Coucou les paupiettes !
Nous allons aujourd’hui parler d’un roman qui a été publié aux éditions 10/18 en avril dernier. La destinée, la mort et moi, comment j’ai conjuré le sort a été écrit par Scott G. Browne. Je connais l’auteur de nom, ses romans m’ont toujours beaucoup tenté (notamment Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour) mais celui-ci est le tout premier que je lis de lui. Avant de vous donner mon avis, je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce livre !
Règle n° 1 : ne jamais s’impliquer.
Incarnant le Sort depuis des millénaires, Sergio est en charge de l’attribution des malheurs qui frappent la plupart du genre humain, les 83 % qui font toujours tout foirer. Il doit en plus subir l’insupportable bonne humeur de Destinée qui, elle, guide les grands hommes vers la consécration d’un prix Nobel ou d’un oscar. Et pour finir d’aggraver les choses, il vient de tomber amoureux de sa voisine, une jeune mortelle promise à un avenir glorieux. Entamer une relation avec elle viole la règle n° 1 et une bonne dizaine d’autres, ce qui pourrait bien pousser son supérieur hiérarchique Jerry – Dieu tout-puissant – à lui infliger un sort pire que la mort…
Depuis le temps, vous devez savoir que j’adore les histoires bizarres, tirées par les cheveux, loufoques. J’ai un penchant pour les écrivains et les réalisateurs qui ont un grain. Ils me font rêver, tout simplement. La destinée, la mort et moi, comment j’ai conjuré le sort fait partie de ces romans farfelus mais extrêmement bien pensés et je suis absolument ravie de l’avoir lu. Une très belle découverte !
J’ai tout de suite accroché à la plume de l’auteur, drôle et cynique à souhait. Je n’ai pas vu les 400 pages passer ! Les chapitres sont courts et tout s’enchaîne à un rythme effréné. Sergio Fatum, a.k.a. Le Sort, exerce ses fonctions depuis la nuit des temps, il n’en peut plus de son boulot, il n’en peut plus des humains qui ne prennent que des mauvaises décisions. Il aimerait bien changer de poste, envie La Destinée qui s’occupe de ceux à qui La Chance sourit. Alors il prend une décision, pas forcément la meilleure (à l’image de ses humains), et décide d’aller à l’encontre des règles. Il ne fait pas les choses à moitié puisqu’il tombe également amoureux d’une humaine, au risque de s’attirer les foudres de Jerry (hahaha, j’adore que Dieu s’appelle Jerry). L’auteur nous offre une histoire simple et efficace, aux personnages cocasses, doublée d’une petite romance sympathique comme tout.
Dans ce roman, tout le monde en prend pour son grade. S. G. Browne critique assez ouvertement la société actuelle, le consumérisme, la religion, l’humain de manière générale. Ses personnages sont attachants, notamment Sergio que j’ai aimé voir évoluer tout au long de roman. Au premier abord complètement fataliste, il finit par chercher le bon dans ses humains, il nourrit l’espoir d’une société meilleure où les hommes cherchent le bonheur dans autre chose que les biens de consommation. A ses côtés évoluent des personnages comme Paresse, Gourmandise ou encore Karma. Ils ne sont pas très approfondis mais ils m’ont beaucoup fait rire. Au travers de ses personnages, l’auteur met en lumière tout les défauts de notre société. On rit, on rit, mais ce roman amène tout de même une certaine réflexion sur notre mode de vie et sur ce qui mériterait de changer.
En résumé, sur la tête de Jerry, je vous jure que ce roman vaut la peine d’être lu ! J’ai adoré du début à la fin, un beau coup de cœur que je vous recommande chaudement.
19/20
Alors, tentés ?
La bisette !
Je kiffe la 4ème de couverture, je kiffe ta chronique… Bref, il me faut ce livre ! 😁
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Ravie de t’avoir convaincue :p J’espère qu’il te plaira !
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très tentée, d’autant que j’ai lu ses autres romans et me suis marrée comme une baleine ^^
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J’ai très envie de lire ses autres romans moi maintenant 🙂
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