Point Culture #20 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes !

On se retrouve déjà pour le vingtième Point Culture, que le temps passe vite ! N’ayant toujours pas trouvé de travail, j’ai eu le temps de lire et voir pas mal de choses ces deux dernières semaines. C’est parti !

Livres lus.

# Incarceron.

Incarceron, une prison à nulle autre pareille : elle décide qui doit vivre… et qui doit mourir.
Rien ne peut lui échapper
Finn est prisonnier d’Incarceron, un univers pénitentiaire plein de dangers, de trahisons et de menaces. Il tente par tous les moyens de s’évader.
Claudia, la fille du directeur d’Incarceron, vit à l’Extérieur, dans un royaume figé au XVIIIe siècle. Piégée par une existence qu’elle n’a pas choisie, elle cherche à percer les mystères de la Prison.
Un jour Finn et Claudia trouvent une clé, qui permet à chacun de communiquer avec l’autre. Alors surgit un espoir, la possibilité d’échapper à un destin tout tracé dont ils ne veulent pas.

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J’avais déjà lu des ouvrages écrits par Catherine Fisher quand j’étais plus jeune, notamment la saga de L’Oracle, que j’avais beaucoup aimé. Ça faisait un moment que je voulais lire Incarceron, je n’ai donc pas hésité à l’emprunter quand je l’ai vu à la médiathèque, et je me suis jetée dedans le soir même !
L’auteure nous immerge dans un univers riche, original mais compliqué, dans lequel on se perd facilement. Elle nous présente des personnages principaux plutôt intéressants, mais qui seront très peu développés dans le récit. On reste clairement à la surface des choses et on n’apprend jamais vraiment à connaître Finn et Claudia. J’ai donc eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages principaux. Les personnages secondaires ne sont pas mieux, ils m’ont exaspéré pour la plupart, bande d’égoïstes et d’opportunistes.
Malgré le fait que l’histoire prenne place dans un univers assez difficile à appréhender au premier abord, l’écriture de l’auteure reste fluide et facilement compréhensible. Il y a quelques passages un peu confus, mais ça n’a pas particulièrement gêné ma lecture. On alterne entre des chapitres consacrés à Claudia et d’autres consacrés à Finn. Les événements s’enchaînent sans heurt et le récit est bien rythmé. Incarneron est un roman intrigant, mystérieux et ce dès la lecture du résumé. Malheureusement, la lecture du livre à proprement parler n’est pas aussi excitante que prévu. Il y a beaucoup de rebondissements mais l’histoire est assez fade et très prévisible (j’avais deviné les grandes lignes du récit au bout du quatrième ou cinquième chapitre, ainsi qu’une des « révélations finales »). Il n’y a aucun suspense. De plus, on a jamais vraiment de réponse à nos questions et on ne comprend toujours pas le pourquoi du comment de cette maudite prison, alors qu’elle est vraiment au cœur du récit. Sans elle, y a pas d’histoire. Enfin bref..
C’est loin d’être un coup de cœur, je n’ai pas trouvé la fin très folichonne et je pense donc m’arrêter là et ne pas lire le second tome. C’est dommage car l’idée de départ me plaisait beaucoup, et j’en avais entendu beaucoup de bien. Une déception !

12/20

# Geek Girl 2.

Je m’appelle Harriet Manners et maintenant je suis mannequin.
Je sais que je suis mannequin parce que nous sommes lundi matin et que je porte un tutu doré, une veste dorée, des ballerines dorées et des boucles d’oreilles dorées. Mon visage est peint en doré et un long fil de fer doré est enroulé autour de ma tête. Ce n’est pas ainsi que je m’habille d’habitude le lundi.
Eh oui, la geek que j’étais est devenue tendance, populaire et cool ! Comment ça, « ce n’est pas crédible » ?

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Après ma (longue) lecture du roman Le Revenant, j’avais besoin de lire quelque chose de beaucoup plus léger. J’avais lu le premier tome de Geek Girl cet été et je n’étais pas sûre de lire le second tome, mais je me suis finalement décidée en le croisant à la bibliothèque. Au pire, si c’est de la m*rde, tu abandonnes et puis c’est tout.
Je suis contente de l’avoir emprunté. Ça ne casse pas trois pattes à un canard, ce n’est pas très original et c’est prévisible. Mais ça reste néanmoins une lecture plaisante et j’ai passé un bon moment avec Harriet Manners. J’ai préféré ce tome au premier, et je pense que je lirai le troisième, la prochaine fois que j’aurais besoin d’un livre pas prise de tête !
Le roman fait un peu plus de 400 pages, il se lit très vite car l’histoire est découpée en petits chapitres et la police est assez grosse. Le livre ne m’a même pas fait 24h. J’ai trouvé ce tome très drôle, j’apprécie beaucoup les personnages secondaires, notamment Wilbur. Harriet est toujours aussi maladroite, elle me fatiguait un peu sur la fin. J’ai l’impression que son personnage n’évolue pas beaucoup. On verra ce que ça donne par la suite.
En résumé, une lecture sympathique, pas prise de tête, divertissante mais dont on peut se passer.

15/20

# Sweet Sixteen. 

Rentrée 1957.
Le plus prestigieux lycée de l’Arkansas ouvre pour la première fois ses portes à des étudiants noirs. Ils sont neuf à tenter l’aventure. Ils sont deux mille cinq cents, prêts à tout pour les en empêcher.

Cette histoire est inspirée de faits réels.

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C’est la couverture de ce livre qui m’a poussée à en lire le résumé, très intrigant. J’ai emprunté ce livre sans hésiter. Il est court (218 pages) et il se lit vraiment très très vite. Les chapitres alternent entre les points de vue de Molly, jeune étudiante noire, et Grace, étudiante blanche au lycée central. On suit leurs quotidiens respectifs (très différents) tout au long de l’année scolaire.
L’écriture de l’auteure est fluide, efficace et elle traite avec justesse une thématique qui n’est pas facile, celle du racisme et de la ségrégation. Le récit est assez factuel, mais dans ce type d’histoire je ne trouve pas ça gênant, ça nous permet d’éviter des récits exagérément larmoyants. Surtout qu’ici ça n’empêche pas l’histoire d’être poignante (l’âge des protagonistes joue beaucoup je pense). On ressent des émotions très fortes durant la lecture. Je suis personnellement très impressionnée par le courage de ces neufs étudiants, qui se sont battus pour faire valoir leurs droits, qui ont tout risqué, qui se sont fait rejeter autant par la communauté blanche que par la communauté noire pour avoir voulu être traité comme des êtres égaux.
S’il fallait faire un reproche à ce roman, je dirais qu’il est trop court. En effet, sur un sujet tel que celui-ci, l’auteure aurait pu se permettre d’étoffer, de rentrer dans les détails et de développer un peu plus ses personnages. Certains passages/événements sont vraiment survolés. J’aurais notamment aimé qu’elle parle un peu plus de l’épisode du bol de chili, suite auquel l’une des étudiantes noires s’est fait renvoyer. Ce passage aurait mérité que l’on s’y intéresse un peu plus car si le quotidien de Molly montre ce que subissent les neuf, elle ne réagit jamais aux attaques faites par les autres étudiants. Le fait qu’une autre finisse par le faire et les conséquences de sa « rébellion » méritaient vraiment un chapitre.
Je suis vraiment contente de l’avoir emprunté, c’est une belle découverte. C’est un livre que je vous recommande sans hésiter, il est très enrichissant et je pense qu’il est à mettre entre toutes les mains, enfants (à partir de 12 ans je dirais) comme adultes !

16/20

J’ai aussi lu Je m’appelle Léon, qui aura droit à un article pour lui tout seul le 13 octobre !

Point BD.

# Facteur pour femmes.

1914. Sur une île bretonne, tous les hommes sont mobilisés, sauf Maël : un rêve au milieu des femmes esseulées…

La Première Guerre mondiale vide une petite île bretonne de ses hommes. Il ne reste plus que les enfants, les vieux et les femmes. Parce qu’il a un pied-bot, Maël n’est pas mobilisé. Il devient le seul homme, jeune et vigoureux, de l’île… bientôt facteur, bientôt amant…

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En tant que bretonne, j’ai largement apprécié les dessins de cette bande-dessinée, dépeignant une Bretagne sauvage qui fait rêver (la mer me manque, voilà, c’est dit). L’histoire est intéressante, racontant le quotidien de femmes vivant sur une île et dont les maris sont partis à la guerre. J’ai apprécié le fait que, pour une fois, on s’intéresse à ce qu’ont vécu les femmes de leur côté, même si je déplore un peu le fait que presque tout soit tourné autour du sexe et que les auteurs se focalisent surtout sur le manque physique de ces femmes. C’est une réalité, je n’en doute pas, mais il n’y a pas que ça.. Bref, tous les hommes sont partis à la guerre sauf un : Maël. Ce dernier deviendra le facteur de l’île et apportera à toutes ces femmes des nouvelles de leurs maris sur le champ de bataille. Cependant, assez rapidement, Maël commence à prendre les choses un peu trop à cœur.. J’ai apprécié le petit twist final, totalement inattendu.
Je n’ai pas envie de trop en révéler donc je m’arrêterais ici, mais sachez que c’est une bande-dessinée que je vous recommande chaudement ! J’ai passé un très bon moment.

16/20

# Garçon manqué.

Dans son enfance, Liz Prince n’était pas comme les filles de son voisinage : elle détestait les robes, portait toujours une casquette et préférait jouer à SOS Fantômes plutôt qu’à la princesse. Mais elle n’était pas un garçon pour autant. Elle était quelque part entre les deux, ce qui n’était pas un endroit très confortable, avec l’école, les parents, les amis et l’amour qui la tiraillaient d’un côté ou de l’autre…

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Dans cette bande-dessinée, Liz Prince revient sur sa jeunesse, sur son adolescence et sur ses questionnements en tant que fille qui aimerait être un garçon. Elle nous explique en dessins ses difficultés à tisser des amitiés, à trouver l’amour et, plus généralement, à se sentir bien dans sa peau. Elle tente d’expliquer de façon humoristique la façon dont elle a grandi, ne sachant pas à quel genre s’identifier, dans un entre-deux constant. La question du genre est vraiment au cœur de cette bande-dessinée.
Bien que le contenu soit parfois un peu répétitif, j’ai trouvé cette bande-dessinée intéressante et enrichissante. Le dessin est simple, en noir et blanc, et suffit à transmettre ce que l’auteure avait envie de dévoiler sur son passé. Elle va à l’essentiel. Son autobiographie tourne quelques fois un peu en rond mais les thématiques qu’elle aborde sont importantes et je trouve que Liz Prince les a traité de façon plus que correcte. J’ai apprécié le fait qu’elle s’attaque à plusieurs stéréotypes de genre mais elle fait parfois quelques raccourcis un peu faciles, certains épisodes relatés sont un peu « clichés ».. Mais si c’est comme ça qu’elle les a vécu, qui suis-je pour juger ?
L’ouvrage aurait mérité d’être un peu plus court pour que son message passe mieux, il y a quelques planches dont on aurait pu se passer. Mais dans l’ensemble, c’était une lecture plaisante, que je vous recommande si avez l’occasion de la lire !

15/20

# Confessions d’une Glitter Addict.

Une BD où toutes les filles pourront se reconnaître : on rit, on sourit, on s’identifie et surtout on relativise!!! 

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J’ai largement préféré cet ouvrage à celui dont je vous avais parlé dans le dernier Point Culture. Confessions d’une glitter addict est un deuxième tome, j’avoue ne pas (encore) avoir lu le premier. Y sont imprimées des planches qu’on avait déjà pu voir sur son blog, avec bien entendu quelques inédits. Je me suis reconnue assez souvent dans le personnage principal, qui m’a fait rire et avec qui j’ai passé un très bon moment. Les personnages sont globalement attachants. Au niveau du dessin, je ne répéterais pas ce que j’avais déjà dit la dernière fois. Ce sont des dessins simples et drôles, dans un style qui n’est pas sans rappeler celui de Pénélope Bagieu ou de Margaux Motin. C’est un style que personnellement j’aime bien, même s’il est vrai qu’il n’est pas très « original ». C’est devenu un trait typique des BD « de filles ».
C’est une bande-dessinée girly, pas prise de tête, qui se lit vite et qui met de bonne humeur. Ça fait toujours du bien de temps en temps !

16/20

Pour ceux qui auraient loupé ma chronique, j’ai aussi lu mon premier comic : Gotham Girls !

Films vus.

# Ghostbusters.

S.O.S. FANTÔMES est de retour, revisité et dynamisé avec un casting féminin et de tout nouveaux personnages plus hilarants les uns que les autres. Trente ans après le raz-de-marée planétaire du premier film, le réalisateur Paul Feig nous offre sa vision rafraîchissante et ultra vitaminée de la comédie surnaturelle, avec la complicité de certaines des personnalités les plus drôles du cinéma actuel : Melissa McCarthy, Kristen Wiig, Kate McKinnon, Leslie Jones et Chris Hemsworth. Les fantômes n’ont qu’à bien se tenir !

Bon. Je sais que je m’attaque à un gros morceau avec ce film là. Sa sortie a fait couler beaucoup d’encre cette dernière année. Personnellement, j’y ai vu du bon et du moins bon. J’aime beaucoup le Ghostbusters original, sans que ce soit non plus un de mes films préférés, et l’idée d’un reboot féminin ne m’a pas déplu, bien au contraire.
L’annonce du casting m’avait enchanté. Melissa McCarthy et Kristen Wiig dans un même film, il y a de quoi donner des palpitations à mon petit cœur. Mis à part Chris Hemsworth, je ne connaissais pas le reste des acteurs principaux (des actrices). Suite au visionnage de la bande-annonce, j’avais juste émis quelques réserves sur le personnage de Holtzmann, joué par Kate McKinnon. Bref. Je suis déçue parce qu’avec cette team féminine, on aurait pu avoir quelque chose de vraiment badass, hors les différents personnages se révèlent être de véritables caricatures. Holtzmann est fatigante. Abby et Erin ne sont pas aussi drôles que ce que j’avais espéré. L’humour devient vite assez lourd et facile. Au milieu de tout ça, le personnage de Kevin était une bouffée d’air frais. Chris Hemsworth est drôle sans trop en faire non plus. J’ai également apprécié les quelques caméo des acteurs du film original, même si ça n’a pas ajouté grand chose au film.
Au niveau du scénario, le début annonçait quelque chose de plutôt intéressant, mais je trouve que l’histoire s’essouffle très vite. On patauge un peu dans la semoule pendant un moment, puis les choses s’accélèrent de nouveau pour un final plutôt pas mal, sans être exceptionnel non plus. Les effets spéciaux sont bons, même si quelques fantômes supplémentaires ne m’auraient pas dérangé. Le final justement est, je trouve, très beau et assez impressionnant visuellement parlant.
Dans l’ensemble, le film est divertissant. Il y a de bons passages, quelques belles scènes d’action sur la fin. Malheureusement le scénario laisse un peu à désirer, les dialogues sont un peu faibles. A mon sens, ils ont choisi la facilité et, de ce fait, des actrices qui normalement sont de très bonnes comédiennes tombent dans le lourdingue et livrent une performance décevante.
Malgré les quelques défauts que j’ai pu citer, j’ai quand même passé un plutôt bon moment. Je ne vous recommande pas particulièrement le film, mais si vous cherchez à passer une soirée devant un film pas très intelligent, celui-ci devrait tout à fait faire l’affaire !

13/20

# Love & Friendship.

Angleterre, fin du XVIIIème siècle : Lady Susan Vernon est une jeune veuve dont la beauté et le pouvoir de séduction font frémir la haute société. Sa réputation et sa situation financière se dégradant, elle se met en quête de riches époux, pour elle et sa fille adolescente. Épaulée dans ses intrigues par sa meilleure amie Alicia, une Américaine en exil, Lady Susan Vernon devra déployer des trésors d’ingéniosité et de duplicité pour parvenir à ses fins, en ménageant deux prétendants : le charmant Reginald et Sir James Martin, un aristocrate fortuné mais prodigieusement stupide…

S’il est rare que j’abandonne un roman, il est encore plus improbable que j’abandonne un film. Au pire, je subis pendant deux heures et puis basta. Mais celui-ci, j’ai pas pu. J’ai abandonné à la moitié parce que c’était une ca-ta-stro-phe. Horrible. J’ai subi les quarante-cinq premières minutes et j’ai décidé d’arrêter les frais.

La seule chose que j’ai vraiment apprécié dans ce film, ce sont les costumes. La musique était sympathique mais beaucoup beaucoup trop présente (et trop forte). Pour le reste, les personnages m’ont énervé, ils étaient tous détestables ou inintéressants. Les acteurs n’étaient vraiment pas bons, à part peut-être Kate Beckinsale (et encore). Je n’ai jamais compris le but du film, je ne comprenais pas du tout où on allait avec tout ça. L’ensemble était confus et superficiel. Adepte que je suis des adaptions cinématographiques d’Austen, j’ai été déçue du résultat. Je n’ai pas retrouvé la petite pointe d’humour habituelle, je me suis juste ennuyée à mourir. Je n’ai pas grand chose de plus à ajouter. Je n’ai pas aimé, je ne recommande pas… Si certains d’entre vous l’ont vu et apprécié, n’hésitez pas à m’expliquer ce que j’ai pu louper x)

05/20

# Flock of Dudes.

Adam est un trentenaire qui mène un train de vie assez ridicule avec ses trois meilleurs amis. Après une série d’événements, dont l’éviction d’une maison qu’ils ont détruit ensemble et son ex qui sort désormais avec une célébrité, Adam décide qu’il est temps de devenir un adulte et de « rompre » avec ses amis.

Je n’ai pas grand chose à dire sur ce film non plus. Je l’ai surtout regardé pour Chris d’Elia, que j’avais bien aimé dans la série Undateable, et pour les acteurs secondaires (beaucoup d’acteurs de séries que j’aime bien). Le film est assez décevant, il n’y a pas vraiment de but précis, c’est assez flou. Il n’y a qu’un enchainement d’événements plus ridicules les uns que les autres et qui ne mènent à rien. Les personnages sont creux, inintéressants. Ce sont, pour la plupart, des gamins immatures. On retrouve pas mal de clichés typiques des comédies romantiques mais version bromance. Il y a quelques bons passages mais l’ensemble est prévisible et vide de sens. Je ne vous recommande pas ce film !

08/20

# Le géant de fer.

Quelque chose de gigantesque se profile à l’horizon. Hogarth Hugues vient tout juste de sauver un énorme robot tombé du ciel. Le jeune Hogarth a désormais un très grand ami et un problème encore plus grand : Comment garder secrète l’existence d’un géant de 15m, mangeur d’acier (avec un penchant pour les voitures de la décharge qui sont délicieuses) ? Cette mission se complique encore plus lorsqu’un agent du gouvernement un peu trop curieux arrive en ville pour chasser « l’envahisseur alien » et que les forces terrestres, maritimes et aériennes des militaires américains sont envoyées pour démolir le géant. Résultat : une incroyable aventure faite de métal, de magie, mais surtout pleine de cœur.

Je n’avais encore jamais vu ce dessin animé, réalisé par Brad Bird et sorti en 1999. A force d’entendre Mr Ibidouu me dire que c’était une honte, on a décidé de remédier au problème. Je l’en remercie fortement puisque j’étais passée à côté d’un très joli dessin animé. C’est l’une des meilleures choses que j’ai pu voir ces deux dernières semaines.

Forcément, il date un peu donc les graphismes ont un peu vieilli. On a plus l’habitude de regarder des dessins animés qui ressemblent à ça haha. Ça ne m’a pas du tout dérangé, j’ai trouvé l’ensemble simple et sympathique.
J’ai trouvé cette histoire d’amitié, sur fond de guerre froide, entre un petit garçon et un robot géant très touchante. J’ai bien failli lâcher quelques petites larmes à la fin ! Si le film est émouvant, il est également drôle. Les personnages sont attachants. Le méchant est un vrai méchant de dessin animé comme je les aime. J’ai vraiment du mal à trouver des défauts à ce film, à part peut-être le fait qu’il est trop court ? J’aurais bien passé un peu plus de temps en compagnie d’Hogarth et de son ami métallique.
Je n’ai pas envie de trop en dire donc si, toi aussi, tu n’as pas encore vu Le géant de fer (bouuuuuuuuuh, dirait Mr Ibidouu), l’erreur est humaine. Mais n’hésites pas à rattraper cette erreur au plus vite ! C’est vraiment un très beau film.

18/20

# Alice de l’autre côté du miroir. 

De retour au pays des merveilles, Alice doit remonter le temps afin de sauver la vie du Chapelier Fou.

Personnellement, je faisais partie des personnes qui n’avaient pas vraiment aimé le premier film. Je me suis quand même décidée à regarder le deuxième, sans avoir de trop grosses attentes puisque j’avais déjà été déçue par le précédent.

J’ai passé un bon moment devant Alice de l’autre côté du miroir. Le film est loin d’être exceptionnel mais il est assez divertissant. Il y a du bon et du mauvais.
Premièrement, la thématique du voyage dans le temps. Bon, ok, c’est pas mal. Le personnage de Temps est plutôt intéressant (pour une fois que j’apprécie Sasha Baron Cohen) et se révèle être finalement assez attachant.
Deuxièmement, je dois avouer que le scénario m’a laissé un peu perplexe. C’est pas folichon, on passe juste d’année en année pour découvrir pourquoi la Reine de Cœur est méchante et ce qu’elle a fait de la famille du Chapelier. En gros. Selon moi, le film cible plus un public jeune, qui aura l’impression que les choses s’enchaînent à toute vitesse, qu’il y a plein d’action alors qu’en fait pas du tout. Avec le recul, je me rends compte que le film est assez anecdotique et que le récit n’est pas fluide. On saute d’un truc à un autre sans s’y attarder plus que ça, et ça ne donne pas vraiment de profondeur au film. De plus, les personnages ne sont pas très intéressants, ils ne sont d’ailleurs pas très développés..
Troisièmement, la plupart des effets spéciaux sont réussis, mis à part les vols au milieu des nuages/vagues/épisodes temporels qui sont super mal faits et beaucoup trop longs. Les décors sont sympathiques, un peu plus fades que dans le premier volet.
En résumé, c’est un film divertissant mais on peut largement s’en passer (et ils auraient pu faire largement mieux). Pour les plus jeunes.

13/20

Séries débutées.

Les seules séries que je débute actuellement sont les pilotes des nouvelles séries de la rentrée 2016, qui auront droit à leur propre article d’ici la fin du mois. Patience donc ! J’ai également réussi à me mettre à jour dans quelques séries :

  • Angie Tribeca (toujours aussi WTF)
  • Unbreakable Kimmy Schmidt (une saison 2 un peu moins réussie que la première)
  • Angry Mom (un drama, je vous en reparlerai)
  • The Odd Couple (finalement j’ai regardé les deux saisons, la deuxième est meilleure !)

Et voilà pour ce vingtième Point Culture ! Pas le plus impressionnant de l’année, je n’ai pas eu beaucoup de coups de cœur ces deux dernières semaines. Espérons que le bilan sera meilleur le 24 octobre !

A bientôt !

Des bisous.

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Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

8 réflexions au sujet de “Point Culture #20 – Livres, films, séries.”

  1. Hum, j’ai regardé Love & friendship, je n’ai pas compris le but du film non plus!!! Et j’ai pas du tout aimé!!!Mais j’ai tenu plus longtemps que toi (enfin façon de parler!! j’ai vu tout le film mais avec beaucoup d’accélération!!!) Merci pour toute ces informations culturelles!! J’attends tes retour sur les séries, parce que je suis en manque d’inspiration!!! bisous

    Aimé par 1 personne

    1. Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à ne pas avoir aimé ce film x)
      Haha ça marche ! Vu qu’il y a encore quelques séries qui font leur rentrée en octobre, j’ai prévu de publier l’article à la fin du mois. Mais il y en a tellement que je me demande si je ne vais pas le diviser en deux. A méditer x)
      Des bisous !

      Aimé par 1 personne

      1. Je crois que c’est ça le problème c’est qu’il y en a trop et pour moi c’est de trop de choix!!!! Oui je suis contente aussi de voir que je ne suis pas la seule à ne pas comprendre le but de ce film… Bisous

        Aimé par 1 personne

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