#PLIB2019 : Le dieu oiseau – Aurélie Wellenstein.

Coucou les paupiettes !

Comme promis, je vais aujourd’hui vous parler de ma dernière lecture réalisée pour le PLIB 2019. Elle faisait partie des romans qui me tentaient le plus dans la sélection. Il s’agit d’un roman fantasy écrit par Aurélie Wellenstein : Le dieu oiseau. Il a été publié aux éditions Scrineo le 15 mars 2018.

Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires. Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d’avenir est de participer à la compétition de «l’homme-oiseau», afin de renverser l’équilibre des pouvoirs en place et de se venger. Qui du maître ou de l’esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l’île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ?

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#ISBN:9782367405827

Le dieu oiseau est un roman particulièrement sombre. Pendant toute ma lecture, j’avais l’impression d’être sous un ciel orageux, avec cette sensation que le ciel pourrait nous tomber sur la tête à tout instant. C’est un roman oppressant, souvent malaisant.. un roman qui ne laissera personne indifférent. La plume d’Aurélie Wellenstein est fluide, agréable à lire malgré les horreurs qu’elle décrit. Le roman est prenant mais j’avoue que j’ai eu du mal à le lire d’une traite, j’ai dû faire de nombreuses pauses parce que des fois, c’était trop pour mon petit cœur haha. Il y a des rebondissements régulièrement mais l’ambiance étant globalement pesante, il y a une certaine impression de lenteur qui se dégage de l’ensemble. Tout se déroule très vite et en même temps très lentement. Je ne considère pas cela comme une mauvaise chose.

Tout se joue au niveau de l’ambiance dans ce roman. Cette peur que tout puisse basculer d’une page à l’autre, qu’un concurrent ou une créature démoniaque risque de surgir au détour d’un arbre. On a peur pour le jeune héros et, en même temps, on aurait presque envie qu’il lui arrive quelque chose. J’avoue que j’ai des sentiments assez ambivalents à son égard. Il a énormément souffert, il est fragile mais persévérant, courageux. Il est plutôt attachant maiiiiis… sa soif de vengeance, ce goût qu’il développe pour la violence n’augure rien de bon et on a peur de ce qu’il pourrait devenir. Je me retrouve assez embêtée parce que j’ai envie d’aborder certains aspects du roman avec vous, notamment la relation entre Faolan et Torok, mais c’est un spoil énorme donc je vais m’abstenir. Aurélie Wellenstein accorde beaucoup d’importance à la psychologie des personnages et c’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié, même si certains personnages secondaires auraient mérité quelques approfondissements supplémentaires. On a parfois l’impression que Faolan et Torok sont seuls au monde.

L’histoire est percutante. Elle est perturbante et je dois admettre que des fois c’était un peu trop pour moi. Ceci dit, objectivement, l’autrice a un talent certain pour décrire la violence, tant psychologique que physique. Je pense que ce qui m’a gênée, c’est le fait que ce soit très visuel. On a l’impression d’y être, d’être un spectateur parmi tant d’autres, cloué sur place et incapable d’intervenir face à ces horreurs. Au-delà de ces différents aspects, Aurélie Wellenstein mène une réflexion intéressante sur le pouvoir et les conséquences qui en découlent. Je reste un peu sur ma faim en ce qui concerne l’univers imaginé par l’autrice. J’aurais aimé en savoir plus sur la religion des clans, cette histoire de dieu oiseau, Mahoké, est un peu floue alors qu’elle est au cœur du récit.

En résumé, Le dieu oiseau est un roman qui m’a plu mais je ne ressens pas le même engouement que pour certaines autres lectures que j’ai pu faire pour le PLIB. Un peu trop sanglant peut-être ? Ou l’univers laissé en retrait pour se focaliser sur les épreuves ? Aurélie Wellenstein a tout de même une plume intéressante, son roman est sombre, oppressant, violent. C’est une lecture que je vous recommande si vous aimez les livres du genre, j’ai passé un « bon » moment (au vu du contenu ce n’est pas forcément le terme le plus adéquat haha). Et vous ? Vous l’avez lu ?

Alors, tentés ?

15/20

La bisette !

Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

11 réflexions au sujet de “#PLIB2019 : Le dieu oiseau – Aurélie Wellenstein.”

    1. Au final, comme on le disait l’autre jour, ce n’est pas une violence gratuite et elle n’en rajoute pas plus que nécessaire. C’est très visuel, très sale haha mais je n’en ressors pas traumatisée 🙂
      Il faudra que je lise les autres titres de Wellenstein, je suis curieuse !
      (Et en fait tu vas devoir le lire au final vu qu’il fait partie des cinq finalistes)

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  1. Oui, je reste très tentée et je crois avoir vu qu’il était prévu en poche le mois prochain ou par là, alors ce sera un prochain achat 😉
    Si tu as lu d’autres titres de l’autrice, où places-tu celui-ci ? Dans ses tops ou ses moyens ?

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