Les petites robes noires – Madeleine St John.

Coucou les paupiettes !

Je vous propose aujourd’hui de découvrir un livre qui m’a été proposé par Babelio et les éditions Albin Michel. Les petites robes noires a été publié pour la première fois en 1993. Ce roman de Madeleine St John, autrice australienne aujourd’hui décédée, a été traduit pour la première fois en français cette année et sortira en librairie le 2 octobre 2019. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

1959. Au deuxième étage du grand magasin F.G. Goode’s de Sidney, des jeunes femmes vêtues de petites robes noires s’agitent avant le rush de Noël. Parmi elles, Fay, à la recherche du grand amour ; l’exubérante Magda, une Slovène qui règne sur les prestigieux Modèles Haute Couture ; Lisa, affectée au rayon Robes de cocktail, où elle compte bien rester en attendant ses résultats d’entrée à l’université…

Dans le secret d’une cabine d’essayage ou le temps d’un achat, les langues se délient, les vies et les rêves des vendeuses se dévoilent sous la plume délicate de Madeleine St John. Avec la finesse d’une Edith Wharton et l’humour d’un Billy Wilder, l’australienne Madeleine St John (1941-2006), livre un remarquable instantané de l’Australie des années 1950 et une critique subtile de la place de la femme dans la société.

Devenu un classique dans les pays anglo-saxons, Les petites robes noires, traduit pour la première fois en français, est un chef-d’œuvre d’élégance et d’esprit.

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Toutes des salopes : Comment faire d’une insulte un étendard féministe – Adeline Anfray.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un essai écrit par Adeline Anfray, Toutes des salopes : Comment faire d’une insulte un étendard féministe. Publié en mars 2019 aux éditions La Musardine, j’ai pu découvrir cet ouvrage grâce à la Masse Critique Babelio. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la plateforme et la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

 » Salope, va !  » Si vous êtes une femme, vous avez certainement déjà entendu ce nom d’oizelle dans la rue. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est l’insulte la plus utilisée à l’encontre des femmes dans l’espace public.

Si le terme est récent, sa signification toute féminine ne l’est pas. De Cléopâtre à Mata Hari, en passant par Messaline et les sorcières, nombre de femmes ont été conspuées en raison de leur soif d’indépendance, forcément synonyme de débauche. Qu’elles soient de puissantes figures politiques, des rebelles féministes, des journalistes à la langue trop pendue, ou encore des femmes dont la seule revendication est de pouvoir se promener librement dans la rue, toutes ont été confrontées, au moins une fois dans leur vie, à cette insulte. Si être traitée de salope est le prix à payer pour être une femme libre, il semble que ce mot ne soit pas près de disparaître, alors pourquoi ne pas s’en emparer ?

Adeline Anfray mène une enquête passionnée auprès d’expert·e·s et d’anonymes. Cet ouvrage en faveur de l’égalité et de la liberté sexuelle, rend hommage à tou ·te·s celles et ceux qui se sont battu·e·s et se battent encore pour que chacun·e puisse jouir sans entrave.

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L’opossum rose – Federico Axat.

Coucou les paupiettes !

Ce matin, je vous ai proposé de découvrir les premières lignes d’un roman que j’ai dévoré cette semaine : L’opossum rose, écrit par Federico Axat et publié chez Le Livre de Poche le 4 octobre dernier. Il était dans ma wishlist depuis sa sortie en 2016 chez Calmann-Lévy et j’ai donc été ravie de le recevoir dans le cadre de l’une des dernières Masse Critique organisée par Babelio. Je tiens, d’une part, à remercier les éditions Le Livre de Poche pour l’envoi du roman et, d’autre part, à m’excuser pour le retard de la chronique. Je n’avais pas les yeux en face des trous et j’ai mal calculé la date butoir (je pensais que j’avais jusqu’à mercredi prochain), ça m’embête vraiment beaucoup. Sans plus attendre, je vous propose de découvrir mon avis !

Désespéré, Ted McKay est sur le point de se tirer une balle dans le crâne lorsque, le destin s’en mêlant, un inconnu sonne à sa porte. Et insiste. Ted s’apprête à aller ouvrir quand il aperçoit sur son bureau, et écrit de sa propre main, un mot on ne peut plus explicite : Ouvre. C’est ta dernière chance. Sauf qu’il ne se rappelle absolument pas avoir écrit ce mot. Intrigué, il ouvre à l’inconnu, un certain Justin Lynch. Et se voit proposer un marché séduisant qui permettrait d’épargner un
peu sa femme et ses filles : on lui offre de maquiller son suicide en meurtre. Mais qui est vraiment ce Lynch ? Et quelles sont ses conditions ?

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Je ne sais pas ce qu’il en est de votre côté, mais personnellement le résumé m’a tout de suite interpellé. Tout comme le titre, qui est lui très mystérieux. Il est difficile de savoir à quel genre de roman on va avoir affaire et c’est quelque chose qui m’a tout de suite plu.

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Quelques jours de nos vies – Clare Swatman.

Coucou les paupiettes !

Me revoilà avec une nouvelle chronique livresque. Je vais aujourd’hui vous présenter un roman publié aux éditions Presses de la Cité le 11 mai dernier : Quelques jours de nos vies. Il s’agit du premier roman de l’auteure anglaise Clare Swatman et il a déjà été traduit dans une quinzaine de langues.

Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier les éditions Presses de la Cité et Babelio pour l’envoi de ce roman !

Si vous pouviez revenir en arrière, que changeriez-vous ?
Zoe et Ed étaient prédestinés à s’aimer. Aujourd’hui, en couple depuis vingt ans, ils traversent côté à côté les plaines et les sommets de la vie conjugale. Comme un couple de vingt ans, ils s’embrassent tous les matins. Sauf que ce matin-là, Zoe est excédée et envoie balader Ed… qui meurt, fauché par un bus. Comment Zoe pouvait-elle savoir que c’était la dernière fois qu’elle le voyait ?
Mais était-ce vraiment la dernière… ?
Quelques temps plus tard, Zoe se réveille dans sa chambre de jeune fille. La vie semble lui avoir offert une seconde chance : revivre les moments les plus importants de son histoire avec Ed. Et les revivre en mieux, afin d’en changer le destin… 

Dans ce roman chatoyant d’émotion, Clare Swatman brosse le portrait d’un homme et d’une femme et interroge les ressorts du couple, confronté aux problématiques du deuil ou de l’infertilité. Quelques jours de nos vies séduira toutes celles et tous ceux qui n’ont pas honte de pleurer en lisant un bon roman. Préparez vos mouchoirs !

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Qui ne donnerait pas tout ce qu’il possède pour avoir, un jour, la chance de pouvoir revenir en arrière et changer un ou plusieurs événements survenus dans son passé ? Pour pouvoir dire adieu à ses proches d’une manière convenable ? Pour essayer de changer les choses ? Pour tuer Hitler ?  Le voyage dans le temps est à la mode et Clare Swatman a décidé de reprendre la thématique à la sauce romantique. L’idée de départ n’est pas forcément très originale mais elle est bonne et je trouvais le résumé fort prometteur. Après avoir lu le roman, mon avis est un tantinet mitigé. Certains détails m’ont un peu gêné.

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Éloge de la culture en temps de crise – Jean-Michel Le Boulanger.

Coucou les paupiettes !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une lecture un peu différente de celles que vous pouvez trouver sur le blog habituellement. J’ai lu cette semaine un essai sur la culture, par le biais d’une des dernières Masse Critique organisée par Babelio. Pour ceux qui ne le sauraient pas forcément, je suis diplômée depuis maintenant un an en Histoire de l’art. J’ai réalisé un Master Recherche et la place de l’art dans la société actuelle est un sujet qui me passionne (et qui me concerne complètement puisque trouver un travail dans ce domaine est plutôt compliqué).

Publié en avril dernier aux éditions Apogée (éditions rennaises, hashtag vive la Bretagne), Éloge de la culture en temps de crise a été écrit par Jean-Michel Le Boulanger, maître de conférences en patrimoine et vice-président du Conseil régional de Bretagne en charge de la culture.

Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier Babelio et les éditions Apogée pour l’envoi de ce livre.

Tant d’œuvres d’art détruites, d’artistes censurés, de paroles interdites. Tant de budgets dédiés à la culture diminués, dans un monde en manque de repères. Il est temps de sonner le tocsin et d’en appeler à l’instauration d’un véritable état d’urgence, pour la création artistique et les politiques culturelles !
Il nous faut réenchanter le monde et réenchanter l’avenir. « Rallumer tous les soleils », disait Jaurès, dans son fameux discours à la jeunesse.
Les artistes, amateurs ou professionnels, les passeurs de culture, les militants associatifs, les bénévoles passionnés, oeuvrent au quotidien pour une utopie qui les dépasse.
La responsabilité des collectivités publiques est de les soutenir. Avec ardeur et sans faiblesse. Et de faire vivre les droits culturels, enjeu majeur des politiques culturelles à réinventer. 

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« L’art, c’est l’humanité au cœur de l’humain. »

Dans une première partie, Jean-Michel Le Boulanger retrace, dans les grandes lignes, l’histoire de la culture artistique démocratique. Il revient rapidement sur un certain nombre de personnalités importantes, qui ont joué un rôle essentiel dans cette histoire de la culture et qui ont permis la création artistique libre que nous connaissons aujourd’hui. Enfin.. tout est relatif. Victor Hugo, Clémenceau, Camus, André Malraux ou encore Jack Lang se sont battus, ont affirmé une position vis-à-vis de la création artistique et sur l’importance d’éduquer les citoyens. Malheureusement, de nos jours, le monde culturel (juste le monde ?) est en crise. Des œuvres sont régulièrement dégradées voire détruites, qu’il s’agisse de livres, d’œuvres d’art ou de monuments. Les budgets alloués à la culture sont constamment revus à la baisse. Les postes se font de plus en plus rares. Et pourtant, les lieux dédiés à la culture (médiathèques, cinémas, musées…) sont beaucoup plus fréquentés aujourd’hui qu’il y a cinquante ans ! C’est à n’y rien comprendre.

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The Effigies – Sarah Raughley.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’une de mes dernières lectures, qui m’a été permise grâce à une Masse Critique de Babelio. Je tiens d’ailleurs à remercier les éditions Lumen pour l’envoi de ce roman !

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« Je m’appelle Maia Finley, j’ai seize ans et je suis la nouvelle Effigie. » Depuis quelques jours, Maia se répète ces mots en boucle, sans oser les prononcer à voix haute. Car à la minute où le monde l’apprendra, sa vie basculera. Elle deviendra une véritable célébrité, ses fans boiront la moindre de ses paroles… et son espérance de vie chutera drastiquement.

C’est que les Effigies, ces jeunes femmes dotées chacune d’un pouvoir unique lié aux quatre éléments, ne sont pas là par hasard : elles doivent protéger l’humanité des Spectres – des créatures de cauchemar – mélange de chair pourrissante et de ténèbres, qui la terrorisent depuis maintenant près d’une centaine d’années. À la mort de chaque Effigie, ses capacités, ainsi que la somme de ses souvenirs, se transmettent à son héritière choisie au hasard quelque part sur la planète.

Alors, quand Manhattan subit une attaque sans précédent, Maia n’a d’autre choix que de descendre dans l’arène. Elle qui idolâtre les Effigies, comme autrefois sa sœur jumelle morte dans un incendie, va cependant tomber de haut : les trois jeunes filles ne veulent plus entendre parler les unes des autres. Pourtant le danger se rapproche, car un homme énigmatique, Saul, semble capable à la surprise générale de contrôler les Spectres. Maia se retrouve aspirée dans une spirale infernale, au moment même où le feu qui couve en elle menace de la consumer tout entière !

Girl power, souvenirs résurgents et légendes anciennes, sans oublier une pléiade de personnages centraux féminins forts lancés dans une course contre la montre épique qui couvre le monde entier… The Effigies marque le coup d’envoi d’une trilogie fantastique au rythme effréné !

« Quel est le plus dangereux : le feu qui couve en elle ou les souvenirs qui menacent de s’emparer de son esprit ? »

Les flammes du destin est un premier tome plutôt intéressant. J’ai passé un bon moment de lecture même si certains éléments m’ont un tantinet gêné.
L’écriture de l’auteure est plutôt sympathique, le roman ne souffre pas de longueurs et les chapitres s’enchaînent de manière fluide. L’ensemble est dynamique. Dès les premières lignes, nous sommes happés par l’histoire. Elle réussit à nous tenir en haleine jusqu’à la fin en ménageant plutôt bien son suspense (bien que certaines choses soient très prévisibles – en tout cas à mes yeux d' »adulte »… il ne faut pas oublier que le roman est destiné à des adolescents à partir de 14 ans et ça se ressent parfois – on fait dans le simple et efficace).

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Blateman & Bobine – Loindetout.

Coucou les paupiettes !

Aujourd’hui je vais vous parler de la bande-dessinée que j’ai reçu la semaine dernière grâce à la dernière Masse Critique Babelio : le premier tome de Blateman & Bobine. Je tiens à remercier les éditions Tartamudo pour cet envoi !

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La bande-dessinée est le fruit d’une collaboration entre Tarek (textes) et Vhenin (dessin et couleurs). Ce dernier ne vous est peut-être pas inconnu puisqu’il a collaboré à la collection Les voyages d’Alix (Jacques Martin) pendant près de huit ans. On lui doit notamment les tomes Carthage, Lutèce, Pétra et Jérusalem (Casterman). C’est son petit nom qui m’a poussé à m’intéresser d’un peu plus près à cette BD Jeunesse.

Blateman & Bobine , c’est l’histoire de deux super-héros peu ordinaires… Dans ce premier tome intitulé Loindetout, ils vont devoir sauver un village qui subit depuis quelques temps des attaques de zombies. Les risques que nos deux héros vont devoir prendre sont dignes de leur légende en devenir. Blateman est à l’aventure ce que Batman est à la chauve-souris… Euh, comprenez-y ce que vous voudrez bien. Blateman est un super-héros qui flirte souvent avec le super-zéro ! C’est qu’elle a quatre mains gauches, la pauvre blatte de compet’… Bobine, lui, est un gamin aux cheveux jaunes et à la dentition imposante. Une drôle de gueule, donc, pour une Bobine ! Mais en revanche il est futé, parfois un brin roublard, et surtout débrouillard et perspicace. Sa motivation est sans bornes connues et c’est auprès de Blateman, son maître de stage, qu’il compte apprendre les ficelles du métier de superhéros… À moins que ce ne soit le contraire : Bobine qui apprend à Blateman ?! Le disciple peut parfois dépasser le maître !

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Les dessins sont vraiment très très sympathiques. Pour ceux qui ont lu Alix, ça fait tout bizarre ! Cependant, le résultat est vraiment satisfaisant. Les planches sont très agréables à parcourir, c’est un vrai plaisir visuellement parlant. Je pense que le dessin est la véritable force de ce premier tome. Les couleurs acidulées donnent à l’ensemble un côté un peu psychédélique. On a l’impression de nager en pleine hallucination !

Au niveau de l’histoire, mon avis est un peu plus mitigé. J’ai trouvé l’intrigue un peu vague, pas assez étoffée. Sachant que la bande-dessinée fait moins de 50 pages, ils auraient pu se permettre de développer un peu plus certains passages. J’aurais également apprécié que les personnages principaux soient un peu mieux introduits. On a l’impression qu’ils arrivent là comme un cheveu sur la soupe. Tout se déroule vraiment trop vite, il y a presque trop de rebondissements pour aussi peu de pages. Vraiment, le principal défaut de cette bande-dessinée, c’est qu’elle est trop courte !
L’histoire reste donc assez simple, enfantine, tout en étant quand même assez originale et très dynamique. On a pas le temps de s’ennuyer ! Il y a beaucoup de petites blagues, de jeux de mots (qui tombent parfois un peu à plat mais ils font mouche la plupart du temps), notamment dû au fait que Blateman semble avoir du mal à maîtriser la langue française, ce qui conduit à quelques cafouillages. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est drôle mais c’est rigolo. Le duo est attachant, ils se complètent et on prend plaisir à suivre leurs (trop courtes) aventures.

En résumé, c’est une bande-dessinée que je recommande surtout pour les plus jeunes. J’ai passé un bon moment mais en tant que grande lectrice de BD, j’avoue que le résultat n’a pas été complètement à la hauteur de mes attentes. Il manque un petit quelque chose selon moi pour combler un public adulte. Cela dit, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un premier tome. À partir de là, je pense que Tarek et Vhenin ne peuvent que s’améliorer. J’espère qu’ils continueront la série, je serais très curieuse de découvrir la suite ! Tout cela est bien prometteur.

15/20

Avez-vous entendu parler de la bande-dessinée ? Comptez-vous la lire ?

Des bisous !