Une fille de perdue c’est… une fille de perdue – Claire Renaud.

Coucou les paupiettes !

Je vous propose aujourd’hui de découvrir un roman qui a été publié le 8 janvier 2020, un jeunesse cette fois-ci. Nous nous tournons vers les éditions Sarbacane, et plus exactement vers la collection Exprim’, qui nous offre tout au long de l’année de sacrées pépites. Je vais vous parler de Une fille de perdue c’est… une fille de perdue, écrit par Claire Renaud. L’autrice avait publié Les mamies attaquent ! il y a peu de temps dans la collection Pépix. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.

Un jour tu m’as quitté. Sans préavis.
Tu m’as tendu une lettre, toi qui n’en écrivais jamais, pour me dire que nous deux, c’était fini. Toi, la solaire Aurélia, ma belle, mon tout. Je n’ai pas compris. Je cherche des raisons, je réécris l’histoire et je me perds. S’il n’y avait pas les copains, Blaise, Euclide, Albert et Jen, pour tenter de me sortir des marécages, je me laisserais couler. Parce qu’une fille de perdue, c’est une fille de perdue.

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Comme des astres il y a quelques mois, Une fille de perdue c’est… une fille de perdue est un roman court mais intense, dont on ne ressort pas indemne. L’histoire se dévore en un rien de temps, la plume est vive, dynamique. Tout s’enchaîne très vite, on a l’impression d’être à bout de souffle à la fin de chaque chapitre. Et pourtant, le récit dégage également une certaine lenteur, quelque chose pèse sur notre jeune héros, et la révélation tarde à se faire. Claire Renaud mêle poésie et passages plus « bruts », un concentré d’émotions, de réactions à fleur de peau.

Le roman débute sur une rupture, comme des millions d’adolescents en vivent tous les jours. Racontée du point de vue d’un garçon, d’un jeune homme. Plus rare, déjà. Perdre sa première copine est le drame de sa vie, du moins c’est ce qu’il croit. Mais au fil des pages, ce qui apparaissait comme une histoire d’amour qui finit mal et le début d’une reconstruction se transforme en quelque chose de plus profond. Claire Renaud explore les relations que Marcel entretient avec la gente féminine. Avec son amie Jen, son amoureuse Aurélia, mais aussi avec sa mère, et celle qui fait figure de mère, Maria. Comment une relation complexe et torturée amène certains comportements, certaines réactions.

On ne peut que s’attacher à cette jolie brochette de personnages. Marcel, mais aussi Blaise, Euclide ou encore Albert. Des anti-héros, des jeunes hommes un peu gauches, naïfs, dont la maladresse fait sourire voire rire (enfin, pas toujours quand même). Ils sont originaux et touchants. J’ai pris beaucoup de plaisir à les suivre, à en découvrir plus sur eux. Ce sont des personnages réalistes, crédibles et dont on se sent facilement proche.

Une fille de perdue c’est… une fille de perdue n’a rien de superficiel. La plume est habile et Claire Renaud aborde des sujets qui fâchent avec humour et tendresse. Le thème central est le désamour, mais en refermant le roman, mon petit cœur dégoulinait ! Marcel, le héros, est bien entouré. Le soutien apporté par ses amis est magnifique et poignant. L’autrice nous montre que, finalement, la notion de famille est bien vaste et peut revêtir plusieurs formes.

En résumé, encore un roman des éditions Sarbacane que vous pouvez ajouter à votre wishlist. Je vous le recommande chaudement en tout cas ! Une histoire plus profonde qu’elle n’en a l’air, aux personnages attachants, qui parle amour, amitié et relation parent-enfant.

Alors, tentés ?

17/20

La bisette !

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Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

3 réflexions au sujet de “Une fille de perdue c’est… une fille de perdue – Claire Renaud.”

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