Coucou les paupiettes !
Je vais aujourd’hui vous parler d’un roman que j’ai lu en lecture commune avec ma chère Popcorn & Gibberish. Il s’agit de la nouvelle publication de la série Il est une fois aux éditions Pygmalion, qui propose des réécritures contemporaines de contes. Je vous avais parlé de Loup, y es-tu ? il y a quelques mois, nous allons maintenant nous intéresser à Chaussures à son pied de Marianne Levy. Le roman a été publié le 30 janvier 2019. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !
Ressembler à Hugh Grant ? Sur le papier, c’est un peu le fantasme de tous les célibataires… dans la réalité, c’est, disons, compliqué à assumer. Surtout quand on s’appelle Samuel, qu’on vit à Londres, que sa colocataire a décidé que l’une de ses missions sur Terre était de vous caser pour démontrer que Cendrillon est plus qu’un conte de fées. Et qu’on désire devenir le nouveau Shakespeare.
Il ne pouvait pas prévoir que pour réaliser son rêve, il serait obligé de jouer les princes charmants.
Soit son pire cauchemar…
On ne va pas y aller par quatre chemins. Je ressors vraiment déçue de cette lecture, je n’ai pas du tout réussi à rentrer dans l’histoire. J’ai trouvé l’ensemble très confus, j’avais besoin de revenir en arrière régulièrement parce que je ne comprenais plus de quoi on parlait.. J’étais complètement perdue la plupart du temps, probablement à cause de la structure narrative. En effet, à un certain point, nous comprenons que nous lisons en fait le roman écrit par le héros, entrecoupé par des échanges de mails, de SMS de ses amis qui sont en train de lire son œuvre. Il arrive que nous ne sachions plus si nous sommes dans le passé, dans le présent, dans la réalité ou la fiction. C’est perturbant. C’est dommage parce que cela a entraîné de mon côté de longues périodes d’ennui. Pourtant, l’écriture de Marianne Levy est plutôt fluide, agréable à lire (quand on comprend de quoi ça parle).
L’autrice laisse beaucoup de place à l’imagination car de nombreux éléments restent sans réponse claire, une petite allusion par-ci par-là ne suffit pas à mes yeux. J’aurais aimé que le développement de la romance se fasse un peu plus clairement, je ne suis pas sûre d’avoir tout compris (je suis même sûre de ne pas avoir tout compris). Certaines choses arrivent comme un cheveu sur la soupe et ce n’est probablement que vers la page 170 que j’ai commencé à y voir (un chouia) plus clair. Qu’on se le dise, je n’ai toujours pas compris ce qui était à l’origine de la relation de Sam et Jul’s. Ce « job » qu’elle avait à lui proposer, cette « représentation d’un soir », c’était pour qui ? Pour quoi ? Je pensais avoir compris et en fait je n’ai jamais su si j’avais raison.. Il manque beaucoup de choses pour que cette lecture soit satisfaisante et je me dis que j’ai dû passer à côté de certains éléments, j’ai peut-être sauté des chapitres sans le faire exprès ?
Les personnages sont tous différents, sympathiques et m’ont souvent fait sourire. De manière générale, ce sont des personnages excentriques, hauts en couleur, qui ont tous leur petite touche d’originalité, leur petit grain de folie. Ils n’apportent pas forcément grand chose à l’histoire mais ils mettent l’ambiance, ça oui ! Sam, le héros, est attachant mais ne répond pas du tout à l’idée que je me fais du prince charmant. Ce n’est pas spécialement une mauvaise chose. Marianne Levy a décidé de faire un pied de nez au conte originel et de nous faire suivre un personnage qui ne croit pas du tout au coup de foudre, qui ne cherche qu’à prouver que les contes de fées sont un tissu de mensonges. Je n’ai pas compris Juliet, aka Jul’s. Son personnage entier m’échappe haha. Elle semble être à la fois une incorrigible romantique qui aurait quelque chose à prouver à quelqu’un sur l’amour et un personnage assez hautain. Elle a un côté madame je-sais-tout qui m’a agacé.
Côté réécriture, c’était un pari osé, une manière originale de revisiter le conte de Cendrillon. Le charme n’a pas du tout opéré sur ma personne et j’en suis la première désolée. Je crois que j’avais de trop grosses attentes concernant ce roman, je m’étais imaginé quelque chose de complètement différent à partir du résumé (promis, j’arrête de réfléchir très bientôt). J’attendais une comédie romantique à la Hugh Grant, un feel-good qui me fasse vibrer et j’ai écopé d’une migraine et d’une forte impression d’être bien bête (surtout quand on lit les chroniques dithyrambiques de certains blogueurs, si vous passez par là et que vous pouvez m’expliquer le roman, ce serait sympa). Le livre tient plus de l’étude sociologique que du conte de fées.. Dommage. Côté édition, j’ai apprécié que Pygmalion insère les deux versions du conte à la fin du livre (Perrault et les frères Grimm) !
Alors, tentés ?
La chronique de Popcorn & Gibberish
La bisette !
Oh ça me tente!
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J’espère qu’il te plaira plus qu’à Johanna et moi 😉
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