Les indécis – Alex Daunel

Coucou les paupiettes !

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un roman que j’ai lu il y a quelques semaines et qui fait partie de la nouvelle collection des éditions L’Archipel : Instants suspendus. Au début de l’été, je vous avais parlé du roman Si la vie te donne des citrons, fais-en une tarte meringuée, de Charlotte Léman. Cette fois-ci, je vais vous donner mon avis sur Les indécis, écrit par Alex Daunel et publié le 26 août 2021. Je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !

Après un accident qui lui a coûté la vie, Max doit choisir un genre littéraire pour inspirer un auteur sur Terre et pouvoir ainsi gagner l’au-delà. Il découvre que nous avons tous des livres qui nous ont fait grandir et rêver.

Suite à un accident de voiture, Max perd la vie et se retrouve dans une sorte d’entre-deux divin, de monde parallèle où les défunts doivent choisir l’orientation qui définira le reste de leur mort. Celle-ci est plutôt originale, puisqu’ils doivent chacun choisir un genre littéraire, LE genre dans lequel ils aimeraient se réincarner en inspirant un auteur. Malheureusement, pour certains, le choix est difficile. Petit lecteur, gros lecteur, comment choisir un seul genre pour se définir sans prendre le risque de se voir relégué à un genre depuis longtemps oublié ? De se voir assigner un genre peu populaire ? De provoquer un syndrome de la page blanche ? Max peine déjà à assimiler le fait qu’il est mort et à faire le deuil d’une vie qui ne lui convenait plus. Complètement perdu, il se retrouve sur le banc des indécis, et c’est une ancienne professeure de lettres qui va l’accompagner dans cette aventure. Le temps leur est compté, et Max va se plonger dans ses souvenirs (littéraires, mais pas que) pour essayer de trouver sa place dans l’au-delà.

Le roman se lit très rapidement, le récit étant constitué de chapitres courts à la présentation aérée. Le contenu n’a cependant rien de léger puisque le héros repense à beaucoup de moments difficiles de sa vie. Ruptures, décès de sa mère, déceptions professionnelles… Alex Daunel explore la vie de Max sous toutes ses facettes, et questionne son rapport à la littérature au fil de ses souvenirs. Une très belle idée, mais dans les faits, j’avoue être restée sur ma faim. J’ai trouvé la balade littéraire un peu trop « superficielle », je m’attendais vraiment à explorer les genres, à comprendre comment, concrètement, on inspire un auteur après son décès. On s’intéresse plus à la notion de deuil, aux différentes étapes qui la composent. L’autrice le fait avec justesse et délicatesse, avec un soupçon de fantaisie. L’ensemble est original et plaisant à lire (c’est vraiment moi qui m’attendais à autre chose haha).

Je ne peux pas dire que je me suis particulièrement attachée aux personnages, mais j’ai pris plaisir à suivre leur évolution (malgré tout parfois un peu trop rapide) au fil des pages. Je crois que ce que j’ai préféré, ce sont les rencontres qui jalonnent le récit, indécis et mentors confondus. Ils apportent tous quelque chose à l’histoire, que ce soit une pointe d’humour ou un questionnement presque philosophique qui va permettre de faire avancer le roman. Gros coup de cœur pour cette petite mamie adepte de romance érotique haha !

J’ai découvert un titre intéressant et une autrice intrigante, tant par sa plume que par l’originalité de son parti-pris pour explorer un sujet déjà tant de fois exploité. J’ai hâte de voir ce qu’elle nous réserve pour son second roman !

Alors, tentés ?

La bisette !

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