Point culture #17 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes !

Je prends décidément beaucoup trop de retard dans mes points culture, c’est navrant. Je lis beaucoup, je regarde plein de choses et je n’en fous pas une derrière.. Bref. Ce point culture sera (comme le précédent) divisé en deux parties (peut-être même trois parce que là c’est chaud du bulbe). On attaque !

Livres lus.

# La Passe-Miroir : les fiancés de l’hiver (tome 1).

Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l’Arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel.

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Je commence ce point culture par le livre choisi pour le Club de lecture du Pingouin Vert du mois de juillet, le premier tome des fiancés de l’hiver. On m’avait chaudement recommandé ce premier tome donc j’ai sauté sur l’occasion pour (ENFIN) le lire.

Une fois lancée, j’ai eu du mal à lâcher le livre, que j’ai lu en deux petits jours. Finalement il ne faisait pas si peur que ça le gros pavé haha (magnifique gros pavé d’ailleurs, la couverture est juste splendide). Je n’ai pas trouvé qu’il y avait des longueurs, les chapitres sont bien construits et s’enchaînent de façon très fluide. J’adhère complètement à l’écriture, on ne voit pas les pages défiler !

L’auteure nous immerge dans un univers fascinant et très complexe. Techniquement, je ne sais pas vraiment à quelle époque on se situe puisque j’ai trouvé l’arche d’Anima très futuriste alors que la citacielle me semble plus moyenâgeuse/Renaissance. Je les imaginais très bien, tous, à la cour avec leurs grandes perruques et leurs vêtements apprêtés, leurs petits éventails.. Mais ils ont aussi des voitures.. Bref, vous l’aurez compris, je n’arrive pas à situer ce roman dans le temps, donc on va dire qu’ils sont dans une dimension alternative. Je trouve qu’il y a quand même quelques manques au niveau du contexte, tout est très mystérieux et on se pose un certain nombre de questions qui finalement restent sans réponses. Je ne suis pas sûre de les avoir dans le second tome puisque le développement de l’intrigue semble s’éloigner de tous ces aspects pour se focaliser sur la vie à la cour.

L’histoire en soi est très prenante, rythmée. Il n’y a pas vraiment de partie introductive, j’ai l’impression qu’on rentre quasiment directement dans le vif de l’action, bien que ce soit véritablement l’arrivée au Pôle qui bouscule les choses. Les rebondissements sont nombreux et j’aime la direction que prennent les choses. Je suis intriguée et c’est bon signe.

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages. La plupart des habitants du Pôle sont limite apathiques et ne m’inspire rien en particulier (à part de l’énervement et de la frustration, parfois). Ophélie m’est plus sympathique mais je la trouve un peu trop renfermée sur elle-même, je ne sais pas comment le dire. Elle se refuse beaucoup de choses et je trouve ça dommage, mais elle fait quand même quelques efforts au fil des pages. J’espère qu’elle continuera à s’affirmer dans le second tome. Thorn se révèle finalement être un personnage très intéressant et je trouve qu’elle ne lui laisse vraiment pas sa chance à ce pauvre garçon.

(Anecdote : est-ce que je suis la seule à avoir bugué quand au tout début, quand Thorn arrive, elle lève la tête et elle tombe nez à nez avec un ours polaire ? Je me suis dit « WHAT ? Mais mon dieu, c’est quoi ce livre, mais c’est grave chelou ?! Mais elle va pas se marier avec un ours polaire quand même, n’importe quoi ! »… Dites moi que je ne suis pas la seule XD)

En conclusion, personnellement c’est un presque coup de cœur, il manquait juste un petit quelque chose pour que je kiffe complètement. Mais c’est une lecture que je recommande sans hésiter !

16/20

# La sélection (tome 1).

35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie.
Quand la dystopie rencontre le conte de fées !

Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne…
Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d’Illeá, la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d’office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu’elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles…
Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés : l’existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu’elle n’aurait jamais osé imaginer ?

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Ayant entendu beaucoup de bien de ce premier tome, je me suis plus ou moins jetée dessus quand je l’ai vu à la médiathèque et je n’ai pas attendu bien longtemps pour me lancer. L’ouvrage se lit vraiment très vite, c’est facile, l’écriture est fluide et pas désagréable.
Par rapport au contenu mon avis est un peu plus mitigé. J’ai trouvé que l’histoire n’était pas très originale. Je lui ai trouvé beaucoup de points communs avec d’autres dystopies comme Hunger Games (le système de castes, le côté jeu télévisé censé rassembler les gens dans le but de maintenir une paix carrément illusoire) ou encore avec The Book of Ivy (le côté mariage « forcé » – très superficiel en tout cas – joint au côté tradition, quelque chose qui se fait depuis des décennies, etc), le tout mélangé avec un équivalent du Bachelor.. Mouais. L’héroïne n’apporte rien de nouveau par rapport à celles que j’ai pu croiser dans mes lectures ces dernières années (ces dernières semaines si j’ose dire). J’ai eu beaucoup de difficultés à m’attacher aux personnages, je les trouve assez fades. Les autres concurrentes de la Sélection font figure de décoration et ne servent pas à grand chose.

Les éléments qui auraient pu être intéressants, notamment la question des Renégats, n’ont pas du tout été assez approfondis. Le contexte est quasiment inexistant, complètement effacé pour mettre en lumière un nouveau triangle amoureux très prévisible et assez saoulant. Aspen est énervant, Maxon ne m’inspire absolument rien.. C’est pas glorieux. Les rebondissements sont peu nombreux et pas très excitants.

Jusqu’à la fin je me suis demandée si je lirai la suite. Malgré le fait que je n’ai pas pleinement accroché, certaines choses m’ont quand même intriguées et je pense que si l’occasion se présente, j’emprunterai le second tome. Je pense que moins il y aura de candidates et plus on s’intéressera à des trucs moins cuculs. (Ou peut-être pas, peut-être qu’on aura juste 300 pages de triangle amoureux foireux) Je suis prête à tenter ma chance vu que ça se lit vite. Et puis au final ce n’est pas très prise de tête, ce qui n’est pas complètement déplaisant de temps en temps.

13/20

# La vérité sur l’affaire Harry Quebert.

À New York, au printemps 2008, lorsque l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois. Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

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J’ai laissé l’engouement autour du roman retomber un peu, histoire de ne pas avoir de trop grandes attentes et je pense que j’ai bien fait. Complètement addictif, j’ai quasiment lu le roman d’une traite. J’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs mais dans l’ensemble j’ai bien accroché, c’est un presque coup de coeur.

Il y a quelques éléments qui m’ont gênés, notamment les dialogues entre Harry et Nola. Je les ai trouvé assez peu crédibles, trop mièvres et, j’avoue, un peu malsains. Je n’adhère absolument pas à leur « histoire d’amour ». J’ai aussi eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages. La quête absolue et un peu désespérée de la gloire du personnage principal m’a laissée de marbre, limite je n’éprouvais pour le mec qu’un peu de mépris. Certains personnages secondaires sont des caricatures, il faut le dire, que ce soit le commissaire, la gérante du diner ou même l’écrivain, pour moi Dicker en a fait des caricatures. Dommage.

Comme je l’ai dit, j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs, pas mal de redites aussi. La contextualisation était importante dans ce roman, que ce soit au niveau de l’amitié entre Harry et Marcus ou de la relation entre Harry et Nola. Les flashbacks ont vraiment leur place dans l’histoire pour servir l’enquête. Mais à l’issue de ma lecture, je me suis rendue compte que beaucoup de passages étaient un peu inutiles et que les répétitions étaient nombreuses. Certaines choses auraient pu être coupées et ça n’aurait absolument pas changé le dénouement.

Néanmoins, l’écriture de Dicker est excellente. Les chapitres s’enchainent les uns après les autres sans aucun accroc et la construction choisie par l’auteur (les chapitres sont dans l’ordre décroissant et commencent par des sortes de conseils donnés par Harry à Marcus sur l’écriture d’un roman). Pour revenir juste deux secondes sur ce petit aspect, même si c’est original, il est vrai que des fois ça spoile un peu le contenu du chapitre, c’est à double-tranchant : on peut trouver ça « excitant » et se ruer sur la suite pour découvrir ce qu’il va se passer ou on peut juste être dégoûtés.

C’est vraiment le côté enquête que j’ai trouvé fascinant et honnêtement, jusqu’à la dernière minute je ne me doutais pas du tout de cette fin. J’ai suspecté tout le monde mais je ne m’attendais pas à autant de rebondissements sur les cent dernières pages.

Presque coup de coeur donc puisque je n’ai pas pu lâcher le roman et que j’ai adoré l’enquête, j’étais vraiment à fond dedans. Mais il y a trop de choses qui m’ont gênées pour que je tombe en adoration absolue devant ce livre. Je suis quand même intriguée par Dicker, je vais lire prochainement Le livre des Baltimore, on verra s’il est aussi bien, mieux ou moins bon. Suspense ! En tout cas je pense que c’est un auteur qui a beaucoup beaucoup de potentiel et qui devrait, à terme, réussir à nous pondre de très belles choses (ou alors il prendra la grosse tête et ce sera une catastrophe, mais je préfère être positive).

15/20

# Le pays des contes.

Il était une fois, dans une ville parfaitement ordinaire, des jumeaux prénommés Alex et Conner… Le jour où leur grand-mère leur offre un livre ancien, Le Pays des contes, leur vie plutôt morose change du tout au tout.Et pour cause !Ce grimoire se révèle magique et les transporte dans un univers où les contes sont devenus réalité. Sauf que ce monde est beaucoup moins merveilleux que celui des belles histoires qu’ils ont lues. Boucle d’Or est une criminelle recherchée, Blanche Neige dissimule un lourd secret, et le Petit Chaperon Rouge n’a même plus peur du loup. Pour rentrer chez eux, Alex et Conner n’ont qu’un seul moyen : rassembler huit objets magiques comme la pantoufle de Cendrillon ou encore des cheveux de Raiponce, tout en tentant d’éviter les foudres de la Méchante Reine. Car cette dernière semble avoir un plan machiavélique qui pourrait bien piéger les jumeaux dans cette étrange contrée. À tout jamais.

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Je ne m’étalerais pas plus que ça sur cette lecture. Le roman a été écrit par Chris Colfer, surtout connu pour son rôle dans la série Glee. Ça faisait un moment qu’il trainait dans ma wishlist et quand je l’ai trouvé à la médiathèque je n’ai pas hésité une seule seconde.

Ce premier tome se lit très rapidement. Il est vraiment facile ! Presque trop facile haha, c’est une lecture plaisante mais vraiment trop enfantine. J’aurais probablement adoré ce roman quand j’avais 10 ans, mais là j’ai pas complètement accroché. Les personnages sont trop jeunes ou trop caricaturaux, tout est très prévisible et je trouve que Chris Colfer n’a pas pris de risques du tout au niveau de la réécriture des contes (qui m’a par ailleurs fait un peu penser à Once Upon a Time par moments, même si la série prend quand même plus de risques).

Je ne vous recommande donc pas ce livre, à moins que ce soit pour l’offrir à un jeune adolescent, et encore, je pense que vous pouvez trouver bien mieux.

13/20

Point BD.

# Super-Sourde.

ENTRER À L’ÉCOLE, c’est effrayant… Imaginez qu’en plus vous soyez un enfant un peu différent ! La petite Cece Bell est sourde. Elle porte un appareil auditif en bandoulière relié à un micro tenu par sa maîtresse. Un drôle de truc, très efficace pour écouter en classe, mais aussi pour faire fuir tout ami potentiel. C’est alors que Cece fait une découverte extraordinaire. Son appareil est si puissant qu’elle entend sa maîtresse dans toute l’école : en salle des professeurs, chez le directeur, dans le couloir… et même aux toilettes ! Cece comprend qu’elle a un pouvoir magique : la super-ouïe. Son appareil la transforme en super-héros : Super-Sourde, alias Celle-qui-entend-tout.
Grâce à lui, elle part à la conquête de la chose la plus précieuse au monde : une véritable amie…

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En regardant d’anciennes vidéos de Pénélope Bagieu, du temps où elle réalisait de très bonnes chroniques BD pour Madmoizelle, je suis tombée sur celle consacrée à Super Sourde. Écrite par Cece Bell, auteure de livres pour enfants, cette BD retrace les jeunes années de son existence, années où elle a progressivement appris à vivre avec sa surdité, survenue suite à une maladie lorsqu’elle avait quatre ans.

J’ai tout de suite été attirée par les dessins de Cece Bell, certes très enfantins, mais emprunts d’une mignonnitude absolue. La petite lapine en maillot de bain est très touchante et j’ai adoré suivre son évolution, ses premières difficultés comme ses premières amitiés. Bien que ce soit considéré comme un livre jeunesse, il peut être lu par les plus grands, ce que je vous recommande fortement d’ailleurs. Personnellement j’ai trouvé l’ouvrage très enrichissant, connaissant très peu de choses sur la surdité (mis à part ce que j’ai pu voir dans la série Switched at Birth). J’ai appris beaucoup de choses sur leur quotidien dans un environnement où les gens ne savent pas forcément comme réagir face à la surdité, sur la lecture labiale et sur l’utilisation de différents appareils auditifs. Le tout avec humour et émotion, des personnages attachants et un regard objectif.

C’est un coup de coeur personnel, sans hésiter, et je pense vraiment que ce livre devrait être mis entre toutes les mains, enfants comme adultes ! Lisez le vite !

19/20

# Daytripper.

Les mille et une vies d’un aspirant écrivain… et ses mille et une morts. Brás de Oliva Domingos, fils du célèbre écrivain brésilien, passe ses journées à chroniquer les morts de ses contemporains pour le grand quotidien de São Paulo… et ses nuits à rêver que sa vie commence enfin. Mais remarque-t-on seulement le jour où notre vie commence vraiment ? Cela commence-t-il à 21 ans, lorsque l’on rencontre la fille de ses rêves ? À 11 ans, au moment de son premier baiser ? À la naissance de son premier enfant peut-être ? Ou au crépuscule de sa vie…

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C’est une BD… intéressante. Je ne sais pas si c’est le mot le plus approprié. C’est particulier. En gros, on suit le personnage principal dans une succession d’épisodes de sa vie, à différents âges, et tous se terminent par sa mort. Sa mort quand il est tout petit, sa mort quand il est très vieux.. Une succession de façons de mourir, agrémentée de leçons de vie, de jolis messages sur l’amitié, l’amour et la famille. Certains « épisodes » sont bien meilleurs que les autres, j’avoue m’être un peu ennuyée par moments. Cela dit, dans l’ensemble, c’est une belle bande-dessinée. Les dessins sont très très beaux, rehaussés par des couleurs qui font rêver. La morale est constructive, elle nous amène à réfléchir sur notre façon de mener notre vie. C’est une belle morale qui nous encourage à reconsidérer nos priorités et à faire passer nos rêves avant tout. Mais il manquait un petit quelque chose pour que je referme l’ouvrage en lâchant un gros « WHAOU ». C’est bien mais sans plus, je n’ai pas été complètement convaincue.

14/20

Films vus.

# The Boss.

Accusée de fraude, Michelle Darnell, une des femmes les plus riches des États-Unis, purge une courte peine de prison. À sa sortie, complètement ruinée, elle s’installe temporairement chez Claire, son ancienne assistante qui élève seule sa fille Rachel, une adolescente. Dans le petit appartement modeste, Michelle Darnell n’abandonne pas ses ambitions de créer un puissant empire et de réparer son échec. Une vieille recette familiale de délicieux biscuits au chocolat lui donne la chance de prendre sa revanche sur Renault Enterprises, la compagnie rivale à l’origine de ses mésaventures.

Vous connaissez mon amour pour Melissa McCarthy, une de mes actrices préférées du monde entier. C’est donc avec une certaine évidence que lorsque ce film a fait son apparition en bonne qualité, je me suis jetée dessus.

C’est une comédie prévisible, traditionnelle si j’ose dire. Il n’y a rien d’original, quelques blagues un peu lourdes et déjà-vu. Le film a beaucoup beaucoup de défauts mais,  complètement à l’opposé du film prise de tête, il était une pause bienvenue dans ma semaine. Honnêtement j’ai bien ri. Ça ne va pas chercher loin, c’est un peu mièvre par moments et le film ne restera certainement pas dans les annales (pas sûre que ce soit le but). D’un point de vue humoristique, on a préféré la quantité à la qualité, et le film en pâtit. On aurait volontiers pu se passer de certains passages, longs, lourds et vulgaires (bien que ça corresponde un peu au personnage). Après, c’est un fait, l’exagération fait plus souvent rire, mais là on peine à se raccrocher à quelque chose de réaliste.

Melissa McCarthy était fidèle à elle-même, mais ce n’est évidemment pas du tout son meilleur rôle. Je pense tout de même qu’elle constitue l’un des seuls véritables atouts de ce film, sans elle tout tomberait à plat. C’est probablement sa présence, son charisme et sa personnalité qui m’ont fait rire, plus que le film lui-même. Je ne suis pas du tout fan de Kristen Bell, c’est physique je crois.. Et j’ai été assez déçue de la participation de Peter Dinklage. Son personnage était too much.

En conclusion, mon avis est assez mitigé. C’est clairement pas un bon film mais il m’a fait rire quand même. Avec un peu de recul, je ne le recommande pas vraiment, à part peut-être pour une soirée où vous cherchez un film peu intelligent et un peu rigolo. Mais si vous voulez regarder un film avec Melissa McCarthy, il y en a de bien meilleurs !

12/20

# How to be single.

Il y a toutes sortes de manières de vivre en célibataire. Il y a ceux qui s’y prennent bien, ceux qui s’y prennent mal… Et puis, il y a Alice. Robin. Lucy. Meg. Tom. David… À New York, on ne compte plus les âmes en peine à la recherche du partenaire idéal, que ce soit pour une histoire d’amour, un plan drague… ou un mélange des deux ! Entre les flirts par SMS et les aventures d’une nuit, ces irréductibles au mariage ont tous un point commun : le besoin de redécouvrir le sens du mot célibataire dans un monde où l’amour est en constante mutation. Un vent de libertinage souffle de nouveau sur la ville qui ne dort jamais !

Je suis également un petit peu amoureuse de Rebel Wilson donc, sans grande surprise, j’ai également regardé How to be single. Ma foi, pas un grand film non plus mais j’ai passé un bon moment.

Le sujet n’est pas du tout original, mais je pense qu’on a globalement fait le tour niveau comédies romantiques. Il est difficile de sortir du lot de nos jours. Ici on a des personnages attachants, un brin barrés, qui donnent le sourire, la pêche. Par contre, j’ai détesté Alison Brie dans ce film. Je ne sais même pas pourquoi elle est là, elle sert à rien à part à être méchante.

Le résultat est plutôt drôle et sympathique, malgré son côté prévisible et cliché. C’est un vrai film de filles  ! Je déplore quand même le fait qu’on nous vende tout un truc comme quoi les femmes n’ont pas besoin des hommes, qu’être célibataire n’est pas une faiblesse, blablablabla… Et au final elles sont toutes là à chercher l’amour désespérément quoi (à part Rebel Wilson, comme par hasard haha).. La morale de l’histoire est un peu bof bof mais bon, encore une fois, on commence (malheureusement) à avoir l’habitude. Ça reste un bon divertissement.

14/20

# The Grimsby Brothers.

Nobby Butcher n’a pas de boulot, mais cela ne l’empêche pas d’être heureux. Il a tout ce dont il peut rêver dans la vie : le foot, une petite amie géniale… et neuf gamins. Pour que son bonheur soit complet, il ne lui manque que son petit frère, Sebastian, dont il a été séparé quand ils étaient enfants. Après trente ans de recherches, Nobby retrouve finalement la trace de Sebastian à Londres. Il ignore que celui-ci est devenu le meilleur agent du MI6… Leurs retrouvailles tournent à la catastrophe, et voilà les deux frères en cavale. C’est alors qu’ils découvrent un complot visant à détruire le monde… Pour sauver l’humanité – et son frère – Nobby va devoir se lancer dans sa plus grande aventure. Pourra-t-il passer de l’état de bouffon niais à celui d’agent secret ultrasophistiqué sans faire trop de dégâts ?

Peut-être que vous ne le savez pas, mais je ne suis pas une fan de Sasha Baron Cohen. J’avais bien aimé Borat, mais depuis c’est une catastrophe, de pire en pire. Et The Grimsby Brothers n’est malheureusement pas l’exception qui confirme la règle. Ils sont allés trop loin. Beaucoup trop loin pour nous. De ce fait, nous avons abandonné le film en plein milieu. Autant dire que c’est pas glorieux.

Dans ce film, il n’y a plus aucune limite. On nous sert un humour douteux, crade et pipi-caca à la louche. Ils n’ont pas su s’arrêter, quand on croit qu’on a touché le fond, on nous invente quelque chose de trois fois pire et d’encore moins crédible deux secondes après. Le scénario est creux, le côté fil d’action est complètement effacé par rapport à la succession de quiproquos pourris, scatologiques et vulgaires. Vraiment, plus vulgaire, tu meurs. Les acteurs sont décevants. Sasha Baron Cohen fait presque pitié en gros beauf. Et autant vous dire que j’étais carrément triste de me rendre compte que Rebel Wilson était au casting…

Je ne m’attendais pas à grand chose honnêtement, surtout au vu des derniers films dans lesquels j’ai pu voir Sasha Baron Cohen.. Mais là non, pas possible. Tout ce que je retiens, c’est que c’était débile, et pas dans le bon sens du terme.

02/20

Séries débutées.

# Angel from Hell.

Amy, une jeune femme effrontée, s’insinue dans la vie organisée et en apparence parfaite d’Allison en prétendant être son ange gardien. Allison qui est un docteur, est alors persuadé qu’Amy est juste folle jusqu’à ce que tous ses avertissements se révèlent véridiques. Amy lui ayant demandé de garder le secret, Allison ne peut en parler ni à son père et associé, Mark, un dermatologue qui partage un bureau avec elle, ni à son petit frère, Brad, un représentant pharmaceutique qui vit au-dessus de son garage. Toutes deux vont former un duo improbable. Mais Amy est-elle vraiment un ange… ou simplement cinglée ?

Ça faisait un moment que je voyais la petite image de la série s’afficher quand je me connectais à la plateforme où je regarde mes séries.. Mais je n’avais jamais testé, tout simplement parce que l’affiche ne me plaisait pas.

Avec Mr Ibidouu on a décidé de lui donner sa chance un après-midi de grande flemme, et franchement j’ai complètement adhéré ! L’idée de départ est plutôt intéressante et le résultat est drôle, original. Ça change un peu de ce qui passe actuellement. Les différents personnages sont tous uniques et très attachants. Jane Lynch est excellente, complètement barrée. On se prend rapidement au jeu et on doute nous aussi de la parole d’Amy. Est-elle vraiment un ange gardien ? Ou est-elle simplement une femme de quarante ans échappée de l’asile ? Ça partait sur quelque chose d’assez similaire à l’excellente série Wilfred et nous, ça nous enchantait.

Imaginez donc notre déception quand, à la moitié de la saison (regardée en un après-midi), nous nous sommes rendus compte que la série avait été annulée.. Je suis tristesse. Cette série avait vraiment beaucoup de potentiel. On a quand même regardé toute la première saison (du moins les treize épisodes sortis), qui a bien évidemment terminé sur un cliffhanger intrigant de ouf, qui remet tout en question et auquel on aura jamais de réponse. Nul.

15/20

Et j’ai fini Friends, j’ai vraiment aimé regarder les dix saisons en entier. Je me sentais bien en compagnie de cette joyeuse bande ! Je suis également à jour dans The Shannara Chronicles, hâte de voir ce que nous réserve la saison 2, dans The Fosters et dans Devious Maids (que j’ai retrouvé avec grand plaisir, cette série est comme un petit bonbon haha).

Et voici pour ce premier petit morceau de point culture ! J’essaye de vous publier la suite rapidement, mais mon mois d’août va être chargé donc je sais pas trop ce que ça va donner niveau rythme de publication.

A bientôt !

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Des bisous.

Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

16 réflexions au sujet de “Point culture #17 – Livres, films, séries.”

  1. Hé bien quel point culture !
    Tu m’as donné envie de voir du côté de La sélection.. #oups.
    J’ai également La vérité sur l’affaire Harry Québert dans ma PAL, j’ai hâte de le sortir x).

    Je suis d’accord pour Devious Maids, cette série est juste un bonbon !

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    1. N’est-ce pas ? 🙂 Je ne me lasse pas de cette série haha, même si au final ça devient assez répétitif, c’est toujours aussi jouissif ^^
      Par rapport à La Sélection, il y a beaucoup de gens qui ont adoré, pour qui c’était un coup de coeur, donc n’hésite pas à y jeter un oeil si tu es intriguée 😉
      Et lance toi dans Harry Quebert ! Tu ne le regretteras pas 😀

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  2. Ha Les Fiancés de l’hiver ❤ Une très belle découverte. J'espère que l'auteure sera plus friande de révélations dans le tome 2.
    Pour ce qui est de la série "La Sélection", j'avais apprécié le premier tome mais, malheureusement, on tombe encore plus dans les clichés dans le second. J'ai donc abandonné l'affaire. Je ne sais pas si j'aurai le courage de me lancer dans le tome 3. La fin de toute cette série se fait déjà sentir dès le premier tome, et c'est bien triste.

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    1. C’est sûr que niveau prévisibilité on est servis.. Elle aurait probablement pu rassembler les trois premiers tomes en un seul vu qu’au final on visualise très bien la fin dès les premières pages x)
      J’ai hâte de lire le second tome des Fiancés de l’Hiver en tout cas, j’espère également qu’on en saura beaucoup plus 🙂

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    1. J’ai adoré la première saison d’Unreal ! Je l’avais binge-watché en deux jours l’année dernière haha. Là j’attends qu’il y ait plus d’épisodes de sortis pour en faire de même avec la seconde. J’ai de plus en plus de mal à tenir x)

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  3. J’ai un avis assez similaire sur la Sélection même si je suis un peu plus optimiste car j’ai bien aimé le personnage d’America ^^
    Après le triangle amoureux, ça me fatigue aussi, j’espère qu’on ne se centrera pas que sur ça dans le tome 2…. A voir!
    Et effectivement, ça reprend pas mal de codes bien connus !

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  4. J’ai lu les Fiancés de l’hiver et j’ai bien accroché. L’intrigue s’accélère effectivement lorsqu’elle arrive à la cour mais il reste encore plein de choses à découvrir dans le tome 2.
    La vérité sur l’affaire Harry Québert m’a plu également, j’ai eu du mal à le lâcher !

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