Coucou les paupiettes !
Le blog est un peu à l’abandon ces dernières semaines, j’en suis vraiment désolée. J’en avais parlé il y a quelques temps mais j’ai repris le boulot et j’ai, pour l’instant, un peu du mal à organiser mes journées et à trouver un équilibre pro/perso. Mon rythme de lecture en a pris un sacré coup et il faut que je repense tout ça. Mais je n’abandonne pas, loin de là !
Je vous propose aujourd’hui de découvrir le roman qui m’a accompagné pendant une bonne partie du mois de juillet : La mort du temps d’Aurélie Wellenstein. Ce nom vous dit peut-être quelque chose ? C’est parce que ce n’est pas le premier roman de l’autrice que je chronique, j’ai lu il y a quelques mois Le dieu oiseau dans le cadre du PLIB 2019. La mort du temps a été publié aux éditions Pocket le 11 avril 2019 ! Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.
Un éclair aveuglant, suivi d’une terrible onde de choc… En l’espace de quelques minutes, un séisme ravage la Terre, et la vie de Callista bascule. Le monde qu’elle connaissait n’est plus. Les siècles se sont mélangés, pièces hétéroclites d’un puzzle temporel qui modifie l’architecture, mais également les gens. Callista fuit Paris pour partir à la recherche d’un refuge dans ce chaos. Sur sa route, elle rencontrera d’étranges créatures, issues d’époques différentes. Mais talonnée par le Flash, réplique mortelle du tremblement de terre, elle ne peut, elle ne doit pas s’arrêter. Sinon, à la prochaine pulsation du Flash, elle sera anéantie.
Aurélie Wellenstein nous raconte l’histoire de Callista, une jeune femme de 16 ans qui se réveille un beau jour dans un hôpital, en plein milieu d’un séisme aux proportions apocalyptiques. Commence alors une course contre la montre, elle ne peut pas s’arrêter sinon elle sera rattrapée par ce qu’elle appelle « le Flash », une sorte de rayon lumineux qui pulvérise tout sur son passage. Callista traverse des paysages dévastés, où s’entremêlent plusieurs périodes historiques, et rencontre un certain nombre de créatures. Le séisme a tout mélangé, tout fusionné…
La mort du temps est un roman sombre, terriblement prenant et je pense que, si les circonstances de mon côté avaient été différentes, je l’aurais certainement lu d’une traite. L’histoire est rythmée, les rebondissements sont nombreux. A chaque page, on se demande quelle nouvelle créature on va croiser. L’ensemble est plutôt court (288 pages) mais diablement efficace. Il n’y a aucune longueur et je trouve qu’Aurélie Wellenstein a vraiment bien décrit les choses. Je ne reste pas du tout sur ma faim.
L’univers imaginé par l’autrice est incroyable, très original. Je ne suis pas une très grande lectrice de SFFF mais on tient ici quelque chose d’assez exceptionnel selon moi ! Suite au séisme, le monde est devenu une espèce de kloug où tout est mélangé. Les immeubles ont fusionné avec des maisons médiévales, par exemple, certains humains ont fusionné avec des murs, des tables… Enfin, vous voyez le concept. On ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber, et de quel siècle « ça » proviendra. Callista fait des rencontres surprenantes, certaines seront amicales, pleines d’espoir, d’autres seront beaucoup plus sombres et menaçantes. L’autrice a réussi à trouver un juste milieu et à intégrer des moments de joie et d’innocence dans son histoire.
Le personnage de Callista est une adolescente réaliste, une jeune femme en construction, une jeune femme qui se cherche. Entre l’adulte et l’enfant, elle doit faire face à des choses improbables qui vont la faire mûrir tout au long du roman. Malgré le poids qu’elle porte sur ses épaules, Aurélie Wellenstein n’en fait jamais une héroïne trop sûre d’elle et explore ses questionnements, ses peurs, ses faiblesses. Callista est un personnage fascinant que j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre. J’ai également beaucoup aimé Roland et Jeanne, deux de ses compagnons de route. Jeanne est une petite fille de 10 ans qui n’a pas sa langue dans sa poche, elle apporte beaucoup à l’histoire et elle m’aura bien fait sourire. Roland est un créature mi-homme, mi-cheval qui vient d’un autre siècle et qui se sent investi d’une mission. Je n’ai pas envie d’en dire plus, j’ai envie que vous découvriez ces personnages par vous-mêmes.
En résumé, j’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman. Original, prenant, efficace, ce court roman a de nombreuses qualités dont les principales sont l’univers et les personnages, construits et développés. Aurélie Wellenstein est une autrice que je vais suivre de près et dont j’ai hâte de découvrir les autres romans ! De mon côté, je vous recommande chaudement celui-ci, il vaut le détour.
Alors, tentés ?
18/20
La bisette !
Personnellement, mon préféré d’Aurélie Wellenstein est Le Roi des Fauves, mais beaucoup lui préfèrent Le dieu oiseau :). J’ai beaucoup aimé Mers mortes également, mais il est très, très dur (il relate les horreurs commises par l’homme envers les animaux, donc forcément…).
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J’avais vachement aimé ce roman aussi, c’était bizarre mais j’avais bien accroché ^^
Kin
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Et voilà un superbe article qui me donne vraiment envie de lire ce livre ! Une bonne occasion de découvrir une nouvelle auteure ! Merci
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J’aime beaucoup cette autrice, j’ai lu d’elle le Roi des Fauves et le Dieu oiseau, je ne me suis pas lancée dans ses autres romans qui me tentaient moins. Celui-ci me tente pas mal par contre ! J’aime beaucoup ta manière de chroniquer, tu sais vendre un roman et donner envie de le lire !
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L’histoire a l’air superbe et bien contée, mais en elle-même elle a l’air triste. En ce moment j’évite les romans de ce genre. Mais super article. 😙
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