaaaaat ? Mais.. Mais.. Pourquoi ? ». Certains passages sont un peu longuets, d’autres sont très poétiques. Il y a de très belles images. Et la fin est juste géniale. Regardez au moins les dix dernières minutes du film haha.

Autant dire que mon avis sur ce film est assez partagé. Je pense quand même qu’il vaut le coup d’œil, il y a plein de bonnes idées et de pistes de réflexion !

14/20

# The man from Earth.

John, professeur d’histoire, est surpris par ses collègues avec une fête en son honneur. Il finit par leur avouer qu’il n’a pas 35 ans, mais 14000.

J’ai vraiment regardé des films bizarres ces dernières semaines. Et celui-ci est tout aussi chelou. Ça fait presque deux semaines que je l’ai vu, et je ne sais toujours pas si j’ai aimé ou pas haha. Je pense que oui. C’était en tout cas une expérience filmographique très intéressante.

Dans ce film, il ne se passe pas grand chose. Les personnages sont tous regroupés dans une pièce et débattent au sujet de la révélation que l’un d’eux vient d’émettre. Chacun cherche à savoir si oui ou non ce dernier dit la vérité. Ils questionnent, remettent en question, doutent.. L’homme qui se tient devant eux a-t-il vraiment vécu 140 siècles d’histoire ? Le film dure 1h30, il est plutôt court. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, il est plutôt intense. On se met nous aussi à douter. A se demander si tout cela est possible. Certaines choses sont vraiment tirées par les cheveux, c’est ce qui m’a un peu déçu dans le film. Et puis tout se finit tellement vite, ça fait un peu bâclé. Le débat aurait pu continuer un peu plus longtemps. Niveau mise en scène, c’est nul. Franchement, ce n’est vraiment pas la peine de le regarder pour ça. Il faut le visionner pour le fond et non pour la forme. Je pense honnêtement que je vais le regarder de nouveau prochainement, histoire de me faire un avis définitif sur la chose. A mon avis c’est un film qu’il faut regarder plusieurs fois pour réussir à tout saisir !

Je suis tout simplement incapable de donner une note à ce film. Je vous conseille juste de le regarder pour voir l’étendue de la chose x)

Séries débutées.

Je suis toujours en mode rattrapage de tout mon retard accumulé, et j’avoue être assez fière de mon avancement au vu de tout ce que j’ai à faire en ce moment. Je suis désormais à jour dans :

  • Jane the Virgin
  • Grimm
  • Brooklyn Nine-Nine
  • The Fosters
  • Superstore
  • The Royals

Et voilà pour mon bilan culturel de ces deux dernières semaines. J’espère que vous avez fait plein de découvertes de votre côté ! Je compte sur vous pour me donner vos avis et des suggestions de nouvelles lectures ou films !

A bientôt.

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Des bisous !

Point culture #10 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes ! 

Je n’étais pas très présente cette semaine sur le blog (et sur les vôtres, vous m’en excuserez, je vais rattraper tout ça) car je suis à Paris pour mon mémoire jusqu’à mardi prochain. J’ai quand même eu le temps de lire et voir pas mal de petites choses…

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Livres lus.

# Les ferrailleurs, tome 1. Le château.

Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, assemblage hétéroclite d’objets trouvés et de bouts d’immeubles prélevés à la capitale, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod, notre jeune héros, a ainsi reçu une bonde universelle – et, pour son malheur, un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux…
Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît ; les murmures des objets se font de plus en plus insistants ; dehors, une terrible tempête menace ; et voici qu’une jeune orpheline se présente à la porte du Château…

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Je pense que si vous suivez mon blog sur des bases régulières, vous savez que je suis surtout attirée par les couvertures et les titres. Celle-ci n’a pas loupée et m’a directement intriguée. Le résumé m’a plus qu’intéressé et j’ai donc emprunté le livre à la médiathèque, le premier d’une trilogie terminée mais pas encore traduite (les deux derniers tomes ne sont pas encore publiés en France).

Alors, je suis un peu déçue mais pas trop. L’histoire est très très longue à s’installer et on ne rentre vraiment dedans qu’après un peu plus de la moitié. Après, il s’agit d’une trilogie et donc je considère les 200 premières pages comme une « introduction », une contextualisation. Une fois qu’on est dedans, ça devient très intéressant ! J’ai beaucoup aimé l’univers très particulier dans lequel prend place l’histoire. C’est très sombre, un peu inquiétant et surtout très étonnant. Ça change vraiment de tout ce que j’ai pu lire avant. J’en verrais bien une adaptation par Tim Burton d’ailleurs, ce serait tout à fait son genre je pense. D’ailleurs, l’objet livre est magnifique, les illustrations au début de chaque chapitre font leur petit effet. Les personnages sont attachants. La menace qui plane sur eux rajoute énormément de suspense, tout ça sur fond (vraiment léger) d’histoire d’amour. Si j’étais un peu sceptique et peu convaincue au début, la fin m’a vraiment laissée sur ma faim (haha) et j’espère que la publication du tome 2 est en cours. Je veux savoir. Je l’exige même. Du coup c’est un premier tome inégal mais très prometteur selon moi !

14/20

# La fractale des raviolis.

Il était une fois une épouse bien décidée à empoisonner son mari volage avec des raviolis. Mais, alors que s’approche l’instant fatal, un souvenir interrompt le cours de l’action. Une nouvelle intrigue commence aussitôt et il en sera ainsi tout au long de ces récits gigognes. Tout ébaubi de voir tant de pays, on découvre les aventures extraordinaires d’un jeune garçon solitaire qui, parce qu’il voyait les infrarouges, fut recruté par le gouvernement ; les inventions stratégiques d’un gardien de moutons capable de gagner la guerre d’Irak ; les canailleries d’un détrousseur pendant l’épidémie de peste à Marseille en 1720 ou encore la méthode mise au point par un adolescent sociopathe pour exterminer le fléau des rats-taupes. Véritable pochette surprise, le premier roman de Pierre Raufast ajoute à la géométrie rigoureusement scientifique, la collision jubilatoire du probable et de l’improbable.

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Ce petit roman aurait très bien pu rentrer dans mon top 10 consacré aux titres de romans les plus farfelus. Je suis rentrée directement dans l’histoire, dès les premières lignes j’étais dedans. Et je l’ai lu d’une traite. J’ai beaucoup aimé la façon dont il est construit, on passe d’anecdotes en anecdotes pour revenir, finalement, à l’histoire de départ. Chaque anecdote est plutôt originale, certains chapitres sont cependant beaucoup plus prenants que d’autres. Les différents personnages rencontrés sont tous singuliers et intéressants. J’ai beaucoup apprécié ma lecture, j’ai trouvé ce roman surprenant et drôle, j’ai bien accroché au style de l’auteur. Pour un premier roman c’est franchement pas mal ! On ne s’ennuie pas du tout. C’est pour moi un petit coup de coeur, que je vous recommande si vous avez l’occasion de le croiser un jour au cours de vos péripéties !

16/20

Point BD.

# Aya de Yopougon, tome 1.

En Côte d’Ivoire, dans les années 1970, l’époque est insouciante. L’auteure raconte à travers l’adolescence d’Aya l’école obligatoire, le travail facile, les hôpitaux bien équipés, l’absence totale de définition ethnique, dans une Afrique sans guerre et sans famine. Prix du premier album du Festival de la BD d’Angoulême 2006.

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ENFIN. Si vous saviez depuis combien de temps j’attends de pouvoir emprunter ce premier tome. Ça fait presque trois ans. TROIS ANS. Maintenant c’est fait, j’ai plus qu’à attendre trois ans pour emprunter le deuxième x)

J’ai plutôt bien aimé ce premier tome. Les dessins sont magnifiques. J’ai été un peu gênée au départ par les dialogues car je n’arrive pas à les « imaginer » (je sais pas si c’est très clair haha), avec tous les « dêh » et autres expressions locales. Mais j’ai fini par m’y habituer et j’ai pu profiter un peu plus de ma lecture. Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages pour l’instant mais j’ai hâte d’en découvrir plus sur Aya, qui m’a l’air d’être une jeune femme ambitieuse et très intéressante. Il me tarde aussi de voir comment les choses vont tourner pour Bintou et Adjoua.. Disons que pour l’instant je suis plus intriguée que convaincue ! Je vous en dirais un peu plus quand j’aurais lu la suite.

14/20

# Journal d’Anne Frank.

L’adaptation fidèle du journal intime d’Anne Frank, un best-seller mondial. Un roman graphique tout en émotion. Le jour de ses 13 ans, Anne reçoit en cadeau un cahier dont elle fait aussitôt son journal intime. Jeune juive allemande exilée au Pays-Bas, la jeune fille va raconter son quotidien, ses émois d’adolescente, la fuite, la cache, la peur… Publié par son père Otto deux ans après la fin de la guerre, Le Journal d’Anne Frank sera traduit en plus de 70 langues et vendu à plus de 30 millions d’exemplaires.

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J’en avais parlé dans un des derniers Tag auquel j’ai répondu (le Tag livresque des copines), j’ai du mal à relire des livres, même si je les ai apprécié. Jusqu’ici, j’ai plus ou moins trouvé la parade puisque certains de mes livres préférés ont été adaptés en roman graphique. Ce n’était pas le cas du Journal d’Anne Frank, que je voulais relire depuis que j’ai aidé ma soeur à travailler dessus pour un devoir à rendre au collège. Jusqu’à ce magnifique jour où j’ai franchi les portes de la médiathèque et il était là, il m’attendait. La version BD du Journal d’Anne Frank, fraichement publiée fin janvier 2016. JOIE SUR TERRE.

Je n’ai pas été déçue, le résultat est magnifique. Les dessins sont d’une justesse incroyable, tout est là. L’expérience était tout de même très différente de ma première lecture, probablement parce que maintenant j’avais des images sous les yeux et je ne me contentais plus d’imaginer. J’ai également beaucoup apprécié la partie historique placée à la fin de la BD, qui permet de recontextualiser toute l’histoire.

# Max Winson, tomes 1 et 2.

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Max Winson n’a jamais perdu un match de tennis de sa vie. Adulé par la foule, il n’est pourtant pas celui qu’on croit. Grande carcasse mélancolique à l’allure de Pierrot, il n’est que le produit d’une enfance volée par des entraînements inhumains, le pantin d’un père tyrannique. Quand ce dernier devient trop faible pour le coacher, la liberté s’offre à lui avec son cortège de paradoxes existentiels…

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Je ne vous met que le résumé du premier tome car le deuxième spoile absolument tout. Et c’est pas très cool. Je suis une personne vraiment sympa, non ?

Trêve de plaisanterie. Je ne sais pas du tout pourquoi j’ai emprunté ces deux tomes. Je ne suis pas une grande sportive (du tout) et le tennis n’est absolument pas un sport qui me passionne. Et l’histoire ne tourne qu’autour de ça. Du tennis professionnel, de la compétition à très haut niveau, de la pression exercée sur les joueurs… Je ne vais pas vous dire que je n’ai pas aimé, parce que ce n’est pas vrai. Si le sujet ne m’intéresse absolument pas en soi, l’auteur a su en faire quelque chose de très intéressant. On se met à tourner frénétiquement les pages dans l’espoir que Max se détache de son père. Et de tout le reste d’ailleurs. On est complètement absorbés par l’histoire, on s’attache au personnage, on guette le dénouement avec anxiété. Et quel dénouement ! J’étais vraiment contente d’avoir le deuxième tome sous la main haha. Et j’ai trouvé le deuxième tome très bon également, assez différent, plus intime. Les dessins sont très beaux, très expressifs. Il n’y a cependant pas de coup de coeur de mon côté. C’était une bonne BD, mais le sujet fait que je n’étais pas transcendée.

14,5/20

(parce que je trouve ça moche de mettre 14 alors que j’ai bien aimé, mais que j’ai pas suffisamment kiffé pour mettre 15)

# Éloge de la névrose en dix syndromes.

Du syndrome de l’adultisme (quand on veut faire des trucs qui font adulte alors même que quand on lit une carte des vins c’est comme du Kafka en japonais), au syndrome du super-héros (quand on veut être trop parfait), en passant par le syndrome de Bernard Montiel, Leslie revisite les syndromes les plus connus pour nous parler avec tendresse, justesse et humour de nos petites névroses au quotidien.

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C’est la première BD que je lis de Leslie Plée. J’ai été intriguée par le titre et j’ai donc feuilleté les premières pages avant de me décider à l’emprunter. Je vous avoue que je n’ai pas été déçue ! Les dessins sont très simples, dans de très jolies couleurs pastels, très légères et agréables à regarder. Ils paraissent un peu « enfantins » au début, mais c’est un style qui ne me déplait pas. Je me suis beaucoup reconnue dans certains chapitres, qui m’ont par ailleurs beaucoup fait rire. Je pense que mademoiselle Plée et moi-même avons le même humour haha. Si certains chapitres sont hilarants, j’ai trouvé que c’était parfois assez inégal. Certains syndromes m’ont à peine décroché un sourire. Mais c’est vite oublié car l’ensemble reste de très bonne qualité, notamment les chapitres consacrés au passage à l’âge adulte (tellement vrai), celui sur le tabagisme (très drôle mais trop vrai) et celui sur le genre féminin, sur l’image de la femme et les clichés/stéréotypes véhiculés de génération en génération, notamment sur la sexualité. Bref. Une très chouette découverte que je vous recommande également ! Je vais personnellement essayer de trouver d’autres choses écrites par l’auteure.

16/20

# Moonhead et la Music Machine.

Joey Moonhead est un jeune homme normal en toutes choses. Sauf une : il a une lune en guise de tête. Avec comme seules armes une imagination sans limites et le désir insatiable d’être le meilleur musicien du monde. Joey Moonhead va créer une machine venue d’ailleurs qui changera sa vie. Andrew Rae livre une version de la « comédie de lycée » délirante, poétique et superbement illustrée. Moonhead est aussi une fantastique déclaration d’amour au pouvoir libérateur de la musique.

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J’ai adoré cette BD ! Les dessins sont magnifiques, très colorés. Tout comme l’histoire, ils sont très poétiques. Je ne saurais même pas expliquer ce que j’ai ressenti en lisant cette histoire. J’étais happée par la chose, voyez-vous. J’étais fascinée par la Music Machine, je me suis très vite attachée à Joey et j’aurais aimé que la BD soit plus longue. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. En tout cas, si vous pouvez la lire, n’hésitez pas ! C’est une belle histoire d’amitié, de confiance en soi et de tolérance ! Coup de coeur !

18/20

Films vus.

# Agents très spéciaux, Code U.N.C.L.E.

Au début des années 60, en pleine guerre froide, le film retrace l’histoire de l’agent de la CIA Solo et de l’agent du KGB Kuryakin. Contraints de laisser de côté leur antagonisme ancestral, les deux hommes s’engagent dans une mission conjointe : mettre hors d’état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à ébranler le fragile équilibre mondial, en favorisant la prolifération des armes et de la technologie nucléaires. Pour l’heure, Solo et Kuryakin n’ont qu’une piste : le contact de la fille d’un scientifique allemand porté disparu, le seul à même d’infiltrer l’organisation criminelle. Ils se lancent dans une course contre la montre pour retrouver sa trace et empêcher un cataclysme planétaire.

Je suis une grande fan de Ritchie. Donc forcément, il était temps que je vois son petit dernier, au casting plutôt joli (comme d’hab’). Si le film ne vaut pas Snatch à mes yeux, il reste très bon. On y retrouve des personnages hauts en couleur, de l’action à tous les coins de rue, un humour déjanté qui fait mouche à chaque fois. On a pas le temps de s’ennuyer, tout s’enchaine de façon très fluide (mais entrecoupée de quelques explosions, faut pas déconner). L’histoire n’est pas super originale, c’est un scénario assez classique de film d’espionnage, mais j’ai apprécié le cadre historique (il y a des tenues absolument fantastiques portées par Alicia Vikander, je suis tellement jalouse) et la façon dont Ritchie a traité le conflit USA-Russie durant la Guerre froide. C’est vraiment un très bon divertissement, mais il ne m’a pas autant marqué que Snatch (ou Arnaques, Crimes et Botanique, tant qu’à faire). A voir !

16/20

# Red 2.

Lorsque l’agent retraité de la CIA Franck Moses apprend la mort de son ancien collègue Marvin, il se rend à son enterrement avec sa compagne Sarah, sans se douter qu’il va au-devant de gros problèmes… Arrêté et interrogé par le FBI au sujet d’un mystérieux « Projet Nightshade », il ne doit son salut qu’à l’intervention de Marvin qui avait simulé sa mort. Ils se lancent alors dans une course poursuite à travers le monde pour découvrir le secret du « Projet Nightshade ».

J’avais regardé le premier film il y a quelques années et j’avais beaucoup aimé. J’ai donc retrouvé avec plaisir le groupe d’agents retraités qui essayent de sauver le monde tout en ne se prenant pas du tout au sérieux (Malkovitch pour la vie, coeur coeur). Forcément, ce n’est pas le film de l’année. Mais c’est un excellent divertissement. On rit beaucoup, il y a de sacrées scènes d’action, l’histoire est intéressante, le casting est excellent.. Et on passe un très bon moment. Pour moi, il n’y a rien de plus à dire !

15/20

# Pan.

Proposant un nouveau regard sur l’origine des personnages légendaires créés par J.M. Barrie, le film s’attache à l’histoire d’un orphelin enlevé au Pays Imaginaire. Là-bas, il vivra une aventure palpitante et bravera maints dangers, tout en découvrant son destin : devenir le héros connu dans le monde entier sous le nom de Peter Pan.

Je suis tout simplement restée comme deux ronds de flan pendant tout le film. Quelle déception ! Je n’ai absolument pas été convaincue par ce qui est supposément la genèse de Peter Pan, qui comporte beaucoup de contre-sens et d’idées nouvelles que je déteste. Le casting était quand même plutôt joli, mais tout était too much. Je pense notamment à l’arrivée de Hugh Jackman, qui fait son entrée sur « fond » de Nirvana (Smells like Teen Spirit, soyons précis). C’est d’un ridicule, c’est inapproprié, ça ne va pas. N’importe quoi. Ce moment arrive très tôt dans le film et dès lors, je le sentais pas. Et effectivement, (presque) rien ne va. Le jeu des acteurs est exagéré, voire mauvais pour certains. Les personnages ne sont pas attachants. Le jeunot jouant Peter ne m’a pas transcendée mais il a du potentiel. Lili la tigresse (normalement mon personnage préféré) m’a juste saoulée. Je ne sais pas trop pourquoi Rooney Mara faisait cette tête là mais bon, dégoûtée. J’étais assez déçue de la performance de Jackman aussi, ce qui est assez rare. Bref, du côté des acteurs c’était vraiment pas ça. Le film est vraiment inégal, il y a de gros manques selon moi. Tout est trop facile. Le seul point positif que j’ai pu trouver à ce film est l’image. Il y a de très très belles scènes, le Pays Imaginaire doit être la seule chose qui est bien ressortie. C’est coloré, c’est beau. Malgré un usage intensif et parfois gênant du fond vert, l’univers ressort très bien. Je crois que c’est pour moi le seul point positif. Je ne pourrais pas dire que j’ai passé un bon moment devant ce film. J’ai enchainé les soupirs, je dirais presque que je me suis fait chier. Dommage..

08/20

# Moonwalkers.

Juillet 1969. Tom Kidman, un agent spécial de la CIA, est envoyé à Londres pour trouver Stanley Kubrick et le convaincre de tourner un faux alunissage au cas où la mission Apollo échouerait. Il ne trouve pas Kubrick mais, à sa place, Jonny, manager minable d’un groupe de rock. Jonny est le mauvais rêve de Kidman. Kidman est le cauchemar de Jonny. Ils n’ont pas d’autre choix que de travailler ensemble pour accomplir leur mission, sauver leur vie et mettre en place la plus grosse escroquerie de tous les temps.

Plusieurs choses m’ont tenté au premier abord dans ce film : le casting (oui, personnellement j’aime beaucoup Rupert Grint), le sujet et la bande-annonce en général m’avaient envoyé plein de bonnes vibrations. Après visionnage, mon avis est un poil plus nuancé. C’est un film intéressant, très original.. et très psychédélique barré chelou. Ce qui est finalement assez prévisible quand la moitié des personnages secondaires sont des junkies complètement paumés dans une société en transition, en constante évolution. Soyons honnêtes, c’est un style qui est loin de plaire à tout le monde. Personnellement j’ai globalement bien accroché. Le film est loin d’être parfait, il y a quelques longueurs, quelques lourdeurs également. Mais dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment. On retrouve un petit humour bien british, comme je les aime ! La (fausse) scène d’alunissage restera probablement mon moment préféré. Je n’arrivais pas à m’arrêter de rire (j’en pleurais presque, c’est pour vous dire). C’était donc une bonne découverte. Mais, il y a un mais, je ne sais pas si je le recommande ou pas. Parce que c’est particulier, vraiment particulier. Je pense qu’il faut prendre une certaine distance pour pouvoir réellement l’apprécier, ne pas s’attarder sur des « détails » et les prendre au second degré.. En lançant le film en étant très ouverts d’esprit et prêts à voir toutes sortes de bêtises, je pense que ça passera tout seul.

15/20

# The Road Within.

Vincent est atteint du syndrome de la Tourette. Il vient de perdre sa mère et se retrouve ainsi face à son père avec qui il est en froid depuis quelques temps. Ce dernier craignant que son fils vienne compromettre sa carrière politique, il envoie Vincent dans une clinique spécialisée. Sur place, le jeune homme fait la connaissance de Marie, une jeune anorexique dont il tombe amoureux. Ensemble, ils décident de s’enfuir, entraînant malgré eux Alex, le colocataire de Vincent, qui souffre de TOC. Le trio s’embarque alors dans un voyage inoubliable, dont le but est de répandre les cendres de la mère de Vincent dans l’océan.

Je ne sais pas par où commencer. C’est embêtant. Dans ce film, on part sur un road-trip avec trois jeunes souffrant de troubles différents. On découvre leur quotidien dans la maladie, l’impact que tout cela a sur leur vie sociale et familiale, leurs amours, leurs amitiés.. Et subir le regard des gens, le jugement. J’ai trouvé ce film très beau. Juste. On ne tombe jamais vraiment dans le cliché (même si des fois on est limite).  On rit, on pleure. On s’attache à ces trois jeunes (coup de coeur personnel pour le coloc’ Alex, joué par Dev Patel). Ce qui peut être un peu gênant, c’est le fait que lorsque l’on rit, on rit d’eux. C’est un automatisme mais, dans le fond, ça me met mal à l’aise. Je ne sais pas comment l’exprimer. Mais en gros Alex doit ouvrir chaque chose quatre ou cinq fois avant de prendre ce qu’il y a dedans ou d’entrer dans une maison/voiture. Donc quand ils volent une voiture et qu’il ouvre la portière quatre fois alors que c’est pas du tout le moment.. On rit. Mais en soi ce n’est pas drôle. Voyez ce que je veux dire ? C’est un cercle vicieux. Bon, on rit pas toujours à cause de ça non plus, mais c’est un peu dommage qu’ils l’aient tourné de cette façon. Genre vaut mieux en rire qu’en pleurer. Ça reste un film que j’ai beaucoup aimé, que j’ai trouvé très émouvant et que je vous recommande !

15/20

Séries commencées.

Rien ici les copinous ! Après avoir fait le point sur mon compte Betaseries, j’ai décidé de me mettre un peu à jour dans toutes les séries commencées depuis deux ans avant de commencer quelque chose de nouveau. Bon, forcément j’ai pas tenu longtemps cette résolution carrément utopique et j’en ai commencé une.. Mais je n’ai regardé que le premier épisode donc j’attends d’en avoir vu un peu plus pour vous en parler !

Et vous, qu’avez-vous vu/lu ces deux dernières semaines ? Un coup de coeur à partager ?

A bientôt !

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Des bisous.

Point culture #9 – Livres, films, séries.

Coucou mes petits beignets de courgette !

Je suis désolée, je ne publie pas beaucoup en ce moment. J’ai la tête ailleurs. Enfin, je suis de retour avec un nouveau point culture. Probablement le plus long depuis la création de la catégorie ! J’ai regardé un bon paquet de films ces derniers temps. Bonne découverte !

Livres lus.

# Le géant enfoui.

Axl et Beatrice vivent un amour constant qui a résisté aux années. Ils décident de faire un voyage pour rejoindre leur fils, parti depuis longtemps. De nombreux obstacles se dressent sur leur chemin, parfois étranges, parfois terrifiants, et mettent leur amour à l’épreuve. Leur parcours est une métaphore de nos vies à tous.
Dix ans après « Auprès de moi toujours », Kazuo Ishiguro revisite, dans « Le Géant enfoui », les thèmes shakespeariens qui traversent son oeuvre : la mémoire et l’oubli, la confiance et la haine, la vengeance et la justice. L’histoire d’Axl et Beatrice, une allégorie du monde moderne, est d’ores et déjà un monument de la littérature.

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Je suis assez déçue de mon compte rendu lecture du mois de février à cause de ce roman, que j’ai mis trois semaines à lire tellement il était long et chiant. Oui, c’est pas un joli mot, mais faut le dire, c’était chiant. Et comme je n’aime pas abandonner un roman en cours de route. Voilà le résultat. J’ai lu beaucoup moins que ce que j’aurais espéré.

Vous vous en doutez, ce roman était une grosse déception. Je n’avais jamais rien lu d’Ishiguro mais j’en avais entendu beaucoup de bonnes choses. Je n’ai pas accroché à son style, je n’ai pas du tout accroché à l’histoire ni aux personnages (très fades). C’était un échec complet sur toute la ligne. Mis à part les grosses longueurs, les dialogues m’ont énormément dérangés. A chaque phrase, les personnages s’appelaient par leurs prénoms. A CHAQUE PHRASE. J’ai cru que j’allais brûler le bouquin, j’en pouvais plus.

C’est franchement dommage parce que l’univers décrit par l’auteur était prometteur, très intéressant. Je n’ai juste pas apprécié la direction prise par l’auteur. Pourtant quelques bonnes idées auraient eu le mérite d’être approfondies.

Bien dégoûtée par cette première lecture, je ne sais pas si je lirais autre chose de l’auteur. A moins que vous ayez lu un de ses romans qui vaut vraiment le coup et que vous m’en fassiez une description de rêve en commentaire !

08/20

# La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel.

Le jour où Providence doit se rendre à Marrakech pour ramener Zahera, une petite fille gravement malade qu’elle vient juste d’adopter, un volcan se réveille en Islande et paralyse le trafic aérien européen empêchant tout avion de décoller. L’amour d’une mère est-il assez fort pour déplacer les nuages ?

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Je me suis lancée dans cette lecture un peu à reculons. Après l’épisode Jonas Jonasson, j’avais peur de me lancer dans un roman écrit par un auteur dont j’avais adoré le premier roman. Précédemment, Romain Puertolas a écrit L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea. Je pense que vous en avez entendu parler. J’avais adoré, c’était un de mes gros coups de coeur littéraires en 2014. Donc quand j’ai vu celui-ci apparaitre dans les rayons, j’étais heureuse. Vraiment. Et après j’ai déchanté. J’ai eu peur. Et j’ai reculé l’échéance. Ce mois-ci, j’ai ENFIN trouvé le courage d’ouvrir ce petit livre.

Pour répondre à la question que vous vous posez tous. Oui. Il est moins bien que le fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea. Bien moins bon. Je l’ai trouvé un peu pompeux. Bien qu’il soit plutôt poétique, je l’ai trouvé trop « facile ». L’auteur a réutilisé beaucoup d’éléments qui avaient fonctionné dans son premier roman. Sauf qu’ici ça ne fonctionne pas. On ne ressent pas les émotions attendues. L’étalage de culture nous empêche de nous attacher aux personnages, dont la description passe au deuxième plan. La lecture reste néanmoins plaisante, certains passages sont très bons, très rigolos, complètement WTF. Mais le rendu général, le constat final reste mitigé. C’était pas trop trop mal, ça aurait pu être bien mieux !

12/20

# Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers.

Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n’ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais… C’est donc l’un avec l’autre, et l’un pour l’autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l’univers.

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ENFIN. Enfiiiiiiiiiin. Je l’ai enfin trouvé à la médiathèque. Joie sur Terre. J’étais limite en train de danser dans les rayons. Bref. Je l’ai lu vite. Très vite. J’ai eu beaucoup de mal à le lâcher ! Pour être tout à fait honnête, après tout ce que j’avais lu, je ne m’attendais pas du tout à ça. Je n’ai pas eu de coup de coeur pour ce roman. Mais je l’ai trouvé beau et fort. Je me suis très vite attachée à Ari et Dante. Ce qui était à la base une belle histoire d’amitié s’est transformé en une jolie histoire d’amour. J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur chargée en émotion et à la fois très simple. Je n’ai pas grand chose de plus à ajouter. C’est un roman que je recommande vraiment à tout le monde, c’est un sujet important et il est traité d’une façon exemplaire.

16/20

Et aussi : Nos étoiles contraires et Le Liseur (article à venir). 

Point BD.

# La passion de Dodin-Bouffant.

Dodin-Bouffant est un passionné de cuisine. Fin gourmet, arbitre reconnu des saveurs, il voue à l’art culinaire un véritable culte qu’il pratique avec la complicité de sa talentueuse cuisinière, Eugénie Chatagne. La disparition inopinée de cette dernière advient comme une catastrophe qui ébranle jusqu’au sens même de sa vie. La recherche d’une remplaçante l’entraîne dans une trépidante saga dont les péripéties dévoilent combien la cuisine est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour…

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Ce qui m’a poussé à emprunter cette BD, c’est sa couverture. Magnifique couverture, toute dorée, j’ai kiffé. Et après je l’ai lue. Et j’ai adoré. C’est un petit coup de coeur pour ibidou. Les personnages sont très attachants. Les dessins sont magnifiques. C’est du food porn à l’état pur. Le dessinateur a rendu la nourriture tellement alléchante, j’en sentais limite les odeurs au fond de mon lit, ça me donnait faim. Vous savez pas à quel point ! L’histoire est très sympathique et plutôt rigolote. Franchement, j’ai passé un super moment avec ce livre. Je recommande !

17/20

# Les vieux fourneaux, tome 1 et 2.

Pierrot, Mimile et Antoine, trois septuagénaires, amis d’enfance, ont bien compris que vieillir est le seul moyen connu de ne pas mourir. Quitte à traîner encore un peu ici-bas, ils sont bien déterminés à le faire avec style : un oeil tourné vers un passé qui fout le camp, l’autre qui scrute un avenir de plus en plus incertain, un pied dans la tombe et la main sur le coeur. Une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations, qui commence sur les chapeaux de roues par un road-movie vers la Toscane, au cours duquel Antoine va tenter de montrer qu’il n’y a pas d’âge pour commettre un crime passionnel.

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Les deux premiers tomes de cette série de BD m’ont énormément plu. Les personnages sont drôles et attachants. L’histoire est intéressante. J’ai beaucoup apprécié l’aspect inter-générationnel. On ressent beaucoup d’émotions différentes en suivant les différents personnages. Ce n’est pas le genre de BD vers lequel je me dirige normalement, mais je suis contente d’avoir ouvert le premier tome. Je ne m’attendais pas à ça. C’était une chouette découverte ! J’ai hâte de lire le troisième tome.

15/20

# Lulu la sensationnelle.

Défiant toutes les lois de la statistique, ma mère a déménagé dans les toilettes. En silence. Tel le Saturne de Goya, elle a pris soin de moi.

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Là aussi j’ai été attirée par la couverture et le format peu commun de cette petite BD. Très particulière, je ne sais pas si j’ai aimé ou pas. Je crois que oui haha. Elle est vraiment originale. On ne voit jamais aucun personnage. On ne voit que des pièces, des objets et des dialogues. Mais je pense que ça accentue ces dialogues et la force qui s’en dégage. Finalement, le message délivré par cette BD est beau. Mais j’aurais aimé que ça aille un peu plus loin. Je suis un peu restée sur ma faim. Les dessins sont très chouettes par contre ! Si vous avez l’occasion de croiser ce petit livre, n’hésitez pas à le feuilleter, il vaut quand même le détour.

14/20

Films vus.

# See you in Valhalla.

Après la mort inexpliquée de son frère, Johana Burwood retourne dans sa ville natale. 4 années se sont écoulées quand elle retrouve ses étranges frères et sœurs, son inaccessible père et surtout son passé douloureux.

Je suis tombée sur la bande-annonce de ce film par hasard, et j’ai été intriguée. Après visionnage, je peux vous dire que mon avis est assez mitigé. L’histoire est intéressante, les personnages sont plutôt attachants, les acteurs sont bons. Mais j’ai l’impression que le film n’est pas fini. Il est assez court, il dure 1h30 si mon souvenir est correct. Et, franchement, ils auraient pu se permettre 30 minutes de plus, ça n’aurait pas été du luxe. On nous présente une famille brisée où, individuellement, chaque membre a une histoire à raconter. Mais tout se connecte, tout est relié et je trouve regrettable qu’ils ne soient pas plus rentrés dans la « psychologie » des personnages, dans leur histoire personnelle. La fin était trop facile, tout était trop facile, j’aurais aimé plus de détails, plus d’émotions. J’ai quand même passé un bon moment devant ce film. J’aurais juste aimé ce petit quelque chose en plus.

14/20

# Magic Mike XXL.

Les Kings of Tempa décident d’arrêter leur carrière. Mais avant ils décident de faire une dernière tournée et de partager la scène avec Magic Mike.

J’avoue, j’avais bien aimé le premier film. Pas vraiment pour l’histoire, plus pour l’aspect chorégraphique, plutôt réussi. Mais je me serais bien passée de celui-ci. Too much. Si le final reste regardable, la première heure et demie est juste gnangnan à mourir, inintéressante et complètement cliché. Les personnages sont fades. Et les danses sont bâclées. Bref, j’étais très déçue mais en même temps, je ne m’attendais pas à grand chose.

08/20

# New York Melody.

Gretta et son compagnon sont dans la musique. Mais celui-ci décroche un contrat et la quitte. Un producteur l’entend chanter et propose un contrat.

Ce film trainait depuis un loooooong moment dans ma liste de films à voir. Ayant eu beaucoup de mal avec les dernières apparitions de Keira Knightley au cinéma, j’avais un peu repoussé le moment fatidique. C’était sans compter le challenge organisé par Popcorn & Gibberish pour la St Valentin ! Ça y est, j’ai enfin vu le film. Et j’avoue que ça m’a réconcilié avec Keira. Et j’en suis ravie, parce que je l’aime bien cette actrice quand même. Plus dans les films en costumes, certes, mais elle est pas mal dans certains films plus « contemporains » aussi.

DONC. Je ne m’attendais pas du tout à ça. Je m’attendais vraiment à une comédie romantique « de base », avec un peu de musique en fond. Erreur monumentale mes chers amis. Ce n’est même pas vraiment une comédie romantique. Je le perçois comme un film dédié à la musique. C’est une lettre d’amour pour la musique. Et c’est franchement chouette. J’ai adoré ce qu’ont produit les acteurs musicalement parlant, et je pense qu’ils ont travaillé dur pour arriver à ce résultat. Mark Ruffalo et Keira Knightley sont excellents dans leurs rôles d’êtres brisés, qui se reconstruisent mutuellement par la musique. Ce film est également une belle histoire d’amitié. Tout est traité avec justesse, avec douceur et subtilité, avec bien sûr quelques rebondissements hauts en couleurs. C’est un film que j’aimerais qualifier de « délicat », plein de charme. A voir !

15/20

# Crazy Amy.

Depuis sa plus tendre enfance, le père d’Amy n’a eu de cesse de lui répéter qu’il n’est pas réaliste d’être monogame. Devenue journaliste, Amy vit selon ce crédo – appréciant sa vie de jeune femme libre et désinhibée loin des relations amoureuses, qu’elle considère étouffantes et ennuyeuses ; mais en réalité, elle s’est un peu enlisée dans la routine. Quand elle se retrouve à craquer pour le sujet de son nouvel article, un brillant et charmant médecin du sport nommé Aaron Conners, Amy commence à se demander si les autres adultes, y compris ce type qui semble vraiment l’apprécier, n’auraient pas quelque chose à lui apprendre.

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Honnêtement, je n’ai même pas envie de faire une critique de ce film. C’était nul, c’était lourd. Du vu et revu. Une daube. Amy Schumer m’a déçu. Judd Apatow m’a encore plus déçu. Les quelques bons guest ne rattrapent rien. C’était désespérant. J’ai perdu deux heures de ma vie, ne reproduisez pas la même erreur !

05/20

# Brendan et le secret de Kells.

C’est en Irlande au IXème siècle, dans l’abbaye fortifiée de Kells, que vit Brendan, un jeune moine de douze ans. Avec les autres frères, Brendan aide à la construction d’une enceinte pour protéger l’abbaye des assauts réguliers des vikings. Sa rencontre avec Frère Aidan, célèbre maître enlumineur et « gardien » d’un Livre d’enluminures fabuleux mais inachevé, va l’entraîner dans de fantastiques aventures. Aidan va initier Brendan à l’art de l’enluminure pour lequel le jeune garçon révélera un talent prodigieux. Pour finir le livre et défiant ses propres peurs, Brendan sortira de l’abbaye pour la première fois et entrera dans la forêt enchantée où de dangereuses créatures mythiques se cachent et l’attendent. C’est là qu’il va rencontrer Aisling, la jeune enfant loup qui l’aidera tout au long de son chemin. Brendan va-t-il réussir sa mission malgré les hordes de vikings qui se rapprochent ? Pourra t-il prouver que l’art est la meilleure fortification contre les barbares ?

Je vous avais parlé, il y a quelques mois, de Song of the sea, un magnifique dessin animé sur les selkies. Je suis retournée dans l’univers de Tomm Moore en me plongeant dans l’histoire de Brendan, jeune frère fasciné par l’enluminure. Étudiante en histoire de l’art, j’ai souvent entendu parlé du livre de Kells, je l’ai étudié en histoire de l’art médiéval. Il me fascinait. Il est magnifique. Ce dessin animé est très différent de Song of the sea, il est beaucoup plus sombre. Mais les dessins sont toujours aussi splendides. Les personnages sont attachants et j’ai adoré suivre Brendan dans cette aventure. Certaines images sont cependant très violentes et montrent que ce film n’est pas vraiment destiné aux enfants. Il est très subtil, chargé d’histoire celtique sur un fond musical très intéressant. Ce film est un bijou et j’ai très hâte de découvrir la prochaine pépite de Tomm Moore. Je vous le recommande fortement, en VO de préférence (mais préparez vous à faire face à des accents assez impressionnants).

17/20

# Deadpool.

Deadpool, est l’anti-héros le plus atypique de l’univers Marvel. A l’origine, il s’appelle Wade Wilson : un ancien militaire des Forces Spéciales devenu mercenaire. Après avoir subi une expérimentation hors norme qui va accélérer ses pouvoirs de guérison, il va devenir Deadpool. Armé de ses nouvelles capacités et d’un humour noir survolté, Deadpool va traquer l’homme qui a bien failli anéantir sa vie.

Je vis avec un homme passionné par les films de super-héros. Il me fait découvrir progressivement tous les films du genre et c’est tout naturellement que nous allés voir Deadpool le lendemain de sa sortie. J’avoue que j’aime bien l’univers Marvel. Donc j’y suis allée avec plaisir, avec une pointe d’excitation si j’ose dire. Et je n’ai pas été déçue ! Le film est jouissif. J’ai adoré. C’est violent, il y a de l’action mais c’était bon. On pourrait limite qualifier le film de parodie de film de super-héros. Deadpool est un anti-héros par excellence, qui ne se prend pas du tout au sérieux et ça fait du bien. Si on pouvait s’attendre au début à ce que ses blagues deviennent un peu lourdes sur le long terme, j’avoue que j’ai ri du début à la fin, d’un rire bien gras. Ils n’ont pas fait dans la finesse, mais ça faisait partie du personnage et moi, j’ai aimé ça. J’ai également grandement apprécié le fait que Deadpool détruise le quatrième mur et fasse de nous, spectateurs, partie intégrante du film. Ça ajoute une nouvelle touche d’originalité à ce film hors du commun. Je ne peux que vous conseiller de le voir, personnellement c’est un coup de coeur ! Ah oui, et en VO s’il vous plait. La traduction est dégueulasse et le film perd toute sa saveur.

17/20

# The Spectacular Now.

Sutter est un adolescent brillant et très porté sur la boisson. Son quotidien est chamboulé par sa rencontre avec la timide Aimee.

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The Spectacular Now est un des derniers films que je n’avais pas encore vu avec Miles Teller. Shame on me. Si le film est touchant, je n’ai pas non plus été pleinement convaincue. Certes, ça change de tous les films pour adolescents qui sortent toutes les semaines au cinéma, mais il n’en reste pas moins très prévisible. Les acteurs sont bons. Cela fait belle lurette que je suis absolument certaine du talent de Miles Teller. Et je suis de plus en plus intéressée par Shailene Woodley. Le film est beau, il met en avant un être brisé, qui a besoin d’aide mais qui ne semble pas s’en rendre vraiment compte. Ou alors très tard. Au-delà de ça, le film met surtout en scène une romance entre deux adolescents un peu vouée à l’échec en apparence. Mais terriblement prévisible. Ce qui rend le film un peu décevant malgré sa justesse et ses bons sentiments. Je suis quand même obligée de saluer le rendu général. C’était prévisible, ok, mais c’était bien traité. Donc je recommande.

14/20

# Sleeping with other people.

Jake (Jason Sudeikis) et Lainey (Alison Brie) ont perdu ensemble leur virginité sur un coup de tête à l’université. Quand ils se recroisent 12 ans plus tard à New York, ils réalisent tous les deux qu’ils sont devenus des champions de l’infidélité. Prêts à tout pour trouver des solutions à leur problème, ils s’engagent dans une relation platonique sans tabous afin de s’entraider dans leur quête du véritable amour.

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Bwarf. Prévisible. Lourd. Décevant. Quelques bons passages mais ils se comptent sur les doigts d’une main. A éviter !

08/20

# Lou ! Journal infime.

Lou, jeune fille rêveuse, vit seule avec sa mère Emma, qui a mis de côté sa vie pour son éducation. Leur cocon confortable cache quelques failles.

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J’aime beaucoup la BD Lou, donc je me suis laissée tenter par l’adaptation cinématographique. Je n’ai pas grand chose à dire. J’ai été assez déçue par le jeu des acteurs, très fade et superficiel. Je n’ai pas du tout été convaincue par la jeune actrice qui joue Lou (ni par les autres acteurs d’ailleurs, mais elle très particulièrement). Si l’univers a été très bien retranscrit, je suis bien sceptique face à l’histoire qui y prend place. Oui ce sont des passages de la BD mais c’est mauvais. Je pense vraiment que le jeu des acteurs a tout gâché. Ce n’est pas du tout naturel. C’est dommage, visuellement parlant c’était réussi.

10/20

# This is not a love story.

Greg Gaines, un lycéen maladroit et associable a pour seul ami un dénommé Earl, avec qui il réalise parfois de courtes parodies de films. Il va également se lier d’amitié avec Rachel, une camarade de lycée atteinte d’une leucémie.

Après avoir regardé Nos étoiles contraires, je me suis retrouvée face à un nouveau film de ma liste sur le thème du cancer chez l’adolescent. J’ai hésité et puis je me suis lancée. Je n’ai pas regretté ! On tombe parfois un peu plus dans le cliché, mais j’ai trouvé ce film très beau, très fort et très juste. J’ai pleuré comme un bébé ! Je me suis énormément attachée à Greg, à l’humour assez particulier. Les personnages sont intéressants, la réalisation est très réussie, on rit, on pleure. Pour moi c’était un joli combo, une belle réussite. C’est un film que je vous recommande !

16/20

Et aussi (articles à venir) : Hello Ladies, the movie, Blue Mountain State : the rise of Thadland, The Bad Education Movie et tous les Die Hard !

Et des films que j’avais déjà vu : The internship, Two night stand, Pitch Perfect 2… 

Séries débutées.

# Grandfathered.

La vie de Jimmy Martino, un célibataire endurci qui multiplie les conquêtes, est chamboulée lorsqu’il apprend par la même occasion qu’il est père et grand-père !

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Une petite série au format 20 minutes que je trouve fort sympathique. Ça ne casse pas trois pattes à un canard, c’est souvent du déjà-vu, mais je trouve les personnages attachants et j’aime bien regarder un épisode de temps en temps. La série me fait beaucoup penser à un mélange entre Raising Hope et Baby Daddy. Rien de révolutionnaire, mais ça passe le temps !

14/20

# Casual.

Alex Cole, célibataire endurci, et sa soeur, Valerie, fraîchement divorcée, s’entraident pour réussir à séduire.

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Cette série est intéressante. Je ne suis pas en mesure de vous dire que c’est un coup de coeur, que c’est trop bien, qu’il faut absolument la regarder. J’ai vu toute la première saison et je suis intriguée. Les personnages sont tous brisés, on suit leurs mésaventures personnelles. J’avoue avoir un peu de mal à les cerner. Et ne pas voir où ils vont avec tout ça sur le long terme. Des fois c’est drôle, souvent pas du tout. Mais, comme je l’ai dit, ça m’intrigue. Donc je verrais bien ce qu’il se passe dans la saison 2.

13/20

Et voilà pour ce neuvième point culture ! Je vous ai coupé quelques trucs parce que sinon c’était beaucoup trop long. Mais je ferais des articles pour compenser tout ça !

Et vous, vous avez regardé/lu quoi ces dernières semaines ?

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A bientôt !

Des bisous.