Coucou les paupiettes !
Je vais aujourd’hui vous parler d’un roman de la rentrée littéraire 2018 publié chez Belfond, dans la collection Pointillés. Je voudrais que la nuit me prenne a été écrit par Isabelle Desesquelles, autrice que je n’avais encore jamais lu jusqu’à présent. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !
Loin du bruit du monde, Clémence, bientôt huit ans, grandit auprès de parents rivalisant de fantaisie. Mais elle n’a pas la voix d’une petite fille et ses mots sont ceux d’un mystère cruel. Que s’est-il passé pour que l’innocence se borde ainsi de noir ? Plongée vertigineuse et poétique dans le monde de l’enfance, Je voudrais que la nuit me prenne raconte le danger du bonheur.
J’ai du mal à poser des mots sur ce que j’ai ressenti pendant ma lecture. Ce roman est court, percutant. Il fait partie de ces livres qui laissent une empreinte, dont on ne ressort pas indemne.
Malgré un début un peu compliqué, j’ai fini par rentrer dans l’histoire racontée par Clémence. Elle a 8 ans depuis seize ans. Elle nous plonge dans l’avant et nous relate l’après. La première partie du roman est consacrée aux souvenirs heureux, aux moments qu’elle a passé aux côtés de ses parents, de sa grand-mère, de sa cousine mais aussi de son amoureux Just. Elle nous raconte les petits bonheurs quotidiens, sa mère qui danse nue, ses parents qui lisent au coin du feu, sa tortue aux ongles vernis, les cache-caches dans la plaine.. Puis, le jour de ses 8 ans, tout bascule. Le récit devient plus sombre, empreint de mélancolie. Clémence décrit le deuil de ses parents, comment son père lui a imaginé mille et une vies, comment sa mère nettoie autour du livre qu’elle a laissé sur la table du salon. Elle évoque la tristesse, les regrets de Rosalie et Alexandre Sauvage. Elle n’est plus là mais elle est partout.
Au premier abord, j’ai eu du mal avec l’écriture d’Isabelle Desesquelles. Ses phrases alambiquées empêchaient la fluidité du récit. Trop de virgules, des phrases qu’il faut relire plusieurs fois pour bien les comprendre. Cela dit, à un certain point, j’ai trouvé la lecture plus aisée. Le récit se fait plus fort, plus poétique, plus poignant. Sa description de l’enfance est à la fois belle et troublante.
Certains passages m’ont mis mal à l’aise, notamment tout ce qui concerne la découverte du corps et de la sexualité. L’impression que la jeune Clémence bascule trop tôt dans le monde adulte. Cependant, dans l’ensemble, j’ai trouvé ce roman juste et beau. Il y a beaucoup d’amour dans la famille Sauvage et j’ai trouvé les différents membres très touchants.
Malgré quelques petits défauts, j’ai passé un beau moment de lecture. Cela dit, je reste un peu sur ma faim car certaines choses ne sont pas dites, ou pas assez développées (notamment ce fameux moment où tout bascule). Ceci dit, après réflexion, je pense que c’est un choix délibéré de l’autrice et qu’il n’est pas anodin. Cela permet de se concentrer vraiment sur les différentes émotions et pas sur le pourquoi du comment.
En résumé, une lecture qui ne vous laissera pas indemne !
15/20
Alors, tentés ?
La bisette !
Le livre a l’air pas mal dans l’histoire et la forme, mais trop triste pour moi. 😢 J’ai plutôt besoin de me changer les idées quand je lis. ^^
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Ce n’est pas un livre pour toi alors haha
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Je l’ai lu et l’écriture de l’autrice m’a beaucoup embêté, j’ai eu de la peine à le lire et à apprécié ma lecture à cause de ça
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Je peux effectivement comprendre que ça t’aies embêté. J’ai eu beaucoup de mal aussi au début. Finalement j’ai fini par m’y habituer et il y avait des chapitres plus fluides que d’autres mais je pense que ça va gêner pas mal de monde
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