La ferme du bout du monde – Sarah Vaughan.

Coucou les paupiettes !

Je crois que vous êtes plusieurs à attendre cette chronique avec impatience au vu des retours dans les derniers C’est lundiLa ferme du bout du monde est resté un long moment dans ma PAL, je ne saurais pas trop dire pourquoi. Écrit par Sarah Vaughan, il a été publié aux éditions Préludes en avril 2017.

Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise. Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille… et ses secrets.1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre. Jusqu’à cet été 1943 qui bouleverse leur destin. Été 2014. La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira. Deux étés, séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ? Après le succès de La Meilleure d’entre nous, Sarah Vaughan revient avec un roman vibrant. Destinées prises dans les tourments de la Seconde Guerre mondiale, enfant disparu, paysages envoûtants de la Cornouailles, La Ferme du bout du monde a tout pour séduire les lecteurs de L’Île des oubliés, d’Une vie entre deux océans et de La Mémoire des embruns.

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Mon avis concernant ce roman est assez mitigé. L’écriture de Sarah Vaughan est sympathique mais je m’attendais à ressentir plus de choses vu tout ce que j’avais pu lire à son sujet. Les chapitres alternent entre passé et présent (enfin.. entre 1943/44 et 2014). Le roman abordant la question des secrets de famille, ce choix est plutôt judicieux. Cela dit, j’ai trouvé que cette alternance passé/présent était parfois un peu confuse et j’avais du mal à m’y retrouver. J’ai également ressenti quelques longueurs tout au long de ma lecture, je ne sais pas si c’est parce que je ne ressentais pas ce que j’étais censée ressentir ou si c’est parce que certains passages sont assez redondants… J’ai également trouvé qu’il y avait beaucoup de ressemblances avec « Les lettres de Rose » de Clarisse Sabard que j’ai lu il y a quelques temps. Peut-être ai-je lu les deux romans trop rapidement l’un à la suite de l’autre, mais j’ai eu une impression de « déjà-lu » qui n’a pas aidé. Dans tous les cas, j’ai préféré la seconde partie du roman, je l’ai trouvé plus dynamique, on rentre vraiment dans le vif du sujet.

J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. Lucy, dont la vie part en sucette, opte pour un retour aux sources et décide d’aller vivre quelques temps chez sa mère pour faire le point. C’est un personnage pour lequel j’ai ressenti pas mal d’empathie sans pour autant avoir envie d’en savoir plus sur elle, je ne sais pas trop comment l’expliquer. Face à tous ces problèmes, j’ai trouvé qu’elle manquait un peu de relief. C’est un personnage assez fade. Concernant Maggie, je lui ai également trouvé beaucoup de défauts. Elle a plus de caractère que sa petite-fille, certes, mais elle ne m’a pas fait forte impression (surtout dans la première partie). J’avoue que dans la seconde partie, j’ai été plus captivée par tout ce qui lui arrivait. Alice est une chouineuse et elle m’a saoulé du début à la fin, qu’on se le dise. Je crois que les personnages que j’ai préféré sont Judith et Tom, qu’on ne voit vraiment pas assez à mon goût. Les personnages masculins ne sont pas vraiment mis en avant dans ce roman, ce qui est plutôt dommage. J’ai bien aimé le personnage de Will mais il est quasiment absent de ce roman, alors qu’il y tient un rôle crucial.

A mes yeux, ce roman n’est pas particulièrement original. Tous les codes du drame familial sont réunis. L’histoire ne présente rien de novateur et on retrouve beaucoup de choses déjà vues dans d’autres romans, ce qui pourrait expliquer ce léger sentiment d’ennui de ma part. Ce n’est pas mauvais mais ce n’est pas assez. Il m’a vraiment manqué quelque chose pour être complètement embarquée dans l’histoire. Ce qui a motivé ma lecture est le fait que je voulais savoir le grand secret.

S’il faut souligner un gros point positif dans ce roman, c’est le dépaysement. Sarah Vaughan nous dresse un portrait magnifique de la Cornouailles au travers de longues descriptions. On sent également qu’elle a fait beaucoup de recherches pour nous dépeindre la situation difficile des agriculteurs dans la région. D’un point de vue historique, le roman est vraiment plaisant.

En résumé, ce n’est pas un roman que je recommande tout particulièrement. Je suis passée un peu à côté. L’écriture de Sarah Vaughan est plaisante sans faire d’étincelles pour autant. J’ai aimé le côté historique et le fait que cela se déroule en Cornouailles mais je n’ai pas réussi à ressentir grand chose et à rentrer complètement dans l’histoire.

13/20

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La bisette !

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Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

10 réflexions au sujet de “La ferme du bout du monde – Sarah Vaughan.”

  1. Je l’avais lu à sa sortie et il m’avait plu. C’est vrai qu’il n’est pas forcément original (même si je lis peu de romans de ce genre). J’avais particulièrement aimé le lieu du roman qui lui donne une petite ambiance ! Je me souviens plus du lieu que des personnages d’ailleurs ><

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    1. Je pense que j’avais trop d’attentes et que j’ai lu trop de romans similaires ces derniers temps. Cela dit, ça reste un bon roman ! L’écriture de l’auteure est plaisante, on ne passe pas un moment désagréable 🙂

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