Partiels, mémoire, entretiens et autres joyeusetés.

Je vais commencer cet article par mes plus plates excuses. Ma présence quasi inexistante ces dernières semaines est peut-être passée inaperçue (ou peut-être pas, peut-être que j’ai plus de fans que ce que je pensais), mais je tiens quand même à vous expliquer le manque d’articles et pourquoi il y en aura beaucoup plus dans les semaines à venir.

Dans un article précédent, j’avais mentionné ma flemmardise légendaire et comment je n’arrivais pas à me motiver à travailler. Sur mon mémoire de Master 1. C’était il y a quelques mois. Sachez que début avril, j’avais toujours rien écrit.

Haha. Ouais. C’était un peu une idée de merde, je l’avoue.

Bref. Début avril je me dit, « c’est parti mon kiki, 50 pages sans annexes, deux mois : ça le fait grave ». Quelle belle erreur ! A toi, futur étudiant de M1 qui va devoir réaliser un mémoire sur un sujet totalement aléatoire, N’ATTENDS SURTOUT PAS AVRIL POUR COMMENCER A TRAVAILLER. Déjà, première raison : en avril, t’as tes partiels. Bah ouais. Pendant trois semaines tu sais pas sur quoi te focaliser et tu finis donc par ne rien bosser du tout, ou à tout faire de façon superficielle et à réviser tes partiels la veille au soir, dans ton bain (ah pas toi ?).

Une fois tes partiels terminés, tu te sens un peu en mode « Libérée, délivrée » (je te renvoie à ma playlist de la fin des partiels, toi même tu sais). Tu décides de t’accorder une pause bien méritée. Ce qui nous amène début mai. Ma flemmardise m’avait conduit à ne pas postuler pour des stages et à, globalement, attendre que les employeurs m’appellent en me suppliant de travailler pour eux. Flash info : ça ne marche pas toujours. J’ai quand même réussi à en trouver un par le biais d’une copine, jusqu’au 27 mai. Date de rendu du mémoire : 28 mai. Je n’ai toujours rien écrit.

Le suspens est insoutenable, vais-je réussir à terminer (à commencer) ce maudit travail de recherche ?

Et bien oui. J’ai réussi. Mon stage était tellement.. peu enrichissant et ennuyant, que j’ai réussi à travailler sur place, tous les jours. Et au final, j’étais tellement à fond dedans que quand je rentrais chez moi je courais me réfugier derrière mon ordi pour continuer. J’ai donc fini mon mémoire le 22 mai (vous noterez que j’ai fini avec une semaine d’avance), histoire que quelqu’un puisse me relire avant que je le rende. Genre mon père. Le 28 mai je suis rentrée chez moi avec une énorme sensation de vide. Et maintenant je fais quoi ? Ma soutenance tombait le 12 juin. Autant commencer à la travailler, faire au moins une chose de bien. Penses-tu ! J’ai préparé ma soutenance l’avant-veille, apprise sur le tas jusqu’à 3h du matin avant de me rendre compte que j’avais reçu un mail m’annonçant que l’oral était reporté. Haine. Une semaine après, petites fiches en main, j’entre dans la salle, présente mon sujet blablablabla, et s’ensuivent vingt minutes de remarques de ma directrice (globalement pas très concluantes). Je ne m’attendais vraiment pas à grand chose vu le travail fourni. Mais apparemment j’ai un avenir prometteur dans la recherche puisque la prof m’a donné la note de 15/20.

On a fait la teuf avec mes potos pendant trois jours après cette merveilleuse nouvelle.

Ou pas. Puisque deux jours après ma soutenance j’avais un entretien pour le M2. Je n’arrête pas je vous dis ! Je me prépare comme je peux, en organisant mes idées, mes projets, etc. L’entretien, comment dire.. était catastrophique. Jamais vu un entretien comme ça ! Autant vous dire que je n’ai pas été prise. Et dans le fond tant mieux, puisque vu les profs qui m’ont fait passé l’entretien, j’aurais eu du mal à supporter une année avec ça.

Le problème, c’est que j’ai loupé les autres inscriptions en master 2. Comme une quiche. Donc je n’ai actuellement rien pour l’an prochain et je dois essayer de trouver un sujet de mémoire de master 2 Recherche, exploitable sur 130 pages sans annexes (j’aime ma vie).

Trop occupée à écrire mon mémoire à l’arrache, je n’ai pas trouvé de job d’été. Donc j’attends. J’attends toute la journée. Quoi ? Je ne sais pas. En tout cas cet été, vous aurez de la lecture.

Moralité de l’histoire : S’il te plait, ne fais pas comme moi. Commence à travailler sur ton mémoire dès septembre, commence à rédiger dès février. Tu auras le temps de réviser tes partiels. Tu auras le temps de chercher un travail. Et tu auras le temps de partager tout ça en temps et en heure avec nous parce que tu seras quelqu’un d’organisé.

(J’ai quand même eu ma première année de master avec mention. Mais je dois être bénie des dieux (j’ai le cul bordé de nouilles comme on dit), ne reproduit pas les mêmes erreurs. J’insiste.)

Publié par

Ibidouu

Petite chose à la recherche d'un avenir.

8 réflexions au sujet de “Partiels, mémoire, entretiens et autres joyeusetés.”

  1. Wow, quelle aventure ! Décidément ça a l’air d’être aussi effrayant que ce que je pensais, les mémoires x)
    J’espère que tu trouveras de quoi t’occuper l’année prochaine, en-dehors de ce que tu as déjà à faire. Mais j’avoue que je suis ravie à l’idée d’avoir tout plein d’articles 8D
    Félicitations quand même pour ta mention !

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    1. Merci :3
      Tout ce dur travail (genre) récompensé haha.
      En soi ça ne fait pas « peur » si tu t’y mets dès le début de l’année et que tu t’organises bien. Et que tu kiffes ton sujet ^^

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      1. ça dépend de la fac je pense. Et de la formation. Nous on nous a demandé de trouver un sujet tout seul (avec des thématiques orientées quand même) et si jamais tu trouvais rien le prof pouvait t’aider. Mais c’est pas souvent le cas, et c’est pas très encourageant pour la suite de ton master :/

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