L’improbabilité de l’amour – Hannah Rothschild.

Coucou les paupiettes !

Aujourd’hui j’ai bien envie de vous parler de ma lecture préférée de ce début d’année 2019. Dans l’ensemble, je n’ai rien lu de vraiment extraordinaire (oui, certes, je n’ai pas beaucoup lu non plus haha) à part L’improbabilité de l’amour, le premier roman d’Hannah Rothschild. Il a été publié aux éditions 10/18 en juin 2017. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !

De l’atelier d’un peintre du XVIIIe à une boutique crasseuse de Londres, en passant par les salons les plus cossus de l’aristocratie, le périple d’un chef-d’œuvre perdu de Watteau, brusquement redécouvert par une jeune femme sans le sou…

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J’ai toujours été fascinée par le marché de l’art, les collectionneurs et les ventes aux enchères, les intérêts des uns et des autres à vouloir posséder une œuvre de grand maître ou un tableau de jeune prodige contemporain. De nos jours, le talent d’un artiste se mesure à sa valeur dans une maison de vente. Hannah Rothschild nous plonge dans l’envers du décor. Dès les premières pages, j’étais charmée. L’autrice nous présente un certain nombre de protagonistes du monde artistique : des collectionneurs, des galeristes, des chercheurs, des directeurs de musée mais aussi des restaurateurs ou encore de « simples » amateurs d’art. Chacun a un rôle à jouer dans la grande aventure du tableau perdu d’Antoine Watteau, L’improbabilité de l’amour.

C’est en cherchant un cadeau qu’Annie tombe, par hasard, sur un petit tableau qu’elle trouve plutôt intrigant. Au fil des pages, elle va chercher à découvrir l’histoire de l’œuvre, qui l’a peint, quand, où, comment. Ce tableau a disparu depuis de nombreuses années et il pique la curiosité de beaucoup de personnes. Certains vont tenter d’aider Annie et d’autres vont tout faire pour lui mettre des bâtons dans les roues.

J’ai trouvé la plume d’Hannah Rothschild vraiment plaisante. Malgré le fait qu’elle nous immerge dans un milieu très guindé et fastueux, où règnent l’ambition et la prétention, son écriture n’a rien de pompeux. Elle aborde ces différents sujets avec une certaine légèreté, avec humour, tournant souvent en ridicule ses personnages. Le rythme est bon, il y a beaucoup de rebondissements et donc peu d’occasions de s’ennuyer. Il y a quelques petites longueurs mais, dans l’ensemble, rien de gênant. J’ai beaucoup aimé le fait que l’autrice multiplie les points de vue, mettant en avant l’hypocrisie de certains et permettant la découverte de petits indices. Un narrateur inattendu ajoute également à mes yeux une certaine originalité au roman ! Sachez que ce qu’il a à dire est très très intéressant et qu’il a un humour particulièrement mordant.

Il y a beaucoup de personnages. Ils n’étaient pas tous nécessaires au bon déroulement de l’histoire et c’est là que j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs. Hannah Rothschild ne laisse personne de côté mais certains n’ont vraiment pas grand intérêt. Ceci dit, j’ai apprécié que l’autrice s’attarde sur chacun. Cela permet de mieux les cerner, de s’attacher à certains et d’en détester d’autres (pour de bonnes raisons). J’ai aimé les voir évoluer tout au long du roman. A aucun moment je ne me suis embrouillée, ils sont nombreux mais l’ensemble est bien construit.

L’histoire, vous l’aurez compris, est prenante, originale et drôle ! Je ne vais pas vous en révéler beaucoup plus parce que je suis vraiment d’avis que vous le découvriez par vous-mêmes. Petit bonus (non négligeable), c’est une lecture vraiment enrichissante. On apprend plein de choses sur la peinture du 17ème siècle et sur le milieu artistique de manière générale.

En résumé, on fonce !

Alors, tentés ?

18/20

La bisette !

Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

9 réflexions au sujet de “L’improbabilité de l’amour – Hannah Rothschild.”

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