Coucou les paupiettes !
On se retrouve aujourd’hui pour parler du dernier finaliste du PLIB 2019 que je n’avais pas encore chroniqué. La fille qui tressait les nuages a été écrit par Céline Chevet et a été publié aux Éditions du Chat Noir en juin 2018. C’est l’un des romans dont j’appréhendais le plus la lecture au vu de toutes les excellentes chroniques que j’avais pu lire. A force de repousser, je l’ai lu à la dernière minute mais je n’en ai fait qu’une bouchée…
Saitama-ken, Japon.
Entre les longs doigts blancs de Haru, les pelotes du temps s’enroulent comme des chats endormis. Elle tresse les nuages en forme de drame, d’amour passionnel, de secrets.
Sous le nébuleux spectacle, Julian pleure encore la sœur de Souichiro Sakai, son meilleur ami. Son esprit et son cœur encore amoureux nient cette mort mystérieuse. Influencée par son amie Haru, Julian part en quête des souvenirs que sa mémoire a occultés. Il est alors loin de se douter du terrible passé que cache la famille Sakai…
Fable surréaliste, la Fille qui tressait les nuages narre les destins entrecroisés d’un amour perdu, une famille maudite et les tragédies d’une adolescence toujours plus brève.
#ISBN9782375680797
Si j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au tout début, j’avoue qu’une fois dedans j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce roman. Je ne sais pas trop par quel bout commencer pour vous exprimer ce que j’ai ressenti pendant ma lecture sans trop vous en révéler. La fille qui tressait les nuages est un livre qui, à mes yeux, sort de l’ordinaire. L’histoire est à la fois toute douce et très sombre.
Au fil des pages, par le biais du jeune Julian, nous découvrons l’histoire complexe et fantastique de la famille Sakai. Le héros était très amoureux de la petite sœur de son meilleur ami, Souichiro, et il peine à faire son deuil. Il semblerait que son esprit ait décidé d’effacer de sa mémoire les circonstances de la mort de cette dernière. Entouré et soutenu par ses amis et sa famille, les souvenirs vont peu à peu refaire surface…
J’ai bien accroché à la plume de Céline Chevet, empreinte de délicatesse et de poésie. Ses mots et ses personnages ont réussi à me toucher. Elle nous transporte dans un univers très proche du notre, avec un soupçon de magie en plus. Tout est dans le détail. Des objets qui s’envolent, des nuages que l’on tresse. J’ai vraiment passé un très beau moment de lecture. Tout n’est pas que douceur et j’ai aimé le fait que certains passages soient beaucoup plus crus, plus violents (glauque est peut-être plus adapté que violent.. je suis partagée). J’ai trouvé ce décalage intéressant.
Ses personnages se révèlent au fur et à mesure et ils sont tous fascinants à leur manière. Julian est un jeune homme discret, touchant dans son désespoir et il est très difficile de ne pas s’attacher à lui. Souichiro est plus difficile à cerner, on sent que c’est un personnage tourmenté, qui cache quelque chose sans que nous puissions mettre le doigt dessus. Il est particulièrement intrigant et c’est l’un des éléments qui m’a le plus donné envie de poursuivre ma lecture (et finir le livre quasiment d’une traite haha). Akiko est tout aussi surprenante. D’abord très effacée, elle nous montre petit à petit sa personnalité et sa force de caractère. Dans l’ensemble, les personnages sont développés, aboutis et on prend plaisir à les suivre dans cette histoire.
Je n’en dirais pas beaucoup plus, c’est un roman pour lequel je n’ai pas envie de rentrer plus dans les détails. Il faudra découvrir tout cela par vous-mêmes pour comprendre pourquoi je m’en tiens à ces quelques mots ! Je tiens cependant à dire que j’ai été surprise par la fin, même si certains détails auraient pu être un peu plus développés.
En résumé, La fille qui tressait les nuages est un roman surprenant, fascinant, poétique. C’est l’une de mes plus belles découvertes de cette édition du PLIB. Une lecture que je vous recommande chaudement !
Alors, tentés ?
La bisette !
Tu m’intrigues!
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C’est un roman vraiment fascinant. Que ça plaise ou non, je pense que ça vaut la peine de le lire ! Il est très court en plus 🙂
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Yes tu l’as aimé aussi, j’avais adoré !
Kin
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