Point culture #14 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes ! 

Prêts pour le quatorzième point culture ? Je me demande si je ne vais pas continuer à publier mes points culture le lundi. J’hésite. Mais j’avoue que profiter du dimanche soir, au fond du lit, pour finir d’écrire mes critiques me plait bien. Vous les préférez le lundi ou le dimanche ? N’hésitez pas à me le dire, j’en tiendrais compte ! J’ai lu pas mal de trucs ces deux dernières semaines et j’ai hâte de vous en parler. Allons-y !

Livres lus.

# Comment s’en mettre plein les poches en Asie Mutante.

Lecteur, lectrice : tu viens d’acquérir le nouveau roman de Mohsin Hamid. Grand bien t’en a pris. Car celui-ci va te permettre de découvrir comment t’en mettre plein les poches en Asie mutante, comme le héros de cette édifiante et rocambolesque épopée : né dans la plus insigne pauvreté, au cœur de la campagne d’un pays anonyme du continent indien, il va monter à la ville, parfaire son éducation, rencontrer l’amour, flirter avec la tentation politique, puis faire fortune par le plus inattendu des moyens. Ce sont, en une poignée de pages, quatre-vingts années d’une vie d’homme que tu tiens entre tes mains – « un homme fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui » à l’heure de la mondialisation galopante. Et si cette fable contemporaine et universelle te fait verser quelques larmes, ne t’en fais pas, car celles-ci jailliront avant tout du plaisir et de l’émotion que tu t’apprêtes à éprouver en lisant ce petit joyau de littérature.

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Comme je vous l’ai déjà dit précédemment, j’essaye d’agrandir mes horizons littéraires et de découvrir des auteurs d’un peu partout dans le monde, autres que la France/l’Angleterre/les États-Unis. Pour ceux qui sont sur Livraddict, j’essaye globalement de colorier un peu plus ma carte chaque semaine (ça manque de bleu tout ça). Je crois qu’il y a un challenge en cours d’ailleurs sur le forum par rapport à ça.. Enfin, je le fais à mon rythme. Cette semaine j’ai pu colorier le Pakistan avec ce petit roman au titre plutôt original, qui m’a tout de suite attirée.

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Je trouve ça louche de n’avoir toujours rien lu d’un auteur russe. Ça ne me plait pas.

Le roman suit le schéma d’un livre de développement personnel, il le parodie en quelque sorte. Selon moi, l’auteur s’égare un peu par moments et perd complètement de vue cet aspect pour s’y raccrocher au début du chapitre suivant. Mais vu que l’histoire est assez prenante, ce n’est pas tellement gênant. L’auteur s’adresse à toi, il te tutoie, il te raconte ton histoire. Tu comprends rapidement qu’en fait tu n’es pas le sujet de ce livre. Ce n’est pas ton histoire que te racontes l’auteur, mais celle d’un homme ambitieux qui rêve de s’en mettre plein les poches (comme l’indique le titre) dans un pays en constante évolution, en plein développement. On suit chacune des étapes de sa vie, de sa naissance à sa mort en passant par sa première histoire d’amour, un mariage arrangé et la création d’une entreprise frauduleuse.

Ce roman est dépaysant. On y découvre une culture très différente de la nôtre, où des enfants sont armés, où on vit à sept dans une même pièce et où la corruption règne. C’était vraiment une lecture enrichissante. Je ne la qualifierais pas de coup de cœur mais j’ai vraiment passé un bon moment. Il n’y a pas de grosses longueurs, il se lit vite et c’est parfois assez drôle ! Le style de l’auteur est particulier mais j’ai bien accroché. Cependant, dans sa formulation il met une certaine distance entre nous et le personnage (vu que le personnage principal est censé être nous mais que ça ne l’est pas, si vous voyez ce que je veux dire) et j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à lui. C’est une lecture que je vous recommande à l’occasion, si vous cherchez quelque chose de différent haha !

15/20

# Phobos 2.

ILS CROYAIENT MAITRISER LEUR DESTIN.

Ils sont les douze pionniers du programme Genesis.
Ils pensaient avoir tiré un trait sur leurs vies d’avant, pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées.
En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.

ELLE CROYAIT MAITRISER SES SENTIMENTS

Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l’amour.
Elle pensait pouvoir ouvrir son cœur sans danger.
En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé.

MEME SI LES SOUVENIRS TOURNENT AU SUPPLICE,
IL EST TROP TARD POUR OUBLIER.

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Vous n’imaginez pas ma joie quand j’ai vu sur l’étagère des nouveautés à la médiathèque la suite de Phobos. J’étais aux anges. En deux jours c’était plié, j’avais tout lu. Et encore, j’aurais pu le finir dans la nuit si je ne m’étais pas imposé des limites.

Donc. Je l’ai dévoré. Ce deuxième tome est tout aussi addictif et haletant que le premier. Très difficile à lâcher ! On en découvre un peu plus sur les personnages, même si ce sont globalement toujours les mêmes qui sont mis en avant. Serena continue ses petites machinations et les douze pionniers essayent de s’en sortir tant bien que mal. Serena m’impressionne vraiment de plus en plus, je me demande jusqu’où elle est capable d’aller. J’ai déjà été plutôt surprise de voir dans ce tome ce dont elle était vraiment capable. Ça s’annonce intéressant pour la suite, on risque d’avoir quelques frayeurs ! De nouveaux éléments émergent, pas forcément des plus rassurants, concernant l’incident ayant pris place à New Eden. J’aime beaucoup la direction que prend Victor Dixen mais il va m’en falloir un peu plus parce que là le suspense est juste insoutenable. A ce niveau là, il maitrise son truc dans la règle de l’art, c’est terriblement frustrant.

Il y a quand même quelques points négatifs.. Je trouve qu’on s’acharne un peu sur Léonor, ça devient un peu « lourd ». On a l’impression que tout le malheur du monde doit forcément tomber sur ses épaules à elle. Elle n’aura juste jamais son happy ending. Je ne m’attendais vraiment pas à cette fin, j’étais choquée ! Ce deuxième tome est riche en rebondissements (même si certains on s’en passerait bien haha). Je trouve également certains couples agaçants. Ils se connaissent depuis vingt secondes et ils se donnent des petits surnoms complètement clichés, mènent leur petite vie comme s’ils étaient seuls dans l’univers et ça en devient ridicule. On dirait qu’ils essayent d’être quelque chose qu’ils ne sont pas et  du coup ils sont pire qu’immatures. Après tout ce qu’ils ont vécu, je ne m’attendais pas du tout à ça. Ça fait faux, calculé, mis en scène. Presque comme si des enfants jouaient à papa-maman. Franchement, j’aurais largement pu me passer de certaines crises de jalousie ou de scènes pseudo-romantiques complètement niaises au profit d’un peu plus d’action sur Mars. Enfin bref. Ça ne m’empêche pas d’être toujours autant accro et j’ai très hâte de lire le tome 3. Espérons qu’il paraisse assez rapidement !

16/20

# Eleanor & Park.

Etats-Unis, 1986. Eleanor est une lycéenne trop rousse, trop ronde et est harcelée par tout le monde au lycée. Dans le bus scolaire, elle a l’habitude de s’asseoir à côté de Park, un garçon timide, qui l’ignore poliment. Peu à peu, les deux lycéens vont se rapprocher, liés par leurs passions communes pour les comics et les Smiths.

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J’avais lu énormément de bonnes choses sur ce roman de Rainbow Rowell, dont j’avais déjà lu Fangirl il y a quelques mois. Personnellement j’ai été un peu déçue.

C’est effectivement une histoire très touchante. Les deux personnages principaux sont attachants, ils ont une très belle histoire et on ne leur souhaite que du bonheur. Mais dès le début on sait que ça va mal finir. Eleanor a un passé (et un présent) très lourd, difficile voire impossible à partager. Elle se retrouve entourée par des gens aimants, compréhensifs (pour la plupart) qui tâcheront de l’aider, ou en tout cas de l’accepter. On passe d’une émotion à une autre en lisant ce roman, riche lui aussi en rebondissements. La colère, la joie, la tristesse, la peur.. Tout y passe ! C’est un récit très riche. Le fait qu’on change de point de vue d’une page à une autre ne m’a pas dérangé, ça rajoute quelque chose au récit. J’ai globalement apprécié ma lecture, je vous la recommande si vous l’occasion de croiser le bouquin. Mais je suis restée sur ma faim. J’ai été déçue par la fin, je l’ai trouvée bâclée. On ne sait pas vraiment ce qu’il advient des différents personnages. J’aurais bien aimé savoir ce que sont devenus la mère et les frères et soeurs d’Eleanor par exemple, plutôt que de savoir ce qu’il advient de Tina. Je trouve que c’était une fin trop ouverte haha, et après un récit comme celui-ci, ça m’a gênée. Certains passages sont très durs et j’aurais vraiment aimé avoir un semblant de happy ending. Au moins un truc un peu plus développé.

En résumé, c’est une belle histoire, touchante mais à la fin expéditive. Il vaut le détour mais je m’attendais à mieux. Pas transcendant mais agréable à lire. Je vous le recommande sans non plus vous forcer la main (ce qui pourrait arriver un jour, faites gaffe).

14/20

# Le gang des dentiers fait sauter la banque.

Märtha et ses acolytes ne sont pas là pour jouer, ils veulent rafler la mise. Leurs atouts : des dentiers sauteurs, des fauteuils turbocompressés et l’innoncence de leur âge vénérable. En prime : le butin d’un casse de bijouterie grâce aux déambulateurs qui font d’excellents pièges à chiens convoyeurs de diamants volés.
Les jeux sont faits. Riche à millions, le gang rentre en Suède pour une retraite dorée et une redistribution façon Robin des Bois du 3e âge.
Mais la roue tourne : les diamants sont perdus, l’argent a disparu, et une bande de bikers pourrait bien finir de les mettre sur la paille…

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J’avais critiqué le premier tome dans le dernier point culture (Comment braquer une banque sans perdre son dentier). Si vous vous en souvenez, je l’avais trouvé sympathique mais sans plus. Un bon divertissement pour les vacances d’été, à lire sur la plage par exemple. Il y avait quelques longueurs mais ça restait plaisant et original, plutôt rigolo. J’avais déjà emprunté la suite donc je n’ai pas attendu trop longtemps pour la lire.

J’avoue que j’ai été un peu déçue. Ce volume est nettement moins bon que le premier. Nos petits vieux ne se renouvellent pas du tout. Il y a énormément de choses qui ressemblent au premier tome, beaucoup de redondances. J’ai également l’impression que les personnages répètent les mêmes choses encore et encore. Ce tome est plus court que le premier, mais j’ai l’impression qu’il y avait encore plus de longueurs. L’histoire perd également en crédibilité. L’auteure est allée un peu trop loin à mon goût cette fois ci. On est passé de l’original au ridicule. Je me suis presque ennuyée dans ma lecture par moments. Vous pouvez passer votre chemin concernant ce deuxième tome ! Et j’espère qu’elle évitera de nous en pondre un troisième, il faut qu’elle passe à un autre sujet (je dis ça avec toute la gentillesse de mon coeur).

12/20

J’ai aussi lu La couleur du lait (chronique le 20 mai !).

Point BD.

# Billy Brouillard : le don de trouble vue. 

Je m’appelle Billy Brouillard. 

J’aime la solitude et la nuit, la pluie et la mélancolie.
Mais la mort me fait peur.

Pourquoi m’a-t-elle pris Tarzan ?
Pourquoi m’a-t-elle pris mon chat ?
Qui est-elle exactement ?
Où nous emmène-t-elle le moment venu ?

Ce soir, je percerai son secret, ce soir je retrouverai Tarzan …

Je m’appelle Billy Brouillard …
J’ai un super pouvoir, une sorte de don …
Le don de trouble vue …

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Cette BD est plutôt originale. Elle est très bien construite, alternant entre des petits poèmes illustrés, les aventures du jeune homme et des extraits de la Gazette du Bizarre ou de l’Encyclopédie Curieuse et bizarre de Billy Brouillard. J’ai cependant trouvé l’ensemble un peu « inégal ». Disons qu’il y a des passages qui sont excellents, j’ai adoré les extraits sur les chats et sur les petites soeurs pas exemple, ou encore le poème sur la petite fille aux couteaux ; mais il y a des moments où je me suis clairement ennuyée, délaissant ma lecture pour autre chose. Billy Brouillard aura quand même réussi à me faire sourire plus d’une fois, voire rire ! Le petit bonhomme est vraiment attachant.

Les dessins sont tops et ne sont pas s’en rappeler ceux de Tim Burton. Il y a un côté très sombre et glauque qui n’est pas déplaisant, mais parfois un peu pesant, dérangeant. Ça reste globalement mignon quand même, mais un mignon un peu bizarre. Faut aimer ! Pour moi ça manque un peu de couleur haha, mais c’est volontaire je pense, ça renforce le côté inquiétant de l’histoire.

Sinon il y a un petit détail qui m’a beaucoup amusée : toutes les pages sont numérotées à l’identique. Il n’y a que des pages 13 (ça donne un côté encore plus original à la BD).

Le premier tome de Billy Brouillard n’est pas un coup de cœur. Mais j’ai quand même passé un bon moment à le lire dans l’ensemble. Je n’ai pas tout aimé, mais c’est quand même une BD que je vous recommande ! Personnellement je lirai la suite.

14/20

# Boca Nueva.

À Boca Nueva, le jeune Ese va trouver du travail à coup sûr. Un petit emploi peinard, sans histoires. Ce n’est pas à lui qu’on confierait une enquête impossible et dangereuse aux côtés du flic le plus irascible de la ville. Non, clairement pas…

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Le premier tome de cette nouvelle saga a été publié début 2016. Je l’ai emprunté la semaine dernière à la médiathèque parce qu’il était tout beau, tout neuf et que j’aime bien ce qui est tout beau et tout neuf haha ! Cette BD nous plonge dans la ville de Boca Nueva. Tous les personnages sont des animaux, ce qui aurait pu avoir un caractère un peu original mais j’ai l’impression que ces derniers temps c’est de plus en plus commun. Bref. L’histoire est plutôt sympathique, on rentre vite dedans. J’aime bien les personnages principaux. Les illustrations sont pas mal, pas transcendantes mais ça se laisse regarder.  Les couleurs sont vives, ça rend le tout plutôt dynamique. Pour moi ce premier tome est une introduction, on soulève beaucoup d’interrogations mais on a aucune réponse. La fin est abrupte, on a l’impression d’avoir loupé des pages.. Ça nous laisse vraiment sur notre faim. Si ce n’est pas un coup de cœur, cette BD a quand même attisé ma curiosité et j’attends la publication du deuxième tome pour juger vraiment sa qualité ! En tout cas, je ne vous la déconseille pas. Si vous la croisez, n’hésitez pas à vous faire une idée par vous-même.

14/20

# Aya de Yopougon (tomes 2 à 6). 

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En Côte d’Ivoire, dans les années 1970, l’époque est insouciante. L’auteure raconte à travers l’adolescence d’Aya l’école obligatoire, le travail facile, les hôpitaux bien équipés, l’absence totale de définition ethnique, dans une Afrique sans guerre et sans famine. Prix du premier album du Festival de la BD d’Angoulême 2006.

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Je vous remets le résumé du premier tome, que j’avais commenté il y a quelques points culture, histoire de rien spoiler. J’ai préféré attendre de finir toute la saga pour vous livrer une critique complète, sur la totalité de la chose.

J’ai personnellement dévoré cette saga. J’ai trouvé les six tomes très prenants et dépaysants. Si j’ai eu un peu de mal à m’habituer au début à l’écriture de l’auteure, je m’y suis quand même faite. Je n’arrive toujours pas à « imaginer » les dialogues dans ma tête avec toutes les exclamations rajoutées et difficiles à traduire si on a jamais entendu l’accent ivoirien. Mais c’est pas grave puisque j’ai quand même réussi à rentrer dans le truc. On suit donc les aventures d’Aya, Bintou et Adjoua à Abidjan, ainsi que d’Innocent à Paris à partir du deuxième ou du troisième tome (personnage très coloré que j’aime beaucoup).

La saga est très dynamique, on passe de rebondissements en rebondissements. Il se passe toujours quelque chose du côté des trois copines (ou de leurs parents d’ailleurs) ! Cette saga selon moi c’est surtout une belle histoire d’amitié. C’est ce qui ressort le plus à l’issue de ma lecture, beaucoup plus que les histoires d’amour. L’auteure et le dessinateur ont réussi à peindre le portrait d’une Côte d’Ivoire méconnue et de refléter toutes les idées reçues véhiculées en France avec le personnage d’Inno.

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J’avoue avoir été un peu déçue par la fin ouverte. Après six tomes en compagnie de tout ces personnages j’aurais aimé voir ce qu’il advenait de chacun d’eux et pas juste imaginer ce qui a bien pu se passer. Ça reste cependant une saga que je vous recommande vivement ! Les dessins sont tops, colorés. La BD est dynamique, vivante, drôle et émouvante. Les personnages ont de la répartie, ils sont attachants. La lecture est vraiment plaisante et intéressante. Quelques tomes de plus ne m’aurait pas du tout dérangé ! C’est un presque quasi coup de cœur pour moi !

17/20

# Paulette Comète, justicière à mi-temps (tome 1).

Paulette, étudiante en sociologie le jour, est justicière à ses heures perdues la nuit. Comme tous les superhéros, elle a du mal à gérer sa double vie. Pas facile de réviser ses examens quand les malfrats règnent sur la nuit, qu’une multinationale cherche à exploiter votre image, sans compter la pression médiatique ! Mais le vrai hic est que Paulette, lorsqu’elle boit la moindre goutte d’alcool, ne maîtrise plus la situation et a tendance à vite craquer pour les beaux et mauvais garçons qui la rendent toute chose ! Quand le dessinateur de WEST et le créateur de Supermurgeman conjuguent leur talent, le résultat est détonnant.

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Dans cette nouvelle saga, on découvre les dessous (dans tous les sens du terme) de la création d’une justicière : Paulette Comète. Ou on découvre comment, en fait, c’est juste une énorme coïncidence et de la récupération commerciale, dans le but de vendre un vieux produit tout chelou. Bref. J’ai trouvé ce premier tome plutôt amusant mais pas transcendant non plus. Il se lit vite, Paulette et sa mémé sont plutôt sympathiques (bien que Paulette soit un peu teubé mais bon, c’est la vie). Je trouve un peu dommage que certains aspects tels que le corps de Paulette et sa stupidité aient été mis plus en avant que l’histoire en elle-même.. Mais j’imagine que c’est ce qui fait l’originalité de la BD ? Je suis quand même curieuse de voir ce qu’il va se passer dans le deuxième tome ! Si vous aimez bien les comics, les fesses, les histoires de super-héros et l’humour un peu graveleux mais pas trop, je pense que cette BD vous plaira !

14/20

# Paulette Comète, Reine des gangsters intérimaires (tome 2).

Le vrai pouvoir de Paulette Comète, elle n’en a même pas conscience : c’est son physique ! Dans ce second album, entre Rémi son voisin voyeur ; le professeur Mollet et sa secrétaire, Simonetta ; Raymond la science ou sa mémé, elle tente tant bien que mal de résoudre une nouvelle affaire et, surtout, de ne pas boire la moindre goutte d’alcool : cela lui fait perdre la tête !

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J’ai également lu le deuxième tome (et le dernier il me semble) de cette courte série dédiée Paulette Comète, pseudo justicière. J’ai trouvé ce deuxième tome tout aussi divertissant que le premier, peut-être un tantinet meilleur. Paulette aura réussi à m’arracher quelques sourires. Ce n’est pas la meilleure BD de tous les temps mais j’ai quand même passé un bon moment. Si vous tombez dessus, à l’occasion, donnez lui sa chance !

14/20

# La petite mort, tome 1.

La Petite Mort vit des jours heureux avec Papa et Maman Mort. Il va à l’école, tombe amoureux d’une fille de sa classe et essaie de se faire des amis. Bref, à quelques détails près, la Petite Mort est un enfant comme les autres, si ce n’est qu’il a un avenir tout tracé : quand il sera grand, il reprendra le travail de Faucheuse de son père. Ce qui tombe mal, car la Petite Mort veut être fleuriste !

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Suite (encore une fois) à une recommandation de Julia du blog No Place Nowhere dans un de ses week-ends BD sur sa chaîne youtube, je me suis laissée tenter par La petite mort, que j’ai carrément acheté. Je n’ai pas du tout regretté cet achat puisque j’ai beaucoup aimé, je compte d’ailleurs investir dans les deux tomes suivant dès que mon banquier me le permettra.

On suit donc la petite mort, qui découvre les ficelles du métier de faucheur avec son papa et sa maman. C’est un univers particulier, mais on ne tombe jamais vraiment dans le glauque. Il faut aimer ce genre d’humour un peu décalé puisque la mort est traitée de façon vraiment légère. Mais personnellement j’ai beaucoup ri et j’ai trouvé la petite mort très attachant(e) (sexe à déterminer à la majorité haha). La fin de ce premier tome m’a toute tourneboulée, je l’ai trouvée très touchante et triste. Les dessins sont très simples mais très chouettes, majoritairement en noir et blanc avec quelques touches de couleur par-ci par là, venant égayer le tout.

En résumé j’ai trouvé le tout drôle, original et mignon. Il me tarde de découvrir la suite des aventures de la petite mort et je vous recommande chaudement ce premier tome !

16/20

# Braise (tomes 1, 2 et 3).

Deux orphelins, Prune et Janus, sont réveillés par une étrange musique jouée par un chat qui a pour nom Braise. Celui-ci leur propose de vivre dans un royaume merveilleux, remplis de jouets et de sucreries et habité par une reine qui deviendra leur maman… Insouciants, Janus et Prune suivent Braise et, après une période effectivement de liesse, Prune comprend que ce monde enchanteur cache de sombres dessins… Le premier album de deux auteurs venus d’Angoulême qui réalisent, d’entrée, une histoire pleine de charme. Une découverte !

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J’ai emprunté cette trilogie à la médiathèque, intriguée par la couverture du premier tome. Tous les tomes étaient là donc j’en ai profité, j’ai tout pris. J’ai un avis un peu mitigé sur la chose.. J’avoue que j’ai trouvé l’histoire assez intéressante. Elle s’implante dans un univers irréel, quelque peu surnaturel, plutôt sombre. Les personnages ne sont pas particulièrement attachants même si au fil des trois tomes je me suis un peu attachée à Braise, prêt à tout pour récupérer sa fille. Je pense finalement que je n’ai pas tout compris. Il y a des éléments qui auraient mérité d’être un peu plus approfondies, on a parfois l’impression que les choses tombent comme un cheveu sur la soupe. Je n’ai pas compris la transformation de Janus par exemple.. Et ça me frustre un peu parce que c’est un élément très important dans la trilogie et ça n’a pas facilité ma lecture. J’ai beaucoup aimé le dénouement de l’histoire. Je pense que le troisième tome est celui que j’ai préféré puisqu’il répond à la plupart des questions soulevées dans les deux premiers tomes. On comprend enfin le pourquoi du comment et j’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ça. J’ai été un peu plus déçue par la conclusion de l’histoire de Braise, ça m’a rendue vraiment triste. Mais je salue quand même le fait que les auteurs n’aient pas choisi la facilité.

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Je ne suis pas particulièrement fan des illustrations, que je trouve parfois un peu « moches » (faut dire ce qui est). Elles sont beaucoup plus brouillonnes que les illustrations que l’on trouve en couverture. Certaines sont plus réussies que d’autres mais dans l’ensemble, ça m’a laissé un peu sur ma faim concernant cet aspect. Par contre, si je ne suis pas fan des illustrations, j’ai beaucoup aimé les couleurs ! Faut bien qu’il y ait un peu de positif quelque part.

En résumé, pas de coup de cœur pour ces trois bandes-dessinées. L’histoire est intéressante mais sans plus, il y a beaucoup de points qui (selon moi) ont été mal traités. Les illustrations ne m’ont pas vraiment plues.. Du coup je ne la recommande pas forcément, pour moi vous ne loupez pas grand chose !

13/20 pour les deux premiers tomes, 14/20 pour le dernier.

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# Les épisodes lunaires. 

Mort-vivant mélancolique, loup-garou amoureux, poltergeist agressif, revenant revanchard et autres créatures mutantes, tout ce bestiaire fantastique se retrouve dans les pages du nouveau livre de Martin Romero, Les Episodes lunaires. Mais derrière ce défilé de monstres aussi pathétiques que terrifiants, c’est bien à l’être humain et à sa part monstrueuse que s’intéresse Martin Romero, et les différents épisodes qui composent ce livre sont autant de fables qui exposent les turpitudes de l’âme humaine. Si la nuit les monstres sont de sortie, le jour ce sont les hommes et les femmes qui souffrent et font souffrir: histoire d’amour passionnée qui sombre dans la banalité, enfant délaissé par des parents peu aimants, erreur fatale de celui qui croit bien faire… Martin Romero n’est pas toujours tendre avec ses personnages, et peut-être est-il préférable, comme ces créatures qui hantent les ténèbres, de chercher refuge dans une nuit sans lune. Cette sarabande déviante et emportée, qui oscille tout du long entre le rire et les larmes, bénéficie d’une mise en couleurs pensée pleinement comme un élément narratif, et éclairant ainsi avec justesse chaque histoire, chaque ambiance, et chaque humeur.

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Je me suis laissée tenter par la magnifique couverture de ce roman graphique. Il n’y avait pas de résumé mais elle a suffi à me convaincre de l’emprunter. Alors.. Mon avis est un peu mitigé. Il y a un ou deux épisodes très beaux, très poétiques et d’autres que je n’ai tout simplement pas du tout compris, un peu (trop ?) absurdes ou juste glauques. Certains m’ont vraiment mise mal à l’aise, notamment La folie du n°3 (épisode 8). Les textes sont assez rares, tout passe par l’illustration. Heureusement, ces dernières sont absolument magnifiques, au même titre que la couverture. Elles sont peut-être la seule raison pour laquelle je conseillerais cette BD. Pour le reste je n’ai pas été convaincue à 100% ! Honnêtement, je pense que vous pouvez passer votre chemin, vous ne louperez pas grand chose.

12/20

Films vus.

# Comment c’est loin.

Après une dizaine d’années de non-productivité, Orel et Gringe, la trentaine, galèrent à écrire leur premier album de rap. Leurs textes, truffés de blagues de mauvais goût et de références alambiquées, évoquent leur quotidien dans une ville moyenne de province. Le problème : impossible de terminer une chanson. A l’issue d’une séance houleuse avec leurs producteurs, ils sont au pied du mur : ils ont 24h pour sortir une chanson digne de ce nom. Leurs vieux démons, la peur de l’échec, la procrastination, les potes envahissants, les problèmes de couple, etc. viendront se mettre en travers de leur chemin. Chemin qu’ils n’avaient de toute façon pas pris dans le bon sens…

Alors, personnellement, le rap et moi ça fait deux. Vraiment. Surtout le rap français, que j’ai en horreur. Orelsan est l’exception qui confirme la règle. C’est le seul que je tolère, que dis-je, que j’apprécie. Il fait du bon comme du mauvais, mais il y a un certain nombre de ces morceaux que j’aime tout particulièrement. Bref. Je suis moins fan de Gringe. Ma curiosité m’a quand même poussé à regarder leur film. La bande-annonce m’avait fait sourire, alors pourquoi pas ?

Je dois avouer que j’ai été assez agréablement surprise. Ce n’est pas un chef d’œuvre, ça c’est sûr et certain. Mais j’ai quand même passé un très bon moment. Ils sont attachants, on a vraiment envie qu’ils réussissent. Personnellement j’ai trouvé ça drôle et touchant.  Le fait que ce ne soit pas de véritables acteurs rajoute une touche plutôt pas mal au film. Ils sont loin d’être mauvais mais ils ont un côté un peu gauche, je ne sais pas comment expliquer. C’est un peu maladroit parfois. On s’y identifie un peu plus facilement je trouve. Ça ne va pas chercher très loin mais ça reste largement mieux que pas mal de films français qui sont sortis ces dernières années. Ou alors c’est juste moi qui tombe sur de très mauvais films français haha. En bref, c’est simple mais c’est plutôt efficace. Je valide !

15/20

# Dear White People.

La vie de quatre étudiants noirs dans une prestigieuse faculté américaine, où une soirée populaire et scandaleuse organisée par des étudiants blancs va créer la polémique.

La bande annonce envoyait du rêve, je suis tombée de bien haut. Je me suis ennuyée ferme devant ce film, mon copain s’est endormi et le pote qui nous tenait compagnie a soupiré ferme en jouant sur son téléphone pendant une heure et demie. Le film a été encensé par la critique mais honnêtement.. Je ne comprends toujours pas pourquoi. Les acteurs sont plutôt bons, le pitch avait du potentiel mais il y a quelque chose qui a foiré dans le processus. Et je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Il a été impossible pour moi de m’identifier aux personnages, j’ai eu beaucoup de mal avec certains discours qui sont très pompeux et moralisateurs. Je n’ai pas non plus compris le rôle qu’étaient censés tenir certains personnages dans le film. Ils étaient juste inutiles et énervants au possible. Il y a quelques bonnes scènes, mais l’ensemble manque de dynamisme. C’est plat. C’est censé être une comédie mais je n’ai ri à aucun moment. J’ai tout au plus esquissé un sourire. Et probablement pas pour la bonne raison. Je n’en retiens pas grand chose à part un film plutôt superficiel, qui s’attaque à quelque chose mais sans vraiment rentrer dedans. Je ne le recommande vraiment pas. J’ai par ailleurs vu que Netflix comptait adapter le film en série.. Je ne sais vraiment pas ce que ça va donner mais il est peu probable que je la regarde.

08/20

# Pride.

Été 1984. En Angleterre débute l’histoire de 2 communautés, les mineurs et les homosexuels, que tout oppose et qui s’unissent pour défendre la même cause.

Énorme coup de cœur pour ce film absolument génial. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un aussi bon film. Touchant, drôle, triste, émouvant et qui traite d’un sujet fascinant, inspiré d’une histoire vraie. Ce film déborde d’énergie, d’espoir, c’est tellement bon ! Le casting est fantastique, choisi à la perfection. Le seul petit bémol que je pourrais émettre, c’est le fait qu’on n’approfondisse pas vraiment l’histoire des différents personnages. Mais ils sont absolument (presque) tous attachants ! Ce n’est pas un sujet facile, mais il a été traité avec une grande justesse et ça fait du bien. C’est tellement rare un film sur l’homosexualité qui n’en fait pas des tonnes. Après l’avoir regardé, je me sentais juste heureuse, je ne pouvais pas m’arrêter de sourire. La fin est très touchante. Je pense que je pourrais presque le rajouter à ma liste de feel-good movies (alors qu’il y a des passages vraiment pas drôles). Et puis y a Bill Nighy. A partir du moment où il est au casting, c’est presque toujours une valeur sûre haha ! Personnellement je n’en dis pas plus, mais je vous conseille vraiment ce film. Il est top top top !

18/20

Ps – Pour les fans de Sherlock, l’acteur jouant Moriarty, Andrew Scott, a un très beau rôle dans ce film ! Il m’a vraiment pris aux tripes. Il a d’ailleurs gagné un prix pour le meilleur acteur dans un second rôle. 

# Star Wars VII : le réveil de la force.

Dans une galaxie lointaine, très lointaine, un nouvel épisode de la saga « Star Wars », 30 ans après les événements du « Retour du Jedi ».

May the Fourth be with you oblige, j’ai enfin regardé le nouveau volet Star Wars. Sans véritables attentes, je me suis lancée dans l’aventure. Franchement, je n’ai pas grand chose à en dire. Je n’ai pas trouvé ça super excitant, c’est juste un bon divertissement avec quelques bonnes idées qui aboutiront peut-être sur quelque chose d’intéressant dans le prochain. Who knows ? J’ai été contente de retrouver quelques anciens personnages (qui ont bien vieilli haha, ça fait bizarre) et je n’ai pas été transcendée par les nouveaux. Kylo Ren est un peu décevant.. Je n’avais pas capté que ce serait cet acteur qui jouerait le « méchant ».. Et j’ai une image de lui peu glorieuse, celle d’un mec faible, qui fait pitié (merci Girls). Donc j’ai eu un peu de mal à le voir comme une menace. Ce sont des choses qui arrivent ! Si je n’ai pas trouvé ça transcendant de ouf, je suis quand même curieuse de voir ce que ça va donner par la suite ! Et puis, comme je l’ai dit plus haut, ça reste divertissant. On ne passe pas un mauvais moment ^^

14/20

Séries débutées.

J’ai beaucoup lu ces deux dernières semaines et donc je n’ai pas pu avancer dans beaucoup de séries. J’ai cependant réussi à rester à peu près à jour dans celles qui sont en cours (et où j’étais déjà à jour – complexe, je sais) et à rattraper mon retard dans Veep.

Et voilà pour ce point culture..

On se retrouve très bientôt pour un nouvel article, je ne sais pas encore sur quoi.

En attendant je vous fais plein de bisous !

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Point culture #13 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve pour notre rendez-vous culturel du dimanche. Déjà le treizième héhé, le temps passe vite. Je n’ai pas des tonnes de choses à vous présenter en ce moment, mais bon, c’est la vie ! On fait avec ce qu’on a ! Certaines critiques sont un peu courtes, il est très tard et je suis très fatiguée. Il faut que j’arrête de tout faire à la dernière minute. Il y aura probablement des fautes partout aussi. Veuillez s’il vous plait me pardonner !

Edit – Pour ceux qui me suivent sur Facebook, vous savez que j’ai finalement fini par m’endormir sur l’article samedi soir. Et vu que j’étais de vide-grenier hier, de 6h à 19h.. Bé je dormais à 20h30. Donc je publie le point culture un lundi, désolée pour cet affront.

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Livres lus.

# La drôle de vie de Bibow Bradley. 

Juin 1964, USA. Le jeune Bibow Bradley est envoyé au Vietnam où, en toute logique, il devrait perdre un oeil comme papy (en Normandie) ou une jambe comme papa (en Corée).
Sauf que Bibow a un don : il ne connaît pas la peur. Un don très utile aux yeux de la CIA… Le voilà vite embarqué de mission en mission, entre activistes communistes à Moscou et rassemblements hippies à Woodstock !

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Ce roman trainait depuis un moment dans ma wish-list et je l’ai trouvé au détour d’un rayon à la médiathèque. Je me suis donc dit qu’il était temps qu’il dégage de là haha. Le résumé m’intriguait beaucoup mais je me suis lancée dans cette lecture sans véritables grandes attentes. Heureusement !

Si l’histoire est plutôt originale, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher à l’écriture de l’auteur. Inutilement vulgaire, très simpliste, je me suis lassée très rapidement de son style, qui a juste fini par m’énerver. Il y a beaucoup d’idées intéressantes pourtant. Mais on a l’impression de survoler le tout. Il y a un côté très anecdotique qui laisse un peu sur sa faim. J’ai quand même appris quelques petites choses intéressantes sur la CIA. Ça aura au moins le mérite d’avoir amélioré un tantinet ma culture générale ! Les personnages ne sont pas particulièrement attachant mais certaines rencontres permettent de dynamiser un peu le récit. Parce que Bibow, c’est globalement un je-m’en-foutiste un peu mollasson. Même quand il raconte un truc de fou, on a l’impression qu’il a simplement sorti les poubelles. Bon, en me relisant j’ai l’impression de ne dire que des choses négatives. Je tiens quand même à préciser que je suis rentrée très rapidement dans l’histoire et que j’ai lu le livre en une journée. Même si c’est mou et un peu relou au niveau de l’écriture, on se laisse facilement porter par le récit. Ce n’est pas un flop total mais ce n’est pas non plus une lecture que je vous recommande absolument.

13/20 

# Le vieux qui lisait des romans d’amour.

Lorsque les habitants d’El Idilio découvrent dans une pirogue le cadavre d’un homme blond assassiné, ils n’hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Seul Antonio José Bolivar déchiffre dans l’étrange blessure la marque d’un félin. Il a longuement vécu avec les Shuars, connaît, respecte la forêt amazonienne et a une passion pour les romans d’amour. En se lançant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d’Amazonie dont la survie même est aujourd’hui menacée.

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Pour être absolument honnête avec vous, je n’avais pas lu le résumé de ce roman avant de l’ajouter à ma wish-list. Je ne l’ai pas lu non plus quand je l’ai acheté. Je me suis juste basée sur le titre, qui me plaisait bien, et sur la couverture, que j’aimais bien aussi bien que je ne voyais pas le rapport. Pour ceux qui l’ont lu, je pense que vous pouvez imaginer ma surprise en découvrant les premières pages. Je ne m’attendais pas DU TOUT à ça haha.

Le roman est tout petit et se lit très rapidement. C’est mon premier roman de Luis Sepulveda, mais j’ai beaucoup aimé sa manière d’écrire et je pense que je me laisserais tenter par un autre de ses romans très prochainement ! Son roman m’a fait voyager au fin fond de la forêt amazonienne. Il traite de beaucoup de sujets, notamment le respect de la nature et la colonisation. On rentre tellement facilement dans l’histoire, c’est poétique, intéressant et dépaysant. L’auteur nous offre une belle leçon de vie. Si je peux exprimer un seul regret, c’est le manque d’émotions. Certes, on ressent beaucoup de choses en lisant ce livre (surtout de la colère face à la connerie humaine pour ma part) mais je m’attendais à « plus ». Je m’attendais vraiment à un roman rythmé par les histoires d’amour lues par le vieil homme, mais elles sont finalement très très peu présentes. L’amour est très peu présent de façon générale. Mais ça reste une très belle découverte et un presque coup de cœur !

16,5/20

# Comment braquer une banque sans perdre son dentier. 

Wanted : Ils sont cinq, trois femmes, deux hommes. Cheveux blancs, déambulateurs, ils s’apprêtent à commettre le casse du siècle. Si vous les croisez, restez prudents, et surtout ne tentez pas de vous interposer.

Ils s’appellent Märtha, Stina, Anna-Greta, le Génie, le Râteau, ils chantent dans la même chorale et vivent dans la même maison de retraite. Nourriture insipide, traitement lamentable, restrictions constantes, pas étonnant que les résidents passent l’arme à gauche. Franchement, la vie ne serait pas pire en prison ! D’ailleurs, à Stockholm, elles ont plutôt bonne presse… Voilà l’idée ! Les cinq amis vont commettre un délit et faire en sorte d’être condamnés : en plus d’avoir la vie douce, ils pourraient redistribuer les bénéfices aux pauvres et aux vieux du pays.
Un brin rebelles et idéalistes, un peu fous aussi, les cinq comparses se lancent dans le grand banditisme. Mais évidemment rien ne va se passer comme prévu…

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Ce n’est pas du tout le roman de l’année, mais j’ai quand même passé un très bon moment avec ces cinq petits vieux aux idées farfelues. Ils auront le mérite de m’avoir fait rire. Il y a quelques longueurs, ça manque un peu d’action par moments. Ou alors ça va tout simplement trop loin et ce n’est plus du tout crédible (en même temps, dès les début niveau crédibilité c’est pas tellement ça). Mais on s’attache tellement aux personnages que, finalement, on ne voit pas les pages défiler. C’est le roman idéal pour un moment détente, pas prise de tête, et je lirais la suite avec plaisir (je l’ai d’ailleurs déjà emprunté à la médiathèque) ! Et.. honnêtement, je n’ai pas grand chose de plus à ajouter x)

14,5/20

J’ai aussi lu Coeurs brisés, têtes coupées mais j’en ferais une critique à part !

Point BD.

# L’étrange vie de Nobody Owens, tome 1.

Nobody Owens serait un garçon normal. S’il ne vivait pas dans un cimetière, élevé par des fantômes, avec un gardien qui n’appartient ni au monde des vivants, ni à celui des morts. De nombreuses aventures attendent le petit garçon dans le cimetière : un homme Indigo, un portail vers une cité abandonnée envahie par des goules, l’étrange et terrible Sleer. Mais à l’extérieur, Jack attend pour le tuer.

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Je suis un peu mitigée suite à la lecture de ce roman graphique. L’histoire est intéressante, intrigante, on se demande vraiment ce qu’il va advenir du petit Bod à l’issue de l’ouvrage (ou du prochain en l’occurrence puisqu’il y a une suite). L’univers dans lequel se tient l’histoire est plutôt chouette. Les personnages secondaires sont rigolos et touchants. Mais j’ai quand même l’impression d’être passée à côté, d’avoir loupé un truc. Plusieurs choses m’ont gêné durant ma lecture. Les couleurs sont très belles, rien à redire là dessus, mais j’ai été gênée par le changement de dessinateur d’un chapitre à l’autre. Ça pourrait être enrichissant, être le petit truc en plus par rapport à d’autres BDs.. Mais moi ça m’a juste dérangé. Ça ne se ressent pas forcément sur le petit garçon, qui garde son visage poupon. Mais pour les personnages plus « sombres », c’est tout de suite plus embêtant. Certains lui donnent un air extrêmement trop gentil alors que dans le chapitre précédent il avait l’air d’un gros badass sanguinaire.

Ensuite, beaucoup de questions restent sans réponse, notamment par rapport au fameux Jack. La fin du tome 1 me laisse penser que ce sera l’axe le plus approfondi dans le deuxième tome, et je l’espère sincèrement. Parce que là je comprends pas tout. Il nous manque certaines clés pour apprécier pleinement l’histoire, pour y rentrer complètement. Disons que du coup ça manque un peu d’action, pour faire simple. Le passage qui m’a tenu le plus en haleine est celui dans le monde des goules. C’est d’ailleurs le seul que j’ai vraiment retenu. Pour le reste, disons que j’ai mémorisé le principal et les questions que je me pose par rapport à tout ça. Ça n’est pas une mauvaise BD pour autant, mais j’espère que le deuxième tome sera meilleur ! On est loin du coup de coeur !

13/20

# Bookhunter.

Bookhunter est un véritable polar, une enquête haletante, scientifiquement menée, qui a pour objet… la traque d’un voleur et faussaire de livre ! Pour récupérer l’incunable dérobé, la fameuse police des bibliothèque ne recule devant rien et déploie des moyens impressionnants. Au fil des investigations de l’agent Bay et sa petite équipe, c’est toute la vie secrète d’une bibliothèque qui nous est révélée. De nombreuses scènes d’actions, dignes des meilleurs films du genre, ponctuent cet album original et drôle, on ne peut plus décalé. Cette savoureuse parodie est tirée d’un fait divers réel – même si Jason Shiga exagère légérement, en imaginant un monde où le livre constituerait le bien le plus précieux…

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Attirée par sa très belle couverture, j’ai été un peu moins conquise par le contenu de cette BD, bien qu’elle soit très originale ! On y suit la police des bibliothèques dans une enquête pas si haletante que ça, à la recherche d’un livre volé. Il y a de très bonnes idées mais elles n’ont pas été suffisamment bien exploitées selon moi. Il y a de l’humour, quelques bonnes scènes d’action, mais c’est globalement assez plat. Je ne suis pas une grande fan des illustrations non plus, que j’ai trouvé plutôt fades. Et l’auteur nous perd un peu par moments, quand ses personnages s’engagent dans des monologues techniques peu intéressants. On est loin du coup de coeur de mon côté. Mais ce n’est pas non plus complètement nul. Donnez lui sa chance à l’occasion !

14/20

# Comment nourrir un régiment.

Un peu bourrue, mais toujours attachante, cette femme de caractère règne depuis des décennies sur le point de ralliement de sa – très – nombreuse famille : la cuisine ! Sous les pinceaux éminemment intéressés de son petit-fils, elle révèle pour la première fois ses recettes fétiches et évoque au passage bien des souvenirs, tour à tour drôles, incongrus ou émouvants.

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Intriguée par le titre et le résumé, j’ai emprunté ce roman graphique sans attentes particulières. Je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre. L’auteur nous plonge dans les souvenirs racontés par sa grand-mère, généralement pendant qu’elle cuisine ou pendant les repas. Souvenirs d’enfance, la vie durant la guerre.. Si certaines anecdotes (parce que pour moi ce sont surtout des anecdotes) sont intéressantes et/ou rigolotes, la plupart sont juste « bof ». Je ne peux pas non plus dire que je me suis ennuyée en lisant cette succession de petites histoires. L’auteur a su réaliser un ouvrage qui reste dynamique, coloré et plaisant. J’ai apprécié le fait de trouver des recettes de temps en temps, mais elles ne sont pas vraiment réalisables puisque sa grand-mère lui donne des indications à la louche. J’aime le précis et je déteste le gaspillage. Donc j’ai pas envie de me foirer et de devoir tout jeter haha. Pas de coup de coeur mais une lecture pas trop déplaisante quand même. Pourquoi pas !

14/20

# Jane, le renard et moi.

« Il reste à peine 2 mois d’école.
Une toute petite éternité ».

Montréal, dans les années 80. La jeune Hélène est le canard boiteux de son établissement. Mise à l’écart, sujette aux moqueries et aux insultes, elle se réfugie dans la lecture de Jane Eyre de Charlotte Brontë. Elle s’identifie à l’héroïne tout en se dévalorisant, persuadée d’être « une saucisse de Toulouse », « un bébé truie » ou « un coussin à fourchettes ». Et le pire est à venir. Une semaine en camp de vacances avec les 40 élèves de cinquième, prêts à la martyriser. Mais deux rencontres vont illuminer son quotidien.

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Ça faisait plusieurs années que je cherchais cette BD, dont j’avais entendu parler dans les chroniques que Pénélope Bagieu réalisait pour Madmoizelle (ça parle peut-être à quelques unes d’entre vous). Je suis tombée dessus totalement par hasard en furetant dans les rayons de la médiathèque, comme à mon habitude. J’avais pour ainsi dire complètement oublié l’existence de ce livre, je m’étais plus ou moins faite à l’idée que je ne l’aurais jamais entre les mains. De ce fait : petit miracle ! Bref, vous vous doutez bien que j’avais de sacrément grosses attentes.

Je n’ai pas du tout été déçue ! C’est une très belle BD, en tant qu’objet mais aussi au niveau du contenu. Les illustrations sont magnifiques, jouant sur les couleurs pour dépeindre les différentes émotions ressenties par Hélène.

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L’histoire en elle-même est très simple, mais elle est traitée avec une grande justesse, ce qui la rend très touchante et poétique. On s’attache très rapidement à Hélène. On a envie de lui dire qu’on est là, nous, qu’elle n’est pas seule. Cette BD traite de sujets pas faciles : le rejet et le dénigrement de soi. Ce serait bien qu’on en entende un peu plus parler, elle pourrait apporter beaucoup de réconfort à certaines personnes, comme Hélène trouve du réconfort dans la lecture de Jane Eyre. Le seul bémol pour moi est la courtitude de la BD, j’aurais aimé qu’il y ait un peu plus de contenu, beaucoup plus de pages. Mais c’était tout de même une très belle découverte !

17/20

# Le singe qui aimait les fleurs.

Saviez-vous que sur les rives du Kinabatangan vivait une communauté de singes nasiques (ceux avec les gros pifs endémiques à l’île de Bornéo) ? Parmi eux Vernish, un singe pourtant à l’écart du groupe… C’est qu’il n’apprécie guère le comportement plutôt rustre de ses congénères et de leur chef, Sivanesh, une grosse brute qui se comporte comme un animal (d’ailleurs c’est un animal !). Plus solitaire, Vernish vit à l’écart et passe son temps à cueillir des fleurs qu’il trouve dans la jungle et rêve surtout d’avoir un bon copain. D’ailleurs il en a un, de copain : c’est Koola, un vieux singe qui vit dans une carcasse d’avion. Mais si Koola n’aime pas trop les fleurs, les bouteilles de Coca Cola que lui ramène Vernish le plongent dans un bonheur proche de la béatitude. C’est quand même chouette d’avoir un bon copain ! Sauf quand ça finit mal…

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Puisque j’avais bien accroché à l’humour de Krassinsky dans le premier volume des fables de la poubelle, je me suis laissée tenter par une autre de ses BD à la médiathèque. J’ai été assez déçue par celle-ci, très inférieure à la précédente. Je n’ai tout simplement pas compris le but de cette BD. Du coup, vous l’aurez compris, je n’ai pas trop accroché. Je m’attendais à quelque chose d’à la fois poétique (à cause du titre) et drôle. Et c’était juste nul haha. Tant pis ! Ce sont des choses qui arrivent. Heureusement que les BD de Krassinsky se lisent vite.

10/20

# Lumberjanes, tome 1.

Cinq copines, très différentes mais unies comme les doigts de la main, sont bien déterminées à passer le meilleur été de leur vie… Peu importe les attaques de loups à trois yeux, de yétis et autres manifestations surnaturelles qui semblent se manifester dans leur camp de vacances.

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Après avoir craqué pour Nimona il y a deux semaines, c’est avec une grande joie que j’ai trouvé Lumberjanes à la médiathèque, nouvelle BD co-écrite par Noelle Stevenson. Il s’agit d’une sorte de guide pour scout féminine badass, avec un petit côté fantastique très appréciable. On y suit une bande de copines très différentes les unes des autres, et qui se complètent parfaitement, dans un camp de vacances qui va se révéler être un peu particulier. Les dessins sont au top, très colorés, dynamiques. L’écriture est parfaite, tout s’enchaine parfaitement. Ce premier tome est vraiment très intriguant. Et beaucoup trop court ! C’est le seul reproche que je peux actuellement lui faire. Je suis carrément restée sur ma faim et j’espère que le tome 2 ne tardera pas trop (mais bon, la publication datant de février 2016, je pense que je peux toujours rêver). Je lui reproche peut-être aussi un petit manque de contextualisation. Certaines choses arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe, en mode très WTF. Mais globalement, c’est un coup de coeur. Je vous la recommande fortement !

18/20

Films vus.

# Dirty grandpa.

Alors qu’il est sur le point d’épouser sans conviction la fille de son patron, Jason (Zac Efron), un jeune avocat un peu coincé, se fait embarquer par son grand-père (Robert De Niro) dans un road trip déjanté jusqu’en Floride pour le Spring Break. Personnage haut en couleur et totalement dévergondé, Dick est bien décidé à apprendre à son petit-fils ce que veut dire profiter de la vie…

C’est triste à dire, mais le seul film que j’ai vu ces deux dernières semaines est Dirty Grandpa. Et c’était médiocre. La première chose que j’ai à dire c’est.. Mon dieu, De Niro est tombé bien bas. Ça me rend franchement triste.

Le film est lourd, l’humour pas du tout subtil et vulgaire. Si certaines scènes ont réussi à me faire rire, le film dans sa globalité est constitué d’une succession de blagues pipi-caca franchement décevantes et lassantes. C’est presque ridicule ! Mis à part ça, le film est très prévisible. Dès les premières minutes, on sait déjà comment ça va finir. Les différents personnages ne sont pas très intéressants (pour la plupart ils sont stupides, faut le dire).  On a l’impression de suivre un ensemble de caricatures qui font la fête sur une plage. Pour moi, le réalisateur est allé trop loin. Son politiquement incorrect ne m’inspire que de la pitié. Bref. Passez votre chemin ! Ce film est une déception du début à la fin. J’en pleure encore.

08/20

Séries débutées. 

Tandis que ma liste de séries à commencer s’allonge encore et encoooooore, je continue de me mettre à jour dans mon retard accumulé.

  • Girlfriend’s Guide to Divorce
  • Marvel’s Agents of SHIELD
  • The 100
  • We bare bears
  • Workaholics

Et voilà pour ces deux dernières semaines !

J’espère que vous avez découvert de chouettes choses de votre côté aussi ! 

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Je vous fais plein de bisous ❤

Top 10 des livres aux titres farfelus à trainer n’importe où. Et faire genre t’es une personne rigolote et cultivée.

Coucou les paupiettes ! 

Je vous ai concocté un nouveau top 10, tout droit sorti de mon magnifique cerveau (haha) : celui des livres aux noms farfelus que j’ai lu (et qui m’ont plu), mais aussi ceux qui m’ont attiré l’oeil et qui trainent dans ma PAL ou dans ma wishlist. On y va ?

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#1 L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea. 

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IKEA. Ou comment un banal et innocent mot de quatre lettres, prononcé à mi-voix dans un taxi à Roissy Charles de Gaulle, peut vite devenir le début d’une rocambolesque et hilarante aventure. De la crise européenne au régime post-Kadhafiste libyen, un voyage inattendu, riche en quiproquos et rebondissements, ballotera, dans une armoire, un arnaqueur professionnel sur le chemin de la rédemption et de l’amour.

#2 Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates. 

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Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, un natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis – un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d’un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d’une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates…) délices bien évidemment strictement prohibés par l’occupant. Jamais à court d’imagination, le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d’humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d’autres habitants de Guernesey , découvrant l’histoire de l’île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l’impact de l’Occupation allemande sur leurs vies… Jusqu’au jour où elle comprend qu’elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l’invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu’elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.

#3 Sa majesté des mouches.

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Une bande de garçons de six à douze ans se trouve jetée par un naufrage sur une île déserte. L’aventure apparaît aux enfants comme de merveilleuses vacances : ils se nourrissent de fruits, se baignent, jouent à Robinson. Mais il faut s’organiser et, suivant les meilleures traditions des collèges anglais, ils élisent un chef… Un grand roman d’aventures, mais surtout un magnifique roman d’apprentissage de la vie en société avec ces règles et ses cruautés.

#4 Autobiographie d’une courgette.

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Icare dit « Courgette », petit garçon de 9 ans, est né du mauvais côté de la vie.
Depuis tout petit, il veut tuer le ciel, à cause de sa mère qui dit souvent : « Le ciel, ma Courgette, c’est grand pour nous rappeler que dans la vie on n’est pas grand chose ».
Depuis son accident, la mère d’Icare ne travaille plus, boit de la bière en regardant la télévision et ne s’occupe pas de son fils.
Un jour Courgette, à défaut de tuer le ciel, va tuer accidentellement sa mère. Le juge le déclare « incapable mineur ».
Placé en maison d’accueil, Courgette découvre enfin l’Amitié, les fous rires, les larmes, les émotions et l’Amour…
Un petit chef-d’oeuvre d’humour et d’émotions. L’apprentissage d’une vie…

#5 James et la grosse pêche. 

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Les parents de James ayant été dévoré par un rhinocéros, le petit garçon vit maintenant chez ses deux affreuses tantes qui lui en font voir de toutes les couleurs. Mais un jour, un drôle de personnage lui offre un cadeau pas comme les autres.
Suspense, peur, rebondissements, personnages merveilleux sont au cœur de l’aventure de James.

#6 Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. 

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Le jour de ses cent ans, alors que tous les notables de la ville l’attendent pour célébrer l’événement, Allan Karlsson s’échappe par la fenêtre de sa maison de retraite quelques minutes avant le début de la fête organisée en son honneur. Ses plus belles charentaises aux pieds, le vieillard se rend à la gare routière, où il dérobe une valise dans l’espoir qu’elle contienne une paire de chaussures. Mais le bagage recèle un bien plus précieux chargement, et voilà comment Allan se retrouve poursuivi par la police et par une bande de malfrats… Commence alors son incroyable cavale à travers la Suède, mais aussi, pour le lecteur, un étonnant voyage au coeur du XXe siècle, au fil des événements majeurs auxquels le centenaire Allan Karlsson, génie des explosifs, a été mêlé par une succession de hasards souvent indépendants de sa volonté.

Ma chronique ici : ***

Ceux que je n’ai pas encore lu…

#7 Journal d’un vieux dégueulasse.

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Le Journal d’un vieux dégueulasse réunit les chroniques de Bukowski parus dans le magazine anti-conformiste Open City depuis 1967.

Avec sa verve scandaleuse, l’écrivain y exprime sa révolte contre la société américaine : argent, famille, morale. Il y dessine aussi le mode de vie pour lequel il sera si connu : sexe, alcool, marginalité.

#8 Comment braquer une banque sans perdre son dentier.

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Wanted : Ils sont cinq, trois femmes, deux hommes. Cheveux blancs, déambulateurs, ils s’apprêtent à commettre le casse du siècle. Si vous les croisez, restez prudents, et surtout ne tentez pas de vous interposer.

Ils s’appellent Märtha, Stina, Anna-Greta, le Génie, le Râteau, ils chantent dans la même chorale et vivent dans la même maison de retraite. Nourriture insipide, traitement lamentable, restrictions constantes, pas étonnant que les résidents passent l’arme à gauche. Franchement, la vie ne serait pas pire en prison ! D’ailleurs, à Stockholm, elles ont plutôt bonne presse… Voilà l’idée ! Les cinq amis vont commettre un délit et faire en sorte d’être condamnés : en plus d’avoir la vie douce, ils pourraient redistribuer les bénéfices aux pauvres et aux vieux du pays.
Un brin rebelles et idéalistes, un peu fous aussi, les cinq comparses se lancent dans le grand banditisme. Mais évidemment rien ne va se passer comme prévu…

#9 Et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines.

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Manhattan, été 1944. Autour de Will, serveur dans un bar, et de Mike, marin dans la Marchande, gravite toute une constellation d’amis sans le sou, qui errent dans la chaleur de la ville, font le va-et-vient entre les appartements des uns et des autres et se retrouvent lors d’improbables soirées. Parmi eux, Phillip, un gamin de dix-sept ans à la beauté insolente, et Ramsay Allen, dit Al, la quarantaine un peu pathétique, qui est éperdument amoureux de lui. Partout où va Phil, Al, jamais découragé par l’indifférence et les refus du garçon, le suit comme son ombre. Pour lui échapper et par goût de l’aventure, Phil accepte la proposition de son ami Mike : s’embarquer, dès que possible, sur un navire de la marine marchande vers Paris, la ville des poètes et des artistes qui aura sûrement été libérée d’ici là. Mais le départ tant attendu est plusieurs fois reporté…

#10 La petite boulangerie du bout du monde.

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Quand son mariage et son entreprise familiale font naufrage, Polly Waterford quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles. Elle s’installe seule dans un minuscule appartement situé au-dessus d’une boutique laissée à l’abandon. Pour se remonter le moral, elle se consacre à son plaisir favori : fabriquer du pain. Alors qu’il n’y a plus dans le village qu’une boulangère irascible au pain sans saveur, les arômes de levain qui s’échappent de chez elle attirent très vite la curiosité et la sympathie des habitants. Petit à petit, d’échanges de services en petits bonheurs partagés, elle ravive l’esprit d’entraide et de partage dans le village. Au fil des rencontres farfelues (un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands) et au gré des événements heureux ou tragiques qui touchent la communauté, ce qui ne devait être qu’un simple  » break  » devient l’entreprise de sa vie. Polly se révèle enfin à elle-même : une femme déterminée et créative, prête à mordre dans la vie comme dans une mie de pain chaude et croustillante. Un feel good book qui, sur fond de crise économique prône des valeurs de partage et d’entraide. Un ton bienveillant et drôle, pour une histoire romantique avec quelques accents mélancoliques qui ne tombe jamais dans la mièvrerie.

Ceci est bien entendu une petite sélection. Il semblerait qu’aujourd’hui ce soit la course au titre le plus original, et que ces titres sont ceux qui se vendent le mieux, ceux qui font le buzz. Forcément, je ne vais pas le nier, je suis généralement attirée par ces romans aussi. Mais un bon titre ne signifie pas bon roman, malheureusement. J’ai ainsi été déçue par La femme qui décida de passer une année au lit, La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel, Les moustaches de la sagesse – Conte du chat Salomon qui tomba des étoiles, Moi j’attends de voir passer un pingouin

Et vous ?

Quels sont les meilleurs livres aux titres farfelus que vous avez pu lire ?

Ceux qui vous ont déçu ?

A bientôt !

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Des bisous.