Aujourd’hui dans le Top Ten Tuesday nous allons mettre l’hiver à l’honneur ! Ça y est, les températures ont chuté (un peu trop si vous voulez mon avis – oui, je suis jamais contente), on allume les feux de cheminée (ou, à défaut, les chauffages), on ressort les chaussettes en pilou et on refait le stock de chocolat en poudre. Vous cherchez des livres de saison ? J’ai ça en stock, on attaque ?
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste un top 10 littéraire selon un thème prédéfini. Il a initialement été créé par The Broke and the Bookish et a ensuite été repris en français par le blog Frogzine !
J’avais envie de commencer par « Maintenant que les températures ont chuté et qu’on a ressorti les chaussettes en pilou, quoi de mieux qu’une sélection de romans à lire au coin du feu ? ».. Mais sachant que les températures nous ont feinté comme jamais et qu’il fait de nouveau 25 degrés mi-octobre (tout va bien, surtout ne changeons rien), je vous avoue qu’un feu de cheminée est la dernière chose dont j’ai envie aujourd’hui haha. Cela dit, vu comme le temps est imprévisible, autant bien se préparer et c’est l’occasion de se préparer une petite pile de livres qu’on adorera lire au coin du feu le moment venu. Ça vous va ? Je vais donc vous présenter les romans que j’ai personnellement l’intention de lire au coin du feu et ceux que j’ai déjà lu et que je vous recommande !
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste un top 10 littéraire selon un thème prédéfini. Il a initialement été créé par The Broke and the Bookish et a ensuite été repris en français par le blog Frogzine !
Ce que je vais lire au coin du feu
(ou à côté d’une bougie, sachant que je n’ai pas de cheminée)
Orpheline, Alina ne peut compter que sur elle-même. Quand l’armée la recrute pour une expédition dans la Nappe d’ombre, un brouillard maléfique qui déchire le royaume, la jeune fille s’attend à y laisser sa peau… Les rares survivants des précédents raids racontent que des monstres s’y repaissent de chair humaine ! Seul Grisha, puissants magiciens, sont à même de lutter contre cette malédiction. Et si cette épreuve révélait aux yeux de tous la véritable nature d’Alina ?
Dans un monde où il reste tant à découvrir, le rêve de Stella se réalise le jour de ses douze ans : partir en expédition avec le Club de l’Ours Polaire ! Avec son ami Dragigus, elle fait la connaissance du sympathique Shay, chuchoteur de loup, et d’Ethan, magicien snob qui ne se laisse pas apprivoiser. Il le faut pourtant, car les jeunes explorateurs se retrouvent bientôt séparés du reste de l’équipage ! Le courage de Stella et les liens qui naissent entre les garçons suffiront-ils à braver les dangereuses étendues polaires ?
Je me lance à mon tour dans ce Tag proposé par Pocket Jeunesse, permettant de dresser une sorte de bilan de mes six derniers mois littéraires.
# Avez-vous eu un coup de cœur ?
Oui, j’ai eu quelques coups de cœur, notamment pour le roman Les derniers jours de Rabbit Hayes, dont je parlais dans le Point Culture d’hier (#16.1), pour La Voleuse de livres, pour L’attentat ou encore pour La fractale des raviolis, mais aussi pour des BDs comme Le TGV d’Alphonse Tabouret ou Love Story à l’iranienne.
J’espère que vous passez un chouette week-end de Pâques, je vous avoue que je ne sais pas si je vais vous faire un point culture complet, je vais peut-être garder quelques petites choses pour dans deux semaines. Je suis rentrée chez papa-maman pour trois jours, j’aimerais bien en profiter au maximum haha (entendez ici « je vais me gaver de couscous, de tarte aux pommes et de chocolat jusqu’à étouffement »). Maintenant que tout le monde dort (oui, j’écris cette article pendant la nuit, je suis une rebelle), je vais profiter du changement d’heure pour en écrire le plus possible et vous dire ce qu’il s’est passé culturellement parlant ces deux dernières semaines chez ibidouu !
Livres lus.
# Fahrenheit 451.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Je me suis lancée dans la lecture de Fahrenheit 451 dans le cadre du Book Club de mars sur Livraddict. Je n’en attendais pas grand chose, je l’avoue. Apparemment c’est un « classique » de la littérature SF.. Si le résumé m’a plu (en tout cas il m’a intrigué), j’ai assez vite déchanté au fil des pages.
Les idées de fond sont bonnes, très bonnes même pour certaines. Mais elles sont mal exploitées. Je n’ai pas du tout accroché à la plume de Bradbury, je l’ai trouvé chiant et fouillis. Après avoir tourné la dernière page, je me suis juste dit « Ah. Ok. ».. Pas terrible, n’est ce pas ? Je n’ai pas accroché au personnage de Montag, ni à aucun autre personnage d’ailleurs. Ils sont tous fadasses et ils me font tous un peu pitié, mais je pense qu’au final c’était un peu le but. C’est un roman plat, avec quelques rares rebondissements par-ci par-là. On ne ressent pas vraiment d’émotions, ce qui est vraiment dommage ! Mieux traités, certains passages auraient pu être très forts et avoir un réel impact sur le lecteur (sur moi en tout cas).
Tout n’est pas à jeter, il y a quelques bons passages, l’univers dans lequel évolue Montag est fascinant (et effrayant, un peu).. Et le livre se lit finalement assez vite. Je n’ai pas spécialement accroché mais j’ai quand même l’impression d’avoir lu quelque chose d’important (je sais pas si vous voyez ce que je veux dire), un roman qui a son importance dans l’évolution de l’histoire de la science-fiction.. Je pense qu’il faut lui laisser sa chance. Personnellement c’était pas le kiff total, mais les avis sont tellement nuancés qu’il faut se faire son avis tout seul !
13/20
# Tous en coeur.
Dans cette comédie romantique inédite signée Adama Mané, les vies se croisent et se décroisent, toujours guidées par un seul maître, l’amour. Une déclinaison du mot cœur à travers une palette d’émotions. Lorsque Caroline s’aperçoit que sa grand-mère l’a inscrite sur un site de rencontre sans lui en parler, elle réalise qu’il est peut-être temps de trouver l’amour et surtout qu’il est grand temps d’oublier Lucas, l’homme qui lui a brisé le cœur.
Mais ce nouveau départ pourrait bien la conduire à vivre des aventures et des déceptions auxquelles elle ne s’attend pas. Sa vie va être totalement bouleversée. Même si sa famille et ses amis sont là pour l’épauler, ils vivent également, de leur côté, des événements qui vont les changer à jamais. Sally, sa meilleure amie, commence à avoir des doutes sur la fidélité de son mari. D’autres, comme Christelle, ont déjà découvert la vérité. La question est de savoir, comme le dit la chanson, si, réellement, toutes les histoires d’amour finissent mal ou pas… en général !
Après ma lecture très mitigée de Fahrenheit 451, je me suis laissée tenter par le nouveau roman d’Adama du blog A trois on sourit. Si le roman a quelques défauts, il a le mérite d’être très divertissant ! J’avoue avoir eu beaucoup de mal à le lâcher et je l’ai lu très très rapidement. Si vous cherchez une comédie romantique, ce livre est probablement fait pour vous !
L’histoire est riche en personnages aux parcours (relativement) différents, qui se croisent, se rencontrent, se quittent, tombent amoureux.. Il y en a pour tous les goûts haha. Je pense que ce roman pourrait tout à fait être adapté en film. Et c’est là un des seuls reproches que je pourrais lui faire : on fait parfois un peu dans le cliché, on retrouve vraiment tous les codes de la comédie romantique hollywoodienne. Mais finalement, ça n’a pas vraiment dérangé ma lecture. La fin ne m’a pas du tout surprise, mais c’est plutôt commun pour une lecture du genre (en tout cas dans mon cas, en aurais-je trop lu/vu ?).
Je n’ai pas accroché à tous les personnages. J’avoue que j’ai trouvé le personnage principal parfois un peu naïf et imbu de sa personne, et des fois j’avais juste envie de lui faire des câlins de réconfort. Je ne suis pas du tout contradictoire comme nana. Par contre j’ai adoré la grand-mère ! J’aurais vraiment aimé que son histoire soit un peu plus développée. Et j’ai plutôt bien apprécié le côté un peu « policier »/enquête avec l’histoire de Xavier et Sally, ça mettait un peu de suspense héhé !
Sinon la lecture est fluide, j’aime beaucoup la façon d’écrire de l’auteure. C’est dynamique, c’est drôle, c’est naturel. Ça passe tout seul. Au début j’avais presque l’impression d’être entre copines ! J’ai par contre été parfois un peu décontenancée quand d’un paragraphe à un autre on changeait de personnage sans transition. Mais, encore une fois, rien de bien gênant.
Ce roman était donc une très agréable surprise que je vous recommande si vous aimez les comédies romantiques, les romans pas prise de tête qui vous permettent de vous changer les idées, de passer un bon moment !
15/20
# Animale, La prophétie de la Reine des Neiges.
Et si le plus merveilleux des contes cachait le plus sombre des complots ?
1833, sur une île perdue du Danemark. Elle s’appelle Blonde, il se nomme Gaspard. Elle est animale, il est fou d’elle. Le destin s’apprête à les arracher l’un à l’autre : ils sont les victimes d’une prophétie qui bouleversera le monde à jamais. Blonde parviendra-t-elle à déjouer les plans de l’énigmatique Reine des neiges, avec pour seul allié un jeune écrivain nommé Andersen ?
Je ne sais pas si vous vous en souvenez, il y a quelques semaines/mois j’avais lu le premier tome d’Animale, de Victor Dixen. Il m’avait plu mais il n’y avait pas eu de coup de coeur, je n’avais pas été pleinement convaincue. J’avais d’ailleurs trouvé la fin un peu bâclée. BREF. J’ai lu le deuxième tome. Et j’ai trouvé ça beauuuucouuuuup mieux.
On entre directement dans l’histoire et jusqu’au bout (vraiment, je rigole pas) on ne peut pas le lâcher. J’avoue être encore un peu déçue par la fin, on nous monte tout un truc de folie sur 400 pages par rapport à la Reine des neiges et en fermant le livre on a un peu envie de dire « tout ça pour ça ». Mais franchement, vu les 400 pages de folie qu’il y a eu juste avant, je m’en fous, ça reste une fin satisfaisante. Blonde saute de situation folle en situation folle, se créant des alliés dans les endroits les plus inattendus. Les rebondissements sont nombreux et on a l’impression de courir après Blonde pendant une grande partie du roman (complètement essoufflée pour ma part).
J’avoue avoir beaucoup apprécié le fait que le roman soit construit comme une correspondance avec Andersen. J’ai aimé retrouver ce côté historique et recherché que j’avais découvert dans le premier tome, mais aussi ce côté fantastique et original beaucoup plus approfondi. Dixen va plus loin et franchement, ça valait le coup.
Je n’ai pas envie de spoiler donc je m’arrête là. Pour ceux qui ont lu le premier, le deuxième tome vaut le détour ! Je ne suis pas déçue d’avoir décidé de continuer. Et pour ceux qui n’ont rien lu du tout, lisez donc les deux. C’est sympathique comme tout !
16/20
J’ai également lu un essai intitulé Petit éloge des séries télé, je lui dédierais un article pour lui tout seul !
Point BD.
# Les promeneurs sous la lune.
Conte urbain vantant l’amour, Les Promeneurs sous la Lune nous emmène dans l’épopée nocturne de Napoleon Cavallo qui découvre, non sans étonnement, qu’il est somnambule. Plusieurs nuits, dans un laps de temps assez rapproché, il se retrouve ainsi dans le lit de la douce Linh Yu. Cette dernière, quant à elle, n’attendait rien d’autre de la vie qu’on la laisse tranquille. Malheureusement pour elle, elle n’est pas au bout de ses surprises.
Ça faisait un moment que j’attendais de pouvoir emprunter Les promeneurs sous la lune, après l’avoir découvert sur le blog de.. (quelqu’un ? ça fait tellement longtemps que je l’attends que je ne sais plus !)
J’ai été un peu déçue. Je pense que mes attentes devaient être trop grandes, je ne sais pas. J’ai trouvé l’histoire un peu bâclée. Ils auraient pu continuer sur plusieurs pages encore, ça n’aurait pas été de trop. J’ai l’impression que tout va très vite, comme en accéléré et qu’on a jamais vraiment de réponses.. Ça reste une joli histoire d’amour et les dessins sont absolument magnifiques. Mais pas de coup de coeur de mon côté !
14/20
# Sixteen Kennedy Express.
1968, États Unis, une petite ville « in the middle of nowhere » bordée par les champs de blé à perte de vue et seulement animée par le chantier de son Mall en construction… Rob, 14 ans, a le bras dans le plâtre depuis un stupide accident, qui le prive du bénéfice des petits boulots d’été. Il s’ennuie ferme. Un évènement imprévu (le passage du train funéraire transportant la dépouille de Robert F. Kennedy – assassiné – à travers la moitié des États-Unis) va lui permettre de rencontrer une jeune fille nommée Sixteen qui aura16 ans à la fin de l’été, et qui : «j’te jure que dès que j’ai 16 ans je me casse de ce bled pourri… » Rob va partager cet été avec elle, et en tomber fou amoureux. Du haut de ses 14 ans, Il n’y connaît rien aux filles… Aussi handicapé par ses sentiments que par son bras dans le plâtre…
J’ai emprunté cette BD pour sa couverture (mais ça je pense que ça ne vous étonne plus). Gros coup de coeur pour la couverture. Et après.. J’ai moins accroché. Les dessins sont plaisants mais la palette de couleurs est trop réduite et au bout d’un moment tout se mélange, c’est confus, c’est monotone et c’est dommage. En ce qui concerne l’histoire, elle est intéressante, surtout sur la fin, lorsque Rob et Sixteen mènent l’enquête et font face aux dures réalités de la ségrégation et des inégalités raciales à la fin des années 60. Mais ce n’est pas non plus ce à quoi je m’attendais. On est loin du coup de coeur pour le contenu mais, globalement, ça reste une lecture agréable (mais sans plus).
13/20
# La page blanche.
Une jeune femme reprend ses esprits sur un banc sans se rappeler ni de son nom ni de ce qu’elle fait là. Menant l’enquête tant bien que mal, elle tente de recouvrer la mémoire et de retrouver son identité. Mais que va-t-elle découvrir ? Un passé romanesque fait de drames et de romances ou l’existence banale d’une femme ordinaire ? Et dans ce cas, saura-t-elle devenir quelqu’un après avoir été quelconque ?
J’aime beaucoup les dessins de Pénélope Bagieu donc bon, sans surprise, j’ai adoré cette BD visuellement parlant. En ce qui concerne le contenu.. On partait de quelque chose de super intéressant, traité avec humour et détachement. Le développement suivait son cours, de façon toujours très intéressante. Les questions d’identité, de découverte de soi étaient traitées avec justesse. On sentait qu’on approchait du but eeeeeet.. J’ai pas compris. J’ai pas compris pourquoi cette fin. On ne sait même pas ce qu’il se passe dans son cerveau au final. Ou alors il y avait une métaphore que je n’ai pas su attraper au vol. Je suis dé-çue. Je ne voulais vraiment pas que ça finisse comme ça. Mais bon, je peux pas avoir tout ce que je veux dans la vie. C’est quand même une BD que je vous recommande chaudement, rien que pour tous les films que se fait la personnage principale avant de rentrer chez elle. Elle aura eu le mérite de me faire rire. Et d’être très jolie.
15/20
# Porcelaine, tome 1 : Gamine.
Dans un monde presque identique au nôtre, comme un écho magique de la Terre, Gamine, une enfant au caractère bien trempé, n’accepte pas la violence de la rue à laquelle elle est confrontée. Décidée à fuir le froid de Snowy City, elle trouve refuge chez le porcelainier. Ce vieil homme bienveillant vit là, entouré de ses automates. Une seule condition à leur cohabitation : ne JAMAIS pénétrer dans son atelier…
Cette BD est le premier tome d’une série qui débute tout juste et dont la suite n’a pas encore été publiée (mais ça ne saurait tarder). J’ai trouvé les dessins très beaux et l’histoire fascinante. On est plongés dans un univers assez sombre, plutôt glauque par moments, voire flippant ! Si la BD n’est pas sans rappeler le conte de Barbe Bleue, on est projetés dans une ambiance beaucoup plus fantastique et mystérieuse, peuplée d’automates qui cachent un lourd secret. On arrive difficilement à lâcher l’ouvrage dont on tourne fiévreusement les pages. C’est un excellent premier tome et j’ai très hâte de tenir la suite entre mes mains !
17/20
# Poulbots.
Au coeur de la butte Montmartre, nous suivons cinq enfants pauvres, petits poulbots qui vont avoir maille à partir avec un promoteur immobilier véreux bien décidé à les déloger de leur mare aux grenouilles.
Cette fable urbaine, chronique d’un lieu et d’une époque en pleine mutation, prend le contrepied du Montmartre présent dans l’imaginaire collectif. Nous y croisons Poulbot, Steinlen, Bruant, Dorgeles, … ces artistes devenus emblématiques de Montmarte, quartier mis à l’honneur dans le récit, mais celui-ci met avant tout l’accent sur ces indigents qui évoluent en marge de la bohême, et dont la principale préoccupation est de survivre. Des familles sont expropriées faute de pouvoir payer leur loyer, notamment celle de l’un des protagonistes, ce à quoi nos poulbots comptent remédier en kidnappant le fils du promoteur immobilier pour demander une rançon.
Le petit bourgeois va se retrouver immergé dans l’univers et le quotidien de ces miséreux. C’est un vrai choc culturel. Peu à peu, il va tisser des liens d’amitié avec eux. Jamais il n’aura été aussi heureux que parmi ces gamins. Cette histoire met en lumière la pauvreté qui régnait sur la butte à l’époque, mais de façon légère ; à travers les aventures de cinq enfants, que le dénuement a abîmé mais pas brisé. Frondeurs et gouailleurs, ils luttent pour préserver le peu qu’ils ont : leur terrain de jeu, leur coin de paradis. A la fin, la guerre fait irruption sur le devant de la scène. Petites histoires sur fond de grande Histoire. La bataille a fauché bien des vies, enfants du Maquis comme privilégiés, tous logés à la même enseigne. La guerre balaie les différences de classe.
Poulbots nous plonge dans un Paris historique, un Paris d’avant-guerre, sur la butte Montmartre plus précisément, où un certain nombre de personnages évoluent dans la misère. La BD rend hommage à l’artiste Francisque Poulbot, dessinateur et illustrateur français décédé en 1946. Ce dernier représentait beaucoup les enfants de rue, les « titis parisiens ». Cette bande-dessinée représente donc ces titis dans leurs aventures, cherchant à protéger l’endroit où ils vivent et à se faire un peu d’argent pour sortir de la misère. Tout en restant bien entendu des enfants. J’ai trouvé l’histoire sympathique sans pour autant qualifier cette lecture de coup de coeur. J’ai adoré visiter le vieux Paris par le biais des dessins de Patrick Prugne, réalisés à l’aquarelle. Le rendu est magnifique. L’objet livre est très beau et complet, proposant notamment à la fin un carnet de croquis très agréable à feuilleter. Si vous avez l’occasion de croiser cette BD n’hésitez pas à la lire, ou du moins à la feuilleter pour voir toutes les jolies choses qu’elle renferme !
14/20
Films vus.
# Brooklyn.
Dans les années 50, attirée par la promesse d’un avenir meilleur, la jeune Eilis Lacey quitte son Irlande natale et sa famille pour tenter sa chance de l’autre côté de l’Atlantique. À New York, sa rencontre avec un jeune homme lui fait vite oublier le mal du pays… Mais lorsque son passé vient troubler son nouveau bonheur, Eilis se retrouve écartelée entre deux pays… et entre deux hommes.
Brooklyn est un joli film sur l’immigration. C’est le mot je pense, « joli ». C’est une jolie mise en scène, il y a quelques très belles images, quelques très belles scènes. Le film n’est pas très original, rien de folichon, mais j’ai quand même passé un bon moment. Les personnages sont tous attachants. Saoirse Ronan est très bonne dans le rôle d’Eilis. C’est une actrice que je ne connais que très peu, il faut que je découvre plus de films dans lesquels elle a joué. En tout cas elle m’a largement convaincue. Je la trouve douce, élégante (elle a des tenues trop belles !) et forte. Je ne vais pas m’étaler pendant 115 ans, le film est sympathique mais sans plus. Honnêtement, comme je l’ai dit plus haut, il n’y a rien d’original, rien de nouveau dans le traitement de l’immigration (alors que pourtant, ils auraient pu, il y a de la matière).. Le film est en soi assez prévisible. Mais c’était chouette quand même !
14/20
# Kung-Fu Panda 3.
Po avait toujours cru son père panda disparu, mais le voilà qui réapparait ! Enfin réunis, père et fils vont voyager jusqu’au paradis secret du peuple panda. Ils y feront la connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les autres. Mais lorsque le maléfique Kaï décide de s’attaquer aux plus grands maîtres de kung-fu à travers toute la Chine, Po va devoir réussir l’impossible : transformer tout un village de pandas maladroits et rigolards en experts des arts martiaux, les redoutables Kung-Fu Pandas !
Mouais. Ça faisait un petit moment qu’on voulait voir Kung-Fu Panda 3 et on l’a enfin trouvé en bonne qualité. Donc on s’est lancé et on a été un peu déçus. Honnêtement je n’avais pas de très grandes attentes. On en est quand même au troisième film, et en général ces suites ne sont guère satisfaisantes (L’âge de glace et Shrek, par exemple, ont perdu beaucoup au fil des années je trouve). La franchise est synonyme d’argent plus que de chef d’oeuvre. Il y a quelques bonnes choses, tout n’est pas à jeter. Le rythme est bon, les personnages sont attachants (ravie d’avoir enfin rencontré les pandas), il y a quelques bonnes répliques. Mais finalement ce sont presque toujours les mêmes choses. Rien d’original, on réarrange juste quelques petits trucs, on change de méchant et hop hop hop, on a une suite. Dommage qu’ils ne se renouvellent pas plus que ça ! C’est un divertissement qui se laisse regarder mais que je ne verrais pas deux fois.
13/20
# Mon voisin Totoro.
Un professeur d’université, M. Kusakabe, et ses deux filles, Satsuki, onze ans, et Mei, quatre ans, s’installent dans leur nouvelle maison à la campagne. Celle-ci est proche de l’hôpital où leur mère est hospitalisée. Les deux enfants vont alors faire la rencontre des esprits de la forêt.
J’ai enfin regardé Mon voisin Totoro haha. Ça nous a pris comme ça, l’autre soir. J’ai agrandi un petit peu ma culture générale en regardant ce qui est apparemment un classique des studios Ghibli. Honnêtement je m’attendais à beaucoup plus. Le film est très court et à la fin, je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher un « c’est tout ? ». C’est très simple, ça casse pas trois pattes à un canard comme on dit. Mais c’est chouette. J’ai aimé beaucoup de choses dans ce petit dessin animé qui met de bonne humeur. C’est ça en fait, le film respire la bonne humeur, la joie et l’innocence. On retrouve également toute la magie de l’univers de Miyazaki (petit clin d’oeil au chat-bus, je veux le même) et la musique est superbe. Donc, pour moi, c’est une bonne découverte mais ce n’est pas non plus hyper transcendant. Je m’attendais sincèrement à plus. Mais c’est un joli film, à regarder avec des petits je pense pour plus de magie.
15/20
# La Cinquième Vague.
Cassie Sullivan, adolescente de 16 ans, essaie de survivre dans un monde en proie à des invasions extraterrestres, appelés Les Autres, ayant déjà décimé la population et part à la recherche de son frère.
Je tiens à préciser que je n’ai pas lu le roman, donc je ne fais pas une critique de l’adaptation mais juste du film en soi. Je me jette dans le bain, je n’ai pas adoré. Beaucoup de petits détails m’ont gênée dans ce film plutôt prévisible (reste à voir la suite, peut-être que ça s’améliorera haha). Si les acteurs sont globalement bons (j’ai quand même vu Chloé Moretz dans de bien meilleurs rôles), je n’ai malheureusement absolument rien ressenti. Aucune émotion. C’est bête quand même quand tu regardes un film sur la fin de l’humanité.. Je pense qu’en fait le film n’est pas fini, ils n’ont pas cherché à aller plus loin que le public ciblé, c’est à dire les adolescents. On reste un peu sur notre faim du coup, attendant le « petit truc en plus » qui ne viendra finalement jamais. Après tout n’est pas mauvais. Il reste le côté « spectacle », les effets spéciaux sont plutôt pas mal. C’est déjà ça ! Mon avis est donc assez mitigé. S’il y a une suite je la regarderais par curiosité. Mais ça ne restera certainement pas gravé dans les annales. Rien d’original ici, vous pouvez passer votre chemin, ce ne sera pas un problème !
11/20
Séries débutées.
Je tiens bon les gars ! J’ai toujours pas commencé de nouvelles séries (trop de fierté) ! Par contre je suis ENFIN à jour dans :
Pretty Little Liars
Doctor Who
Teen Wolf
Once upon a time
Younger
Je vous fais plein de bisous les copains ! Mangez pas trop de chocolats ! Et peut-être à demain pour les trouvailles, si j’ai le temps pendant la nuit haha.
On se retrouve aujourd’hui pour le premier point culture de l’année 2016, que d’émotions. Je vous rassure tout de suite, certaines choses listées en dessous ont été vues fin 2015, le dernier point culture datant de mi-décembre. Je n’ai pas regardé et lu tout ça en une semaine, j’ai une vie quand même. Allons-y !
Livres lus.
# Animale, La malédiction de Boucle d’Or.
Et si le conte le plus innocent dissimulait l’histoire d’amour la plus terrifiante ? 1832. Blonde, dix-sept ans, orpheline, vit depuis toujours dans un couvent, entourée de mystères. Pourquoi les soeurs l’obligent-elles à couvrir ses cheveux d’or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes noires ? Qui sont ses parents et que leur est-il arrivé ? Quelle est la cause de ses évanouissements fréquents ? Blonde est différente et rêve de se mettre en quête de vérité. Alors qu’elle s’enfuit du couvent pour remonter le fil du passé, elle se découvre un côté obscure, une part animale : il y a au coeur de son histoire un terrible secret.
La Malédiction de Boucle d’or est le premier tome de la saga Animale, écrite par Victor Dixen (Phobos). Je ne sais pas trop par quoi commencer donc je vais y aller dans le désordre, au feeling.
Cette réécriture du conte de Boucle d’Or est plutôt chouette, très originale. Elle s’inscrit dans une époque fascinante, et je suis obligée de saluer l’auteur pour le travail de contextualisation qu’il a réalisé. Retracer ainsi les traces de Boucle d’Or n’a pas dû être chose aisée (il le dit d’ailleurs dans les remerciements). L’écriture est très différente de celle de Phobos sur plusieurs niveaux. J’ai, là aussi, été assez impressionnée par la facilité de l’auteur à écrire dans deux styles totalement différents. Le rythme est bon, on rentre facilement dans l’histoire (après quelques pages de mise en contexte quand même). Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages mais ça ne m’a pas du tout dérangé. Si cette lecture m’a beaucoup plu, je n’irais pas jusqu’à dire que La malédiction de Boucle d’Or est un coup de coeur. Je lui ai largement préféré Phobos. Mais encore une fois, ce n’est pas du tout la même chose. Je me suis tout simplement moins passionnée pour l’univers de Blonde. Si je ne l’ai pas lu très vite, il n’y pas pour autant de « longueurs », j’arrivais juste à me détacher du livre assez facilement (à part à la fin). Cette fin d’ailleurs, parlons-en.. Après un long développement, riche en détails, sur plus de 400 pages.. elle m’a laissée un peu perplexe. Je l’ai trouvé un peu « abrupte » et expédiée. Aimant tout de même beaucoup l’ambiance surnaturelle de ce premier tome et la façon d’écrire de Victor Dixen, je sais d’avance que je lirai prochainement la suite, La prophétie de la Reine des Neiges, où nous devrions retrouver Blonde et Gaspard dans de nouvelles aventures !
14/20
# Hollow City, le deuxième volume de Miss Peregrine et les enfants particuliers.
Jacob et les enfants particuliers sont désemparés : Miss Peregrine, changée en oiseau, est prisonnière de son état, suite à l’attaque des Estres, des âmes damnées, sur l’île Cainholm. Les voilà donc livrés à eux-mêmes ! Après avoir essuyé une tempête entre Cainholm et le continent, Jacob et ses amis s’échouent sur une rive de Grande-Bretagne, en 1940, alors que la Seconde Guerre Mondiale fait rage. Entre fuir des Estres déguisés en soldats, des rencontres avec des animaux singuliers, et la recherche de la dernière Ombrune en liberté afin de redonner à la directrice de l’orphelinat sa forme humaine, cette deuxième aventure de la série s’annonce palpitante et pleine de frissons !
Je n’ai pas attendu trop longtemps avant de plonger dans le deuxième tome de la saga consacrée à Jacob, Miss Peregrine et aux enfants particuliers. J’avais été assez déçue par le premier tome mais j’avais néanmoins apprécié ma lecture. Je dois vous avouer que j’ai personnellement largement préféré ce deuxième tome, beaucoup plus « péchu » et plus sombre. Il y a beaucoup plus d’action, on découvre de nouveaux personnages très intrigants et la fin est juste waouh ! Il me tarde de découvrir le troisième et dernier tome, ainsi que la nouvelle facette des pouvoirs de Jacob (ça promet, c’est moi qui vous le dis !). Plusieurs éléments continuent de me gêner, notamment le fait que la plupart des enfants particuliers ne servent à rien et qu’au bout de 1000 pages on n’en sait pas beaucoup plus sur leur histoire. J’aurais également aimé des méchants un peu plus charismatiques mais bon, on ne peut pas tout avoir. Je salue quand même l’originalité de l’auteur, qui semble déborder d’idées saugrenues mais convaincantes (pour la plupart.. je suis toujours mitigée par rapport à la Ménagerie). Je vais éviter de trop rentrer dans les détails, histoire de ne spoiler personne. En tout cas, pour ceux qui n’ont pas encore sauté le pas : n’hésitez plus !
Sinon l’objet livre est toujours aussi beau, et j’ai apprécié la nouvelle sélection de photographies que l’on peut découvrir au fil des pages, toujours aussi impressionnantes et vraiment très creepy pour la plupart (mais magnifiques, j’insiste).
16/20
Films vus.
# The Maze Runner : Scorch Trials.
Thomas et les autres Blocards vont devoir faire face à leur plus grand défi : rechercher des indices à propos de la mystérieuse et puissante organisation connue sous le nom de WICKED. Or le monde qu’ils découvrent à l’extérieur du Labyrinthe a été ravagé par l’Apocalypse. Leur périple les amène à la Terre Brûlée, un paysage de désolation rempli d’obstacles inimaginables. Plus de gouvernement, plus d’ordre… et des hordes de gens en proie à une folie meurtrière qui errent dans les villes en ruine. Les Blocards vont devoir unir leurs forces avec d’autres combattants pour pouvoir affronter WICKED et tenter de défier son immense pouvoir.
Je n’ai pas lu les livres. Cette critique se base donc sur mon avis purement cinématographique et pas sur « l’adaptation de ». Peut-être que c’est fidèle, ça ne l’est probablement pas, mais je ne suis pas à même de juger cet aspect.
Ce deuxième volet est pas trop mal. Rien de transcendant. Plutôt « divertissant ». On change ici complètement d’environnement, on rencontre de nouveaux personnages (très bon casting au passage), on s’attache à certains, on est déçus par d’autres. On court toujours autant en tout cas. Malgré quelques longueurs, le film tient bien sur la durée, on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer. J’ai quand même été un peu déçue. J’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de questions.. mais très peu de réponses. J’espère que le troisième film (sera-t-il lui aussi découpé en deux, telle est la question) nous apportera quelque chose de plus consistant et qu’ils sauront se renouveler un peu. J’ai l’impression qu’on tourne en rond, attrape moi si tu peux c’est marrant deux minutes mais au bout de 4h de film mis bout à bout, t’aimerais bien voir autre chose.
Donc voilà, personnellement je ne l’ai trouvé ni bon ni mauvais. Il est pas trop mal. Il y a pire, il y a bien mieux. Ça se laisse regarder. Je serais curieuse de connaitre l’avis des gens qui ont lu les livres du coup.. Si certains se reconnaissent dans la foule (haha) !
13/20
# Man up.
Alors qu’elle se rend à l’anniversaire de ses parents, une jeune femme est prise par erreur pour le rendez-vous galant d’un homme.
Tu peux pas faire résumé plus succinct haha. Bref. Au mois de décembre, de façon toute à fait impromptue, nous avons fait une petite soirée spéciale dédicace à Simon Pegg. En gros, on a regardé deux films avec lui dedans d’affilée.
Cette comédie romantique est probablement mon petit coup de coeur film du mois de décembre. J’ai adoré ! Si on retrouve rapidement tous les aspects très clichés de la comédie romantique (en même temps, c’est pour ça qu’on les aime non ?), le scénario d’origine et la rencontre des deux personnages principaux sont assez « originaux ». Les deux personnages sont très sympathiques et très attachants. Cette comédie est drôle et touchante. Pour moi c’est un bon combo. J’ai passé un très bon moment et j’ajoute ce film à ma liste de feel-good movies !
18/20
# Absolutely Anything.
Des extraterrestres donnent à un terrien le pouvoir de faire tout ce qu’il souhaite. Celui-ci va aller de déconvenue en déconvenue…
Décidément, les résumés pour les films de Pegg sont vraiment pas ouf.. Cela dit, la bande annonce parle d’elle-même ! Si j’ai passé un moment plutôt sympathique devant ce film, je n’ai pas pu m’empêcher d’y voir de grosses ressemblances avec des films américains comme Bruce Tout Puissant. Sauf que là on parle d’extraterrestres grave chelous et pas de Dieu. Certains gags sont rigolos mais ça devient rapidement lourd, on se perd en cours de route, on patauge un peu dans la semoule et on finit sur une fin complètement WTF (ça, en soi, c’est normal puisque le film a été réalisé par Terry Jones). Moi qui adore l’humour british, j’ai trouvé que ça allait parfois trop loin, certains passages sont de trop. Ça reste un film sympathique, à regarder entre potes si le coeur vous en dit. Ou tout seul c’est bien aussi !
14/20
# Hôtel Transylvania 2.
Dracula et sa bande de monstres déjantés sont de retour ! À l’hôtel Transylvanie, beaucoup de choses ont évolué : Dracula a enfin accepté de dégeler son cœur et d’ouvrir la porte aux humains. Mais il se fait du souci pour son petit-fils, Dennis : mi-humain mi-monstre, ce gamin est bien trop adorable à son goût, et il risque de faire un piètre vampire ! Alors, quand les parents du petit, Mavis et Johnny, s’absentent, Drac fait appel à ses amis Frank, Murray, Wayne et Griffin pour apprendre à Dennis à devenir un monstre, un vrai. Personne ne s’attendait à ce que Vlad, le père de Drac – un vampire très grincheux et très vieille école – choisisse ce moment pour débarquer à l’hôtel. Et quand il découvre que son arrière-petit-fils a du sang humain, rien ne va plus…
Spéciale dédicace à mon personnage préféré : Blobby, le personnage qui ne sert à rien par excellence. Mais qu’est-ce qu’il me fait rire ! Bref. Passons aux choses sérieuses. J’avais adoré le premier film, gros coup de coeur, et j’avais donc quelques appréhensions avant d’attaquer la suite, j’avais peur d’être déçue. Et pas du tout ! J’ai beaucoup aimé cette suite, toujours aussi drôle et rafraichissante. A ceux qui disaient « une suite est-elle vraiment nécessaire », je répondrais gentiment que non, une suite n’était pas nécessaire. Mais ils l’ont fait, ils ont tenté leur chance et, selon moi, c’est un pari réussi. Je le recommande chaudement !
15/20
# Bernie.
Dans une petite ville texane, Bernie Tiede est un croque-mort qui fait parfaitement son travail et même plus. Présent sur tout ce qui se déroule autour de Dieu et de l’église, et même plus, il est apprécié de tous. Dans son amour pour les autres, il se rapproche d’une dame que tout le monde ou presque méprise : Marjorie Nugent, avec qui il passe énormément de temps. Mais leur relation finira de façon dramatique. Comment faudra-t-il juger Bernie Tiede ?
Ce film, inspiré d’une histoire vraie, est tourné sous la forme d’un faux-documentaire. Il s’agit globalement d’une suite d’interviews d’un intérêt quasiment nul, avec quelques bouts de films par-ci par là. Si le casting principal est bon (Jack Black, excellent, Matthew McConaughey, Shirley MacLaine), ça ne suffit pas à sauver ce qui pourrait ressembler à une comédie. Ou à un drame. Je me suis ennuyée à mourir devant ce film. J’ai dû rigoler maximum deux fois.. Leur humour noir m’est complètement passé au-dessus. Pour moi c’est un gros flop. Je ne sais même pas quoi dire de plus.
08/20
# Ridiculous Six.
Un orphelin, élevé par une tribu indienne, découvre un jour qu’il a cinq demi-frères. Ensemble, ils vont tenter de sauver leur père, escroc réputé et imprévisible…
Bwarf. Ce film est le premier d’une série de quatre films en collaboration entre Netflix et Adam Sandler. J’espère sincèrement que les trois prochains seront meilleurs. Je ne sais pas si je vous en parlerais, puisque qu’après le désastre Ridiculous Six, je ne suis pas sûre de les regarder. C’est long, beaucoup trop long, c’est nul, c’est bête. Les acteurs sont décevants. Taylor Lautner vient de tuer sa carrière dans l’oeuf (a-t-il jais eu une carrière à part Twilight ?). Ce film est à éviter. Et de loin.
05/20
Séries.
# The Spoils of Babylon.
Les péripéties, tantôt sexy, tantôt dramatiques, de la puissante famille Morehouse, devenue riche grâce à l’exploitation du pétrole. Alcool, sexe, passion, ventes illégales d’armes au Shah d’Iran, investissements douteux dans les subprimes, bienvenue dans l’intimité de cette tribu (vraiment) pas comme les autres…
La bande-annonce a l’air vachement dark mais en vrai c’est complètement WTF !
J’avais plusieurs petites choses sur cette mini-série de six épisodes l’an dernier, je m’étais dit « pourquoi pas » et je l’avais oubliée. Je suis retombée dessus par hasard sur BetaSeries et je me suis lancée. The Spoils of Babylon est une série très.. particulière ? Je pense que particulière résume bien la chose. Le casting est bon, rien à redire là-dessus. J’aime d’amour Kristen Wiig, elle me fait toujours autant rire, et j’ai apprécié Tobey McGuire dans ce rôle très décalé (beaucoup plus décalé que Wilfred). J’ai également adoré la façon dont c’était filmé. C’est un peu old school, c’est original et ça rajoute une dimension sympa à la série. Certains plans sont vraiment magnifiques. Cependant, pas de youpla pour moi. J’ai regardé les six épisodes parce qu’il n’y en avait que six et, tant qu’à faire, autant aller jusqu’au bout. Mais si la série avait été plus longue j’aurais probablement laissé tomber. L’humour est vraiment très très très particulier. Trop particulier pour moi (alors que l’humour un peu chelou normalement j’adore ça !). C’est souvent too much ou de mauvais goût. Ou tout simplement inutile. J’aime beaucoup Will Ferrell, mais là je dois avouer que j’ai trouvé ses scènes justes ennuyantes (pour être polie). Il sort quelques petites choses rigolotes mais dans l’ensemble c’est juste chiant. Je ne recommande donc pas forcément cette mini-série. Après, si vous voulez tester le premier épisode, faites vous plaisir. L’ensemble de la série est dans le même style.
09/20.
Rien de transcendant en séries, je n’ai pas commencé grand chose sachant que je suis très occupée en ce moment. Quand je prend un peu de temps pour ça, je regarde Gilmore Girls (j’avance super viiiiiiiiite) ou je rattrape mon retard dans pas mal de séries que l’on regarde en commun avec mon amoureux. Ah si ! J’ai repris Teen Wolf (la deuxième partie de la saison 5) !