Point Culture #16.2 – Livres, films, séries.

Coucou les paupiettes ! 

Je termine mon rattrapage culturel de mai/juin avec ce Point Culture #16.2 ! J’ai encore quelques petites choses à vous présenter côté livres, BDs et films.. Puis il faudra que j’attaque le Point Culture 17 puisque qu’entre temps j’ai lu pleiiiiiin de choses. C’est les vacances, je profite !
Certaines critiques sont peut-être un peu courtes/bâclées. Après avoir passé des heures à les écrire, WordPress a tout simplement décidé de ne jamais les enregistrer. J’avais juste pas la foi de refaire des trucs super longs et détaillés, désolée :/

Livres lus.

# U4 – Yannis et Koridwen.

Cela fait 10 jours que le virus U4 accomplit ses ravages. Plus de 90% de la population mondiale est décimée. les seuls survivants sont des adolescents. L’électricité et l’eau potable commencent à manquer, tous les réseaux de communication s’éteignent. Dans ce monde dévasté, Koridwen, Yannis, Jules et Stéphane se rendent, sans se connaître, à un même rendez-vous. Parviendront-ils à survivre, et pourront-ils changer le cours des choses ?
Koridwen a survécu à tous les habitants de son hameau de Bretagne. Avec l’aide d’Yffig, elle les a inhumés les uns après les autres, puis le vieil homme est lui aussi décédé. Le jour de ses 15 ans, suivant les dernières volontés de sa mère, la jeune fille ouvre une enveloppe laissée par sa grand-mère. Dans ce courrier, il est question d’un long voyage et de mondes parallèles.
Yannis vit à Marseille. Ses parents et sa petite sœur sont morts. Maintenant, il voit leurs fantômes un peu partout – peut-être qu’il devient fou? Quand il sort de chez lui, terrifié, son chien Happy à ses côtés, il découvre une ville prise d’assaut par les rats et les goélands, et par des jeunes prêts à tuer tous ceux qui ne font pas partie de leur bande. Yannis se cache, réussit à échapper aux patrouilles, à manger…
Mais à peine a-t-il retrouvé son meilleur ami que ce dernier se fait tuer sous ses yeux. Il décide alors de fuir Marseille et de s’accrocher à son dernier espoir: un rendez-vous fixé à Paris…

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Alors, dans un précédent Point Culture j’avais fait une chronique sur un des quatre tomes de la série U4, le premier que j’ai lu, celui consacré à Jules. C’était sympathique mais au final il y avait pas mal de choses qui m’avaient déçues ou laissées un peu sur ma faim. Beaucoup de zones d’ombres et d’éléments pas assez approfondis. Sur le moment j’avais dit que je ne savais pas si je me laisserais tenter par les trois autres tomes. L’histoire de Koridwen et Stéphane me semblaient plutôt intéressantes mais j’avais peur des répétitions.

J’ai finalement lu les tomes consacrés à Yannis (Florence Hinckel) et à Koridwen (Yves Grevet). Le personnage de Koridwen m’avait beaucoup intrigué dans Jules, de par sa dimension un peu mystique et son attrait pour le druidisme celtique. J’ai préféré ce tome au précédent. Il a ses défauts également, mais je l’ai trouvé plus original (un peu plus WTF aussi mais bon, il en faut des fois). La première partie, celle consacrée à la traversée de la Bretagne en tracteur, est très longue. On a l’impression de lire une succession de noms de patelins paumés bretons avec deux trois indications en plus, rien de bien excitant. Les choses deviennent bien plus intéressantes quand elle arrive à Paris, qu’elle se crée des contacts, se lie d’amitié avec des jeunes de Gentilly qui lui seront d’une aide précieuse, puis quand elle développe un lien plus particulier avec Yannis (ce qui m’a poussé à emprunter le tome qui lui est consacré d’ailleurs).

Chaque tome soulève un certain nombre de nouvelles interrogations par rapport aux autres personnages. Les livres se complètent les uns les autres et c’est quelque chose de très appréciable. Les quatre auteurs ont vraiment géré leur coup, respect total ! Ça a dû être un travail énorme. Dans l’état actuel des choses, j’ai l’impression de tout savoir, que je pourrais m’arrêter là.. Mais en même temps, le personnage de Stéphane reste encore (presque) totalement mystérieux. J’ai l’impression de ne rien savoir d’elle, de ce qui lui passe par la tête et donc je sais déjà d’avance que dès que l’occasion de présentera, je lirai ce quatrième tome.

Le fait que les quatre tomes aient été écrits par des auteurs différents entraîne également des différences au niveau de l’écriture, du ton employé. On s’attache plus ou moins aux personnages. Je n’ai pas été très emballée par l’écriture d’Yves Grevet, ce qui est dommage parce que son personnage était plutôt passionnant. L’histoire de Yannis m’a un peu moins transcendée, mais j’ai trouvé l’écriture de Florence Hinckel bien plus fluide et agréable. Chaque tome a vraiment ses points positifs et négatifs.

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Pour revenir un peu sur l’histoire de Yannis, elle m’a effectivement moins passionnée, mais elle n’est pas inintéressante non plus. J’ai lu le tome assez vite. Je ne sais pas si c’est son parcours ou si c’est lui en fait qui ne m’a pas « plu ». Il n’a pas la force de caractère des trois autres, c’est plus un suiveur qu’un leader. Il est souvent effacé, en retrait. Il a toujours l’air un peu paumé. Il est quand même un petit peu attachant, mais je crois qu’il m’inspire surtout de la pitié. Mais, tout bien considéré, il reste quand même le personnage le plus crédible pour l’instant (et le plus humain). Complètement opposé, le personnage de Koridwen était limite too much. Elle a un caractère très prononcé, elle est assez agressive, elle veut tout faire toute seule et par moments elle me tapait vraiment sur le système (j’ai pas mal soupiré pendant ma lecture de ce tome haha). Chaque personnage est vraiment très différent.

En résumé, ces deux tomes sont sympathiques mais sans plus. L’originalité de la série se résume vraiment au fait que quatre personnages racontent la même histoire d’un point de vue différent. Si leurs récits se complètent, il y a encore beaucoup de zones d’ombres. Il y a des éléments qui auraient vraiment mérité plus de développements. Après, qui sait ? Ce sera peut-être dans le tome consacré à Stéphane ! J’ai été déçue par les fins des deux romans également.. Surtout par la fin de Koridwen parce que ça aurait vraiment mérité un peu plus d’explications. On nous laisse carrément sur notre faim. En fait, pour moi, cette série se résume à une succession de bonnes idées qui auraient mérité d’être plus ou moins développées. Il y a quelques bons trucs mais au final chaque tome a beaucoup de défauts, c’est compliqué.

14/20 

# Ça peut pas rater !

Marie pensait avoir trouvé l’homme de sa vie, jusqu’à ce que son couple implose de façon brutale et scandaleuse. Anéantie, elle décide ne plus faire confiance aux mâles et surtout, ne plus rien leur passer. Ni dans sa vie privée, ni au travail.

Marie ne croit plus à l’amour, ce mirage source de tous les malheurs des femmes. Mais voilà, Marie a du cœur, une famille, des amies aussi tordues qu’elle et une soif de vivre qui n’a pas fini de la précipiter dans des plans impossibles.

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Ce roman est mon troisième Legardinier. C’est une lecture que j’ai plutôt appréciée, idéale pour la période que je traversais ! Vraiment pas prise de tête, il se lit rapidement, l’écriture de l’auteur est fluide et agréable. Certes, ça ne casse pas trois pattes à un canard, l’histoire est très prévisible.. J’avais deviné la fin dès les premiers chapitres. Cela dit, c’est quand même une fin qui donne le sourire, qui met de bonne humeur. Le fait qu’on le voit arriver à 3.000 kilomètres ne gâche pas trop le plaisir haha. Et puis il y a quand même quelques rebondissements qui sèment un peu le doute dans nos esprits, qui rajoutent un peu de piquant à la lecture.

Le personnage de Marie me rappelle grandement celui de Julie, que l’on avait pu suivre dans Demain j’arrête !. Même personnalité, même caractère, même humour… J’avais beaucoup aimé Julie, j’ai beaucoup aimé Marie, mais je regrette un peu le manque d’originalité. On retrouve beaucoup de similarités entre les différents romans de Legardinier et ça me gêne un peu, c’est dommage. Un peu de renouvellement ne ferait pas de mal je pense.

Bien que tout ça ne soit pas très original et malgré le fait qu’il y ait quelques longueurs (peu gênantes car l’ensemble reste vraiment plaisant à lire), j’ai passé un bon moment. Marie réussit à se retrouver dans une série de situations complètement ahurissantes qui sont vraiment drôles, les personnages sont globalement attachants et j’ai presque quitté la bande avec regrets. C’est un roman idéal pour les vacances, à lire sur la plage, au soleil. Il n’y a pas besoin d’avoir de grandes attentes, c’est un feel-good roman qui se lit tout seul.

14/20

# Le faubourg, Tome 2 des Ferrailleurs.

Rien ne va plus depuis que le Château de l’extravagante famille Ferrayor a croulé sous l’assaut des objets rendus à la vie. Le jeune Clod, ayant perdu forme humaine, erre de ruelles en échoppes dans une ville ravagée par la crasse et la pauvreté ; sa complice Lucy Pennant, elle, est ensevelie sous les décombres du manoir, où elle fait la rencontre d’une créature aussi monstrueuse qu’attachante. Pourchassés, nos deux héros vont devoir se réunir pour déjouer les plans de Grand-Père Umbitt, qui règne en tyran sur le peuple asservi du Faubourg.

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J’ai lu le premier tome au début de l’année, je ne sais pas si vous vous en souvenez. J’avais un avis assez mitigé sur le premier tome, il y avait beaucoup de longueurs.. Mais j’avais bien accroché à l’ambiance, à l’univers décrit par l’auteur (très sombre et burtonesque). L’histoire était franchement intrigante et c’est donc sans hésitation que j’ai sauté sur le second tome dès sa sortie en France. L’objet livre est toujours aussi beau et il y a de nouveau des illustrations à l’intérieur, qui viennent ponctuer l’introduction de nouveaux personnages.

Je vous avoue qu’au début j’ai eu très très peur puisque les premiers chapitres suivent de nouveaux personnages et n’évoquaient pas du tout ceux auxquels nous nous étions attachés dans le premier tome, Lucy Pennant et Clod Ferrayor. Heureusement, on les retrouve très vite et l’intrigue prend un tournant très intéressant. J’ai trouvé cette suite bien meilleure ! Il y a très peu de longueurs, il y a de nombreux rebondissements qui rythment bien le roman. Les personnages sont de plus en plus dégourdis et ça donne des résultats vraiment intéressants. L’ensemble prend un tournant inattendu que je trouve très intéressant. On découvre de plus en plus de choses, l’histoire prend place dans un univers qui se découvre peu à peu et qui est franchement fascinant.

La plume de l’auteur est vraiment agréable à lire, malgré quelques tournures de phrases qui sont parfois un peu lourdes. Son roman est vraiment très bien organisé, on ne s’ennuie jamais et le suspense est à son comble !

J’ai beaucoup apprécié cette lecture et j’ai vraiment très très hâte de lire le troisième tome, qui n’a malheureusement pas encore été traduit. Pour ceux qui avaient été un peu découragés par le premier tome, n’hésitez pas à lire le second, il est très réussi !

16/20

# The Book of Ivy.

Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.

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J’ai (enfin) réussi à emprunter le premier tome de cette dystopie dont j’ai entendu tellement de bien. Je l’ai dévoré, il n’a vraiment pas fait long feu. J’avais du mal à le lâcher haha !

Honnêtement, ce n’est pas de la grande littérature. Ce n’est pas transcendant. Mais c’est carrément addictif. Je ne sais pas quel type de sorcellerie a utilisé Amy Engel, mais en tout cas ça a fonctionné. On retrouve tous les codes habituels de la dystopie, il n’y a pas de grande originalité, mais whaou, on est transportés ! L’univers mis en place par l’auteur est assez mystérieux, assez flou contextuellement parlant. Si au fur et à mesure de notre lecture on en découvre un peu plus au niveau des règles qui régissent la communauté, on en sait très peu sur l’extérieur et sur ce qui s’est passé plus de cinquante ans auparavant. Ces éléments restent dans l’ombre des conflits, des secrets familiaux et de l’histoire d’amour naissante des deux personnages principaux. C’est dommage mais en même temps ce n’est pas trop trop gênant. Et je pense qu’on en saura bien plus sur l’extérieur dans le deuxième tome, ce qui me va tout à fait ! J’en redemande.

J’ai bien aimé la plupart des personnages, notamment Bishop (mais alors lui, gros fictionnal crush quoi, je vous raconte même pas). Ce sont des personnages au caractère bien trempé qui sont également très attachants (bien que parfois un peu frustrants). La famille d’Ivy m’a énervé du début à la fin, je les hais, c’est aussi simple que ça. Ils sont vraiment détestables.. L’ensemble est vraiment prenant, on a presque l’impression d’être avec eux.

Je ne vais pas en dire beaucoup plus puisque les critiques sur ce roman ne manquent pas et que j’ai plutôt bien résumé mes principaux ressentis. Ce n’était pas un coup de cœur pour ma part, mais une très bonne lecture que je recommande chaudement à tous les adeptes du genre (et même à ceux qui ne le sont pas tiens, soyons fous). J’ai vraiment hâte de lire le tome 2 !

16/20

Point BD.

# Archibald, pourfendeur de monstres.

Le surnaturel a son détective ! Il s’appelle Archibald.
Archibald, garçon timide et perspicace, a une passion : devenir détective. Et pas n’importe lequel ! Il désire explorer les mondes secrets, ceux où règnent la magie et les monstres tapis dans l’ombre. Il ne lui manque qu’une affaire à se mettre sous la dent ! Elle se présente un matin sous la forme d’un chien borgne aussi bavard que froussard, agent stagiaire du très secret B.E.M : Bureau Enquête Monster.
Ensemble, ils se lancent sur les traces d’un serpent géant, d’un mystérieux mage noir et d’une armée de zombies…
Humour, frisson et gaffes en série pimentent la première aventure de ce singulier tandem d’apprentis Sherlock Holmes.

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Cette petite BD est vraiment destinée à un jeune public, je dirais 8-12 ans environ, bien qu’en tant qu’adulte (suis-je vraiment une adulte maintenant ? Telle est la question) j’ai apprécié cette lecture. C’est le genre de BD que l’on peut trouver dans des magazines type Astrapi, je ne sais pas si vous voyez le genre. Il s’agit d’un premier tome, j’imagine que les histoires ne se suivront pas vraiment, qu’il s’agira de petites enquêtes individuelles à chaque fois et qu’on pourra les lire dans le désordre sans que ce soit vraiment gênant.
Dans ce tome, l’histoire est très simple, se déroule rapidement sans beaucoup de rebondissements mais elle a son petit charme. Les dessins sont sympathiques et les personnages attachants, plutôt rigolos.
En résumé, ce n’est pas transcendant mais ça peut être intéressant pour les plus jeunes (pour un cadeau pour un petit cousin peut-être ?), ou si vous n’avez rien à faire de votre journée et que vous vous laissez tenter par un retour en enfance.

14/20

Films vus.

# Comet.

La rencontre dans un cimetière hollywoodien entre le névrosé Dell et la nerveuse Kimberly est le point de départ d’une tumultueuse relation amoureuse.

Ça faisait un moment que Comet trainait dans ma liste de films à voir.. J’ai donc enfin passé le cap et je l’ai regardé. Ça va pas être très long parce qu’honnêtement je n’ai pas compris grand chose.. Je ne sais pas trop si le personnage rêve ou si les images reflètent une réalité qui s’étale sur plusieurs années, suivant l’évolution du couple de ses débuts à la fin. Est-ce que ce sont plusieurs réalités/univers qui se superposent ? Tout est très confus dans mon cerveau. On se perd dans cette construction assez compliquée.

Malgré que le fait que les images sont souvent très belles (quelques scènes sont particulièrement poétiques) et que la B.O est absolument géniale, le film traine en longueur, le fait que je ne comprenne rien a rendu la chose un peu « douloureuse », je m’ennuyais ferme. J’aime bien qu’un film m’amène à réfléchir, à me poser des questions.. Mais qu’il m’amène à me poser des questions par rapport à un contenu clair, exposé intelligemment. Personnellement j’ai trouvé le résultat très prétentieux. Les acteurs sont bons mais ils parlent trop, surtout le personnage incarné par Justin Long, qui s’engage dans des discours philosophiques pompeux qui ne trouvent aucune véritable réponse. Il parle limite tout seul le gars.

En résumé, les acteurs sont bons. Visionnés séparément, il y a quelques bons éléments, quelques scènes touchantes ou drôles, de très belles images. La musique est parfaite, cosmique à souhait. Cependant l’ensemble est décevant et difficile à comprendre. On s’ennuie ferme.

11/20

# Magic in the Moonlight.

Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.

Encore un film qui s’était mis à l’aise dans ma liste.. Je voulais voir Magic in the Moonlight depuis sa sortie et je me suis enfin décidée à le sortir de là. Je ne me qualifierai pas de fan de Woody Allen, mais j’aime beaucoup un grand nombre de ses films. Je n’ai pas été impressionnée par les derniers qui ont vu le jour, donc je n’avais pas de très grandes attentes pour celui-ci.

Le casting a été bien choisi, j’ai trouvé Emma Stone bonne, bien que ce ne soit clairement pas son meilleur rôle, et Colin Firth fidèle à lui-même. Le duo fonctionne plutôt bien, même si ça rame un peu par moments. L’histoire prend place dans le Sud de la France, les paysages sont magnifiques.. Ça donne vraiment envie de prendre des vacances au soleil ! J’ai apprécié l’ambiance des années 20, joliment restituée par la musique et les costumes.
Concernant le scénario, je n’ai pas complètement adhéré. L’idée de base est plutôt intéressante mais il y a très peu de rebondissements et j’avoue m’être assez rapidement ennuyée en fait.. On patauge dans la semoule pendant une longue partie du film, rien ne se passe (ou en tout cas les vagues tentatives de rebondir ne décollent pas) puis tout va très vite. Le dénouement était finalement assez prévisible, bien que je n’avais pas été chercher aussi loin. Au final, je trouve que la fin tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.

C’est assez plaisant, c’est frais mais sans plus. C’était finalement un film assez banal, pas très glorieux, qui serait peut-être passé inaperçu s’il n’avais pas été réalisé par un grand réalisateur. Je crois que Woody Allen devrait arrêter de sortir un film par an et essayer de se renouveler un peu, de creuser plus afin de revenir en force.. Après, c’est mon avis (et je n’ai pas vu les deux derniers non plus, L’homme irrationnel et Café Society, peut-être qu’ils sont bien meilleurs) !

12/20

# Oups ! J’ai raté l’arche.

La fin du monde est proche : le Grand Déluge arrive. Heureusement, Noé a construit une Arche pour y accueillir tous les animaux. Tous… sauf Dave et son fils Finny, qui appartiennent à la race des Nestrians -de curieuses et adorables créatures que personne n’a jugé utile d’inviter à bord de l’Arche.
Grâce à l’aide involontaire de deux farouches Grymps, Hazel et sa fille Leah, les Nestrians parviennent à embarquer discrètement. Mais, au moment du départ, Finny et Leah tombent accidentellement du bateau. Ils vont dès lors devoir s’unir pour échapper au Déluge et survivre dans un monde hostile et peuplé de prédateurs sauvages.

Bof bof bof… Franchement je n’ai pas grand chose à vous dire sur ce dessin animé. L’idée de base était plutôt intéressante, l’arche de Noé, le Déluge, les animaux qui se voient refuser l’accès à l’arche, etc.. Mais c’est très vite tombé à plat (si j’avais voulu user de mon humour légendaire, j’aurais dit que c’était tombé à l’eau, mouahahahaha) et on s’est retrouvé avec un énième film pas du tout original qui oppose deux personnages radicalement différents, le prédateur et la proie, qui vont finir par devenir les meilleurs amis du monde après avoir affronté deux-trois rebondissements complètement prévisibles.. L’ensemble est parfois lourd, ponctué de blagues pas très drôles. Certaines scènes sont inutiles. Les voix sont ignobles. Il y a quand même quelques petits trucs mignons, notamment le personnage principal, carrément choupi (il est grave funky, voilà, c’est dit). Malheureusement tout ça ne suffit pas à sauver le film. Peut-être que les plus jeunes kifferont, personnellement je n’ai pas accroché. Je ne le recommande pas !

08/20

# Obvious Child.

Peu avant la St Valentin, Donna perd son travail, se fait larguer par son petit ami, déprime, a une aventure alcoolisée d’un soir et… tombe enceinte.

Enfin une romance qui sort un peu des sentiers battus ! On retrouve tous les codes de la comédie romantique, mais l’histoire de fond est plus intéressante, plus recherchée. Tourner un film dont le thème principal est celui de l’avortement est un pari plutôt risqué, mais pour moi c’est presque un sans faute. Le sujet a été traité avec justesse, il n’y a rien de déplacé, rien de choquant, juste une jeune femme qui affronte un événement auquel elle n’était pas préparée, qu’elle ne se sent pas prête à assumer. J’avais quelques appréhensions avant de le voir au vu du sujet.. Ça aurait pu tourner en une succession de blagues vraiment pas drôles mais pas du tout.

J’ai beaucoup aimé le personnage principal, que j’ai trouvé drôle et « vrai ». Elle dégage quelque chose de très simple, de naturel qui la rend attachante. C’est un personnage fort et vraiment touchant. Le duo qu’elle forme avec Max fonctionne vraiment bien. Jenny Slate l’incarne à merveille, c’est une très bonne actrice. Il faut que je me penche un peu sur ce qu’elle a fait d’autre (je sais qu’elle a fait quelques apparitions dans Parks and Recreation mais ça s’arrête à peu près là).

C’est un film que j’ai adoré regarder, et que je regarderai de nouveau dans un futur plus ou moins proche. C’est frais, c’est drôle, c’est touchant. Tout fonctionne pour moi. Je recommande !

16/20

Voilà pour cette deuxième partie du Point Culture 16, en version un peu abrégée à cause de WordPress.. Je reviens très vite avec le Point Culture 17, qui sera peut-être en deux parties aussi x)

A bientôt !

Des bisous.

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Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

8 réflexions au sujet de “Point Culture #16.2 – Livres, films, séries.”

  1. Je retrouve exactement mon avis dans ta chronique de Koridwen de U4 (tout comme pour Jules)! Et puis idem pour the book of Ivy!
    Je ne me suis pas encore mise à la saga des ferrailleurs mais il faut absolument!
    Magic in the moonlight me tente aussi pour une petite pause 🙂

    Aimé par 1 personne

  2. Pour ce qui est de U4, j’avais commencé avec Stéphane qui m’avait bien plu et je compte lire Yannis ensuite puis Koridwen ^^ Bizarrement Jules ne me tente pas des masses et je pense que c’est parce que le personnage tel que je l’ai vu dans Stéphane ne m’a pas marquée.

    Tout comme toi, j’avais trouvé The book of Ivy très addictif et une fois commencé, j’ai eu du mal à le lâcher et parmi les films que tu as vu, il n’y a que Magic in the moonlight que j’ai regardé xD Il était sympa mais sans plus je l’ai surtout vu pour l’acteur principal haha

    Aimé par 1 personne

    1. On croise surtout Jules dans le tome consacré à Koridwen (en dehors de son propre tome je veux dire ^^). Dans les autres il est assez insignifiant. Ils ne font limite que se croiser.
      C’est difficile de résister à un film avec Colin Firth, je suis d’accord :p

      Aimé par 1 personne

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