Coucou les paupiettes !
Aujourd’hui je vais vous parler d’un roman qui devait normalement être publié en avril 2020. Confinement et crise du Covid obligent, la sortie a été repoussée et le quatrième tome de la série consacrée à Erika Foster est sorti aujourd’hui en librairie. Autant vous dire que j’attendais de pouvoir m’y plonger avec impatience ! Jolies filles a été publié aux éditions Belfond, que je remercie chaleureusement pour l’envoi.
Quand les poubelles d’Angleterre charrient les cadavres de magnifiques jeunes femmes, torturées à mort… L’agent Erika Foster se lance dans la course au séducteur serial killer ; un thriller trouble, oppressant et addictif !
Le corps d’une ravissante jeune femme vient d’être découvert, à demi-nu et lacéré de blessures mortelles, dans une benne à ordures de la banlieue londonienne. Arrivée sur place avec son amant et ex-coéquipier, l’agent Peterson, l’inspectrice Erika Foster est sous le coup d’une double émotion : la révolte face à cette épouvantable scène de crime et la frustration. Car officiant désormais à la brigade des stup, elle n’est pas censée s’occuper de cette affaire…
Mais impossible pour la flic de rester sur la touche. Enquêtant clandestinement, Erika découvre un lien avec une autre affaire similaire, survenue quelques mois plus tôt, où la très jolie victime présentait les mêmes incisions. Autre point commun : les deux femmes étaient inscrites sur un site de dating et pensaient avoir rencontré l’homme idéal.
Comment démasquer ce prince charmant insaisissable, aux multiples profils ? Erika le sait : l’assassin a deux pas d’avance sur la police. C’est lui qui mène la danse, au rythme des cadavres.
Et quand un nouveau corps est retrouvé dans une poubelle, Erika comprend qu’elle va devoir apprendre à valser, avant de pouvoir frapper à son tour…
Quel plaisir de me replonger dans un roman de Robert Bryndza, qui fait assurément partie de mes auteurs de thrillers favoris depuis quelques années. Il nous met dans l’ambiance dès les premières pages, et le rythme ne faiblit jamais, nous happant jusqu’à la toute dernière page. Comme toujours, Bryndza nous raconte l’histoire du point de vue de l’inspectrice Erika Foster, et de celui du meurtrier. Nous connaissons très rapidement l’identité de ce dernier, mais cela ne gâche en rien le plaisir car il réussit tout de même à titiller notre frustration. Fausses pistes, bâtons dans les roues et course contre la montre sont au rendez-vous. Clairement, les rebondissements ne manquent pas !
Si j’ai trouvé l’histoire très bien ficelée, que j’ai apprécié le côté sombre et violent de l’intrigue (même s’il serait peut-être temps de nous proposer des victimes un peu différentes… les belles femmes prennent vraiment cher dans cette série), j’ai tout de même trouvé ce tome un peu moins bon que les précédents. Erika Foster, personnage principal, commence un tantinet à m’agacer. C’est un personnage réaliste, mais terriblement frustrant. Elle ne sait pas ce qu’elle veut, elle est incapable de respecter sa hiérarchie, n’en fait qu’à sa tête et s’étonne des conséquences… Si ça en fait une femme de caractère dans les premiers romans, je trouve qu’il serait peut-être temps qu’elle commence à se remettre en question, qu’elle évolue pour qu’on continue d’apprécier de la suivre dans ses enquêtes. J’exagère tout de même un chouïa, car sur la fin elle semble se poser quelques questions et tente de changer de comportement… à son échelle. Ça annonce tout de même une suite intéressante, à moins qu’elle ne retombe dans ses vieux travers. Je ne suis pas non plus particulièrement fan de la romance qui prend un peu trop de place à mon goût dans ce quatrième tome. C’est un choix qui ne serait pas inintéressant si Erika était un peu plus portée sur la communication. Pour le moment, je trouve juste ces passages un peu inutiles. Encore une fois, rien de rédhibitoire car ce sont des moments brefs. Je me rends tout de même compte que je me suis beaucoup attachée aux personnages au cours des trois premiers tomes, et on ressent chaque petite chose avec beaucoup plus d’intensité (le bon et le moins bon).
Dans l’ensemble, Jolies filles était particulièrement prenant, je l’ai dévoré en un rien de temps. La plume efficace de Bryndza, les chapitres courts et la montée en puissance du suspense y sont pour beaucoup. Ce n’est pas le polar le plus original de l’année, mais il est certainement très bien écrit et c’est toujours un plaisir de m’abandonner dans cette saga !
Alors, tentés ?
16/20
La bisette !
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