Le protocole de la crème anglaise, tome 2 : Imprudence, Gail Carriger.

Coucou les paupiettes !

Je vais aujourd’hui vous parler d’un roman que j’ai lu assez rapidement la semaine dernière. Il s’agit du deuxième tome du Protocole de la crème anglaise, écrit par Gail Carriger et publié aux éditions Le livre de Poche en juin dernier. J’étais censée le lire en lecture commune avec Serial Bookineuse en juillet, nous avons pris l’habitude de lire tous les Carriger en LC, malheureusement j’ai été prise par d’autres livres et d’autres engagements plus urgents et j’ai dû repousser ma lecture. Je vous invite quand même à aller lire la chronique de ma copinaute ici, elle m’a gentiment attendu pour la poster : ***

Rue et l’équipage du dirigeable La Coccinelle à la crème sont de retour d’Inde avec des révélations propres à secouer les fondements de la communauté scientifique britannique. La Reine Victoria a de quoi être agacée : les vampires sont à fleur de peau, et quelque chose ne va pas du côté de la meute de loups-garous locale. Pour couronner le tout, la meilleure amie de Rue, Primrose, persiste à se fiancer à un militaire peu recommandable.
Mais Rue a également des problèmes personnels. Son père vampire est en colère, son père loup-garou est fou, et sa tapageuse mère est tout à la fois. Mais, le pire, c’est que Rue commence à comprendre ce qui se passe vraiment… ils ont peur.

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A la fin du premier tome, nous avions quitté Rue et son équipage en Inde, suite à des aventures plutôt rocambolesques mais néanmoins palpitantes. A son retour en Angleterre, elle doit assumer les conséquences de ces actes face à la Reine et retrouve sa famille. Assez rapidement, elle se rend compte que son Papatte rencontre quelques soucis et elle décide de prendre les choses en main, avec l’aide de sa mère (la fameuse Alexia Tarabotti) et de ses fidèles amis (Quesnel, Primrose et Percy). Ce faisant, son dirigeable se fait à plusieurs reprises attaquer.. Par qui ? Pourquoi ?

Sachant qu’il s’agit d’un second tome, je vais éviter de trop rentrer dans les détails histoire de ne rien vous spoiler. J’ai apprécié ma lecture mais j’avoue avoir un peu moins adhéré à l’histoire que pour le premier tome. Certes, on y fait encore des découvertes fascinantes, l’univers de Gail Carriger est toujours plus riche et détaillé, mais je trouve que le schéma narratif devient un peu redondant. On change les lieux, les personnages, les méchants mais on obtient toujours la même formule, le même résultat. Je ne peux pas dire que l’ensemble n’est pas efficace puisque j’ai dévoré le roman. Je regrette juste le manque d’originalité. Les aventures de Rue ressemblent affreusement à celles de sa mère…

J’ai également regretté le fait que beaucoup de choses passent à la trappe au profit du développement de la relation entre Rue et Quesnel. On avait vu la chose venir depuis le début du premier tome, c’était prévisible. J’ai trouvé les « leçons » assez niaises, trop longues et répétitives. Le problème vient souvent de Rue elle-même. En effet, dans ce tome j’ai beaucoup aimé les différents personnages secondaires. On en apprend un peu plus sur Tasherit, Primrose promet des développements intéressants, Percy est toujours aussi attachant et Quesnel a quelque chose de touchant. Mais Rue ? Elle commence un peu à me taper sur le système. Elle n’apprend rien de ses erreurs, elle continue à foncer sans réfléchir, à avoir des réactions d’enfant gâté et elle a un côté naïf assez irritant. Fort heureusement, Lady Maccon est plus présente dans ce tome que dans le premier et ça rattrape la première partie du roman. La seconde partie, consacrée à l’exploration de contrées inconnues en Égypte, est assez « terne ». Elle est surtout marquée par les amourettes de Rue et des rebondissements trop souvent identiques… Les retrouvailles avec de vieilles connaissances amènent quelques développements intéressants mais ils sont malheureusement trop peu nombreux ! Maintenant que les choses entre Rue et Quesnel sont réglées, on va peut-être enfin pouvoir s’intéresser à ces nouveaux éléments ?

En dehors de ces différents points, Gail Carriger est toujours aussi plaisante à lire. Sa plume est efficace, drôle, dynamique. J’ai passé un bon moment de lecture en compagnie de Rue et ses acolytes mais j’aurai aimé un peu plus d’originalité. Cela reste un bon divertissement et c’est une série que je vous recommande.

14/20

Alors, tentés ?

La bisette !

Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

11 réflexions au sujet de “Le protocole de la crème anglaise, tome 2 : Imprudence, Gail Carriger.”

  1. C’était encore une fois une super LC, je me suis bien amusée à décortiquer les événements du récits et surtout les différents personnages ^^ Après avoir lu ta chronique, je remarque que je suis d’accord avec toi sur pas mal de points comme souvent xD J’ai hâte aussi de voir le développement concernant Tasherit et Primrose huhu Faudra terminer le pensionnat en attendant la sortie du troisième tome !

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  2. Mince je m’étais faite les mêmes réflexions avec le tome 1, du coup j’hésite toujours à acheter le tome 2 ^^ Je vais peut-être réussir à me le faire prêter ceci-dit… C’est dommage que ça n’évolue pas plus, j’avais quand même dévoré le tome 1 mais par rapport au Protectorat de l’Ombrelle c’est vrai que cette série paraît plus fade, surtout quand on a lu le Pensionnat de mademoiselle Géraldine où déjà il y avait des redondances… Courage Gail Carriger, fais-nous du neuf !

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    1. J’ai eu plus de mal avec Le pensionnat de Mlle Géraldine aussi, il faut d’ailleurs que je lise le tome 4 ^^
      Ça évolue un peu dans ce deuxième tome mais ce n’est toujours pas ça. Perso, j’espère juste que maintenant que certaines choses sont « réglées », ça bougera plus dans la suite !
      Mais ce serait chouette si Gail Carriger pouvait publier quelque chose de neuf en effet 🙂

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