Coucou les paupiettes !
Je ne sais pas si vous vous en souvenez mais, il y a quelques semaines, je vous avais parlé du groupe Hilight Tribe. Il s’agit d’un groupe de natural trace français que j’aime beaucoup et que j’ai eu l’opportunité de voir en concert le 16 décembre dernier au Transbordeur, à Villeurbanne. Je tiens à remercier chaudement l’agence Éphélide, partenaire du blog depuis quelques mois, qui m’a permis d’aller voir pour la première fois ces musiciens que j’admire depuis longtemps !
Comme vous vous en doutez, cette soirée fut une nouvelle aventure pour ibidouu. J’en ai fait des concerts, sachez-le. J’en ai fait des tonnes. Mais c’est la toute première fois que j’allais à un concert de trance. Et ça, c’est quelque chose.
Vendredi 16 décembre, 19h30.
On a toujours pas mangé. Le concert commence dans 30 minutes. Tout va bien. Il serait peut-être temps pour nous de se bouger les fesses. J’avoue, je ne tiens pas en place, j’ai très hâte d’y être. Mais en même temps j’appréhende un peu. C’est un concert de trance. J’ai honte mais j’ai une foule de préjugés. Dans quoi est-ce que je me suis fourrée ? Vais-je être la seule personne sobre dans la salle ? D’ailleurs, elle est où cette salle ? Comme d’habitude, je m’y prends toujours à la dernière minute.
Vendredi 16 décembre, 20h.
Le temps qu’on trouve comment aller à la salle, qu’on vérifie si on peut manger sur place, s’il y a des toilettes (oui, c’est important pour moi), que je me décide sur comment je m’habille (oui, ça a son importance aussi – j’ai pas envie d’avoir trop chaud, pas envie d’attraper froid, c’est compliqué ok ?), on est enfin prêts à partir. Je crois qu’on va louper la première partie. C’est dommage.
Vendredi 16 décembre, 20h30.
Mon dieu, quelle galère pour se garer au Transbordeur ! Vous allez me dire, si j’étais arrivée à l’heure, peut-être qu’il y aurait encore des places.. mais non, ce n’est pas le cas. Les gens roulent à contre-sens, se garent au milieu de la chaussée, c’est n’importe quoi. Du coup, je fais quoi ? Bah je me gare n’importe où aussi. On fera en sorte de sortir un chouia avant la fin histoire que la voiture gêne pas. Parce que là elle gêne. Un peu. Bref. On y va, c’est parti ! On a l’impression qu’il y a une queue monstre mais en fait ce sont « juste » les gens qui finissent leurs bouteilles avant d’entrer. On se faufile, on se fait fouiller, on se présente à l’entrée, on nous envoie ailleurs chercher nos billets, on revient, on rentre, on voit une file énooooorme pour le vestiaire, on décide de garder nos manteaux (on aime vivre dangereusement) et on décide de commencer par manger.
Vendredi 16 décembre, 21h.
On a nos burgers (merci Gégé), on cherche un endroit où se poser pour les déguster. En fond, on entend les boum boum de La Petite Fumée et on espère avoir fini de manger avant la fin de la première partie. On a écouté un petit peu ce qu’ils faisaient dans la journée, monsieur ibidouu et moi-même ne connaissions pas, et on aime bien. On veut les voir. Même juste une chanson. Donc on continue à chercher un endroit pour manger. On se pose dans un coin et là, SANS AUCUNE PRESSION, une nana vient montrer ses fesses à la populace et se met à faire pipi à côté de nous. Bon ben, on va chercher un autre endroit pour manger, hein.
Vendredi 16 décembre, 21h15.
C’est bon, on a mangé. Maintenant faut faire pipi et vite, vite, on va voir La Petite Fumée. Sauf qu’en fait non. On est coincés dans une file d’attente très longue. Rhaaaaaa. On regarde les gens rentrer et sortir des toilettes, la joie sur leur visage d’avoir enfin pu vider leur vessie. On se fait dépasser par des p’tits jeunes qui crient « pardon, pardoooon, elle va vomiiiiiiiir ». J’ai bien envie de tenter la même chose mais j’ose pas, ça se voit à mon visage que je suis sobre depuis des années.
Vendredi 16 décembre, 21h30.
C’est mon tour de sortir des toilettes avec le smile. On croise une copine bourrée dans la file « Héééééé saluuuuut, qu’est-ce que tu faiiiiis là ? ». Ça me parait plutôt évident mais je réponds quand même, parce que je suis une meuf sympa. « Bah je viens voir Hilight Tribe et je voulais faire pipi avant ! ». Elle nous informe que la première partie est terminée, je suis dégoûtée. On décide de sortir dix minutes, monsieur ibidouu va prendre une bière et on revient dans la salle. On attend Hilight Tribe de pied ferme. Une charmante demoiselle vient nous demander si on a des taz tout à fait innocemment et je me dis de plus en plus que je vais me retrouver au milieu d’une foule sous psychotropes et que je vais me sentir bien seule.
Vendredi 16 décembre, je sais plus quelle heure il est.
Ça y est, ça commence ! Pas de risques, on évite le premier rang (j’ai pas envie d’être piétinée par un troupeau défoncé) et on se met sur le côté. On voit bien, on est content, mais on avait pas pensé au passage. Tant pis, on fera avec. Le didgeridoo nous fait savoir qu’il est temps de bouger, et on s’y met joyeusement.
Vendredi 16 décembre, je sais toujours pas quelle heure il est.
Shankara, Esperanza, toutes mes musiques adorées passent les unes après les autres. Je suis contente. J’ai chaud mais je m’en fous, c’est trop bien. Je ne m’arrête pas de danser. Je regrette quand même un peu de ne pas avoir mis mon manteau au vestiaire, il encombre mes bras qui ont envie de se balancer dans tous les sens.
C’est formidable, on nous avait promis une énergie survoltée, on l’a eue ! Le groupe est à fond, ils donnent tout et ils communiquent quelque chose de dingue avec le public. Ils sont impressionnants, encore meilleurs en live et je suis tellement contente d’être là (même si j’ai failli me prendre deux joints dans les yeux depuis le début et que j’aurais probablement un bleu sur les côtes demain matin) !
Les morceaux s’enchainent les uns après les autres, sans interruption, et on ne voit pas le temps passer ! Je commence à trépigner, la fin du concert approche et je n’ai toujours pas eu mon Free Tibet.
Vendredi 16 décembre, l’heure de Free Tibet.
OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. OUIIIIIIIIIIIIIIIIII. ÇA Y EST. C’EST FREE TIBEEEEEEEET.
On saute, on saute, on saute, on en veut encore, ouiiiiiiii.
Vendredi 16 décembre, l’heure de partir.
Free Tibet était visiblement la « fin » du show et les musiciens se retirent (pour mieux revenir héhéhé). Évidemment, il y a un rappel et nous décidons de nous éclipser à ce moment là. Rappelez-vous, j’ai garé ma voiture limite au milieu de la chaussée.
Dehors, on entend encore très bien la musique et je reste au milieu de la rue à danser devant ma voiture. C’était rigolo. Une fois que c’est fini, hop, on embarque et on ressort ni vu ni connu et on évite l’embouteillage de fin de concert. Victoire !
Vendredi 16 décembre, l’heure du débrief’.
Alors oui, j’étais probablement l’une des seules personnes sobres de ce concert. Mais ça ne m’a pas empêché de passer un super bon moment. Les gens étaient tous respectueux, on était tous en osmose, on sautait tous en même temps, c’était parfait.
La musique était géniale, les musiciens au top et je ne peux que vous recommander d’aller un jour voir Hilight Tribe en concert, si vous en avez l’occasion. Mon unique petit regret, c’est que c’est le genre de groupe que j’aurai sûrement préféré voir en festival, avec plus d’espace pour bouger et danser, où le passage des gens qui vont reprendre une bière/fumer une clope/faire pipi gêne un peu moins. La salle du Transbordeur est grande, mais à l’air libre, ça aurait été encore mieux. Ça reste l’un des meilleurs concerts que j’ai fait à ce jour et il me tarde de tester une nouvelle soirée trance (oui, je crois que je vais y prendre goût).
Un excellent moment, merci encore Éphélide ! J’ai super bien dormi ce soir là haha.
La bisette !
Contente que tu aies passé un bon moment. Les concerts sont des moments magiques :)!
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Ça dépend du concert haha, mais celui-ci c’était vraiment quelque chose 🙂
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