Point Culture #23 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve aujourd’hui pour un tout petit Point Culture tout mignon ! Avec ma petite panne de lecture de cette semaine, le bilan n’est pas folichon. J’étais tellement claquée que je n’ai même pas vraiment regardé de film ou de série. Pour être parfaitement honnête, j’ai fait l’éponge au fond du lit devant les replay d’Un dîner presque parfait et du Meilleur Pâtissier. Toute la semaine. Voili voilouuuu. A ce jour, ma panne semble être en bonne voie de guérison et j’ai repris un rythme de lecture plus que correct, donc le premier bilan de décembre devrait être un peu plus étoffé !

Livres lus.

# Le Protectorat de l’ombrelle – Sans cœur.

Lady Alexia Maccon a de nouveau des problèmes. Sauf que cette fois elle n’y est vraiment pour rien. Un fantôme fou menace la reine ! Alexia est sur l’affaire et suit une piste qui la conduit droit dans le passé de son époux. Mais la coupe est pleine quand sa sœur rejoint le mouvement des suffragettes – choquant !, avec la dernière invention mécanique de Madame Lefoux et une invasion de porcs épics zombies… Avec tout ça, Alexia a à peine le temps de se souvenir qu’elle est enceinte de huit mois ! Alexia découvrira-t-elle qui tente d’assassiner la reine Victoria avant qu’il soit trop tard ? Les vampires sont-ils encore coupables, ou est-ce qu’un traitre se cache parmi eux ? Et qui ou quoi, exactement, a élu résidence dans le deuxième dressing préféré de Lord Akeldama ?

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Ah la laaaaa ! Je dois commencer à vous saouler avec mon Protectorat de l’ombrelle haha. J’en suis moi même encore très surprise, vu mon scepticisme à la fin du premier tome. Je viens de terminer le quatrième (l’avant-dernier !) volet des aventures d’Alexia Tarabotti/Maccon. Et quelles aventures mes amis ! Gail Carriger nous livre encore un excellent tome, le meilleur à mes yeux. La série s’améliore un peu plus à chaque fois. Les personnages sont vraiment bien construits, on rigole à (presque) chaque page, c’est vraiment un roman qui donne la pêche.
Ici, les 150 dernières pages (autant dire la moitié du roman) sont particulièrement intenses. J’ai eu beaucoup de mal à lâcher le livre et j’ai lu cette deuxième moitié d’une seule traite. L’histoire prend un tour très intéressant, certains personnages évoluent d’une façon complètement inattendue et les rebondissements sont, encore une fois, nombreux. L’auteure sait se renouveler, elle le fait très bien et j’adhère à 100%.
Impossible d’en dire plus sans spoiler donc je m’arrête ici pour Sans Cœur. Mais vraiment, lisez-le ! Laissez entrer la folie de Gail Carriger dans vos vies !

18/20

# Phobos Origines.

Ils incarnent l’avenir de l’Humanité.

Six garçons doivent être sélectionnés pour le programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à fonder la première colonie humaine sur Mars.
Les élus seront choisis parmi des millions de candidats pour leurs compétences, leur courage et, bien sûr, leur potentiel de séduction.

Ils dissimulent un lourd passé.

Le courage suffit-il pour partir en aller simple vers un monde inconnu ?
La peur, la culpabilité ou la folie ne sont-elles pas plus puissantes encore ?
Le programme Genesis a-t-il dit toute la vérité aux spectateurs sur les  » héros de l’espace  » ?

Ils doivent faire le choix de leur vie, avant qu’il ne soit trop tard.

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En attendant la sortie du troisième tome de Phobos cette semaine (hâââââââââte), j’ai emprunté le hors-série qui a été publié cet été. Sans grande surprise, j’ai apprécié ma lecture. Ce tome est un peu moins palpitant que la saga en elle-même, je l’ai trouvé un peu trop court. Cela dit, c’est un tome plutôt intéressant puisqu’il nous permet d’en découvrir un peu plus sur les six participants, leur passé, pourquoi ils participent et les conditions de leur sélection finale.
Alors, je l’ai trouvé trop court parce que j’aurais aimé en savoir encore un tout petit peu plus, les informations qu’on nous révèle sont importantes mais restent quand même assez superficielles. On ne va pas gratter en profondeur, il y a encore beaucoup de non-dits et j’espère que quelques unes de ces folles révélations seront abordées plus en détails dans le troisième tome.
Au niveau de la forme, on retrouve celle, très caractéristique, de Phobos avec des Champs/Hors-Champs, comme au cinéma. Je me laisse facilement prendre par l’écriture de Victor Dixen, c’est fluide et très agréable à lire. J’en ai jamais assez moi ! Je regrette tout de même quelques redites, d’un chapitre à un autre, puisqu’il y a certains passages qui reviennent pour chaque personnage, relatés d’un point de vue différent, certes, mais au final c’est quasiment la même chose.
Un petit lutin m’a chuchoté qu’un hors-série consacré aux filles devraient être publié par la suite, ce qui me mets en joie. Je trouve ça plutôt chouette d’en découvrir plus sur le passé de nos amis martiens !
En résumé, c’est un tome dont on peut probablement se passer mais qui, à mon sens, a quand même un réel intérêt. Il permet de découvrir des personnages peu explorés dans la saga et de donner une nouvelle dimension à ceux qui occupent le devant de la scène. Et, n’ayant pas encore lu le troisième tome, je n’en sais rien : si ça se trouve, certains détails révélés dans Phobos Origines seront d’une importance capitale dans l’évolution de l’histoire !

16/20

# Insoumise.

Cassia enfreint les règles de la Société et part à la recherche de Ky… Cassia a quitté la Société pour s’aventurer dans les Provinces Lointaines, à la recherche de Ky. Cette quête pousse Cassia à remettre en question presque tout ce qui lui est cher, en particulier lorsqu’elle découvre l’existence
d’une vie différente dans le Labyrinthe. Au milieu de cette frontière sauvage de grands canyons, Cassia et Ky se retrouvent enfin, mais un mouvement de rébellion est en marche. Une trahison et une visite inattendue de Xander, personnage clef du Soulèvement, changent à nouveau la donne…
Racontée alternativement par Cassia et Ky, cette suite de Promise les emmènera tous deux aux confins de la Société, où changements de camps et trahisons sèment leur parcours d’embûches.

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Bon, sans grande surprise, je suis déçue. Je ne m’attendais vraiment pas à grand chose suite à ma lecture du premier tome, mais les premières pages étaient tellement prometteuses que je suis retombée de haut. J’y ai cru l’espace d’un instant.. et en fait non. Quelques pages d’espoir et finalement, BWARF. On retombe très très vite dans les travers du premier tome, trop axé sur la relation complètement gnangnan de Cassia et Ky. Cassia vraiment est un personnage qui me tape sur le système. Elle fait tout pour les mauvaises raisons (sauf sur la toute fin mais bon). C’est un personnage frustrant.
Le contexte est un peu plus développé, j’ai apprécié de découvrir les Provinces lointaines. Je regrette le fait que Xander soit quasi inexistant dans ce second tome et qu’on nous introduise des personnages qui, finalement, disparaissent très vite. Il y a également quelques incohérences, quelques petits détails dans ma lecture qui m’ont gêné car ça n’a tout simplement aucune logique, aucun sens.
L’écriture de l’auteure est toujours agréable à lire, fluide, même si j’avoue que l’alternance des points de vue est un peu fatigante par moments. Le gros problème de ce roman réside vraiment dans son contenu. Ce qui est d’autant plus frustrant, c’est que l’auteure réussit encore une fois ici à attiser ma curiosité par quelques éléments sur la fin. Donc forcément, je vais être faible et endurer le troisième tome juste dans l’espoir d’avoir des réponses. En espérant vraiment que cette fois on va se focaliser sur la rébellion. Mais bon, mes espoirs sont vains, je le sais déjà. Ça va probablement être le summum du triangle amoureux foireux haha.
En quelques mots, je ne vous recommande toujours pas cette saga, je pense que vous l’avez compris.

10/20

Point BD.

# Saga – tomes 3, 4 et 5.

Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos. (Résumé du tome 1, pas de spoil !)

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Cette série de bande-dessinées est un véritable coup de cœur ! J’ai dévoré ces trois tomes pendant le week-end à 1.000 (je n’ai même pas fait d’article bilan, la honte – j’ai lu 1.147 pages), tous d’affilée, je n’arrivais plus à m’arrêter ! Brian K. Vaughan et Fiona Staples développent vraiment un univers riche, fascinant et passionnant. Au fil des tomes, les personnages sont de plus en plus développés et attachants. Des alliances inattendues se forment, les rebondissements sont nombreux. L’intrigue principale se subdivise en un certain nombre d’intrigues secondaires très intéressantes et cohérentes. L’ensemble est dynamique. La construction du récit est vraiment au top, les dessins sont magnifiques, l’histoire est originale. Franchement, ça fait rêver ! Des BD comme ça, je voudrais en lire tous les jours. J’ai très hâte de découvrir le tome 6, qui vient tout juste de sortir.
Pas grand chose à ajouter. LISEZ-LA ! C’est top top top.

19/20

Films vus.

# Bad moms.

En apparence, Amy a une vie parfaite : un mariage heureux, de beaux enfants et une carrière qui décolle. En réalité, elle se met tellement la pression pour être au top sur tous les fronts, qu’elle est sur le point de craquer.

Au bout du rouleau, elle trouve comme alliées deux autres mères épuisées elles aussi par le stress des règles imposées par Gwendoline, la toute puissante présidente des parents d’élèves. Ces trois nouvelles meilleures amies se lancent dans une folle virée en quête de fun et de détente, loin de leurs responsabilités conventionnelles de mères de famille. Ce qui a tendance à crisper le clan de Gwendoline et ses mères parfaites…

Je n’ai pas grand chose à dire sur Bad Moms. J’attendais autre chose. A mon sens, le casting (très bon) n’a pas été suffisamment exploité. Le film n’est pas à la hauteur des actrices qui jouent les personnages principaux. Voilà, c’est dit. Ces derniers ne sont pas très développés et incarnent tout simplement des stéréotypes vraiment faciles : la working mom, la mère célibataire « indigne » un peu slutty et la mère au foyer complètement dépassée qui n’a pas de vie. Franchement, c’est tellement pas original que c’est presque grossier.

Dans l’ensemble, le film n’est vraiment pas fou. On retrouve le schéma classique de la femme pour qui tout va bien (en apparence) et tout s’effondre à cause d’un homme qui, de base, n’en foutait pas une. S’ensuit les amitiés improbables, les chamailleries très immatures entre mamans, le coup de mou et le grand discours pseudo-héroïque sorti de derrière les fagots qui change absolument tout et tout le monde est heureux. Beaucoup, beaucoup de clichés. C’est dommage. Bon, en soi, je ne sais pas trop à quoi je m’attendais. Je savais que j’allais me retrouver face à un divertissement pas hyper glorieux mais vu le casting, j’en attendais quand même plus. Il y a quelques bons passages mais le résultat reste prévisible et décevant. On peut largement s’en passer.

12/20

Séries débutées.

# The Ranch. 

Un joueur semi-professionnel de football américain raté va reconstruire sa vie dans son ranch familial.

J’étais toute contente de retrouver Ashton Kutcher dans une série après Two and a half men (Mon Oncle Charlie) ! Le thème/le cadre ne m’emballait pas plus que ça au départ, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Finalement, c’est une très bonne surprise. The Ranch est une série qui nous présente des personnages tous très différents mais tous attachants. Le casting est excellent. Le scénario est assez simple, il casse franchement pas trois pattes à un canard, mais l’ensemble est très prenant. Malgré quelques blagues un peu immatures qui correspondent très bien aux deux frères, il y a quelques passages très drôles. Il faut juste un peu de temps pour s’habituer aux rires pré-enregistrés un peu trop présents (un des seuls défauts que je lui trouve à cette série).

On passe un très bon moment en compagnie de cette famille plutôt dysfonctionnelle. Il n’y a rien de révolutionnaire mais la série a le mérite d’explorer de façon intéressante (et intelligente) les personnalités des différents membres, de mettre à nu leurs émotions et je trouve ça vraiment chouette. Ça change de la sitcom traditionnelle et plutôt superficielle. Le thème de la famille c’est vu et revu, mais je trouve que The Ranch sort du lot pour l’instant. En plus, elle a un petit côté Old School qui n’est pas pour me déplaire. C’est une série prometteuse, qui a déjà été renouvelée pour une saison 2 !

16/20

Et voilà pour ce tout petit Point Culture ! J’espère qu’il vous aura plu. Comme d’habitude, si vous avez des choses à me recommander, n’hésitez pas ! Je ne demande qu’à découvrir tout ce que vous avez à m’offrir.

On se retrouve très vite pour un nouvel article (peut-être pas demain parce que demain c’est mon nanniversaire hihi mais bientôt) !

Des bisous !

Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

7 réflexions au sujet de “Point Culture #23 – Livres, films, séries.”

    1. Elle est sortie aujourd’hui la suite de Phobos, non ? Il va falloir que j’aille faire un tour en librairie haha !
      Le Protectorat de l’ombrelle, je ne peux que te le recommander (encore) :p
      Et Insoumise, béé.. oui, franchement, tu peux laisser tomber x)

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